Bébés sans bras : campagne de discrédit contre la lanceuse d'alerte ?
Après avoir tenté d'étouffer les lanceurs d'alerte de l'affaire des "bébés sans bras", l'autorité sanitaire a-t-elle tenté de les disqualifier, en révélant de son côté 11 nouveaux cas suspects ? Nouvel épisode.
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Commentaires préférés des abonnés
Peut être devriez-vous voir le reportage sur le LEVOTYROX ou même le MEDIATOR... deUx célèbre dossier pour lesquelles les instances de c’trole Sanitaire n’ont’ pas brillé par leur réactivité et leur écoute des patients....
En France quand on n’en sait(...)
《A la curiosité intellectuelle qui nous avait animés au départ, succédait une émotion profonde》. Marc Hillel
On ne s'émeut plus de la souffrance d'un enfant ou d'un parent, même si l'on y met un nom et un visage (Amel Hussein). La société de spectac(...)
Merci donc de ne pas jeter le discrédit sur toute la profession des instances scientifiques en santé publique et du fonctionnement des agences sanitaires sans un minimum d'éléments concrets. Ca risquerait de faire plus de mal que de bien.
Et accepter (...)
Derniers commentaires
Une soirée d'information publique a eu lieu hier soir à Guidel (Morbihan) en présence du directeur national de santé publique de France
Le compte-rendu-de Ouest-France est à lire ici
Pardon, mais ces insinuations à l'encontre de SpF, de dissimulation volontaire d'un cluster, me semble relever du fantasme et au fond, en tant que professionnel du secteur, agent de la fonction publique impliqué dans ces problématiques, je trouve cette histoire assez révoltante d'instrumentalisation d'un possible vrai sujet sanitaire.
Il y a manifestement eu des erreurs de la part de SpF dans la méthodologie et dans la communication, mais on parle d'un agence chargée d'instruire tous les signalements de clusters de cas, des plus farfelus au plus sérieux, et dont le directeur général peut sauter à tous moments en cas de méprise. On parle d'une agence dont les procédures d'évaluations de la transparence, de déclaration des conflits d'intérêt, et de suivi des recommandation de son comité d'éthique, sont suivies à la lettre. On parle de l'agence qui publie des papiers sur, par exemple, une estimation de près de 50 000 décès annuels attribuables à des polluants issus du diesel. On parle de son directeur François Bourdillon, dont la carrière a été toute entière consacrée à la santé publique, à la lutte contre les inégalités sociales de santé, et toute forme d'influence néfaste des lobbys sur la santé publique.
Derrière cette histoire se cache des problèmes de personnes, c'est une certitude, de rejets de suivre les critères habituels d'évaluation scientifique (les instances indépendantes de l'Inserm l'ont mis en évidence à de nombreuses reprises) et de transparence sur le partage des données de la part du registre Remera. Se cache également l'acharnement de certain journalistes à vouloir débusquer des scandales sanitaires liés à des connivences politico-industrielles et à mettre en exergue les lanceurs d'alerte.
Que le débat soit sur des problématiques méthodologiques et scientifiques, soit, sur l'investigation de ce cluster et ces résultats, bien entendu, mais le niveau de cet article me semble très superficiel. Certains articles dépeignent une réalité assez différente sur le sujet : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/l-autre-mystere-des-bebes-sans-bras-de-l-ain_2039589.html.
Merci donc de ne pas jeter le discrédit sur toute la profession des instances scientifiques en santé publique et du fonctionnement des agences sanitaires sans un minimum d'éléments concrets. Ca risquerait de faire plus de mal que de bien.
《A la curiosité intellectuelle qui nous avait animés au départ, succédait une émotion profonde》. Marc Hillel
On ne s'émeut plus de la souffrance d'un enfant ou d'un parent, même si l'on y met un nom et un visage (Amel Hussein). La société de spectacle continue son oeuvre, l'expert-gestionnaire veille. L'information doit être celle de l'expert, reprise par un journalisme producteur d'une information pour la consommation de masse : mise en place d'une propagande faite de statistiques plus ou moins fausses et invérifiables par la/le citoyen ne (secret, refus de communication, ...) et d'un langage opaque et pseudo scientifique le tout offert par l'expert-gestionnaire.
Merci pour votre article !!
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