Belmondo, l'Unique et le Multiple
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A parler franchement, l'idée était séduisante et pleine de bonnes intentions mais on est resté sur notre faim.
Votre intervenante au propos laborieux et aux démonstrations hasardeuses, l'agacement de DS n'échappant à personne, affichait un(...)
Incroyable que vous qui vous prétendez des experts en manipulation d'mages mettiez un extrait totalement trafiqué de "Peur sur la ville" pour illustrer votre propos . Il y a là un mélange de deux scènes complétements différentes du film : la première(...)
Il y a un aspect de Belmondo peu connu et qui rejoint la description qui en est faite d'acteur populaire, au sens de proche du peuple. Belmondo a été longtemps syndiqué à la CGT. Il a même été président du syndicat des acteurs CGT de 1963 à 1966. En (...)
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en désaccord avec cette approche de la cuture du viol , on voit un homme contraint à faire avec le desir et le tempo d'une femme , il joue comme un enfant car elle lui resiste mais rien ici n' atteste d'un rapport de soumission ou la force masculine viendrait annihiler la femme
Il y a un aspect de Belmondo peu connu et qui rejoint la description qui en est faite d'acteur populaire, au sens de proche du peuple. Belmondo a été longtemps syndiqué à la CGT. Il a même été président du syndicat des acteurs CGT de 1963 à 1966. En 1963, il était déjà une vedette, c'était après "L'homme de Rio". Belmondo a pris sa carte à la CGT à sa sortie du Conservatoire. Son premier film, avec Michel Piccoli, était une production de la CGT ("Les copains du dimanche"), un long métrage qui avait pour ambition de célébrer la fraternité ouvrière.
Dans sa biographie, Belmondo explique pourquoi il a mis sa notoriété au service du syndicat : «Le spectacle, ce sont les quelque vingt mille comédiens, acteurs de cinéma, de théâtre, de télé, qui travaillent quand on veut bien leur en donner l'occasion et dont beaucoup ont bien du mal à vivre de leur métier, ce métier qu'ils ont choisi et qu'ils aiment. Et ceux-là, ils ont besoin d'être syndiqués et de se battre pour la vie. J'ai des tas d'amis qui travaillent trois mois par an et moins parfois. Mais il faut manger pendant douze mois. Les sources d'emploi, voilà le problème».
Bien aimé cette émission pour ma part, quoique restant un peu sur ma faim. N'ayant longtemps connu que le Belmondo des années 60, ou bien chez des cinéastes relativement "auteurisés" dans les années suivantes (de Broca, Lelouch), j'ai découvert récemment, assez horrifié je dois dire, les entreprises d'auto-célébration que sont ses polars des années 70-80. Entre le jeune homme nonchalant des années 60 et le beauf viril (certes toujours nonchalant) des années suivantes, j'aurais été intéressé de voir débattre sur comment évolue une certaine image de la virilité.
Mais émission intéressante néanmoins !
Intéressant .Même si ....mais bon .Je ne vais pas pinailler.J'ai aimé Belmondo période noir et blanc .Un singe en hiver est un chef-d'oeuvre dont vous ne nous montrez que le flamenco ,alors qu'il y a mille choses à dire .Le reste, la suite de sa carrière ne m'a que très peu intéressé .Films "Box office" avec peu d'intérêt . Bref .Mais alors ce qui est saoulant c'est votre chroniqueuse et ses "Euh " en permanence .Limite supportable
Un truc qui me frappe dans cette émission c'est comment tous les choix de réalisateurs ou scénaristes dont Belmondo était l'acteur lui sont attribués (bon sauf ceux de Godard, quand même). A entendre Delphine et Rafik on dirait qu'en plus de faire ses cascades il se chargeait de tout le reste aussi, décidait de la durée des poursuites en bagnoles, de s'il finissait sur un métro, de s'auto-parodier, de se montrer débrouillard, etc.
Évidemment une star comme ça choisissait ses films, mais ça me semble quand même pas mal lui attribuer les mérites ou les torts d'autres qui ont su lui proposer des scripts avec ces idées.
Enfin c'est peut être le coté casse gueule de centrer une émission sur un acteur (et/ou plutôt le personnage qui a été fait de lui ?), vu qu'il faudrait passer du temps sur le style et l'apport de chaque réalisateur pour voir ce que chacun y a apporté.
A parler franchement, l'idée était séduisante et pleine de bonnes intentions mais on est resté sur notre faim.
Votre intervenante au propos laborieux et aux démonstrations hasardeuses, l'agacement de DS n'échappant à personne, affichait une connaissance relative du sujet quand elle ne s'égarait pas dans la description erronée du double personnage du Magnifique. Elle aurait gagné en clarté à terminer ses phrases.
Ensuite faire le portrait de Belmondo en passant sans transition de Godard à Lautner, de la nouvelle vague au cinéma grand public des années 70, c'est passer sous silence la subversion incarnée par Georges Randal/ Belmondo dans le Voleur, peut-être son plus beau rôle avec celui de Gabriel Fouquet/Antoine Blondin, et la gravité de Léon Morin prêtre.
Louis Malle et Melville ont donné une autre dimension à Belmondo au point que le cinéaste d'Ascenseur pour l'échafaud regretta en son temps de lui avoir préféré Georges Poujouly.
Un mot sur l'Homme de Rio, furtivement cité, qui reste le film culte de Spielberg au point qu'il s'en est inspiré dans les Aventuriers de l'Arche Perdue, De Broca fut aussi un grand contributeur.
Vous ferez mieux la prochaine fois.
Cordialement,
Jacques Déat
Très surpris de ne pas avoir entendu une seule fois le nom d'une icône de personnage athlétique, brutal, flegmatique et maître de la répartie : Adriano Celentano, surnommé en Italie « il Molleggiato » (l'homme monté sur ressorts, en référence à la démarche louche-furtive de certains de ses personnages)
Incroyable que vous qui vous prétendez des experts en manipulation d'mages mettiez un extrait totalement trafiqué de "Peur sur la ville" pour illustrer votre propos . Il y a là un mélange de deux scènes complétements différentes du film : la première ou Belmondo abandonne la poursuite de Minos pour aller traquer le truand (poursuite sur le toit du métro" et remontage de bretelles avec ses supérieurs et une autre scène qui arrive beaucoup plus tard dan le film où Belmondo poursuit cette fois Minos (notamment la scène sur les toits ) et où il écrase l'œil de verre de Minos sous sa paume ..
C'est tout de même triste que vous ne vous aperceviez pas de ce montage mensonger du film ou que vous pensiez que vos téléspectateurs n'ont pas une culture cinématographique pour s'en apercevoir !
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jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas lui qui a écrit et fait ces films même si il en a inspiré les auteurs !!
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Cela dit cette confusion n'est pas innocente : dans les années 70 et 80, les polars de Belmondo sont des films pensés pour Belmondo, écrits pour Belmondo, mis en scène au service du super-mec Belmondo, produits par la société de Belmondo, et distribués autour du nom Belmondo. Ce sont vraiment des entreprises pensées toutes entières à son service, avec des réalisateurs pour certains très effacés (Deray) qui font simplement passer les plats.
Ça ne me semble donc pas abusif de parler de Belmondo façonnant son image lui-même à travers ces films : du choix des projets à la manière de se faire filmer, je n'imagine pas qu'il y aurait laissé passer quelque chose qui allait contre l'image qu'il voulait donner de lui-même.
Alka-Seltzer ? Placement de produit ?
Peut-être siphon d'eau de Seltz.