Ben Laden : Seymour Hersh, le journaliste controversé qui conteste la version officielle
Un scoop d’un journaliste du New Yorker… dont le New Yorker ne semblait pas vouloir. Pour le journaliste d’investigation américain Seymour Hersh, l’administration Obama ment depuis 2011 sur les conditions de la mort de Ben Laden, tué par des soldats américains au Pakistan. Le reporter du New Yorker, passé par le New York Times et lauréat du prix Pulitzer en 1969, affirme que les services secrets pakistanais savaient depuis 2006 où était le chef d’Al-Qaida et qu’ils ont collaboré avec l’armée américaine, contrairement à ce qu’affirme la Maison Blanche. Mais la presse américaine, y compris le New Yorker qui n’a pas publié l’article, reste particulièrement prudente. En jeu, la balance entre les faits d’armes spectaculaires du journaliste, reconnus par tous… et quelques casseroles embarrassantes.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Mais qu'est-ce qu'un journaliste non controversé ?
Quand une information est bidon, il est simple de la démentir. Par exemple, si les révélations sur My lai étaient fausses, il suffisait d'envoyer des journalistes interroger les habitants du village en question...
Quand on attaque, non l'information, mais le journaliste, c'est douteux...
Bon, c'est vrai que pour Ben Laden, c'est un peu plus compliqué... puisqu'on ne s'est pas contenté d'éliminer le bonhomme et sa dépouille, mais aussi, une bonne partie des autres résidents. Quant aux éventuels blessés, ils ont été soustraits à la curiosité des journalistes.
Et, cerise sur le "gâteau", la villa a été entrièrement détruite.
Circulez, il n'y a plus rien à voir.
Donc, d'un côté on a la parole ( plus la main sur le coeur) de la Maison Blanche et des services secrets US et de l'autre celles de gens qui doutent... et donc forcément controversés !
étrange vocabulaire.
Ah, c'est parce qu'il a travaillé dans sa longue carrière avec, parfois, des sources de 2-3-4ème main ? Hum, au doigt mouillé, j'estime à 85-90% des journalistes qui travaillent avec des sources de 8ème main sur les autres civilisations. M'étonnerait que tous les journalistes aillent sur place pour enquêter, qu'ils connaissent tous la langue cible...