Benalla, Le Média, Poutine, Corbyn : notre plateau-rattrapage de l'été
Cette émission de rentrée est conçue comme une émission de rattrapage sur les principaux sujets traités pendant l'été. Et aussi une émission sur les coulisses, notamment nos méthodes d'enquête. Deux journalistes sur le plateau : Lynda Zerouk, journaliste et Julie Le Mest en stage à Arrêt sur Images. Au menu, les accusations d'antisémitisme contre Corbyn, l'agression raciste de Beaune, et les deux grands feuilletons qui nous ont occupé une partie de l'été : l'affaire Benalla et les déchirements internes au Média.
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Commentaires préférés des abonnés
J'ai bien apprécié cette émission différente, décontractée, qui permet de regarder le fonctionnement intérieur d'ASI, alors que d'habitude nous regardons le fonctionnement des autres rédactions... mise en abîme ?
C'était pourtant clair en début d'émis(...)
Nous étions bel et bien les premiers à démonter cette enquête et à l'invalider. Même Berruyer le rappelle dans son article, auquel vous faites référence, et qui arrive bien après le nôtre. J'ai ensuite rédigé un deuxième article, en citant abondammen(...)
Pardon de pinailler, mais.
Plutôt que plateau-rattrapage,cette émission aurait dû s'intituler "Le Boss*, Le Retour".
(*) je n'ai pas écrit le lider maximo.
Derniers commentaires
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Emission gênante mais pas du tout pour les raisons soulignées par la plupart des commentaires.
Lynda Zerouk et Julie Le Mest ne sont pas des "stagiaires qui bafouillent" : Lynda Zerouk est une journaliste qui a travaillé tout l'été et qui présente avec professionnalisme ses dossiers, Julie Le Mest est en effet stagiaire mais a également travaillé l'été en publiant 2 articles, et les présente aussi professionnellement.
Le seul souci, c'est Daniel Schneidermann qui ne leur laisse pas en placer une : les journalistes ne bafouilleraient pas si elles n'étaient pas recadrées en permanence par le directeur.
Ce n'est pas une "émission légère" comme le disent beaucoup de commentaires, mais un travail de qualité effectué sur plusieurs dossiers à la fois. Par contre, c'est une émission dans laquelle Schneidermann n'est, pour une fois, pas le seul maître à bord. Et où il a définitivement beaucoup de mal à laisser parler un.e autre journaliste de la maison plus de 10 secondes sans faire semblant de donner des conseils journalistiques de débutant, ce qu'on appelle très simplement du mansplaining.
En croyant donner une leçon de journalisme, Schneidermann nous donne une belle leçon de domination masculine.
Juste une question politiquement incorrecte qui me vient à l'esprit (suite à ce qui s'est passé au "Média"... Combien est payé le patron DS et combien il paye la stagiaire et la journaliste?
J’aurais deux questions concernant le média :
Les factures des co-fondateurs représentent quel pourcentage des dépenses totales ?
D’autres entreprises ont- elles proposè les mêmes prestations et à quel prix ? Il y a -t-il favoritisme ?
Bref, les co- fondateurs ont-ils créé le média pour offrir un marché à leur entreprise ?
Oups ça fait plus de deux questions ?
400€ par jour pour me conseiller moi même... je vais y penser ? 12 200 € bon si je retire 40% de cotisations sociales, il me reste 7320€. Je devrais pouvoir boucler la fin du mois.
Elles sont chouettes ces deux journalistes. Je suis assez favorable à cette session de rattrapage. Et le nouveau look du boss cède à la désagréable mode du clan des barbus, ça devient lassant, bien que très moche chez beaucoup, là, ça lui va plutôt bien.
C'est vraiment, je l'avoue, un commentaire de fin de vacances. Faut bien un peu de légèreté pour tout le monde en saison estivale non terminée.
La rentrée va être chaude, acceptons cette émission distrayante avec sourire et un certain intérêt. Les grandes analyses se feront plus tard, soyons Tous et Toutes, cools encore un peu. Arrêtons de râler juste un instant. ah ah ah
Emission dans aucun intérêt, ca sent la paresse à plein nez
Je ne trouve pas très objectif certain éléments de vos analyses :
- Les vacances de Poutine / La première fake news est, d'après moi, de recaser des faits bien antérieurs à l'actualité 2008 ou 2012 je ne sais plus (fausse chasse ou préservation des espèces,Le tigre est mort de toute façon....) et de les faire passer pour de l'actualité !!! Nous sommes en 2018 cela c'est du fake et de la désinformation réelle ....
- Le Média / Mise à part dire que tout le monde en a croquer, il n'ai fait aucune différence entre des émoluments reçus à titre personnel en plus de son salaire de dirigeante du Média pour Chirikou (seule et unique salariée de sa boite de conseil), de prestations pour des travaux réels facturés au prix du marché (fait quand-même relevé par vos soins....) à des entreprises pour la rémunération de salariés !!!! Sans insister sur cette nuance primordiale la confusion est entretenue sans savoir qu'elles étaient les réelles mission de la directrice, ces prérogatives et les missions de conseils sous-traitées à elle même par ses seuls soins (sans aucune transparence directoriale) .....
- ONG Tweeter : Rien n'est soulevé (au contraire de vos articles...) des accointances des dirigeants de l'"ONG" avec la LREM ou en tout cas la pensée Mainstream néolibérale européenne et un manque évident de transparence sur ce point remettent en cause la crédibilité même de leur enquête ..... Le dévoilement des identités des Twetos aussi devrait aussi un sujet d'importance à éclaircir ....
Sur ceux, j'espère du meilleurs très vite, en espérant que ces quelques critiques soient interpréter de manière constructive. Bonne rentrée et impatient de vous lire ou de vous regarder (toute l'équipe bien sur, et les stagiaires compris). A très vite
Je n'ai regardé que la fin de l'émission, n'ayant pas suivi les premières parties et je ferais mon rattrapage une fois mon examen écrit sur la dernière passé :
Voilà qu'on revient sur Jeremy Corbyn sans vraiment poser la question de cette fixation des médias Britanniques contre Corbyn
ni se demander comme Owen Jones le fait où est l'indignation des médias Britanniques contre le Parti Tory conservateur sur leur islamophobie
Tick tick tick tick comme dirait Cenk Uygur dans un autre contexte
Mais ajoutons au feu du feu : The Guardian dévoile que Jeremy Corbyn aurait dit en 2013 que les zionistes Britanniques manqueraient du sens de l'ironie anglaise, ils auraient fait l'objet donc d'une marque de racisme
Ajoutons qu'il ne leur a pas fait le procès de manquer du sens de l'humour Juif qui est une marque de fabrique culturelle indéniable dont je me vante et dont je me réserve le droit de dire que ces zionistes sont privés si j'en juge par leur réaction débile aux propos de Corbyn.
Ne serait-il pas dans le rôle d'@SI de ne pas tomber de pleins pieds dans les opérations de déstabilisation orchestrées et d'analyser plutôt comment elles s'organisent en se plaçant au-dessus de la mêlée et des partis.
bon va falloir se remettre au taf ! le recyclage et les best of ca va 2 minutes mais la ca sent vraiment l'émission préparée à l'arrache en 10 minutes. remarque c'est raccord avec la tronche de robinson crusoe du boss.
tout n'est pas à jeter cependant , DS laisse enfin un peu de place à ses collaboratrices dans cette émission , esperons que ca ne sera pas la dernière fois.
Medium is money
Il faut dores et déjà l'indiquer: sous l'anecdotique résumé des péripéties du Média donné en première partie d'émission, ce qui se joue a une double importance. Il s'agit, en effet, du conflit entre, du côté Chikirou-Mélenchon: trotskistes-lambertistes et, côté Lancelin: néo-maoïstes Badiousiens, Gérard Miller constituant la non encore dénouée relation entre les deux factions. La double publication par Badiou de Petrograd-Shanghai et de L'immanence des vérités devrait permettre bientôt de le spécifier (car n'est pas encore publié le second et - combien volumineux! - ouvrage cité).
Mais pour l'heure apparaît en pleine, aveuglante, lumière ce qui, plus peut-être que ce fond de l'affaire, en constitue le tréfonds, à savoir ce qu'en approfondissant le mot fameux de Mac Luhan Medium is message, il faudrait ainsi énoncer: Medium is money.
La justification de cette traduction se trouve dans le fait que la lecture critique de Marx n'a toujours pas débouché sur la mise en évidence de son impensé. À savoir l'équivoque constituée par le titre de son ouvrage canonique: Le capital. Lequel a été lu, comme le livre fait plus qu'y inviter, comme si capital était synonyme de capitalisme. Or il y a cette différence entre les deux que le capital (l'acquis socio-historique, non seulement économique, mais surtout noétique) nous offre l'opportunité d'une libération de l'humanité dont le capitalisme, moderne sécularisation de Mammon, constitue la contradiction.
Lynda Zerouk commente "l'affaire benalla" et décrit l'analyse d'une officine belge en faisant croire qu'elle aurait mené une grande enquête "toute seule, comme une grande". Alors qu'elle a manifestement "pompé" généreusement quelques éléments des articles publiés par Berruyer sur son site "Les crises". Elle aurait quand même pu le signaler d'autant plus que cette affaire sera portée devant le tribunal: https://www.les-crises.fr/dossier/fichagepolitique-eu-disinfo-lab/
Pardon de pinailler, mais.
Plutôt que plateau-rattrapage,cette émission aurait dû s'intituler "Le Boss*, Le Retour".
(*) je n'ai pas écrit le lider maximo.
Pourrions-nous savoir si, in fine, Julie Le Mest a réussi son stage du point de vue du responsable du stage ?
Parmi les sujets qui n'ont pas été abordés cet été malgré l'actualité : le relatif silence des médias sur le rôle d'Autostrade per Italia en Europe en général, et en France en particulier ....( cf Ecomouv)
C'est un peu exagéré Daniel, vous faites travailler ces jeunes femmes pendant l'été et vous vous partez en vacances! On espère qu'elles ne sont pas payees au lance pierre, mais meme si ca n'est pas le cas, c'est un petit peu stereotype....
Heureux de vous retrouver, j'ai hâte de voir la prochaine vrai émission
La même barbe que Corbyn en tout cas.
AU bout d'une vingtaine de minutes d'émission, j'ai la désagréable impression d'assister indiscrètement à sa conférence préparatoire. Les stagiaires bredouillent et s'embrouillent devant le patron, lequel prend connaissance des dossiers traités en son absence. On ne comprend pas grand chose, sinon qu'avec une journée de travail en commun de tout ce petit monde, nous aurions pu avoir autre chose à regarder que ce laborieux brouillon.