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Berlin 1933 : une enquête sur les médias d'hier, dans les médias de 2018...

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La médiacratie (de celle qui pèse vraiment) ne veut pas qu'on la critique, d'où la haine sourde pour ceux qui comme vous a ASI, Acrimed, Le Media et tant d'autres essayent de déconstruire la fabrique médiatique mainstream, ou envers le travail des hi(...)

Se plaindre de n'être qu'"un peu" invité dans les médias quand tant d'auteurs ne le sont pas du tout...

Se plaindre que le Monde ne parle que peu ou partiellement du livre quand tant d'auteurs important n'y sont jamais mentionnés...


Hum...


Nous refourgu(...)

Admettons que les journalistes d'aujourd'hui soient (au minimum) aussi aveugles, bêtes, et (bien plus) corrompus que les journalistes de 1933.  Il n'ont donc rien ressenti à la nomination d'Hitler au poste de chancelier par le président Hindenbu(...)

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"Les braves gens n'aiment pas que, l'on prenne d'autre route qu'eux" ... vous le savez bien Daniel.

Quant au grincheux qui croient voir ce qui n'est pas mais ne voient ce qui est...ils sont légion.

Je viens d'acheter votre livre ce soir, grand merci pour ce gros travail !

Oui ,

 je dirai même plus, cela donne envie de s'abonner ou de se réabonner ,pour ceux qui douteraient.


J'ai adoré l'émission de Thinkerview. Elle donne bien envie de commander le livre pour Noël ! 

Se plaindre de n'être qu'"un peu" invité dans les médias quand tant d'auteurs ne le sont pas du tout...

Se plaindre que le Monde ne parle que peu ou partiellement du livre quand tant d'auteurs important n'y sont jamais mentionnés...


Hum...


Nous refourguer votre blessure narcissique que le Monde n'ait pas craqué pour votre livre en la maquillant "analyse embedded des médias" est un peu indécent, surtout au regard du sujet que vous traitez. Votre (excellent) livre est traité banalement par les médias : la belle affaire, il n'y a pas matière à faire de votre cas particulier une dissection soit-disant "signifiante".


Surtout quand on constate le but de cette chronique : pouvoir, comme vous l'avez fait dans la foulée, la retwitter pour interpeller le critique du Monde qui a bâclé sa recension. Franchement, c'est gênant de vous voir lui quémander quelques mots de plus, comme un gosse, tout ça parce que c'est le Monde, ce journal qui vous aimante malgré tout, malgré la rupture, malgré les années, parce que vous n'arrivez pas à vous défaire de son statut largement fantasmé de journal de référence. 


Ecrire (ce que je pense être) un grand livre et avoir de si mesquine ambitions pour lui : étrange, déroutant. 

"Le silence total de la quasi-totalité de l'audiovisuel " sur l'ouvrage de Daniel Schneidermann est en effet étonnant, comme si on ne voulait pas froisser les médias papier/numérique

ou comme si, plus vraisemblablement, on n'était pas concerné

comme la mère de Daniel Schneidermann chez qui il met ces mots "A quoi sert de remuer ces vieilles choses"

aucun rapport avec aujourd'hui, on ne peut pas en même temps laisser Zemmour charger contre les bateaux d'immigrants et se mettre à évoquer le Saint-Louis

Imaginez qu'une étincelle vienne dans l'esprit du téléspectateur et qu'il fasse le rapport


L'audiovisuel à la limite aurait cantonné le livre à des émissions d'histoire, mais ces émissions ne veulent pas qu'on les accuse de sombrer dans des parallèles avec le présent qui tomberaient sous le couperet de la loi de Godwin. Elles se limitent aux sujets qui intéressent les amoureux d'histoire comme les faits des exactions, les péripéties

mais à quoi servirait de se confronter au silence de la presse sinon à mettre en avant la stupéfaction et la tétanisation qui ont finalement participer à l'avancée de la barbarie

l'audiovisuel peut se détacher de cette responsabilité à bon compte


et puis, il y a aussi tout simplement l'idée qu'on répond avant tout à ce qu'attend le téléspectateur, le téléspectacleur, alors qu'en fait on façonne ce qu'il attend


La médiacratie (de celle qui pèse vraiment) ne veut pas qu'on la critique, d'où la haine sourde pour ceux qui comme vous a ASI, Acrimed, Le Media et tant d'autres essayent de déconstruire la fabrique médiatique mainstream, ou envers le travail des historiens, sociologues, anthropologues etc... A qui l'on préférera toujours des faux experts et un troupeau de chroniqueurs.


Votre livre met le doigt ou cela fait mal, la presse n'a pas toujours été l'allié objectif de la démocratie comme le chante en cœur les journalistes, dans toutes les heures sombres de notre histoire sont rôle aura rarement été celui de la prise de conscience des dangers et pire encore parfois, la presse ou ce qui y ressemblait a même été l'étincelle au debut de la catastrophe.


La profession de journalistes est de part sa composition sociale et de la mythologie autour de  ceette profession une des plus aliénée du corps sociale capitaliste, Ruffin dans son livre sur la fabrique des journalistes ou Todd quand il parle de l'aveuglement des classes intellectuelles dont font partie les journalistes, ne disent pas autre chose.


Votre livre Daniel est un miroir qui renvoie ceux qui au fond d'eux n'ont peut être pas la conscience si tranquille a la réalité d'un portrait a la Dorian Grey.

En tant que professeur d'Histoire, je vais acheter le livre d'ici quelques jours  mais j'aurais souhaité l'acheter via le site comme certains précédents livres de DS, avec une petite dédicace, ce serait super chouette.

Y a une coquille : guy konoPnicky

Admettons que les journalistes d'aujourd'hui soient (au minimum) aussi aveugles, bêtes, et (bien plus) corrompus que les journalistes de 1933.  Il n'ont donc rien ressenti à la nomination d'Hitler au poste de chancelier par le président Hindenburg.  En revanche c'est une véritable diarrhée médiatique qui s'abat depuis plus de deux ans sur celui que, quelle originalité, vous fantasmez en uniforme SS (Hugo Boss à l'époque), Donald Trump, .  Le point aveugle n'est à priori pas celui que l'on regarde sans cesse.  Le point aveugle, on l'ignore,  un jour il apparaît brusquement, on se rend compte qu'il était là depuis toujours, mais à fixer le même point on n'avait pas pu le voir. Mais je n'ai pas la prétention de rendre la vue à qui que ce soit.

En fait, le livre commence avec une comparaison Trump / Berlin en 1933 par la « question qu’avons nous loupé avec Trump » et allons voir comment cela s’est passé en 1933.  Mais plus loin dans le livre il est clairement dit que Trump n’est pas Hitler...


De plus, certains journalistes ont quand même vu ce qui se passait mais se sont fait renvoyer par Hitler, et les directions de journaux n’avaient pas forcément envie non plus de parler de ce qui se passait exactement pour les juifs,  il y avait des sujets plus brûlants (guerre ! ), ce qui arrivait n’etait pas concevable pour des humains normaux.... Donc, livre à livre pour mieux comprendre.

Oui, je suis d'accord que selon moi le fait que le point de départ soit faux n'empêche aucunement que le livre doit être très intéressant puisqu'il prétend être dénué de toute démonstration. Mais se retourner sur cette période une nouvelle fois  comme si les américains venaient juste de remonter dans leurs bateaux sous-entend  malgré tout que le danger le plus imminent dans le monde mondialisé  et interconnecté d"aujourd'hui serait qu'un antisémite obsédé se réincarne en Europe, envahisse ses voisin pour établir un empire, construise secrètement des camps d'extermination, et y déporte des millions de juifs qui monteraient dans le train en toute innocence à l'heure des portables et des satellites.... Franchement... Le monde a tourné.

Il semble comme d'habitude que notre bon Roi n'a pas compris la substance et le pourquoi du livre

En effet, ni le mal que cache Trump

un peu à la manière des gens qui traversent les voies sans prendre gare au message "Un train peut en cacher un autre"

Bienvenue dans le club de ceux dont les livres sont ignorés par les médias, classiques et alternatifs.

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