Beyrouth, Lahore : pourquoi la sous-médiatisation de certains attentats ?
Pourquoi l'attentat de Lahore, au Pakistan, et ses 72 morts, ont été si peu couverts par les médias occidentaux ? Au Guardian, on pointe les audiences, très faibles, des articles sur ce sujet, et la difficulté de traiter de zones éloignées, géographiquement et culturellement. Mais au-delà de la quantité d'articles et de lecteurs, l'exemple de l'attentat de Beyrouth en novembre, totalement occulté par ceux de Paris, semble aussi montrer une différence de traitement, dans le choix des mots : l'émotion et l'horreur à Paris ou Bruxelles, la géopolitique et la guerre ailleurs.
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Derniers commentaires
Le terrorisme est surtout une guerre de propagande faute des moyens de faire une vrai guerre sur le territoire ennemi, d'ailleurs c'est pour cela que le terrorisme est très largement moins meurtrier qu'une guerre classique...
On a les choix qu'on veut.
Quand on meurt dans un attentat dans un pays musulman, on a choisi son bourreau. De fait, la compassion est largement moindre, car tout le monde sait d’où vient le problème même si il est devenu interdit de le dire.
Il est anormal de pleurer sur un dealer qui fini par se faire coffrer. Il a fait son choix, il en a la conséquence. Bah là, c'est pareil.
A part ça, là bas, quelle couverture a été la plus forte ?