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BHL et Botul, retour sur bastonnade
Il fallait qu'il y en ait un qui s'y colle.
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Derniers commentaires
Nouvel accès de botulisme de notre "pompeux cornichon national" (dixit Daniel Mermet) qui confond Cassen et Cassen:
http://www.acrimed.org/article3507.html
http://www.acrimed.org/article3507.html
Et en plus personne ne lit ses livres!
ventes
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Je vois que la bastonnade continue. Vous ne vous êtes pas rendu(e)s compte que BHL était déjà loin ? Vous tapez dans le vide mes pauv'zamis !
Quelqu'un a écouté Florence Aubenas sur France Culture ce matin (réécouter) ? J'avais déjà un à priori défavorable sur sa démarche mais après avoir dû supporter ses gloussements pendant toute l'émission, et pas seulement les siens ceux des autres aussi, ça ne s'est pas arrangé.
Quelqu'un a écouté Florence Aubenas sur France Culture ce matin (réécouter) ? J'avais déjà un à priori défavorable sur sa démarche mais après avoir dû supporter ses gloussements pendant toute l'émission, et pas seulement les siens ceux des autres aussi, ça ne s'est pas arrangé.
" JUSTICE AU SINGULIER " (sur le blog de Philippe Bilger)
" BHL tout de même sur France Inter !
Ce matin, Bernard-Henri Lévy était l'invité de Nicolas Demorand sur France Inter.
Le philosophe-écrivain a été brillant comme d'habitude mais deux questions fondamentales lui ont été posées qui, me semble-t-il, l'ont mis mal à l'aise, son oralité remarquable peinant à convaincre.
Avant d'aborder ces deux moments, je voudrais faire un sort à la question d'un auditeur qui avec ironie a conseillé d'inviter encore plus souvent BHL sur France Inter, puisqu'il venait pour la septième fois en quatre ans (Le Post). "Le malheureux" a été renvoyé dans ses cordes avec désinvolture, voire un peu de mépris comme si sa remarque n'avait pas de sens et ne méritait pas d'être discutée.
D'abord, une telle attitude est choquante. Je ne vois pas au nom de quoi tel ou tel devrait être tourné en dérision. Si on désire des auditeurs selon des critères bien définis, il faudrait le dire.
Ensuite, il est passionnant de connaître les secrets de fabrication d'un produit, les modalités préparatoires d'une émission. Sept fois en quatre ans, ce n'est pas rien et plutôt que de se débarrasser d'un impertinent avec une chiquenaude, il aurait mieux valu nous révéler les raisons évidentes d'une telle sollicitude. Celle-ci est d'ailleurs d'autant plus étonnante en cette période qui a vu BHL bénéficier d'un "matraquage" inouï pour la sortie de ses deux derniers livres. Il n'est pas honteux que France Inter s'agrège à cette masse promotionnelle mais pourquoi ne pas avoir le courage de l'affirmer, de l'assumer ? En tout cas, il est paradoxal de sembler reprocher à BHL une médiatisation que par ailleurs on favorise sans véritable nécessité sinon celle de médias qui ne maîtrisent plus leur destin et s'abandonnent à des opérations de pure complaisance. Les curiosités, sur ce plan, sont donc parfaitement légitimes.
Enfin cet auditeur, au-delà du cas de BHL, aurait permis, si on l'avait respecté, une réflexion même rapide sur le cercle restreint des invités sur France Inter le matin. C'est un petit monde, en définitive, et par moments, même si l'émission a beaucoup de succès, on étouffe à écouter les mêmes développer les mêmes arguments, dans le domaine politique, social ou culturel. L'intervenant apparemment a commis le pire : le crime de lèse radio. Obliger une radio à justifier ses choix. La pire des offenses alors que tant de choses sérieuses la mobilisent!
Venons-y.
BHL s'est défendu de n'avoir pas la moindre empathie pour la cause palestinienne. Il a rappelé son opinion, selon lui constante depuis son premier article consacré à ce sujet : la nécessité de deux Etats indépendants, israélien et palestinien, coexistant dans une mutuelle considération. Apparemment, ce qui faisait problème, c'est que toutes les positions publiques de BHL avaient été perçues comme unilatérales, en faveur seulement d'Israël. Je suis persuadé que son intuition sensible aux mouvements médiatiques et soucieuse d'un équilibre auquel il dit tenir le conduira peut-être à infléchir son discours sur cette dramatique et lancinante réalité qui, faute d'être apaisée, gangrène la vie internationale.
Enfin, une joute stimulante a opposé BHL à Bernard Guetta. Un peu de temps tout de même pour l'essentiel que cet éditorialiste réputé n'a pas éludé. Bernard Guetta a résumé la pensée philosophique et politique de BHL - qui avait évoqué la question du Mal comme étant centrale - en une triple détestation : antifascisme, anticommunisme et anticolonialisme. Or, selon Guetta, ces trois dangers n'avaient peut-être pas disparu mais n'imposaient plus une veille quasiment obsessionnelle qui détournait forcément BHL des problèmes fondamentaux d'aujourd'hui. Ce qui, pour une fois, a sorti ce court débat de l'ordinaire des confrontations avec ce philosophe, c'est que Bernard Guetta ne s'est pas laissé faire ni séduire à bon compte. Notamment lorsque BHL a invoqué le fascisme, "le réflexe fasciste" à l'encontre de Georges Frêche ayant traité les harkis de sous-hommes, l'éditorialiste s'est franchement esclaffé et on ne peut que l'approuver. Qualifier de fasciste tout propos, dont la bêtise vulgaire et l'arrogance nulle sont d'abord le terreau, c'est banaliser cette pathologie historique. Cohn-Bendit tombe dans le même travers en assimilant Frêche à Mussolini (JDD.fr). Il faut garder le fascisme pour la "bonne" tragédie, l'enfer véritable. Il n'est pas partout ni dans tout. Bernard Guetta a pointé la tendance de BHL à fuir aujourd'hui et ici pour livrer des combats où sa culture générale lui sert infiniment. La prose quotidienne des luttes de la misère et de l'inégalité, quoi qu'il en dise, n'est pas "son truc".
La huitième invitation de BHL sur France Inter, c'est pour bientôt ? "
" BHL tout de même sur France Inter !
Ce matin, Bernard-Henri Lévy était l'invité de Nicolas Demorand sur France Inter.
Le philosophe-écrivain a été brillant comme d'habitude mais deux questions fondamentales lui ont été posées qui, me semble-t-il, l'ont mis mal à l'aise, son oralité remarquable peinant à convaincre.
Avant d'aborder ces deux moments, je voudrais faire un sort à la question d'un auditeur qui avec ironie a conseillé d'inviter encore plus souvent BHL sur France Inter, puisqu'il venait pour la septième fois en quatre ans (Le Post). "Le malheureux" a été renvoyé dans ses cordes avec désinvolture, voire un peu de mépris comme si sa remarque n'avait pas de sens et ne méritait pas d'être discutée.
D'abord, une telle attitude est choquante. Je ne vois pas au nom de quoi tel ou tel devrait être tourné en dérision. Si on désire des auditeurs selon des critères bien définis, il faudrait le dire.
Ensuite, il est passionnant de connaître les secrets de fabrication d'un produit, les modalités préparatoires d'une émission. Sept fois en quatre ans, ce n'est pas rien et plutôt que de se débarrasser d'un impertinent avec une chiquenaude, il aurait mieux valu nous révéler les raisons évidentes d'une telle sollicitude. Celle-ci est d'ailleurs d'autant plus étonnante en cette période qui a vu BHL bénéficier d'un "matraquage" inouï pour la sortie de ses deux derniers livres. Il n'est pas honteux que France Inter s'agrège à cette masse promotionnelle mais pourquoi ne pas avoir le courage de l'affirmer, de l'assumer ? En tout cas, il est paradoxal de sembler reprocher à BHL une médiatisation que par ailleurs on favorise sans véritable nécessité sinon celle de médias qui ne maîtrisent plus leur destin et s'abandonnent à des opérations de pure complaisance. Les curiosités, sur ce plan, sont donc parfaitement légitimes.
Enfin cet auditeur, au-delà du cas de BHL, aurait permis, si on l'avait respecté, une réflexion même rapide sur le cercle restreint des invités sur France Inter le matin. C'est un petit monde, en définitive, et par moments, même si l'émission a beaucoup de succès, on étouffe à écouter les mêmes développer les mêmes arguments, dans le domaine politique, social ou culturel. L'intervenant apparemment a commis le pire : le crime de lèse radio. Obliger une radio à justifier ses choix. La pire des offenses alors que tant de choses sérieuses la mobilisent!
Venons-y.
BHL s'est défendu de n'avoir pas la moindre empathie pour la cause palestinienne. Il a rappelé son opinion, selon lui constante depuis son premier article consacré à ce sujet : la nécessité de deux Etats indépendants, israélien et palestinien, coexistant dans une mutuelle considération. Apparemment, ce qui faisait problème, c'est que toutes les positions publiques de BHL avaient été perçues comme unilatérales, en faveur seulement d'Israël. Je suis persuadé que son intuition sensible aux mouvements médiatiques et soucieuse d'un équilibre auquel il dit tenir le conduira peut-être à infléchir son discours sur cette dramatique et lancinante réalité qui, faute d'être apaisée, gangrène la vie internationale.
Enfin, une joute stimulante a opposé BHL à Bernard Guetta. Un peu de temps tout de même pour l'essentiel que cet éditorialiste réputé n'a pas éludé. Bernard Guetta a résumé la pensée philosophique et politique de BHL - qui avait évoqué la question du Mal comme étant centrale - en une triple détestation : antifascisme, anticommunisme et anticolonialisme. Or, selon Guetta, ces trois dangers n'avaient peut-être pas disparu mais n'imposaient plus une veille quasiment obsessionnelle qui détournait forcément BHL des problèmes fondamentaux d'aujourd'hui. Ce qui, pour une fois, a sorti ce court débat de l'ordinaire des confrontations avec ce philosophe, c'est que Bernard Guetta ne s'est pas laissé faire ni séduire à bon compte. Notamment lorsque BHL a invoqué le fascisme, "le réflexe fasciste" à l'encontre de Georges Frêche ayant traité les harkis de sous-hommes, l'éditorialiste s'est franchement esclaffé et on ne peut que l'approuver. Qualifier de fasciste tout propos, dont la bêtise vulgaire et l'arrogance nulle sont d'abord le terreau, c'est banaliser cette pathologie historique. Cohn-Bendit tombe dans le même travers en assimilant Frêche à Mussolini (JDD.fr). Il faut garder le fascisme pour la "bonne" tragédie, l'enfer véritable. Il n'est pas partout ni dans tout. Bernard Guetta a pointé la tendance de BHL à fuir aujourd'hui et ici pour livrer des combats où sa culture générale lui sert infiniment. La prose quotidienne des luttes de la misère et de l'inégalité, quoi qu'il en dise, n'est pas "son truc".
La huitième invitation de BHL sur France Inter, c'est pour bientôt ? "
La capacité de Daniel Schneidermann à constater qu'il n'est pas antisémite sans que ça prenne des journées entières est impressionnante. Dommage que ni Siné ni Pierre Péan n'aient pu profiter d'une telle puissance d'analyse.
BHL invité sur le plateau de Demorand dans C Politique cet après midi même. Qu'on ne me fasse pas croire à une réelle bastonnade... Comme l'avais signalé un auditeur, 7 fois en quatre ans sur inter. il est chez Demorand en terre ami, tout le monde le sait.
Est-ce qu'aujourd'hui il y a encore des Pierre Vidal-Naquet et est-ce qu'on trouverait un grand journal qui accepterait de publier ce genre de démontage ?
L'opportunisme de BHL n'a pas de limite.
Voilà un communiqué de pressequi salue de façon bizarre l'ours d'argent de
Polanski pour la mise en scène de son dernier film au festival de Berlin.
A quel titre BHL publie-t-il ce communiqué? Est-il producteur du film?
Comment peut-il se permettre ces 'éloges" pour un jury? En quoi le fait
de donner un prix à une mise en scène qui le mérite certainement justifie que
l'on parle de l'honneur d'un jury?
De quelle meute parle-t-il? Ne fait-il pas une promotion grotesque du livre
de son ami Yann Moix si élégamment intitulé La meute?
Ne peut-on parler du manque de courage du jury qui n'a pas osé
donner l'ours d'or, pourtant mérité, à Polanski dont le film est exceptionnel?
Au fait les deux derniers livres de BHL, ils se vendent bien? Combien de pigeons?
Voilà un communiqué de pressequi salue de façon bizarre l'ours d'argent de
Polanski pour la mise en scène de son dernier film au festival de Berlin.
A quel titre BHL publie-t-il ce communiqué? Est-il producteur du film?
Comment peut-il se permettre ces 'éloges" pour un jury? En quoi le fait
de donner un prix à une mise en scène qui le mérite certainement justifie que
l'on parle de l'honneur d'un jury?
De quelle meute parle-t-il? Ne fait-il pas une promotion grotesque du livre
de son ami Yann Moix si élégamment intitulé La meute?
Ne peut-on parler du manque de courage du jury qui n'a pas osé
donner l'ours d'or, pourtant mérité, à Polanski dont le film est exceptionnel?
Au fait les deux derniers livres de BHL, ils se vendent bien? Combien de pigeons?
"Musclé" l'échange sur France Inter ce matin? Une promotion de plus pour de nouvelles marchandises sur le marché oui, France Inter Boutique.
Ce qui est désolant c'est qu'il n'y ait pas de véritable analyse du travail de l'auteur. Rien que du blablabla.
Sur le site du Nouvel Obs, nous sommes renvoyés à des articles intéressants sur l'auteur, dont un de Castoriadis, mais, mais c'est peu.
Quand l'auteur-vendeur, nous fait remarquer que la journaliste du Nouvel Obs a participé à la promotion de son livre sans parler de Botul, c'est intéressant. Quand la journaliste explique pourquoi elle a agit de cette façon, c'est également intéressant.
Les journalistes se borneraient à promouvoir parce qu'ils sont polis et payés pour ça, mais là il y a eu remords de ladite journaliste???
Maintenant on ne parle que de l'anecdote Botul, que du vide, et blablabla, et cela ne nous informe pas, cela ne nous rend pas moins bête.
Y a-t-il vraiment une presse, une critique, ou n'est-ce qu'un circuit de promotion? Tous ces gens qui causent, écrivent, se pavanent ne sont-il que du petit personnel au service de la marchandise?
Je me suis abonné à @si après avoir vu une émission en libre accès qui tentait de montrer les possibles rouages des images télévisuelles, comme autrefois dans le poste de télé. Cela m'a intéressé.
Maintenant sur @si, je suis obligé de trier parmi un tas de choses qui ressemblent à la soupe que l'on sert dans tous les trucs du PAF.
J'ai l'impression de retrouver ce même milieu qui envahi la radio: la famille pipole où l'on ne parle que de la famille pipole entre membres de la famille pipole. Une consanguinité à faire peur. Ras la casquette des pipoles !
Tant que vous parviendrez à m'étonner de temps en temps avec de belles et solides choses, ça ira encore un petit bout de chemin.
Et mettez toujours plein de liens. Je ne suis pas doué pour les trouver moi-même.
Ce qui est désolant c'est qu'il n'y ait pas de véritable analyse du travail de l'auteur. Rien que du blablabla.
Sur le site du Nouvel Obs, nous sommes renvoyés à des articles intéressants sur l'auteur, dont un de Castoriadis, mais, mais c'est peu.
Quand l'auteur-vendeur, nous fait remarquer que la journaliste du Nouvel Obs a participé à la promotion de son livre sans parler de Botul, c'est intéressant. Quand la journaliste explique pourquoi elle a agit de cette façon, c'est également intéressant.
Les journalistes se borneraient à promouvoir parce qu'ils sont polis et payés pour ça, mais là il y a eu remords de ladite journaliste???
Maintenant on ne parle que de l'anecdote Botul, que du vide, et blablabla, et cela ne nous informe pas, cela ne nous rend pas moins bête.
Y a-t-il vraiment une presse, une critique, ou n'est-ce qu'un circuit de promotion? Tous ces gens qui causent, écrivent, se pavanent ne sont-il que du petit personnel au service de la marchandise?
Je me suis abonné à @si après avoir vu une émission en libre accès qui tentait de montrer les possibles rouages des images télévisuelles, comme autrefois dans le poste de télé. Cela m'a intéressé.
Maintenant sur @si, je suis obligé de trier parmi un tas de choses qui ressemblent à la soupe que l'on sert dans tous les trucs du PAF.
J'ai l'impression de retrouver ce même milieu qui envahi la radio: la famille pipole où l'on ne parle que de la famille pipole entre membres de la famille pipole. Une consanguinité à faire peur. Ras la casquette des pipoles !
Tant que vous parviendrez à m'étonner de temps en temps avec de belles et solides choses, ça ira encore un petit bout de chemin.
Et mettez toujours plein de liens. Je ne suis pas doué pour les trouver moi-même.
C'est la nouvelle maladie du siècle: lire du BHL ou visionner du paul grignon peut vous rendre antisémite.
Mais bordel, c'est quoi un sémite ? C'est dangereux ou quoi cette histoire ? J'ai peur ! Y'a un vaccin de prévu ?
Mais bordel, c'est quoi un sémite ? C'est dangereux ou quoi cette histoire ? J'ai peur ! Y'a un vaccin de prévu ?
Exactement, les cas BHL/Botul, BRP/Didier Porte, sont en tout point semblable à l'affaire Val/Siné, c'est les même relents nauséabonds qui refont surface, les même raccourcis grotesque prétextant l'antisémitisme comme seule réponse à toute critique négative.
Attention, aujourd'hui dans notre pays, si vous n'aimez pas le goulash, c'est que vous êtes antisémite : si vous aimiez les juifs, vous mangeriez du goulash !
Si vous n'avez pas ri devant "La vérité si je mens", c'est également que vous n'aimez pas les juifs, car si vous n'étiez pas antisémite, ce film aurait normalement dû vous faire marrer !
J'imagine donc que, de même, si vous n'appréciez pas les écrits de Tahar Ben Jelloun, ou l'humour de Jamel Debbouze, c'est que vous n'aimez pas les musulmans...
Si vous n'aimez pas non plus les chroniques de Guy Carlier, attention: cas flagrant de racisme anti-gros !
Et si on n'est pas d'accord avec les idées de Le Pen, c'est de l'anti-bretonnisme primaire ?
Attention, aujourd'hui dans notre pays, si vous n'aimez pas le goulash, c'est que vous êtes antisémite : si vous aimiez les juifs, vous mangeriez du goulash !
Si vous n'avez pas ri devant "La vérité si je mens", c'est également que vous n'aimez pas les juifs, car si vous n'étiez pas antisémite, ce film aurait normalement dû vous faire marrer !
J'imagine donc que, de même, si vous n'appréciez pas les écrits de Tahar Ben Jelloun, ou l'humour de Jamel Debbouze, c'est que vous n'aimez pas les musulmans...
Si vous n'aimez pas non plus les chroniques de Guy Carlier, attention: cas flagrant de racisme anti-gros !
Et si on n'est pas d'accord avec les idées de Le Pen, c'est de l'anti-bretonnisme primaire ?
Par curiosité, je viens de me connecter à Google et j'ai tapé "accusation d'antisémitisme".
Faites de même. C'est édifiant !
Mon sourire, d'abord amusé, s'est peu à peu transformé en agacement puis en franche inquiétude face à cette moderne inquisition.
Incroyable !!!
Faites de même. C'est édifiant !
Mon sourire, d'abord amusé, s'est peu à peu transformé en agacement puis en franche inquiétude face à cette moderne inquisition.
Incroyable !!!
Bruno Roger-Petit nous a déjà fait le coup, à propos d'Arthur, sur lequel Didier Porte tape systématiquement, à cause, selon BRP, "d'Arthur, sa fortune, son argent, son train de vie", et ceci répété au moins cinq ou six fois dans l'article, pour bien laisser sous-entendre que si Didier Porte s'en prend si souvent à Arthur, c'est uniquement pour dénoncer "sa fortune, son argent, son train de vie", comme Arthur, est, lui aussi, juif. Apparement, BRP n'a pas imaginé un instant que si Didier Porte ne rate jamais une occasion de se foutre de la gueule d'Arthur, c'est surtout parce qu'Arthur est un des plus gros producteurs d'émissions télé merdiques du moment, qu'il fait aussi des spectacles tout aussi merdique, et que s'il s'enrichit, c'est grâce à des soaps-reality pourri comme Koh-Lanta, La Ferme, ou autre daube insipide du même genre...
Si l'on comprend bien, c'est un antisémitisme inconscient, qui a guidé les critiques de BHL.
Peut-être bien que Philippe Boggio, lui-aussi, lit dans le secret de l'âme...
Datant de quelques jours, et pas aussi explicite sur l'antisémitisme rampant de la critique de BHL, il y avait aussi la chronique de Bruno Roger-Petit, qui semble voir derrière chaque emballement "webien" une sorte de tribunal du puritanisme aux sous-entendus nauséabonds. Il y voit une façon de lui faire payer son soutien à Polanski !!!
http://www.lepost.fr/article/2010/02/09/1931700_bhl-et-le-philosophe-qui-n-existe-pas-une-bourde-qui-tombe-bien.html
Je pense que BRP n'est pas aussi explicite sur ce soupçon parce qu'il doit se rendre compte confusément que c'est n'importe quoi, mais quand même, comment peut-il écrire :
"Et sans doute se trouvera-t-il un zozo, ici où là, pour gloser sur le train de vie de BHL... Un type qui cite un philosophe qui n'existe pas et gagne de l'argent avec ses livres a-t-il le droit moral de posséder une grande maison dans un pays du Maghreb? Mais ça ne sera pas grave, ce sera juste pour rire... De toutes façons, riche et puissant, c'est louche non?"
http://www.lepost.fr/article/2010/02/09/1931700_bhl-et-le-philosophe-qui-n-existe-pas-une-bourde-qui-tombe-bien.html
Je pense que BRP n'est pas aussi explicite sur ce soupçon parce qu'il doit se rendre compte confusément que c'est n'importe quoi, mais quand même, comment peut-il écrire :
"Et sans doute se trouvera-t-il un zozo, ici où là, pour gloser sur le train de vie de BHL... Un type qui cite un philosophe qui n'existe pas et gagne de l'argent avec ses livres a-t-il le droit moral de posséder une grande maison dans un pays du Maghreb? Mais ça ne sera pas grave, ce sera juste pour rire... De toutes façons, riche et puissant, c'est louche non?"
ha très très bon papier!
Encore une preuve avec le papier de Boggio qu'il vaut mieux réduire le discours pour mieux l'écarter!
He ben ouai! Face à la raison, rien ne vaut la démagogie! Merci Boggio de nous prendre pour des cons!
Henri Levy se dit intellectuel! Il est donc normal de reprocher son manque de travail intellectuel! Non?
Encore une preuve avec le papier de Boggio qu'il vaut mieux réduire le discours pour mieux l'écarter!
He ben ouai! Face à la raison, rien ne vaut la démagogie! Merci Boggio de nous prendre pour des cons!
Henri Levy se dit intellectuel! Il est donc normal de reprocher son manque de travail intellectuel! Non?
Comment s’attribuer, en toutes circonstances, le beau rôle ?!
***
La force de BHL, après toutes ces années, ça reste son culot qu’il met inlassablement au service de la recherche d’un beau rôle qui est toujours... le meilleur des rôles : celui qu’il faut occuper et tenir d‘une main de fer, une fois tous les prétendants évincés.
Une gueule, un look d‘enfer, une parole compassionnelle, et bien qu'il sache aussi se faire oublier, patient, dans l'attente de la prochaine opportunité qui lui permettra de briller seul, jamais BHL n'hésite à s’attribuer le beau rôle, et l'on pourra que difficilement le lui reprocher car, enfin, qui d'entre nous, n'a pas rêvé de pouvoir en toutes circonstances, occuper ce rôle, le beau rôle, pour ne plus le quitter, offrant ainsi à notre entourage médusé et comme envoûté, le meilleur de nous-mêmes - magnificence, probité, admiration, rayonnement ...
Un avantage d'une valeur inestimable, ce beau rôle érigé au rang de véritable concept chez BHL (doit-on accueillir là une de ses rares contributions à la philosophie, sinon la seule ?) et qui le protège de toute remise en cause sur le fond - pour peu qu'il y en ait un... de fond : abysses ou bien, petit bassin pour poissons rouges ?
Ce beau rôle fera de tout détracteur un jaloux, un envieux ou bien, un individu sans coeur lorsque BHL se répand dans les médias pour sauver la planète, un pays, un peuple, le temps pour lui de se préparer à en sauver un autre, ailleurs, quelque part, et plus tard, à son heure qui est la sienne et celle de personne d’autre.
Plus BHL se produit en public, plus la critique s'acharne sur lui. Contre productive, plus la critique s'acharne sur BHL, virulente, plus elle contribue à forger son image, à la sculpter et à la renforcer ; elle est aujourd'hui indissociable du personnage qui s'en nourrit, voire même, s'en délecte car, sans cette critique, BHL peine à exister.
Intellectuel et philosophe pour une classe moyenne dont le flirt avec ce qu'elle croit être "le monde des idées" aussi famélique et timoré soit-il, trahit sans aucun doute un besoin de supplément d'âme, admirative aussi de ses coups de gueule qui ressemblent le plus souvent à un coup de force sur nos consciences...
A défaut d'un Tapie parti en congé - BHL étant chez les Intellectuels ce que Tapie est à la politique : un intermittent amoureux de son propre spectacle, de sa propre image dans le gigantesque miroir médiatique auquel il a librement accès jusqu'à en abuser -,
Nombreux sont ceux qui ressentent le comportement et l’omniprésente de BHL dans les médias - incantations, effets de manche, ton péremptoire -, comme une gêne, un malaise et parfois même, jusqu'à la colère : en nous, le sentiment qu’on nous vole notre intelligence, qu’on nous prend en otage ; et puis, surtout : la certitude que BHL parle des autres pour mieux parler de lui, en boucle.
Pour tout interlocuteur, pas d’échappatoire ni de contestation possible : il doit se soumettre ou bien, quitter les lieux au plus vite : avec BHL, il n'y a de place que pour BHL.
La couverture médiatique de BHL est à ce point disproportionnée comparée à sa production intellectuelle, philosophique et littéraire, sans oublier sa contribution (ou son absence totale de contribution) aux débats autour des graves questions économiques et sociales qui secouent régulièrement la société française (après trente ans de carrière, on cite à son sujet un ou deux livres, et seulement) que très vite on a le sentiment que l’on cherche à nous tromper ; et c’est alors que BHL en devient plus insupportable encore aux yeux de ceux qui connaissent d’authentiques acteurs sociaux, auteurs, intellectuels ou philosophes contemporains.
Comme une injure ou bien, une blessure, lancinant en nous le sentiment que... plus BHL semble vouloir s’occuper des autres, plus il s’occupe de lui.
***
Avec BHL on peut sans peine identifier le profil type de l’escroc... mais, on ajoutera : escroc honnête - escroc malgré lui, dirons-nous ; on lui épargnera donc l'attribut de Tartuffe, puisqu'on lui accordera, en dépit de tout, le bénéfice du doute : la main dans le sac, à la sortie du supermarché, entre deux vigiles, il niera tout en bloc car, jamais Bernard Henri Lévy ne se résoudra à avouer que BHL est seulement intéressé par BHL, incapable qu'il est - du moins, c'est à espérer -, de soupçonner en lui une telle duplicité, et ce malgré les nombreuses « alertes » qui lui sont adressées depuis vingt ans.
C’est à se demander de quoi BHL est conscient ? (Peut-on y trouver là une piste quant à la rareté, voire la pauvreté de sa production en tant qu’intellectuel ?)
***
Plus largement, et dans un Don Quichottisme qui, nul doute, en fera sourire plus d’un, peut-on et doit-on continuer de dénoncer la complaisance et la paresse de médias qui ne manquent jamais de nous servir tout au long de l’année des émissions aux débats non-contradictoires, par avance, verrouillés - émissions faire-valoir aux contenus promotionnels à peine cachés, aux invités plus indigents les uns que les autres, tout en nous promettant le Panthéon -, et alors que cette pratique s’est généralisée dans tous les médias quels qu’ils soient - télés, radios, journaux, revues, internet ?
Et la réponse ne se fera pas attendre...
Plutôt l’indignation, même au prix du ridicule, que l’indifférence et la résignation qui se répandent telles un poison dans le sang, dès qu’on cesse de dénoncer les abus de pouvoir, les mystifications, les connivences et les supercheries de toutes sortes, même et surtout, sous prétexte et sous le couvert de tenir le "beau rôle".
***
La force de BHL, après toutes ces années, ça reste son culot qu’il met inlassablement au service de la recherche d’un beau rôle qui est toujours... le meilleur des rôles : celui qu’il faut occuper et tenir d‘une main de fer, une fois tous les prétendants évincés.
Une gueule, un look d‘enfer, une parole compassionnelle, et bien qu'il sache aussi se faire oublier, patient, dans l'attente de la prochaine opportunité qui lui permettra de briller seul, jamais BHL n'hésite à s’attribuer le beau rôle, et l'on pourra que difficilement le lui reprocher car, enfin, qui d'entre nous, n'a pas rêvé de pouvoir en toutes circonstances, occuper ce rôle, le beau rôle, pour ne plus le quitter, offrant ainsi à notre entourage médusé et comme envoûté, le meilleur de nous-mêmes - magnificence, probité, admiration, rayonnement ...
Un avantage d'une valeur inestimable, ce beau rôle érigé au rang de véritable concept chez BHL (doit-on accueillir là une de ses rares contributions à la philosophie, sinon la seule ?) et qui le protège de toute remise en cause sur le fond - pour peu qu'il y en ait un... de fond : abysses ou bien, petit bassin pour poissons rouges ?
Ce beau rôle fera de tout détracteur un jaloux, un envieux ou bien, un individu sans coeur lorsque BHL se répand dans les médias pour sauver la planète, un pays, un peuple, le temps pour lui de se préparer à en sauver un autre, ailleurs, quelque part, et plus tard, à son heure qui est la sienne et celle de personne d’autre.
Plus BHL se produit en public, plus la critique s'acharne sur lui. Contre productive, plus la critique s'acharne sur BHL, virulente, plus elle contribue à forger son image, à la sculpter et à la renforcer ; elle est aujourd'hui indissociable du personnage qui s'en nourrit, voire même, s'en délecte car, sans cette critique, BHL peine à exister.
Intellectuel et philosophe pour une classe moyenne dont le flirt avec ce qu'elle croit être "le monde des idées" aussi famélique et timoré soit-il, trahit sans aucun doute un besoin de supplément d'âme, admirative aussi de ses coups de gueule qui ressemblent le plus souvent à un coup de force sur nos consciences...
A défaut d'un Tapie parti en congé - BHL étant chez les Intellectuels ce que Tapie est à la politique : un intermittent amoureux de son propre spectacle, de sa propre image dans le gigantesque miroir médiatique auquel il a librement accès jusqu'à en abuser -,
Nombreux sont ceux qui ressentent le comportement et l’omniprésente de BHL dans les médias - incantations, effets de manche, ton péremptoire -, comme une gêne, un malaise et parfois même, jusqu'à la colère : en nous, le sentiment qu’on nous vole notre intelligence, qu’on nous prend en otage ; et puis, surtout : la certitude que BHL parle des autres pour mieux parler de lui, en boucle.
Pour tout interlocuteur, pas d’échappatoire ni de contestation possible : il doit se soumettre ou bien, quitter les lieux au plus vite : avec BHL, il n'y a de place que pour BHL.
La couverture médiatique de BHL est à ce point disproportionnée comparée à sa production intellectuelle, philosophique et littéraire, sans oublier sa contribution (ou son absence totale de contribution) aux débats autour des graves questions économiques et sociales qui secouent régulièrement la société française (après trente ans de carrière, on cite à son sujet un ou deux livres, et seulement) que très vite on a le sentiment que l’on cherche à nous tromper ; et c’est alors que BHL en devient plus insupportable encore aux yeux de ceux qui connaissent d’authentiques acteurs sociaux, auteurs, intellectuels ou philosophes contemporains.
Comme une injure ou bien, une blessure, lancinant en nous le sentiment que... plus BHL semble vouloir s’occuper des autres, plus il s’occupe de lui.
***
Avec BHL on peut sans peine identifier le profil type de l’escroc... mais, on ajoutera : escroc honnête - escroc malgré lui, dirons-nous ; on lui épargnera donc l'attribut de Tartuffe, puisqu'on lui accordera, en dépit de tout, le bénéfice du doute : la main dans le sac, à la sortie du supermarché, entre deux vigiles, il niera tout en bloc car, jamais Bernard Henri Lévy ne se résoudra à avouer que BHL est seulement intéressé par BHL, incapable qu'il est - du moins, c'est à espérer -, de soupçonner en lui une telle duplicité, et ce malgré les nombreuses « alertes » qui lui sont adressées depuis vingt ans.
C’est à se demander de quoi BHL est conscient ? (Peut-on y trouver là une piste quant à la rareté, voire la pauvreté de sa production en tant qu’intellectuel ?)
***
Plus largement, et dans un Don Quichottisme qui, nul doute, en fera sourire plus d’un, peut-on et doit-on continuer de dénoncer la complaisance et la paresse de médias qui ne manquent jamais de nous servir tout au long de l’année des émissions aux débats non-contradictoires, par avance, verrouillés - émissions faire-valoir aux contenus promotionnels à peine cachés, aux invités plus indigents les uns que les autres, tout en nous promettant le Panthéon -, et alors que cette pratique s’est généralisée dans tous les médias quels qu’ils soient - télés, radios, journaux, revues, internet ?
Et la réponse ne se fera pas attendre...
Plutôt l’indignation, même au prix du ridicule, que l’indifférence et la résignation qui se répandent telles un poison dans le sang, dès qu’on cesse de dénoncer les abus de pouvoir, les mystifications, les connivences et les supercheries de toutes sortes, même et surtout, sous prétexte et sous le couvert de tenir le "beau rôle".
Je ne savais même pas qu'il était juif. De toute façon je m'en fous.
Pourquoi Slate.fr est-il allé se fourrer dans cette galère ??? Colombani n'a pas encore compris que le ridicule tue ?
Pourquoi Slate.fr est-il allé se fourrer dans cette galère ??? Colombani n'a pas encore compris que le ridicule tue ?
BHL s'est auto-entarté, il est soudain atteint de botulisme, mais on s'en tape, et d'ailleurs tout le monde trouve sa prose indigeste......
Voilà la morale de l'histoire...
Voilà la morale de l'histoire...
De toute façon, vu le climat de merde puant la suspicion qu'il règne aujourd'hui dans ce pays, dés qu'on dit du mal ou que l'on critique quelqu'un qui soit, de prêt ou de loin, d'origine ou de confession juive, on est tout de suite catalogué antisémite, et ça, ça commence à me sortir par les trous de nez, c'est insupportable ! On a le droit d'être circonspect quand aux écrits de BHL, et même de le critiquer à tout va, sans rien avoir contre sa judaïcité ! Le fait que je trouve que c'est un clown pathétique n'a aucun rapport avec sa religion, il pourrait être musulman, bouddhiste, ou adorateur de Raël, ça ne changerait pas mon opinion quand à ses écrits !
Pour prendre un autre exemple, dans le cas de la phrase de Georges Frêche sur "la tronche pas catholique" de Fabius. Sans vouloir légitimer les propos de Frêche, mais j'aurai pû moi-même sortir cette phrase lors d'un repas de famille, par exemple, sans aucune arrière-pensée, puisque c'est justement à l'occasion de cette polémique que j'ai apprit les origines juives de Laurent Fabius, je ne le savais absolument pas avant ! Cela aurait-il fait de moi un antisémite notoire ?
Pour prendre un autre exemple, dans le cas de la phrase de Georges Frêche sur "la tronche pas catholique" de Fabius. Sans vouloir légitimer les propos de Frêche, mais j'aurai pû moi-même sortir cette phrase lors d'un repas de famille, par exemple, sans aucune arrière-pensée, puisque c'est justement à l'occasion de cette polémique que j'ai apprit les origines juives de Laurent Fabius, je ne le savais absolument pas avant ! Cela aurait-il fait de moi un antisémite notoire ?
Il est rigolo le monsieur Boggio: à propos des dernières marchandises de son pote il dit "le gros" et "le petit", c'est quoi? c'est Laurel et Hardy? Non! eux ils étaient vraiment rigolos.
Heu dites moi, j'suis super inquiet là.
Quelqu'un a des nouvelles de Nicolas Sarkozy?
Qui ça?
Bah si Nicolas Sarkozy, le président. Koko, le nabos, le gnome??
Ha non pas pas vu ici.
Putain, je sors d'un forum pas facile, j'voulais lancer quelques insultes faciles dans l'hilarité ambiante, et un pas un forum rien de rien pour se défouler, et se fendre la poire à pas cher. que de l'intello, du BHL, de la féministe ou de la lesbienne ..pffff. Et j'ai payé 30 Euros pour ça!!
Je lance un ultimatum définitif à la rédaction: Si dans les deux jours, j'ai pas mon forum sur koko, je ne réponds plus [s]à[/s] de rien.
(J'ai bien fait de relire, y en a qu'aurait pu faire pression pour que je me taise. On a eut cho)
Quelqu'un a des nouvelles de Nicolas Sarkozy?
Qui ça?
Bah si Nicolas Sarkozy, le président. Koko, le nabos, le gnome??
Ha non pas pas vu ici.
Putain, je sors d'un forum pas facile, j'voulais lancer quelques insultes faciles dans l'hilarité ambiante, et un pas un forum rien de rien pour se défouler, et se fendre la poire à pas cher. que de l'intello, du BHL, de la féministe ou de la lesbienne ..pffff. Et j'ai payé 30 Euros pour ça!!
Je lance un ultimatum définitif à la rédaction: Si dans les deux jours, j'ai pas mon forum sur koko, je ne réponds plus [s]à[/s] de rien.
(J'ai bien fait de relire, y en a qu'aurait pu faire pression pour que je me taise. On a eut cho)
Pour être exact, l'article de Boggio ne fait que prolonger l'éditorial délirant de Christophe Barbier que vous signalâtes dans un vite dit. Boggio voit dans les attaques à son idole béhachelle un antisémitisme inconscient, mais Barbier y voyait carrément un fascisme génétique, inscrit dans l'adn des français en général, et dans celui des critiques de BHL en particulier. Je cite les dernières phrases de la prose éclairante du barbant Barbier:
[quote=Barbier le raseur]Qu'il y ait, comme une tare, comme un gène national de prédisposition au fascisme dans notre pays est une thèse qu'il faut mettre en doute à grands renforts d'exemples et de démonstrations: le temps de cette idéologie fut une longue et funeste parenthèse courant de l'affaire Dreyfus à mai 1968, elle est refermée. Hélas, l'amalgame et l'acharnement anti-BHL dont l'affaire Botul est le théâtre tend à établir le contraire...
[quote=Barbier le raseur]Qu'il y ait, comme une tare, comme un gène national de prédisposition au fascisme dans notre pays est une thèse qu'il faut mettre en doute à grands renforts d'exemples et de démonstrations: le temps de cette idéologie fut une longue et funeste parenthèse courant de l'affaire Dreyfus à mai 1968, elle est refermée. Hélas, l'amalgame et l'acharnement anti-BHL dont l'affaire Botul est le théâtre tend à établir le contraire...
J'avais posté ce lien, il y a deux jours mais il reste d'actualité :
A lire aussi, un bel article de complaisance signé Josyane Savigneau dans "Le Monde" :
http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/02/15/bhl-contre-bernard-henri-levy_1306033_3260.html#ens_id=1303384
A lire aussi, un bel article de complaisance signé Josyane Savigneau dans "Le Monde" :
http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/02/15/bhl-contre-bernard-henri-levy_1306033_3260.html#ens_id=1303384
Moi j'étais sur que D.S. était un lecteur de Drumont. Ça se sent, ces choses la. Et puis il a même un nom à consonante teutonne, si ça c'est pas du signe.
Plus sérieusement, vous devriez inviter Boggio pour qu'il s'explique, pour qu'il puisse justifier ses insinuations ignobles et son torchon diffamant.
Plus sérieusement, vous devriez inviter Boggio pour qu'il s'explique, pour qu'il puisse justifier ses insinuations ignobles et son torchon diffamant.
Post totalement hors contexte mais je ne sais comment m'adresser à DS....Je me lance : j'ai bien compris que vous écoutiez France Inter - la matinale - et décryptiez souvent avec malice ce que vous aviez entendu. Ce matin la colère m'a pris non pas à cause du ron ron rassurant de Mme Lagarde mais à cause d'une pub qui passe en ce moment " trois laitages par jour.........et des cubes de fromage le soir à l'apéritif " !
J'appelle ça j'ouvre les guillemets : un appel au meurtre ! Je ne comprends pas que cette pub n'ait pas été dénoncée et modifiée en conséquence.
Je sais, c'est un infime détail dans tout ce qui peut choquer mais je connais les ravages provoqués par l'alcool et il fallait que je le dise. Merci à ceux qui prendront le temps de me lire.
J'appelle ça j'ouvre les guillemets : un appel au meurtre ! Je ne comprends pas que cette pub n'ait pas été dénoncée et modifiée en conséquence.
Je sais, c'est un infime détail dans tout ce qui peut choquer mais je connais les ravages provoqués par l'alcool et il fallait que je le dise. Merci à ceux qui prendront le temps de me lire.
Effectivement, le coup de l'apéritif m'a aussi choqué. Enfin, c'est surtout que ça fait vieillot : qui prend encore l'apéro sauf en vacances ?
C'est aussi la preuve de la stupidité des conseils alimentaires : si on les suivait tous (fruits et légumes, produits laitiers, féculents, protéines), il faudrait faire 5 repas par jour.
C'est aussi la preuve de la stupidité des conseils alimentaires : si on les suivait tous (fruits et légumes, produits laitiers, féculents, protéines), il faudrait faire 5 repas par jour.
@ Photine :
Effectivement, le coup de l'apéritif m'a aussi choqué. Enfin, c'est surtout que ça fait vieillot : qui prend encore l'apéro sauf en vacances ?
Un certain nombre de personnes qui ont une vie sociale en dehors de leur téléphone portable, leur télé et leur ordinateur.
--
en effet cette pub pour les produits laitiers m'a choqué également. J´ai pensé à ceux qui tentent déjà de nourrir leur famille le moins mal possible.
Alors les apéricubes, ça relève du foutage de gueule.
Et combien de ptits jaunes autorisés par jour ?
Alors les apéricubes, ça relève du foutage de gueule.
Et combien de ptits jaunes autorisés par jour ?
Et celle ou demorant fait la pub pour libé "Iphone ! On la doit au quotidient Libération. Libé sur votre téléphone,et bien ca valait le coup d'attendre en tous cas et bla bla bla".
De l'inquisition chrétienne on est passé à l'inquisition juive. Cette polémique sur le bouquin de bhl, qui entre parenthèse n'est pas le premier ou il dit des conneries, me donne envie de lire kant mais toujours pas bhl
Bravo pour votre papier, Daniel, et pour avoir fait le lien avec le site Slate et Colombani. Je comprends mieux, pourquoi, à ma grande stupeur, Demorand que j'ai connu plus inspiré, a volé au secours de BHL, et annoncé que demain serait consacré à la défense de notre grand philosophe-reporter, avec la présence du sieur Boggio.
Merci à l'internaute David Perrotin d'avoir rappelé toutes les bévues, voire les mensonges de BHL. Je me souviens très bien , lors de la guerre de Georgie, la fameuse histoire de la ville de Gori en flammes, ce qui était faux, BHL n'y étant jamais parvenu...
J'attends demain les infos sur inter, encore une fois, j'avais une meilleure opinion de Demorand, je croyais encore à une certaine honnêteté de l'info matinale de ma station préférée. Me voilà bien naïve, finalement.
Merci à l'internaute David Perrotin d'avoir rappelé toutes les bévues, voire les mensonges de BHL. Je me souviens très bien , lors de la guerre de Georgie, la fameuse histoire de la ville de Gori en flammes, ce qui était faux, BHL n'y étant jamais parvenu...
J'attends demain les infos sur inter, encore une fois, j'avais une meilleure opinion de Demorand, je croyais encore à une certaine honnêteté de l'info matinale de ma station préférée. Me voilà bien naïve, finalement.
Qui est l'auteur de des dignes propos sur les Suisses ?
Philippe Boggio dans Slate
"Faisons une croix sur la Suisse : Votation, banques blanchisseuses, neutralité à géométrie variable, arrestation de Polanski, ça suffit!"
C'est peut-être pour ça que les Suisses ont des poussées de xénophobie, en ce moment. D'être obligés d'arborer des mines de clergymen, de demeurer obséquieux, courbés en deux devant des dictateurs ou d'anciens sous-développés enrichis par le pétrole ou la corruption, ils supportaient quand ça aidait à la multiplication des commissions sur comptes à numéros. Si l'argent file ailleurs, il n'y a plus de raison de ne pas se monter tel qu'on est, sous le vernis (1).
http://www.slate.fr/story/13909/minaret-polanski-banques-faisons-une-croix-sur-la-suisse
Philippe Boggio dans Slate
"Faisons une croix sur la Suisse : Votation, banques blanchisseuses, neutralité à géométrie variable, arrestation de Polanski, ça suffit!"
C'est peut-être pour ça que les Suisses ont des poussées de xénophobie, en ce moment. D'être obligés d'arborer des mines de clergymen, de demeurer obséquieux, courbés en deux devant des dictateurs ou d'anciens sous-développés enrichis par le pétrole ou la corruption, ils supportaient quand ça aidait à la multiplication des commissions sur comptes à numéros. Si l'argent file ailleurs, il n'y a plus de raison de ne pas se monter tel qu'on est, sous le vernis (1).
http://www.slate.fr/story/13909/minaret-polanski-banques-faisons-une-croix-sur-la-suisse
"Je ne sais pas de spectacle plus sain, d'un comique plus réconfortant, que celui d'un monsieur recevant de main de maître une [s]beigne[/s] tarte à la crème qu'il avait cherché."
Georges Courteline ajoute ici la prémonition au génie !
Ceux qui voient de l'antisémitisme dans les contre-mesures prises face à l'over-dose béhaélienne sont de simples truqueurs sans scrupule, bien dignes du gredin qu'ils défendent...
Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos
***
Georges Courteline ajoute ici la prémonition au génie !
Ceux qui voient de l'antisémitisme dans les contre-mesures prises face à l'over-dose béhaélienne sont de simples truqueurs sans scrupule, bien dignes du gredin qu'ils défendent...
Ici Saïgon, le JT quotidien, les photos et les vidéos
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*soupir* quelle lassitude... Cela est devenu si tristement banal que je me demande si ça ne finira pas par avoir l'effet inverse de celui recherché. A chaque nouvel épisode on m'apprend que telle ou telle personne est juive. Alors que je ne le savais même pas, ou que je l'avais oublié. Ainsi j'ai appris que BHL est juif, Kouchner est juif, Alexandre Adler est juif... mais j'en ai rien à foutre moi! Est-il inconcevable d'être à la fois juif et con (temporairement ou définitivement)?
Pourquoi toujours ressortir ce bon veil antisémitisme quand il s'agit de discréditer une critique juste ?
Faut varier, les gars !
"Ouais mais toi, tu n'aimes pas les libéraux, t'es socialiste ; la preuve, tu travailles au NouvelObs. Alors qu'est-ce qui te permets de me juger ?"
"J'admire l'assurance avec laquelle une personne qui n'est même pas philosophe peut s'autoriser à critiquer des oeuvres de philosophie"
"Où étiez-vous pendant la guerre de Bosnie ? Ah ça vous va bien, de faire des commentaires. Allez, du vent !"
"Cette bien-pensance, si française, si poujadiste, qui consiste à faire la fine bouche devant tout ce qui ne se dresse pas contre le pouvoir en place."
"Voilà bien le paradoxe, d'une prétendue élite qui se veut d'avant-garde, et qui s'attaque à l'humanisme"
L'art de bien tout mélanger, et d'avoir l'air d'être cohérent.
Laissez tomber la haine des juifs ; c'est vieux, c'est moisi, plus personne n'y croit, ça fait ringard. Laissez, monsieur BHL, laissez ces bêtises aux juifs d'extrême droite. Saviez-vous, au fait, qu'il y a en Israel, des juifs nazis ? Un de mes correspondants, qui vient de découvrir le phénomène au coeur même de Tel-Aviv, est tellement déprimé qu'il songe à émigrer en France, où l'on ne parade pas encore avec des insignes SS.
Il me demande si les maghrébins ne sont pas trop remontés contre la communauté juive ; je lui réponds qu'il n'a rien à craindre de vraiment sérieux, sinon BHL et sa clique, pitoyable machine à créer des antisémites en carton.
Faut varier, les gars !
"Ouais mais toi, tu n'aimes pas les libéraux, t'es socialiste ; la preuve, tu travailles au NouvelObs. Alors qu'est-ce qui te permets de me juger ?"
"J'admire l'assurance avec laquelle une personne qui n'est même pas philosophe peut s'autoriser à critiquer des oeuvres de philosophie"
"Où étiez-vous pendant la guerre de Bosnie ? Ah ça vous va bien, de faire des commentaires. Allez, du vent !"
"Cette bien-pensance, si française, si poujadiste, qui consiste à faire la fine bouche devant tout ce qui ne se dresse pas contre le pouvoir en place."
"Voilà bien le paradoxe, d'une prétendue élite qui se veut d'avant-garde, et qui s'attaque à l'humanisme"
L'art de bien tout mélanger, et d'avoir l'air d'être cohérent.
Laissez tomber la haine des juifs ; c'est vieux, c'est moisi, plus personne n'y croit, ça fait ringard. Laissez, monsieur BHL, laissez ces bêtises aux juifs d'extrême droite. Saviez-vous, au fait, qu'il y a en Israel, des juifs nazis ? Un de mes correspondants, qui vient de découvrir le phénomène au coeur même de Tel-Aviv, est tellement déprimé qu'il songe à émigrer en France, où l'on ne parade pas encore avec des insignes SS.
Il me demande si les maghrébins ne sont pas trop remontés contre la communauté juive ; je lui réponds qu'il n'a rien à craindre de vraiment sérieux, sinon BHL et sa clique, pitoyable machine à créer des antisémites en carton.
que BHL aurait au contact de sa dulcinée et du miroir de sa propre salle de bain confondu Botul et Botox ?
Cet autre grand Panseur des plaies de l'âme humaine, les rides.
yG
Cet autre grand Panseur des plaies de l'âme humaine, les rides.
yG
Si ça se trouve Pagès a inventé Botul en 95 uniquement dans le but de piéger BHL un jour.
« BHL a lu mon livre avec un ventilateur », ouh le méchant.
Demorand a parlé de l’article de Boggio tout à l’heure, juste avant d’annoncer la venue de l’entarté demain dans le 7-10.http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/laviedesidees/
« BHL a lu mon livre avec un ventilateur », ouh le méchant.
Demorand a parlé de l’article de Boggio tout à l’heure, juste avant d’annoncer la venue de l’entarté demain dans le 7-10.http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/laviedesidees/
[quote=Encore une fois, il s'est trouvé un grain de sable pour escamoter une oeuvre de BHL au profit d'un jeu ambigu avec l'homme derrière l'œuvre. Cela fait à peu près 35 ans que ça dure. Sauf que ça se durcit avec les années. Ce n'est plus du jeu. Plus du jeu littéraire, plus même de ces rudes «batailles d'Hernani» censées gifler mais non tuer, qu'appréciait le balcon.]
MPffffff, jusqu'où va se nicher l'antisémitisme : "un grain de sable" ! Quant à la martyrologie de BHL, franchement, Finkie n'a rien à lui envier non plus... Ils ne jouent pas dans le même "bac à sable", mais les grains de sable antisémites les fustigent à peu près avec la même intensité.
Il va falloir aux critiques littéraires bien se renseigner sur [s]l'appartenance religieuse[/s] la judaïté éventuelle des écrivains dont ils vont jeter les oeuvres aux orties.
Je suis antisémite : je n'ai jamais lu un seul bouquin de Béhachelle.
MPffffff, jusqu'où va se nicher l'antisémitisme : "un grain de sable" ! Quant à la martyrologie de BHL, franchement, Finkie n'a rien à lui envier non plus... Ils ne jouent pas dans le même "bac à sable", mais les grains de sable antisémites les fustigent à peu près avec la même intensité.
Il va falloir aux critiques littéraires bien se renseigner sur [s]l'appartenance religieuse[/s] la judaïté éventuelle des écrivains dont ils vont jeter les oeuvres aux orties.
Je suis antisémite : je n'ai jamais lu un seul bouquin de Béhachelle.
Ouais.
N'empêche, depuis que je sais qu'Aude Lancelin a été la première à animer une rencontre avec notamment BHL, où il était question de ce livre, sans avoir elle non plus remarqué l'erreur, je trouve sa prestation chez Guy Birenbaum beaucoup moins convaincante. Parce que potentiellement malhonnête, au moins sur la manière dont l'erreur lui a soi-disant sauté aux yeux à la première seconde de lecture du paragraphe en question.
Je trouve çà super décevant, elle est comme les autres dans le spectacle et la mise en scène de sa propre image.
Mais ceci n'est qu'un détail latéral par rapport à cette chronique à propos de laquelle je n'ai finalement pas d'avis. Donc, stop (pour moi) et bonne journée tous !
(En attendant l'émission déjà controversée de Judith).
N'empêche, depuis que je sais qu'Aude Lancelin a été la première à animer une rencontre avec notamment BHL, où il était question de ce livre, sans avoir elle non plus remarqué l'erreur, je trouve sa prestation chez Guy Birenbaum beaucoup moins convaincante. Parce que potentiellement malhonnête, au moins sur la manière dont l'erreur lui a soi-disant sauté aux yeux à la première seconde de lecture du paragraphe en question.
Je trouve çà super décevant, elle est comme les autres dans le spectacle et la mise en scène de sa propre image.
Mais ceci n'est qu'un détail latéral par rapport à cette chronique à propos de laquelle je n'ai finalement pas d'avis. Donc, stop (pour moi) et bonne journée tous !
(En attendant l'émission déjà controversée de Judith).
Très bon papier. BHL mérite ces papiers d'une part pour pour dénoncer ces incohérences proportionnellement au nombre de fois qu'il apparaît dans les médias. Ensuite, parce qu'il est plutôt sage de dénoncer le manque de rigueur intellectuel et le mensonge de certains.
Voici, quelques exemples se ses erreurs et mensonges que l'on retrouve sur http://www.acturevue.com
Bernard-Henri Lévy n’en finit plus de se discréditer lui-même, après la polémique récente de l’Affaire « Botul », mais aussi et surtout par ses multiples erreurs et contradictions qu’il nous faut rappeler.
Il devait faire son grand retour à la fois philosophique et médiatique. Tout était étudié, analysé, prévu pour que l’on mange du BHL à toutes les sauces. Interviewé partout, et par tous : Dans l’Express, Paris Match, Le point, Transfuge, Marianne…
Un seul a manqué à l’appel
C’est le Nouvel Obs qui a révélé l’imposture et l’imposteur. L’hebdomadaire nous apprend que dans « De la guerre en philosophie » (paru le 10 février) qui se voulait être le « livre programme » de la pensée béhachélienne, le « philosophe » a voulu attaquer Kant en utilisant l’argumentation d’un philosophe inexistant.
En effet, BHL cite un néo-kantien du nom de Jean-Baptiste Botul pour illustrer l’idée selon laquelle Kant n’est qu’un « fou furieux de la pensée ». Le seul hic, c’est que ce Botul n’est autre que Frédéric Pagès, agrégé de philo et journaliste au Canard enchaîné qui avait publié « La vie sexuelle d’Emmanuel Kant » sorte de parodie philosophique.
Mais BHL n’est pas que philosophe ; il lui arrive d’être (selon la définition de Wikipédia) « écrivain, romancier, essayiste, metteur en scène, acteur, producteur, homme d’affaires ». Il est à la fois tout, il dit tout et est partout. Mais il lui arrive de commettre des erreurs, de mentir ou d’omettre et de ne surtout pas admettre qu’il s’est trompé. Voici quelques exemples.
On ne peut pas tout dire tout le temps, et parler intelligemment
BHL ne perd pas un moment pour prendre la défense du libéralisme qu’il, à la différence du parti socialiste, ne voit pas comme un cadavre à la renverse. En octobre 2008, l’omniprésent philosophe clamait en pleine crise financière que « l’on frôle le gouffre », mais voyait dans cet « événement colossal », un signe fort de la vigueur démocratique du capitalisme, « drôle de machine carburant à la crise (…) autant qu’à la performance », « la preuve que le système est toujours vivant ». Il va de soi que les 9% de chômeurs français, les 16% grecs et les 4 millions de travailleurs précaires en France admettent unanimement que le capitalisme est la source de leur bonheur.
Mais BHL ne connaît ni la rigueur philosophique ni l’honnêteté intellectuelle
En effet, au mois de janvier 1994, BHL, qui se fait reporter de guerre, estime avoir recueilli un scoop lors de son voyage à Sarajevo (lorsqu’il défendait à tout prix la Bosnie-Herzégovine libre). Selon lui, le général belge Francis Briquemont, chef des forces de l’ONU en Bosnie, lui a donné « le mot et peut-être l’information » capitale : « Briquemont connaît le général Mladic », chef de l’armée serbe de Bosnie, futur bourreau de Srebrenica. BHL évoque donc, une complicité entre les 2 hommes. Il croit avoir livré au monde un secret lourd de sens.
Problème : BHL n’est pas militaire ni stratège et ignore la réalité du terrain. Le général belge de l’ONU apportera des explications en février 1994 : « Il n’y a pas d’un côté, les bons, de l’autre, les méchants ». Et oui BHL ignore que des alliances se nouent selon les rapports de force. Le général ajoutera même : « Lorsque j’entends Bernard-Henri Lévy prétendre que quelques avions suffiraient à régler la situation, je deviens fou ! C’est grave, quand un intellectuel se prend pour un expert militaire » (L’Express, 3 février 1994).
N’est pas militaire qui veut, mais allez expliquer cela au philosophe qui s’enfonce dans la bêtise…
Qu’à cela ne tienne, on remet cela !
Au lieu de se faire tout petit, BHL, le 17 décembre 1994, vante les mérites d’un « remarquable officier », « le colonel Sartre », qui dit-il, a « commandé pendant 2 ans, les casques bleus à Bihac » en Bosnie. Encore un problème : ce dernier n’existe pas. Il y a bien un colonel Patrice Sartre, mais celui-ci n’a jamais été à Bihac.
De nouveau, en 1998, BHL, dans un publireportage au Monde, ne se limite pas à philosopher mais se prend pour un journaliste.
Il se rend en Algérie et tout comme les militaires du pouvoir, il évoque de long en large « les atrocités dont se sont rendus coupables les intégristes musulmans » (Nicolas Beau et Olivier Toscer, Une imposture française). Mais il oublie d’évoquer les 150 000 Algériens victimes de l’armée et de la sécurité militaire depuis le début de la guerre civile qui oppose entre 1995 et 1997 les forces de sécurité du régime aux terroristes du maquis. Florence Aubenas révèlera plus tard que le voyage de BHL était « entièrement organisé par le pouvoir local ».
Israël, terre sacrée…
Fermez les yeux sur tout ce qui pourrait discréditer Israël aux yeux du monde, telle serait la devise de BHL.
Lorsqu’Israël attaquait de toutes parts le Liban, BHL était là. Là pour défendre l’honneur de la terre sainte. Il écrira en automne 2008, dans un article publié aux Etats-Unis (« The task of the Jews », The Américan Interest Magazine, septembre 2008) : Israël est « le seul pays de la région (…) où la cour suprême débat pendant des jours pour savoir s’il faut détruire ou pas un pan de mur de sécurité qui encercle injustement un olivier palestinien ». Mais là non plus, le journaliste BHL ne sait pas faire. Il oublie encore une fois de préciser que la Cour Internationale de Justice de l’ONU a déclaré que « le mur tel que tracé et le régime qui lui est associé portent atteinte de manière grave à de nombreux droits des palestiniens habitant dans le territoire occupé par Israël sans que les atteintes résultant de ce tracé puissent être justifiées par des impératifs militaires ou des nécessités de sécurité nationale ou d’ordre public. La construction d’un tel mur constitue dès lors une violation (…) du droit international humanitaire et des droits de l’Homme » (France-palestine.org). Pourquoi BHL se serait encombré de cette information si futile ?
La Géorgie est en guerre et BHL remet le couvert
Août 2008, les troupes russes viennent d’entrer en Russie, et BHL accourt en Géorgie. Dire au monde entier ce qu’il s’y passe. Le nouveau reporter de guerre dira ainsi : « Nous arrivons à Gorri (Géorgie). Nous ne sommes pas au centre-ville (…) mais nous pouvons constater les incendies à perte de vue (…) Gori est brulée ».
Les journalistes de Rue89 démontreront que « BHL n’est jamais arrivé à Gori, et les Russes n’ont pas brûlé la ville ». Rue89 a d’ailleurs retranscrit le témoignage d’une député européenne présente sur les lieux qui a certifié la fausseté des propos de BHL : « Mais non, on n’était pas à Gori (…) on a été bloqué à 1,5km de la ville. Seuls les champs brûlaient. Car les armés veulent éviter les snipers embusqués ». Non ! BHL, une fois encore à force de vouloir défendre le Bien (l’Occident) contre le Mal, tu as oublié le devoir de neutralité et d’objectivité qui incombe à tout vrai journaliste. Il admettra à Rue89 par la suite qu’il s’était trompé.
Prêt à tout pour imposer ses théories
En septembre 2008, BHL revient au naturel pour aller philosopher aux Etats-Unis. Il veut démontrer à tout prix que « l’antisémitisme n’est pas pire en France qu’aux Etats-Unis » (Emmanuelle Saint-Martin, « BHL en tournée américaine »). Il soutient notamment qu’un livre paru l’année précédente à New-York, The Israel Lobby and US Foreign Policy, écrit par deux universitaires, John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt, « aurait été impubliable en France, où il serait tombé sous le coup de la loi ». Car cet ouvrage «qui diabolise Israël » contient « ce qu’écrivait Céline dans L’école des cadavres ».
Encore une fois il dit ce qu’il pense mais tait ce qui est vrai.
Cet essai américain a bien été publié en France en septembre 2007, n’en déplaise à BHL. L’ouvrage n’a pas été interdit par la loi, mais se révèle être un livre documenté et où les chercheurs relèvent même qu’il est « difficile de critiquer en public la politique israélienne sans se faire aussitôt accuser d’antisémitisme ».
Des erreurs, des contradictions, des mensonges, il y en a encore beaucoup.
Mais ceux-ci suffisent à démontrer que cet homme, ami de tous les propriétaires des grands médias (notamment François Pinault) et actionnaire de journaux (notamment Libération), tombe parfois, pour ne pas dire souvent dans l’imposture. L’affaire Botul, n’est pas une anecdote mais la manifestation supplémentaire d’un manque de rigueur, voire d’une falsification intellectuelle.
D.Perrotin
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Voici, quelques exemples se ses erreurs et mensonges que l'on retrouve sur http://www.acturevue.com
Bernard-Henri Lévy n’en finit plus de se discréditer lui-même, après la polémique récente de l’Affaire « Botul », mais aussi et surtout par ses multiples erreurs et contradictions qu’il nous faut rappeler.
Il devait faire son grand retour à la fois philosophique et médiatique. Tout était étudié, analysé, prévu pour que l’on mange du BHL à toutes les sauces. Interviewé partout, et par tous : Dans l’Express, Paris Match, Le point, Transfuge, Marianne…
Un seul a manqué à l’appel
C’est le Nouvel Obs qui a révélé l’imposture et l’imposteur. L’hebdomadaire nous apprend que dans « De la guerre en philosophie » (paru le 10 février) qui se voulait être le « livre programme » de la pensée béhachélienne, le « philosophe » a voulu attaquer Kant en utilisant l’argumentation d’un philosophe inexistant.
En effet, BHL cite un néo-kantien du nom de Jean-Baptiste Botul pour illustrer l’idée selon laquelle Kant n’est qu’un « fou furieux de la pensée ». Le seul hic, c’est que ce Botul n’est autre que Frédéric Pagès, agrégé de philo et journaliste au Canard enchaîné qui avait publié « La vie sexuelle d’Emmanuel Kant » sorte de parodie philosophique.
Mais BHL n’est pas que philosophe ; il lui arrive d’être (selon la définition de Wikipédia) « écrivain, romancier, essayiste, metteur en scène, acteur, producteur, homme d’affaires ». Il est à la fois tout, il dit tout et est partout. Mais il lui arrive de commettre des erreurs, de mentir ou d’omettre et de ne surtout pas admettre qu’il s’est trompé. Voici quelques exemples.
On ne peut pas tout dire tout le temps, et parler intelligemment
BHL ne perd pas un moment pour prendre la défense du libéralisme qu’il, à la différence du parti socialiste, ne voit pas comme un cadavre à la renverse. En octobre 2008, l’omniprésent philosophe clamait en pleine crise financière que « l’on frôle le gouffre », mais voyait dans cet « événement colossal », un signe fort de la vigueur démocratique du capitalisme, « drôle de machine carburant à la crise (…) autant qu’à la performance », « la preuve que le système est toujours vivant ». Il va de soi que les 9% de chômeurs français, les 16% grecs et les 4 millions de travailleurs précaires en France admettent unanimement que le capitalisme est la source de leur bonheur.
Mais BHL ne connaît ni la rigueur philosophique ni l’honnêteté intellectuelle
En effet, au mois de janvier 1994, BHL, qui se fait reporter de guerre, estime avoir recueilli un scoop lors de son voyage à Sarajevo (lorsqu’il défendait à tout prix la Bosnie-Herzégovine libre). Selon lui, le général belge Francis Briquemont, chef des forces de l’ONU en Bosnie, lui a donné « le mot et peut-être l’information » capitale : « Briquemont connaît le général Mladic », chef de l’armée serbe de Bosnie, futur bourreau de Srebrenica. BHL évoque donc, une complicité entre les 2 hommes. Il croit avoir livré au monde un secret lourd de sens.
Problème : BHL n’est pas militaire ni stratège et ignore la réalité du terrain. Le général belge de l’ONU apportera des explications en février 1994 : « Il n’y a pas d’un côté, les bons, de l’autre, les méchants ». Et oui BHL ignore que des alliances se nouent selon les rapports de force. Le général ajoutera même : « Lorsque j’entends Bernard-Henri Lévy prétendre que quelques avions suffiraient à régler la situation, je deviens fou ! C’est grave, quand un intellectuel se prend pour un expert militaire » (L’Express, 3 février 1994).
N’est pas militaire qui veut, mais allez expliquer cela au philosophe qui s’enfonce dans la bêtise…
Qu’à cela ne tienne, on remet cela !
Au lieu de se faire tout petit, BHL, le 17 décembre 1994, vante les mérites d’un « remarquable officier », « le colonel Sartre », qui dit-il, a « commandé pendant 2 ans, les casques bleus à Bihac » en Bosnie. Encore un problème : ce dernier n’existe pas. Il y a bien un colonel Patrice Sartre, mais celui-ci n’a jamais été à Bihac.
De nouveau, en 1998, BHL, dans un publireportage au Monde, ne se limite pas à philosopher mais se prend pour un journaliste.
Il se rend en Algérie et tout comme les militaires du pouvoir, il évoque de long en large « les atrocités dont se sont rendus coupables les intégristes musulmans » (Nicolas Beau et Olivier Toscer, Une imposture française). Mais il oublie d’évoquer les 150 000 Algériens victimes de l’armée et de la sécurité militaire depuis le début de la guerre civile qui oppose entre 1995 et 1997 les forces de sécurité du régime aux terroristes du maquis. Florence Aubenas révèlera plus tard que le voyage de BHL était « entièrement organisé par le pouvoir local ».
Israël, terre sacrée…
Fermez les yeux sur tout ce qui pourrait discréditer Israël aux yeux du monde, telle serait la devise de BHL.
Lorsqu’Israël attaquait de toutes parts le Liban, BHL était là. Là pour défendre l’honneur de la terre sainte. Il écrira en automne 2008, dans un article publié aux Etats-Unis (« The task of the Jews », The Américan Interest Magazine, septembre 2008) : Israël est « le seul pays de la région (…) où la cour suprême débat pendant des jours pour savoir s’il faut détruire ou pas un pan de mur de sécurité qui encercle injustement un olivier palestinien ». Mais là non plus, le journaliste BHL ne sait pas faire. Il oublie encore une fois de préciser que la Cour Internationale de Justice de l’ONU a déclaré que « le mur tel que tracé et le régime qui lui est associé portent atteinte de manière grave à de nombreux droits des palestiniens habitant dans le territoire occupé par Israël sans que les atteintes résultant de ce tracé puissent être justifiées par des impératifs militaires ou des nécessités de sécurité nationale ou d’ordre public. La construction d’un tel mur constitue dès lors une violation (…) du droit international humanitaire et des droits de l’Homme » (France-palestine.org). Pourquoi BHL se serait encombré de cette information si futile ?
La Géorgie est en guerre et BHL remet le couvert
Août 2008, les troupes russes viennent d’entrer en Russie, et BHL accourt en Géorgie. Dire au monde entier ce qu’il s’y passe. Le nouveau reporter de guerre dira ainsi : « Nous arrivons à Gorri (Géorgie). Nous ne sommes pas au centre-ville (…) mais nous pouvons constater les incendies à perte de vue (…) Gori est brulée ».
Les journalistes de Rue89 démontreront que « BHL n’est jamais arrivé à Gori, et les Russes n’ont pas brûlé la ville ». Rue89 a d’ailleurs retranscrit le témoignage d’une député européenne présente sur les lieux qui a certifié la fausseté des propos de BHL : « Mais non, on n’était pas à Gori (…) on a été bloqué à 1,5km de la ville. Seuls les champs brûlaient. Car les armés veulent éviter les snipers embusqués ». Non ! BHL, une fois encore à force de vouloir défendre le Bien (l’Occident) contre le Mal, tu as oublié le devoir de neutralité et d’objectivité qui incombe à tout vrai journaliste. Il admettra à Rue89 par la suite qu’il s’était trompé.
Prêt à tout pour imposer ses théories
En septembre 2008, BHL revient au naturel pour aller philosopher aux Etats-Unis. Il veut démontrer à tout prix que « l’antisémitisme n’est pas pire en France qu’aux Etats-Unis » (Emmanuelle Saint-Martin, « BHL en tournée américaine »). Il soutient notamment qu’un livre paru l’année précédente à New-York, The Israel Lobby and US Foreign Policy, écrit par deux universitaires, John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt, « aurait été impubliable en France, où il serait tombé sous le coup de la loi ». Car cet ouvrage «qui diabolise Israël » contient « ce qu’écrivait Céline dans L’école des cadavres ».
Encore une fois il dit ce qu’il pense mais tait ce qui est vrai.
Cet essai américain a bien été publié en France en septembre 2007, n’en déplaise à BHL. L’ouvrage n’a pas été interdit par la loi, mais se révèle être un livre documenté et où les chercheurs relèvent même qu’il est « difficile de critiquer en public la politique israélienne sans se faire aussitôt accuser d’antisémitisme ».
Des erreurs, des contradictions, des mensonges, il y en a encore beaucoup.
Mais ceux-ci suffisent à démontrer que cet homme, ami de tous les propriétaires des grands médias (notamment François Pinault) et actionnaire de journaux (notamment Libération), tombe parfois, pour ne pas dire souvent dans l’imposture. L’affaire Botul, n’est pas une anecdote mais la manifestation supplémentaire d’un manque de rigueur, voire d’une falsification intellectuelle.
D.Perrotin
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