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Commentaires

BHL, instantanés d'une Cour

Impossible de m'en empêcher, je lis et relis le reportage de la Règle du jeu

Derniers commentaires

Ce vite dit nous apprend que Béhachelle s'est encore vautré.
Soixante-deux ans et déjà gâteux.
Finalement la seule conclusion à laquelle j'arrive c'est qu'aussi bien pour les articles de la
Règle du Jeu que pour les livres de Beschamelle (et son Botul) on ne connait pas trop
la relecture avant publication.
Il est vrai que si l'on est génial c'est dès le premier jet, et que les lectures/corrections c'est
pour les analphabètes.
http://www.bakchich.info/BHL-au-Flore-intestinal,12608.html
Anniversaire de la Règle du jeu : les dessous de la fête est un chef-d'oeuvre qu'on ne peut résumer au rique de le réduire comme vous le faites, cher DS, excusez-moi de vous le faire remarquer.

Les 'à la hausse/à la baisse' ne sont qu'un détail. De grâce, arrêtez l'analyse de temps en temps et laissez-vous aller au plaisir simple de la lecture et du divertissement. Les paragraphes 'Sartre et Nizan' et 'Vincent Lindon' sont à mourir de rire. J'adore. Allez, je vais le relire encore une fois.

Merci pour cette découverte.
A humer cette foule, après les premiers effluves se voulant enivrant, on a vite la nausée. Cette caste m'emmerde. J'espère profondément qu'elle s'en ira quand il le faudra.
Tout simplement énorme. Dire que ce genre de truc existait, c'était s'exposer à un procès en populisme. Mais aujourd'hui, ils n'ont plus honte. Ils s'exposent. L'oligarchie politique, médiatique, artistique et "intellectuelle", de droite (Le Maire, Elkabbach, Delon) comme de gauche (Montebourg, Szafran, Lavilliers), tous ensemble, tous ensemble, ouais !

Sans Arrêt sur images je ne serais jamais tombé sur cette page tout simplement édifiante. Décortiquer le discours de nos médiacrates est une chose, attirer notre attention sur ce genre d'évènement (quand il est rendu public comme ici), c'est faire oeuvre de salubrité publique. Chapeau bas, monsieur Shcneidermann.
C'est pas juste!

BHL est riche, intelligent, beau, jeune; il a une belle femme blonde, plein d'amis, du succès et une santé de fer.

Il porte un beau prénom: Bernard-Henri.

En plein hiver il se ballade dehors, dépoitraillé.

Mais le nez qui coule, c'est le mien :-(((

Non, c'est pas juste.
Incroyable !!! Ce monde est décidément pourri !!!

On prétend défendre les femmes sous la bannière Sakineh mais à côté on prend le numéro de ces "jolies filles"... On accuse la lapidation mais on cautionne la prostitution ! Et ces gens voudraient qu'on ait foi en eux !?

Quand ils comprendront que nous voyons ce qu'ils sont, et qu'ils ne sont pas ce que nous voyons, ces gens gémiront !

Il y aura des cris et des larmes !
Un baudet chargé de reliques
S'imagina qu'on l'adorait :
Dans ce penser il se carrait,
Recevant comme siens l'encens et les cantiques.
Quelqu'un vit l'erreur, et lui dit :
«Maître baudet, ôtez-vous de l'esprit
Une vanité si folle.
Ce n'est pas vous, c'est l'idole,
A qui cet honneur se rend,
Et que la gloire en est due.»

D'un magistrat ignorant
C'est la robe qu'on salue.
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Bravo. On ne pouvait imaginer meilleure contribution. Tout y est dit. De qui est ce fabliet ? (Pardon hein). Esope ?
Euh… je crois qu'on dit et écrit fabliau plutôt…
Oui mais un fabliet, c'est quand même pratique pour cuisiner une fambouille.
C'est frop bon après.


pardon
Non, un fabliau est un petit conte médiéval en vers et, par extension, on a donné ce nom plus tard à de petites pièces généralement satiriques...

http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=1754765160;

Néanmoins, c'est vrai, "fabliet" est un barbarisme qui pourrait signifier "petite fable" et que Desproges avait employé (et inventé) dans une chronique fustigeant ce pauvre Lafontaine "qui vécut si courbé qu'on a pu l’enterrer dans un carton à chapeau"... et dont Desproges affirmait qu'il n'est plus surfait que le succès de ce "cuistre" puisqu'il s'était contenté de piller les "fabliets d'Esope"...

Bref, tout ça est bel et bon, mais ça ne me dit toujours pas qui signa cette "petite fable"... (ça va comme ça ? :-)))
AH ! Trouvé... c'est la fable 14 du cinquième livre des fables de Lafontaine. Merci encore...
Désolé de ne pas vous avoir répondu rapidement, mais je me fais de plus en plus rare sur internet
La fontaine convient bien au personnage BHL, sagissait qu'à chercher un peu et par le titre ,ce fut vite trouvé
Pour avoir écouté Bayrou chez Drucker, dimanche, celui-ci,(bayrou) soit dit en passant invité à cette petite soirée, fit l'éloge du grand poète où avec ses invités , ils en récitèrent trois dont la la fable du "chien et du loup".
Je souscrit au propos de Maud, à savoir que cet élite, ni plus ni moins que le gratin de trifouillis-les-oies au comptoir du bar tabac, se fait des grands sourires et maints compliments de façade et se débine tant et plus ^par derrière, et pour égailler votre mémoire (je ne sais point programmer les liens) d'un soir d'hiver ,écoutez le sketch de sylvie Joly sur la bourgeoise qui sort de chez ses amis, un régal sur l'hypocrisie dont nous faisons tous preuve à dose variable
Suffit de demander !

http://www.youtube.com/watch?v=4TNdZTZtnEs

Ayons une petite pensée pour elle, bien malade...
C'est à gerber !!! Toute cette "gauche" et toute cette droite mélangées. Une consolation : A. Badiou n'y est pas, enfin.....pas encore !
… Moi voudrais juste savoir si Finkie et Katerine en étaient… Personne n'est au courant, ici ?… Quant à Marc-Edouard, je n'ose m'enquérir…
ils fêtent quoi ? la non faillite des banques ?
Libérer Kundera, Libérer Kundera, Libérer Kundera !!!!

La soirée au Café de Flore ressemble à une belle Tartufferie ! Pas vu de philosophe encore moins de gauche. En revanche c'est un régal de voir de quelle façon cette action de communication a été mis en place. Des professionnels de la communication et des Médias dans la place...WAHOOU...on en apprends beaucoup...merci au Gentil Organisateur.

Ceci n'est définitivement pas la gauche. Mais au fait, est ce que l'on peut encore parler de droite et de gauche...Ces dernières ont subi des dommages irreversibles en 2002, je crains que 2007 est achevé le travail...enterrement prévu en 2012...Au profit de qui ?

Merci Monsieur Schneidermann pour vos papiers !
Je viens de comprendre un truc, je suis consterné.

Y a pas de Ferrero rocher à cette réunion. Les réceptions de l'ambassadeur mirliflore de l'Axe du Bien, Béachelle, ne se font qu'au champagne (pas du mousseux de chez Lidl) et aux petits fours (pas ceux de chez Leader Price), c'est Dom Pé et Dalloyau obligatoire pour le casse-croûte.

La publicité nous ment. Les Ferrero rocher c'est pour les pauvres qui veulent jouer aux riches. C'est comme cette pub honteuse de Madame Béachelle pour le loto. Qui pourrait croire qu'elle va un jour aller jouer au loto, blindée comme elle est? Elle est de la race de ceux qui ne jouent jamais et qui gagnent tout.

On notera une belle représentation, à cette soirée, des amis des enfants.

Finalement, un mousseux de chez Lidl au raisin de synthèse est sûrement plus digeste qu'une soirée comme ça. Question d'estomac j'imagine.
Je sais combien il est facile de gloser sur un monde qui se croise dans les cocktails ou soirées en tout genre comme si pour autant il y avait connivence. Tous les milieux professionnels y sont conduits et pourtant combien de haine et de rivalité entre eux sous couvert de convivialité sociale. c'est une obligation de service. Pourtant dans le cas de BHL émerge un sentiments de malaise. Car enfin ce monsieur ne représente que lui-même mis à part son réseau de relations et nuisances supposées qui fait comprendre qu'il faut mieux ,quoiqu'on pense de lui, se faire voir à ses soirée. Minc inspire de la même façon. Que d'écrivains, de philosophes, de penseurs de grande qualité ont pu influencer le monde sans pourtant asservir "un petit monde qui croit diriger le monde". Alors tout le monde s'y montre quelque soit sa conviction sur l'homme. Tout ce beau petit monde qui ne manque pas, par ailleurs, de faire passer "leur bonne parole" soit dans des éditoriaux, soit dans des déclarations publiques, préfère ce jour là ne pas prendre de risque. Et puis "en être" assoie une réputation, est valorisant pour l'ego. Le mal de l'époque où règne en maître une petit oligarchie soudée quelque soit les petites variantes qui les séparent c'est le manque d'hommes dignes de respect, un manque de colonne vertébrale, la conviction qu'il est pas utile de courber l'échine pour exister. La peur envahit les peuples, dans un autre registre elle paralyse également ceux qui croient pouvoir se nommer eux mêmes 'l'élite", le "tout Paris" qui compte. On retrouve le même réflexe ailleurs, inutile de le préciser. L'histoire pourtant ne se souvient que des hommes de caractère mais seul l'instant conduit les hommes. Alors merci pour ce deuxième article sur le sujet.
Notoriété et parisianisme sont les deux mamelles de la fiesta branchée...Vu de loin ,par le pauvre plouc qui a les pieds sur terre et des valeurs démodées dans la tête,ce genre de pince-fesses est grotesque...Que vive donc l'Iranienne et que se taisent et se cachent ceux qui récupèrent le moindre prétexte à leur profit!
Mais que sont venus faire là Higelin et Lavilliers ???
Je ne les croyais pas de ce monde-là.
J'avais commis [large]ça[/large] il y a quelques temps (publié sur TCHD.fr).

PatriceNoDRM
à ça ira, ça ira !...
Décadence de nos vieilles sociétés, règne du prêt-à-penser et des mondanités…rien de nouveau.
Le seul commentaire sous l'article :

dédé dit :
7 décembre 2010 à 11:16
Vu de l’extérieur, ça fait très Proust, soirée chez les Guermantes, qui ne se rendent pas compte que le monde va vers 1914.

C'est le meilleur de la page.

Sauf qu'évidemment c'est du sous-Proust. Comme toutes ces références à des intellectuels qui ont compté : pourquoi avoir invité tout
ce monde au Flore alors que c'était trop petit si ce n'est par rapport au Saint Germain des années 50 60 ? Le couple mythique BHL Dombasle, par référence aux Simone et à Sartre et Montand......

Ce monde s'infatue de sa propre valeur par référence à un passé fantasmé. Ce sont des has-been. Ils piétinent dans les cafés bourgeois de Saint Germain tandis que le monde avance sans eux.

Cours cours, le vieux monde est derrière toi, disait un slogan de mai 68.
Mais le vieux monde ne nous piste plus depuis longtemps.

Il lève son verre à Saint Germain des Prés à ceux qui n'ont plus rien ! pour paraphraser Zazie.
Personnellement, je trouve que la première phrase prise dans son ensemble a encore plus de sel:

"C'est Milan Kundera qui est arrivé le premier, juste après Catherine Clément, dans le café de Flore blablabla"

Mais encore? De deux choses l'une: soit l'article est écrit avec la queue d'un âne, et l'auteur veut dire que Catherine Clément est arrivée après Kundera, ce qui avec la tournure choisie ne saute pas aux yeux, soit, et c'est ce que j'ai compris, Catherine Clément compte pour du beurre face à l'admirable Kundera. Un homme, tiens donc...
A lire, l'excellent article d'Henri Maler sur Acrimed...

Extrait savoureux :

Se bousculaient donc au café de Flore aristocrates de haut rang, petits marquis et vicomtesses de la médiacratie dont certains changent de poste comme on change de chemise, sans doute parce qu’ils sont eux-mêmes interchangeables ; passant indifféremment de l’audiovisuel public à l’audiovisuel privé, d’un hebdomadaire à l’autre, d’un actionnaire au suivant.

Qu’on n’aille pas croire que c’est dans ce genre de soirée que se décide le sort du monde (ou même du petit monde qui les fréquente), même si quelques rendez-vous utiles peuvent y être pris. Qu’on ne s’imagine pas que les complicités amicales qui s’y affichent abolissent les rivalités et les querelles. Une société de connivences (qui s’établissent généralement sans concertation) ne supprime pas les petites différences dont les acteurs de cette société font grand cas, en s’agitant à l’intérieur d’un périmètre social et idéologique très étroit. Cette agitation moléculaire prend même la forme de « débats » aux contours circonscrits et aux couleurs pastel.

Quant aux manants qui, il y a encore quelques semaines, manifestaient en France pour la défense de leurs droits sociaux et qui subissent un peu partout les ravages provoqués par la crise financière, qu’ils se réjouissent : la cour qui pense pour eux a bu à leur santé.

Ce soir-là, l’imposture était mondaine. Qui peut croire en effet que Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, mais aussi Paul Nizan auraient participé à ce rendez-vous où se sont précipités les bouledogues et les toutous qui se gardent entre eux pour protéger quelques variétés des opinions dominantes. Celles-là même qu’ils diffusent.
"Il faut empêcher la lapidation de Sakineh" http://www.bernard-henri-levy.com/il-faut-empecher-la-lapidation-de-sakineh-8386.html
mais que Sakineh, hein ! une chose à la fois, un condamné par fête !
à la votre !
Je ne comprends pas pourquoi Dieudonné n'était pas invité. Quoi j'ai dis une connerie encore ?
hum quelle jolie soirée, ça devait pas sentir l'after shave de supermarché, l'urinoir, le zinc imbibé de pinard !
ça devait pas y faire de la philo de comptoir ! ça devait pas gueuler, ça devait pas carter,...
ça devait pas ressembler à ce que je connais des bistrots.
m'enfou je préfere mon monde à moi .
Relisant le 9.15 après avoir rédigé mon précédent "commentaire", je m'aperçois que Schneidermann a modifié la fin de son texte. Il y évoquait expressément une "leçon" à tirer de "l'exhibition". Il ne le fait plus. Est-ce à dire qu'il ne le pense plus, qu'il préfère garder la chose en réserve ou encore désire reconsidérer la question ? Cela me semble, en tout cas, ne rien enlever à la pertinence de la leçon d'un auteur dont l'un des meilleurs "commentaires" est le Jean-Jacques Rousseau, la transparence et l'obstacle de Jean Starobinski. Occasion de signaler un autre aspect de l'actualité du "citoyen de Genève".
Cette première phrase que vous citez Daniel est malheureusement incomplète, et en la poursuivant de quelques mots, c'est plus risible encore, et encore plus révélateur :

"C’est Milan Kundera qui est arrivé le premier, juste après Catherine Clément..."

Non, Monsieur le rédacteur de ce compte-rendu, en bon français, vous eussiez dû écrire : "C’est Milan Kundera qui est arrivé le DEUXIEME, juste après Catherine Clément", si je sais encore compter jusqu'à deux... qu'il en dit long ce petit lapsus, qu'elle en dit long cette façon baroque de hiérarchiser l'importance des importants ! Comment, en effet, peut-on imaginer que Kundéra soit deuxième lorsque la première est Christine Clément ? Non... A la limite, il peut-être deuxième derrière Boutros Boutros Ghali ou Nelson Mandela, mais arrivé après une simple Christine Clément, il ne peut qu'être le Premier, en dépit de toute logique mathématique ! Elle n'ont qu'à se coucher les mathématiques, se plier, se ranger au bon ordonnancement prévu par la loi étrange du "décompte des importants" qui règne céans. Ha mais...!
a bâtons rompus! j'espère!!!

un siècle d'austérité pour en arriver là!
Epoustouflant... vlà le patron qu'encense ses rédacteurs de talent car j'espère bien que c'est de leur papier (Gilles Klein et Sébastien) dont auquel il est question (zauronti une prime comme au Petit Parisien, dans le temps ?). Allez, sur BHL, je dirais que c'est pas un mauvais bougre, au fond. Et que quand vous l'avez rencontré une fois il vous dit "bonjour" la fois suivante comme chez le crémier sans tourner la tête comme Ockrent ou Kouchner. Des fois, je l'ai même vu dans mon train de banlieue et faisant la conversation sans pomper l'air. Hein ! à quoi ça tient ! Et puis Justine est une bien jolie fille.... si si. Ce garçon là se fait du tort mais il a bien compris l'époque. C'est pas Zola, c'est pas Hugo, c'est Béhachemel.
"Le monde se divise en deux catégories: il y a ceux qui posent pour les photos, et ceux qui les regardent...
Toi, tu regardes"
La seule fois que je suis allé au Flore, Bernard-Henri n'y était pas.
Mais installé en terrasse, j'ai quand même réussi à bien m'imprégner de l'atmosphère du lieu.
Des éclats de voix ont d'abord attiré mon attention. Une femme prenait bruyamment les consommateurs à témoin de l'attente insupportable qu'elle devait endurer, depuis l'instant où elle avait passé sa commande.
A la table voisine de la mienne était assis un homme seul, la soixantaine bien entamée, vieux beau toiletté qui, lui, attendait son café en silence.
Mais lorsque le garçon le lui a apporté, il a posé un regard horrifié sur le liquide noir de sa tasse, et a ordonné qu'on le remplace par un "vrai café".
Le temps du trajet bar-terrasse, la mousse s'était légèrement dissoute, et il faut bien avouer, quoi, merde, qu'il est assez scandaleux qu'un établissement de cette classe propose un produit aussi ordinaire que celui qui sortirait du perco de chez Nénesse à Barbès.
Mon croque-monsieur et ma bière-pression m'ont alors été servis. Rien à dire sur le temps d'attente, ni sur la manière dont ma bière avait été tirée, mais j'ai tout de suite observé qu'un peu de fromage de mon croque avait coulé dans l'assiette.
J'ai failli en faire la remarque, puis je me suis ravisé. Je manquais de l'assurance d'un habitué.

Certains trouveront les clients du Flore puants. Ils on tort, car c'est en se montrant exigeant qu'on maintient la qualité d'un service.
Si celui-ci se dégradait, Béhachelle et sa troupe organiseraient peut-être leur prochain spectacle chez le voisin des Deux Magots, un concurrent au nom évocateur de leur situation financière, mais qui n'est pas ce cadre prestigieux indispensable à l'expression périodique de l'indignation mondaine.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

La leçon nous est par avance présentée par Rousseau. Qu'il me soit permis de reproduire ici le "commentaire" que j'ai posté à 8h 58' sur le forum de Gilles Klein:

“Toute société partielle, quand elle est étroite et bien unie, s'aliène de la grande.” En voilà une, en l'occurrence, qui croit pouvoir faire parade de "son" aliénation. Comme la Cour encore du temps de Rousseau. Mais encore plus visiblement. Qui dira que l'Histoire, fût-ce en se répétant, ne progresse pas ?

Je souhaiterais simplement ajouter ici, pour actualiser la leçon, que le progrès en l'affaire est dans son caractère extraordinairement spectaculaire, soit techniquement imaginaire: ce qui à la fois vérifie Rousseau et justifie @si.
Tiens! un coup contre les Joffrino-Béhacheliens. Oui, je sais, il ne nous parle pas de Laurent Joffrin mais il y était!
DS se rachète?
Il faut dire que la séance d'hier fut rude, et le lever aujourd'hui tardif.
Sans rancune. Je viens de recevoir Crise au..., je vais m'y plonger avec délectation.

A Anthropia : avez-vous LU quelque chose de ce monsieur qui se prétend philosophe?
Nous feriez pas une p'tite crise de jalousie avec langue pendante et yeux en dollars, DS ?

Le réseau de BHL est en soi son grand oeuvre, il y a passé du temps, a arrosé chacun des plants qu'on voit sur le trottoir. Moins qu'une cour, j'y vois la constance, la fidélité et probablement aussi l'angoisse d'un homme qui a besoin de s'entourer pour vivre.

Parce qu'à trop penser services rendus et renvois d'ascenseur, vous oubliez aussi les dimanche matins au pied de la République, avec une mauvaise ligne téléphonique vers le Pakistan, pourquoi il y croit encore cet homme-là ?, il pourrait comme les grandes familles s'assoir sur son magot et sabrer le champagne à St-Moritz. C'est un homme souvent irritant, qui a été malin, a su cultiver son image, mais je trouve qu'il vieillit bien. Avec les années, je me suis mise à l'admirer. Et Ennemis Publics me l'a fait mieux comprendre.

http://anthropia.blogg.org
Ils font le monde et le défont, mais...


PENDANT CE TEMPS-LA... certains le réparent !

C'est -à-dire qu'on peut aussi se rassembler autours de gens qui font du vrai bien, même s'ils ne le hurlent pas et qu'ils n'ébaudissent pas les gagas du Figaro ou du Nouvel Obs.

Monsieur Costa Gavras, honoré du Bâton d'Euclide l'an dernier, pour son oeuvre en général et pour sa volonté de donner à voir, en particulier, ce qui ne se montre ordinairement pas, lègue cette année ledit Bâton à Yannis Kokkos...

Le Bâton de quoi ?

Eh bien si vous suivez ce lien vers ce témoignage (qui vaut ce qu'il vaut, là n'est pas l'essentiel, mais je voulais rendre compte d'un éblouissement), vous saurez mieux qui est Yannis Kokkos, et pourquoi il reçoit le Bâton des mains de Costa, et comment a eu lieu cette remise, et par qui elle est organisée, et quels sont les esprits qui ont été honorés depuis la création de ce petit Nobel de la bienveillance, et ce que c'est que ce Bâton.
Voilà un vrai bol d'air, suite à une rencontre qui aura redonné de la dignité aux êtres humains. Ils ne sont pas tous à foutre à la poubelle.
Et je suis bien certain qu'il y avait trois fois plus de monde à cette Remise qu'au café de Flore, même si son poids médiatique a été évalué, par la presse régionale, à celui d'un concours de crêpes. Ni plus, ni moins.
Bonjour

La chute de l'empire romain est annoncée.
Et après ils sont allés dîner au Siècle ?

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