Big brother français : tous espionnés ?
Hasard ou contrefeu ? En pleine affaire Snowden, du nom de cet informaticien qui a dénoncé l'ampleur du programme d'espionnage américain, Le Monde a publié "des révélations sur le big brother français". En clair, la France fait la même chose, en toute illégalité : la DGSE collecterait ainsi toutes nos données de connexion (mails, SMS, relevés téléphoniques, accès aux réseaux sociaux) et cette base de données serait partagée avec les autres services de renseignement comme la DCRI ou Tracfin. Matignon et les principaux organismes ont tous démenti. Joint par @si, l'un des auteurs de l'article du Monde maintient ses informations et raconte les coulisses de son enquête.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Je me demande pourquoi je ne lis plus Le Monde, moi.
Par exemple, je ne comprends pas comment ce système pourrait identifier systématiquement les personnes (au sens de l'état civil), que ce soit pour des communications téléphoniques, mail ou autres : à ma connaissance il faudrait qu'en plus cette base de données soit reliée à tous les fichiers clients des opérateurs téléphoniques et internet, et encore. De même je ne m'y connais pas beaucoup mais il me semblait que la captation des signaux électro-magnétiques est assez limitée, je suis étonné qu'on puisse y décrypter sans problème toutes ces méta-données (?).
La lecture de l'article du monde m'avait effectivement troublé, mais les explications du journaliste ne lèvent pas mes doutes, loin de là. Le scandale de la NSA a résulté de fuites massives, d'une enquête longue, et voilà qu'un journaliste en trois semaines, en passant quelques coups de fils, révèle avec une facilité étonnante une situation qui serait similaire ici (toutes proportions gardées). Quel niveau d'info réel avait il en stock avant le scandale Snowden, pourquoi ne l'avoir pas évoqué alors ?
Par ailleurs l'article du Monde (en fait, il y en a plusieurs parus le même jour), contient des choses qui font froncer les sourcils :
Certains interlocuteurs, par exemple, disent que le système n'est pas "illégal" mais "a-légal", que veut dire cette nuance?
Comment quelque chose d'illégal peut-il être mentionné dans des documents officiels, voire des réunions publiques?
En quoi le fait que ce sont des métadonnées permettrait à ce système d'échapper à la règlementation des données que rappelle la CNIL (je parle sur le plan légal, je ne me fait aucune illusion sur le plan pratique, tous les Etats doivent faire ça) ? Les métadonnées sont des collectionsou des réseau de données, ce sont donc des données...
Enfin, de mémoire, "Matignon" se justifie en disant que tout cela est dans les clous et qu'il y a des "aménagement légaux" si nécessaire. Qu'est-ce qu'un aménagement légal ? cela peut-il être autre chose qu'une loi ? comment peut-on faire voter un aménagement légal a des députés s'il ne connaissent pas le contexte ?
Si jamais vous faites un suivi, cela pourrait être intéressant de creuser cela...
Cordialement
TH
Je ne suis pas étonné que la DGSE fasse du renseignement, et il faudra effectivement se pencher sur la légalité des dispositifs mis en oeuvre, mais il y a tout de même une grosse différence de perimètre : les allégations sur ce programme français se limitent à ce qui se passent en France, alors que la NSA espionne partout. Si la NSA connait le mandat de négociation de l'UE, que nous citoyens ne connaissons même pas, la DGSE n'a probablement pas connaissance du mandat de négociation des USA.
Ca pose la question de pour qui roule ce journal, et pourquoi il en est ainsi. Des gens sont ils financés pour faire leur propagande européiste et atlantiste?
L'un de mes métiers un informaticiens, développeur et un peu pirate (greyhat plutot), je fréquente souvent le dark net. J'ai la possibilité d'espionner des données sensibles, et pour moi, si les état ne le font pas c'est qu'il sont sont stupide, car contrairement à un espion, pas de risque (mort d'homme, ...), c'est simple, sans cout, ...
Les pirates qui eux ne sont pas régit par des lois, espionnent fortement l'internet publique. Et en générale vont plus loin, s'introduise dans les pc, et espionne les données privées (stocker sur le disque dur) des gens via des trojans.
Espionné l'internet, c'est un bien grand mot, c'est comme mettre des caméras dans une villes. En fonction de comment c'est placé, c'est bien (ont surveille la voie publique) ou c'est mal (ont vois dans une maison, voyeurisme). Ont espionne souvent via des routeurs contrôlés, ce qui reviens à espionner comme espionner une ligne téléphonique, ont ne différencie pas si l'utilisateur est francais, étranger... sauf que sur internet le trafic passe de pays en pays. Donc la france (via ovh et autre) étant un grand relay internet, ont espionne forcément les autres pays dons le trafic passe par chez nous (c'est techniquement pas possible de faire autrement, aprés ont peu filtré l'information). Je vois mal la france dire, un as un appelle d'une personne de l'iran vers la france, ont n'espionne pas même si c'est un terroriste et que c'est comme ça qu'il coordonne leur attaque, c'est la même chose pour l'internet, les communications peuvent venir/aller sur l’extérieur (bien souvent le cas: google, skype, youtube, ...)
Alors soit ont interdit l'espionnage (et ont ferme les bureaux d'espionnage en france sachant qu'il le feront quoi qu'il arrive au moins en chine, et les pirates continuerons), soit ont passe pas un internet crypté (généralisé ou non) qui bloque SEULEMENT l'interception des données. Les données google sont toujours lisible sur les serveurs de google, ont quelqu'un ayant la main dessus peu voir ce qui transite par google. Pour contré ça, il y as le web décentralisé, mais il faut que les utilisateurs change leur logiciel web (msn/skype -> jabber, facebook -> openID ou autre truc décentralisé), les logiciels sont dispo, mais personne ne le fait. Sortir un loie obligeant d'utilisé un logiciel serait stupide.
Après le fait d'avoir un web décentralisé et anonyme peu posé d'autre problème. TOR est un très bon exemple: vente de drogue, arme, ... même si la base est la liberté d'expression, le droit à l'anonymat, après les dérives sont juste modéré par la communauté, mais pas d'action en justice possible. Le web offre aussi de l'argent anonyme (bitcoin), qui peu servir au dérive (commerce illégale, pas payé d'impots), mais aussi de commodité (facilité de paiement, transfert international sans frais, pas d'argent pompé par un entreprise tiers souvant américaine, ne pas être taxé à des taux abusif comme 75% d'impots, pas de dévalorisation et course avec la dette, ...).
Techniquement tout existe pour être anonyme, et que les services d'espionnage ne puisse rien voir. Chose ridicule car les personnes normales sont espionné, pas les terroristes ni les pédophile qui eux passe par ces réseaux.
Après les logiciels privés n'ont pas leur code source visible, ça veux dire que des grandes entreprises (comme ont le vois souvent) mettent des logiciel espions dedans. Les logiciels open source sont la réponse à ce problème. Mais il faudrait une politique pour les poussés (financièrement et en les utilisants), car grâce à Windows même notre police peu être espionné par les américains.