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biznesse et blasons

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Avec une petite moyenne de six mois de retard sur le fil de discution.

Juste une précision et un coup de PUB !
LOGORAMA a été en premier lieu récompensé début février 2010 lors du plus grand festival international de courts-métrages du monde.

Et où qu'il se tient chaque année ???

Clermont Ferrand, Auvergne, France.

Venez-y ça vaut le déplacement, ça commence fin janvier ou début février ! C'EST A FAIRE
Monsieur Korkos, bonjour,

Vous convoquez dans votre article sur Logorama une école picturale américaine appelée "Ashcan", que vous traduisez "littéralement" par "école de la poubelle", conformément à l'explication fournie par le lien wikipédia...


Je ne connais pas ce courant artistique, mais au vu de mes quelques rudiments en Anglais, aussi infimes soient-ils, n'y a-t-il pas une erreur dans la traduction ?

Ash en Anglais signifie "cendre" et non pas ordures ou déchets, contrairement à "TRASH". Ainsi, ne devrait-on pas plutôt traduire "Ashcan" par école du "cendrier" ou encore de l' "urne à cendres", pour être véritablement littéral ?

Je vous remercie par avance de vos précisions,

Jonathan
J'ai essayé de regarder Logorama, mais outre les voix qui ressemblaient en français furieusement à celles d'Omar et Fred, et donc je repensais à leurs sketches, me soumettre aux marques volontairement, alors que je passe mon temps à les éviter, à sauter les pubs à la télé, à ne les acheter que quand je ne peux faire autrement, c'est trop pour moi.


http://anthropia.blogg.org
Merci

On reste dans la lignée des autres chroniques, j'aime toujours autant. Quand a logorama, il est certes dépourvu de tout scénar et profondément imprégné des peurs et valeurs américaines (d'ailleurs zarbi pour des frenchis, ils avaient préparé leur coup) mais il y a des trouvailles graphiques quand même bien sympa, et les doublages très crus d'omar et fred m'ont fait marrer

mais sinon, je vais même aller un poil plus loin, pour moi ça

Croix Chrétienne

Enseigne Macdo

sont dans la même logique.
dans la démarche de reconstruction d'une image à partir d'une famille de motifs, Arcimboldo serait plus pertinent bien qu'hors de votre sujet.
l'église comme inventeur de la communication publicitaire contemporaine, je dis oui!!
les cathos avaient compris comment s'adresser à une population illéttrée grâce à l'image. Peut-être à mettre en parallèle avec ce qui se passe aujourd'hui, où l'on constate la baisse de niveau académique de nos écoles et l'invasion de la pub à tous les niveaux de nos existences, alors quel 'on "éduque" le consommateur en délaissant le citoyen.

[toutenbateau]
Pour les bourgeois qui n'ont pas la possibilité de "sigler" les commandes d'oeuvres qu'ils passent, m'est revenue en tête la "Maison des Chats" de Riga. C'est une magnifique maison bourgeoise située dans la vieille ville de Riga. Deux chats surmontant les deux faits du toit étaient les représentations symboliques du maître des lieux, un commerçant influent de l'ancienne Riga. On en voit un ICI.
Le maître d'une coterie de commerçants de Riga s'étant fait évincer de son "club" de riches, avait demandé que les symboles de sa "trade mark" montrassent (c'est ainsi au subjonctif ?) leur derrière aux responsables de son éviction. Après le rabibochage, les chats ont été remis dans le bon sens, le nez au vent, face aux installations portuaires...
Et mon esprit d'escalier me fait rebondir sur l'histoire tragique de cette pauvre Mme Pujol, virée du syndicat des restaurateurs et hoteliers... qui campe dans son bureau et se fait livrer les sandwiches par un panier... franchement, l'ire bourge actuelle manque nettement de classe ! Vive les chats noirs de Riga ;o)).
Pour synthétiser, l'art s'est toujours acoquiné avec le fric ... ou mieux : les riches, incapables de faire quoique ce soit de leurs 10 doigts, ont de tout temps dû faire appel à des artistes, des manuels, pour vanter leurs mérites de riches.
J'ai juste ou c'est un peu trop schématique ;o)) ???
ah le joli temps du roi Louis où le logo était si délicatement suggéré dans le décors et où le sponsor s'appelait mécène....
de nos jours, notre bon roi est obligé d'offrir des vrais [s]montres[/s] lys, puants au demeurant, à tous ses invités pour qu'on le reconnaisse perché sur ses talonnettes !!!!
les logos ne sont plus suggérés, ils sont affichés ostensiblement sur et par les personnes devenu-e-s hommes-femmes-sandwichs redevables à leurs sponsors !

ah qu'il est loin le joli temps des mécènes qui savaient s'effacer derrière l'artiste ! je pense à François le 1er qui hébergea Leonard à la fin de sa vie par pur amour de l'art italien....

aujourd'hui l'artiste qui ne met pas en avant le nom du sponsor risque des sanctions ?!...
les plus illustres sont nos sportifs, et je me souviens pour exemple de Marie-José Perec sautillant devant la caméra d'antenne 2, non pas pour manifester sa joie d'avoir gagné sa course, mais pour tenter désespérément de montrer son maillot couvert de logos au caméraman obtus qui avait décidé de la cadrer gros plan visage, le goujat !!
(j'ai pas retrouvé le doc désolée)

merci de rappeler que la pub détournée a toujours existé dans l'art, m'sieur Korkos et que les mécènes ont toujours eu envie de se faire mousser....un peu.......c'est bien humain tout ça quoi !!
mais il semblerait qu'aujourd'hui le mécène n'ait plus le désir de se cacher, bien au contraire : à quand le logo GDF-SUEZ sur le mélancolique front de l'Homme au chaperon bleu.........
Comme tous les fils à papa, le fiston du Chancelier Rolin fait un peu échantillon gratuit, à côté de son requin de père...
Chronique intéressante, cependant on se serait bien passé du jugement de valeur esquissé au début de l'article. Le scenario de logorama est un prétexte pour malmener les logos (les voir s'enfoncer dans un lac de pétrole, pour moi c'est une image assez forte) le tout dans une ambiance divertissente de film de genre, et pétri de référence. Que vous n'aimiez pas ce genre, ou que vous lui reprochiez d'annuler un quelconque message subversif, c'est une autre histoire. Le scenario n'est pas mauvais au regard du type de film que les auteurs ont choisi d'affirmer, à savoir Action/aventure grand publique. Si vous voulez taper sur les Americains faites le avec autre chose qu'en disant "qu'ils ne sont pas difficile" ou trop regardant vis à vis d'un scenario.

Sinon je rajouterai Ed Ruscha dans votre liste de référence, photographe qui s'est servi de la puissance et de la qualité plastique de certain logo (parcequ'au delà de représenter une vilaine compagnie, un logo peut être sacrement bien construit) pour ces serie de photos, sur les stations service notamment.

Enfin, la transition entre le film Logorama et les commandes de tableau laisse entendre qu'il sagit du même systeme. Rien à voir.
Je ferai plus le rapprochement avec les fameux James Bond, première série de film a faire la pub à l'écran de produit commercialisé, les produits venant s'incrustés dans le récit comme les blasons dans les peintures dont vous faites allusion.

Mais bon, c'était un bon rafraîchissement de mémoire sinon, votre article, merci pour ça.
"Dans les deux cas, un puissant apporte une contribution financière partielle ou totale à une entreprise artistique en n'oubliant pas de clamer haut et fort qu'il en est le responsable, même que sans lui rien n'aurait pu se faire."
Sauf qu’au moyen âge l’artiste essayait au moins d’intégrer le blason dans on œuvre alors qu’aujourd’hui c’est placardé façon étiquette/sticker, me semble-t-il.

Bon sinon, après une telle chronique, et puis accessoirement parce que ça fait un bout de temps qu’il n’y a pas eu de digression musicale, je ne peux pas ne pas penser à l’album (et à sa pochette) The Who Sell Out avec ses pubs sur la pochette et entre les chansons (pour Radio London ou les batteries Premier).
Un hymne aux tatouages un autre à une jeune-fille-qui-sait-utiliser-ses-mains,
le hit du disque est I Can See For Miles, avec aussi la version de Petra Haden qui a repris le disque entier version a capella.
Parmi l’histoire des marques, il y a eu aussi le mariage de Papy Brossard et Mamie Nova, conté en introduction du livre « Un siècle de personnages publicitaires. De bébé Cadum à Mamie Nova ».

En voici un petit extrait pour se mettre en appétit :
« Papy Brossard, fils du Père Magloire et de la Mère Denis, ancien combattant, deux doigts coupés-fin à Verdun pour libérer l’Alsacienne, se promenait Gitane au bec au carrefour de la rue Gamma et de la Chaussée aux Moines. (…) Mamie Nova, fille du fromager et jadis fiancée à Bibendum, était arrivée par le Mir-Express de 7h42. (…) Pour la noce, ils avaient tenu à inviter tous leurs amis qui leur avaient offert un cadeau Bonux et un Trésor des Bienfaits. (…) Ainsi s’amusent, sans jamais mourir, au pays où la vie est moins chère, les héros de la publicité. »

Merci qui ?
Logo et insigne

"Cependant la réelle définition d'un logo est non pas l'aspect graphique adjoint à un nom, qui en fait un insigne, mais bel et bien le nom dans un graphisme typographique spécial. Exemple : le losange Renault n'est pas le logo, mais l'insigne de Renault. Le véritable logo de Renault est le nom « RENAULT » écrit avec une police spécifique ou bien avec une police de caractère spécialement étudiée pour la circonstance, ou encore le nom écrit avec un certain style pour en rendre l'aspect original. Aujourd'hui sous l'appellation « logo », on regroupe ces deux idées en une seule, mais ce n'est pas la définition réelle."
Il serait intéressant, mais vous l'avez peut-être déjà fait m'sieur KA, de rapprocher les blasons, logotypes (symboles attribués à soi-même)
des signes distinctifs que vous nous avez montré la semaine dernière, l'étoile jaune entre autre (symbole appliqué à autrui).

Dans l'histoire, les symboles que l'on s'auto-attribue seraient-ils positifs, quand les symboles collés sur l'autre sont négatifs ?

Et puis, pour des raisons professionnels, j'aimerai vraiment savoir d'où vient cette nécessité de se créer des symboles représentatifs.

J'ai découvert, à mon plus grand étonnement que dans certaines maisons (plutôt modestes) un emblème de la famille
figurait au dessus de l'entrée, à l'extérieur. Il est produit par le simple agencement particulier des poutres.
Cette chronique me rappelle une petite historiette récitée en cour d'école de quand que j'étais petite (au temps ou quand on n'avait pas de pétrole on avait des idées), je vous la livre telle que :
- " Ma chérie, tu es SHELL que j'aime ...
-" Pour quel MOBIL,, mon amour ?
-" Parce que tu es FINA tous les points de vue. Ah ! Je t'aime d'un amour TOTAL.
- " T'ESSO va !!!...
Il manque un mot clé.

(une combine capable de traverser les siècles) ?
Peut-être un peu hors sujet mais aujourd'hui le concept de "village de marques " qui devait trouver une application près de Toulouse
au Moulin de Nailloux semble avoir du plomb dans l'aile (alors que les bâtiments vont, semble-t-il, sortir de terre aucune marque ne s'est engagée). Celui qui était projeté sur le Larzac est renvoyé aux calendes grecques etc...Ce ne doit pas être une bonne combine.
J'ai bien aimé votre chronique.

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