Bras de fer au Parisien à propos d'un publireportage
C'est l'histoire d'une rédaction "fatiguée", à bout de souffle, qui vient, en plus, de se prendre une petite décharge électrique. Comme l'a raconté Libération, le directeur de la rédaction du Parisien, Thierry Borsa, s'en est pris à la présidente de la société des journalistes qui a eu le tort de contester, pour la deuxième fois en quelques mois, la publication d'un publi-reportage en faveur d'EDF sans que ce soit clairement indiqué. "Abasourdis" par la virulence de la réplique du directeur de la rédaction sur une question jugée "légitime", de nombreux journalistes témoignent d'un climat détérioré au sein de la rédaction, dans un contexte de crise généralisée de la presse écrite.
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Derniers commentaires
Si j'étais psy je dirais bien que ce journaliste s'est peut-être battu pour qu'on étiquette correctement la pub de cheval et la viande de journaliste, pour que le con-sommateur sache si c'est de la bouillie pour les chats ou des lasagnes pour minettes, mais qu'il a dû avaler son chapeau et sa dignité devant les marketeux, et que ça lui a fait mal qu'on lui reproche ce qu'il a du mal à se pardonner.
C'est pas tant la vérité qui blesse, c'est quand on vous l'assène là ou ça fait déjà mal.
L'inconvénient quand on est chef c'est qu'on est responsable, l'avantage compensatoire est en principe qu'on a le pouvoir de décision, mais quand on a perdu cette compensation et qu'il faut continuer d'être responsable en n'étant pas coupable de la truanderie, il y a de quoi avoir les nerfs (il y en a autant dans le minerai de viande des lasagnes que dans les mails entre niveaux hiérarchiques)?
Ayons donc une pensée émue pour les journalistes qui doivent continuer à travailler au Parisien avec les lecteurs que vous croisez au kisoque et le rédéac'chef qu'on vous décrit, pour le dit rédac'chef désavoué comme un Demorand et obligé de psychanalyser sa culpabilité en direct, et pour le web qui non content de tuer la presse écrite divulgue à la terre entière une crise de nerfs qui aurait pu rester entre la machine à café et la photocopieuse...
Définitivement pour les journalistes et les rédac'chefs c'était mieux avant !
Les difficultés récentes de Rue89 montrent que la presse adossée à l'industrie est condamnée. De toute façon, il faudrait commencer par se demander pourquoi tant d'industriels ou de milliardaires se paient de titres de presse notoirement peu rentables...
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Quelque chose me dit, avec le smiley, que c'est de l'humour désabusé. Perso, je ne suis que désabusé...