Bronca : Bourdin pompe Le Parisien (et il n'est pas le seul)
Leurs informations alimentent tous les jours les journaux télévisés et les matinales radio... y compris celle de Jean-Jacques Bourdin. Alors, pour une fois, un journaliste du service politique du Parisien a protesté publiquement. Bourdin ne voit pas le problème.
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"ils mettent en images ce qu'ils ont lu le matin dans Le Parisien, l'Opinion ou Le Figaro"
Ah ben je comprends mieux...
Ce n'est pas un scoop. En tant que lecteur ou téléspectateur on constate depuis longtemps que toutes les chaînes, les radios ou la presse écrite à quelques rares exceptions racontent la même chose ou TAISENT la même chose. Invitent es mêmes pse(...)
Cela signifie que le Parisien dicte l'agenda médiatique, d'où l'importance de son actionnaire majoritaire. C'est accablant.
Derniers commentaires
C'est une habitude +++ sur RMC: je prends des cours d'anthropologie en écoutant par intermittence les "grandes gueules"; il faut mettre des boules Kiès mais c'est très "enseignant"!!! ds cette émission ils citent sans arrêt des infos du "Canard enchaîné" sans jamais citer leur source; je ne comprends pas que cela ne soit pas plus souvent dénoncé (et su, divulgué!); si jamais ça pouvait faire se poser quelques petites questions à leurs auditeurs! ('faut pas rêver, m'enfin!...)
autres temps, autres moeurs, j' ai connu elkabbach, meilleur interviewer de france, puis apathie, et maintenant bourdin ? que dire des autres ? toute interview chez tous, à toute heure, sur toutes les chaines, se résume à tenter d'avoir un buzz en reprenant les thèmes dans l' air, jamais à aller au fond des choses, de laisser se dérouler un argument
ces interviews ne servent à rien sauf à alimenter quotidien ou vu
Du coup, si on comprend bien, il suffit que les citoyens rachètent Le Parisien pour modifier en profondeur l'ensemble de l'information télévisuelle ?
Je me souviens qu'on avait le cas dans les commentaires du foot à la télé.
Lire France Football et l’Équipe était inutile pour qui suivait le foot à la télé régulièrement (J'ai en tête les années 90 pour ce constat de ma part mais il existait déjà peut-être avant).
Les anecdotes étaient relatées telles que dans la presse écrite sur le ton de la confidence sans que jamais il n'y ait aucune source.
Est-ce que la porosité qu'on a eu entre la rédaction sportive et la rédaction tout court de certaines chaînes (Gérard Holtz au 20H ou Patrick Chêne au 13H qui me viennent à l'esprit) ont joué un rôle en "normalisant"/"généralisant" cette pratique ? Je ne saurais le dire...
Mais la pratique est la même. J'ignore juste si les journalistes de la presse sportive s'en plaignaient ou non.
Ce n'est pas un scoop. En tant que lecteur ou téléspectateur on constate depuis longtemps que toutes les chaînes, les radios ou la presse écrite à quelques rares exceptions racontent la même chose ou TAISENT la même chose. Invitent es mêmes pseudo experts qui racontent leur même salade en boucle sur toutes les chaînes. Pour les gilets jaunes c'était Boulouque pour le virus c'est Blachier. Ils nous recrachent tel quel les dossiers transmis par ce service com du Palais.
Bourdin celui qui croyant son micro coupé dit à Marion Maréchal grande copine de Geoffroy Lejeune de Valeur actuelle : vous voyez je ne vous ai pas parlé d'Obono. La même Obono qui avait subi un interrogatoire de commissariat par ledit "grand journaliste " Bourdin. Tout cela n'a rien à voir avec de l'information c'est du pipi de chat
C'est la tendance actuelle, on pique les infos, on les diffuse gratuitement et... on vire les journalistes.
C'et curieux, mais ça me rappelle une pratique sur Internet
Oui, c’est un constat que l’on peut faire en simple lecteur de presse. Il y a dix/quinze ans je remarquais qu’un sujet mettait quinze jours pour passer d’un quotidien national aux écrans télévisuels. Aujourd’hui, très souvent, surtout chez les chroniqueurs de plateaux, je me dis : Tiens, il a trouvé son sujet dans tel ou tel canard. Bref, la télé, pas d’originalité en matière d’infos.
Le pillage de la presse écrite est un grand classique des médias télévisés. Mais la presse écrite pratique aussi facilement le pillage de la presse régionale ou de la presse étrangère. Le quotidien d'un correspondant à l'étranger relève, le plus souvent, plus de la revue de presse des journaux du pays traité que d'une réelle investigation.
Sans donner de détails, je peux évoquer mon expérience personnelle. Je ne ne suis pas journaliste de profession. Mais, dans les années 2000, j'ai publié dans un hebdomadaire un article relatant un fait divers en France dévoilé dans un livre écrit par un investigateur américain. L'information, aux États-Unis même, n'avait pas retenu l'attention du moindre journal.
L'information a été reprise par tous les journaux télévisés de France et sur toutes les radios sans jamais citer la source. La presse écrite a aussi relayé l'information évoquer son origine dans 99% des cas. Et, bien sûr, sans jamais me contacter pour obtenir des détails avec ma connaissance du dossier.
Tiens voilà du Bourdin ? Aux ordres du capital ? Tous les matins sur Blé FM, une trompette SFR joue l'écho de LVMH. Sinon, où peut écouter ou lire de la bonne info en France ? J'attends toujours qu'on m'indique un média digne de ce nom.
"ils mettent en images ce qu'ils ont lu le matin dans Le Parisien, l'Opinion ou Le Figaro"
Ah ben je comprends mieux...
Intéressant de connaître ces pratiques (reprise de la presse par les radios et télés), cela rejoint toutes les questions qui se posent sur le travail de journaliste, merci !
Cela signifie que le Parisien dicte l'agenda médiatique, d'où l'importance de son actionnaire majoritaire. C'est accablant.
Je me souviens de Michel Rocard, invité chez ASI web, qui avait dit que pour avoir toutes les infos il conseillait de lire le Parisien.
Je ne connaissais pas les tendances sexuelles de Monsieur Gourdin, et qu'il aimait autant et avec vigueur , l'habitant de Paris.
Je pensais , plutôt, que certains le considéraient comme un lèche-cul