Canard enchaîné : "Fillon est une catastrophe pour les caricaturistes"
Cent ans, et toujours un bon coup de bec ! Un siècle après sa création, Le Canard enchaîné impose toujours son modèle de scoops, de petits cancans et de joyeuses caricatures. Et le tout dans une sainte méfiance à l’égard des plateaux télé et des réseaux sociaux. Combien de temps ce modèle à part pourra-t-il survivre ? Question posée à nos deux invités : Louis-Marie Horeau, rédacteur en chef, et Anne-Sophie Mercier, journaliste du Canard enchaîné.
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Derniers commentaires
Que ce passage est savoureux, deux mois plus tard !!!
Ce qu'il n'a pas fait tout de suite, puis le journal de dimanche à publier la réponse, mais pas la question, puis on a eu la question qui était tellement alambiquée, que je me suis dit Jérôme Cahuzac ne peut pas être innoncent, une question pareille vient de quelqu'un qui a des choses à se reprocher.
Au final, alors presque tous les jounaux disait Jérome Cahuzac est innocent, c'est prouvé, j'avais été convaincu du contraire grâce au canard enchaîné.
Le côté balzacien du truc m'amusait : scènes de la vie parisienne (ou de province), chroniques des absurdités, injustices, vanités et bassesses des "grands", hobereaux et wanabees de tout poil.
Mais maintenant, ça m'attriste. J'ai mieux à lire ou à faire que ricaner ou m'apitoyer d'un air entendu.
Et les papiers un poil méprisants ou paternalistes du Canard pendant la période "Nuit Debout" n'ont pas arrangé les choses.
L'émission, c'est pareil. Ils font la promo de leur bouquin, bon...
et ne pas parler de concurrence avec mediapart ? quelle rigolade ! ils auraient dû recruter apathie pour enrichir leur aveuglement sur cahuzac
Par exemple, le calembour m'est interdit, la tripe très peu pour moi, le cheval n'en parlons pas, le Canard enchaîné j'ai essayé, j'essaye souvent mais je le fais pour ne pas être dans la catégorie des double-ration de frites.
Toutefois, je trouve l'institution sympathique et je la compare à des choses qui ont fait ma jeunesse mais qui sont très différentes comme Punch
Aussi c'est armé d'affection que j'ai écouté cette émission encouragé au passage par l'enthousiasme d'Anne-Sophie Jacques et l'intérêt évident d'Anne-Sophie Mercier pour l'humour de Didier Porte
Mais j'ai trouvé que sous leurs aspects joviaux, les discussions se trimbalaient beaucoup de non dits et d'animosité, j'ai même perçu quelques frictions avant la disparition de l'écran de Didier Porte.
Pour ma part, je vais prendre des cours de Canard enchaîné pour ancien émigré
Cordialement
Un bémol sur le canard, je ne comprends pas pourquoi celui-ci ne crois pas à la thèse de l'assassinat politique de Robert Boulin.....!!!
Les gens avec une vue normale et un écran de l'ère moderne (c'est à dire plus de 24 pouces) passent du débat vu dans le brouillard à la version au fond "on sent bien que ça pourrait être net mais ça pique les yeux un peu quand même".
J'achète le Canard toutes les semaines. Une habitude peut-être. Car ce n'est plus ce que c'était et je le trouve timoré.
Même si les canards n'ont pas de dent, le Canard manque de mordant en considération de sa réputation.
S'il demeure une référence dans l'information sans (trop de) langue de bois, c'est surtout que l'ensemble n'a pas évolué dans le bon sens.
Trop drôle l'extrait avec El Kabbach, qui fanfaronne toujours sur les grandes antennes et l'institutionnel (LCP). Cela confirme la dérive du quant-à-soi de la profession. Tu racontes des banalités ou tu finis au placard (la presse n'a pas le monopole de cette tendance lourde qui favorise l'inertie de la médiocrité).
La couverture politique - assez pitoyable - de l'actualité illustre la presse qui ne relève jamais l'absence de sérieux des programmes et des partis politiques, lesquels nous proposent des candidats dont l'ineptie des propos - je pense notamment à Wauquiez - nous porte à s'interroger sur la réalité de leur CV ou la qualité de l'enseignement qu'ils ont suivi.
La contradiction manifeste entre un cursus universitaire et la démagogie des propos à laquelle se réduisent les débats n'est jamais critiquée. C'est pourtant manifeste. On leur a offert leurs diplômes ? Sciences po serait-il devenu une fabrique d'imbéciles qu'on hésite à critiquer pour en être également sorti ?
Ce défaut d'exigence de rigueur intellectuel empêche de s'étonner ensuite que les candidats se plantent, une fois élu, en compromettant l'avenir de millions de personnes.
Les faits c'est bien, mais cela ne suffit pas. Même le Canard manque de fond.
Il est dommage qu'on s'habitue au superficialisme et A@i pourrait le souligner.
Cela n'a pas été traité comme je m'y attendais.
Commenter une actualité superficielle reste sinon superficiel et c'est pour cela que nous avons aujourd'hui un débat sur le succès possible de l'extrême-droite aux présidentielles. C'est le résultat logique de la complaisance pour la médiocrité. A moins que ce soit de la paresse.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Un journal critique qui ferme les yeux sur les turpitudes (d'autres diront les innombrables casseroles) de Bismuth ou les parjures devant la représentation nationale d'un Cahuzac, c'est à pleurer.
Je passe mon chemin pour cette semaine.
ha le canard enchainé !
excellente idée de les avoir invités pour la 100eme
fervent lecteur depuis des années , je ne m'en lasse pas
allez longue vie au canard !
merci a DS pour cette émission sympa
cdlt
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ça mériterait un… comment on dit… oui un arrêt sur image !
Le Schneiderman, trop dans l'mouv, qui ne comprend pas qu'on puisse garder une presse uniquement sur papier !
… sur papier non mais allô quoi !…
C'est marrant parce que c'est peut-être l'unique raison de ma sympathie pour ce canard ! Son côté "obsolète" me fait oublier son côté apparatchik !
À part ça, quand commence l'émission ?
ZM
Bravo , maintenant a chaque émission y'a une ou des femmes , merci, ça fait trop plaisir.
Ceci dit je trouve que l'accumulation de petites notes, pas seulement sur les politiques d'ailleurs, et la colère qui est perceptible souvent sont au moins aussi efficace.
Bon suis une fan
Après avoir douté — et nous avons vu avec quel succès — de l'affaire Cahuzac, ce qui est son droit, Lous-Marie Horeau congédie l'affaire des valises libyennes de Takieddine et Guéant/Sarkozy d'une chiquenaude : « Tout ça n’est pas très crédible ». C'est évidemment son droit (bis).
Je me permets toutefois de partager avec vous un billet que j'ai écrit il y a quelques jours au sujet d'une saillie similaire de David Pujadas à propos de la même affaire: https://blogs.mediapart.fr/fabrice-arfi/blog/181116/financements-libyens-une-honte-en-effet.
Bien à vous tous,
Fabrice Arfi (Mediapart)