Cannabis nocif ? Plutôt oui, mais...
Le débat est relancé: faut-il dépénaliser le cannabis? Comme le rappelle Le Monde, cette question enflamme régulièrement les politiques. Après Cécile Duflot en juin dernier, c’est Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale qui se prononce en faveur d’une dépénalisation sur France Inter. Il est vite recadré par le chef du gouvernement. Mais dans ce débat souvent politisé voire idéologisé par les politiques et les médias (les partisans de la dépénalisation ayant tendance à minimiser les risques pour la santé, tandis que leurs adversaires les exagèrent), où en est-on des connaissances scientifiques sur la dangerosité ou non du cannabis? Schizophrénie, risque d'escalade, de cancer, de baisse de QI, dangerosité comparée par rapport à l'alcool: tentative de tour d’horizon des recherches.
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Derniers commentaires
FANTASMES devant des produits qui font "perdre" le contrôle de soi, feraient apparaître les failles de l'être humain européen, très rationnel, très maître de lui-même, feraient remonter ses faiblesses si bien cachées, au grand jour et le faire se sentir nu et si désemparé !
QUESTIONS QUI NE SE POSENT PAS avec toute la pharmacopée - produits chimiques dangereux - qui existe pour se réveiller, se sentir bien, s'endormir; etc...
.La grande peur française, entretenue par les médias, serait-elle autour de la perte du "contrôle mental et intellectuel" comme TUTEUR et MODÈLE dans l'existence des occidentaux et la plongée dans un inconnu psychique, émotionnel dont cet Occident ne veut rien savoir, qui nous tue chaque jour un peu plus et dont les Addicts témoignent jour après jour. ??
Paradoxe à creuser....
C' est exact, l' industrie pharmaceutique n' aime pas le cannabis tout comme une autre industrie chimique n' aime pas l' ortie :
http://www.consoglobe.com/le-purin-dorties-bientot-legalise-cg
La productivité au travail est en France la plus élevée du monde, un petit joint permettrait de lever le pied et ça la droite n' en veut pas, leur programme : garde à vous devant les couleurs et antidépresseur.. (Sarko voulait établir le salut au drapeau dans les écoles et imposer un traitement chimique aux enfants agités).
Ci dessous une carte des suicides dans le monde qui illustre l' efficacité du modèle ( la Corée du Nord semble faire mieux que l' hexagone)
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Self-inflicted_injuries_world_map_-_Death_-_WHO2004.svg&page=1
http://www.continentalnews.fr/actualite/sante,7/antidepresseurs-la-france-championne-du-monde-toutes-categories,2198.html
Quant à la sécurité routière les arguments du monsieur sont incompréhensibles, les personnes ayant fumé évitent le plus souvent de conduire ou bien roulent très zen, c' est sans comparaison avec l' effet de l' alcool. Il y a aussi la question de la santé publique, les produits interdits sont souvent coupés avec des produits qui eux peuvent être vraiment dangereux, des centaines de milliers de français s' empoisonnent donc en conséquence des intérêts financiers de quelques uns et de l' irresponsabilité de quelques autres.
Il y a presque 100 ans le gouvernement distribuait de la gnôle dans les tranchées, nos activités ont changées, nous sommes souvent amenés à travailler ou à étudier dans la solitude, les vertus du cannabis (de qualité) sont alors remarquables.
ohé de la rédaction, pourquoi inviter des experts alors que c'est une question juridique, sociétale".
C'est toujours la même chose, y compris à ASI. Quel que soit le sujet, on n'aborde que l'aspect que les médias dominants ont choisi de privilégier. Aujourd'hui, avec la drogue, c'est l'aspect médical. Hier, avec les OGM, c'était la question du danger (alors que les OGM soulèvent bien d'autres questions, celle du choix de société que nous voulons n'étant pas la moindre).
C'est assez étonnant de la part de quelqu'un qui voit des "fumigènes" partout.
ohé de la rédaction, pourquoi inviter des experts alors que c'est une question juridique, sociétale.
j'attendais la seule question qui vaille (du moins à mes yeux), considère-t-on le toxico comme un délinquant ou un malade,suivant la réponse le reste devrait suivre logiquement.
quand au débat politicien, il ya confusion, on ne lutte pas contre la drogue mais contre les trafficants, on ne gagneras pas la lutte contre les drogues, elles existent depuis l'origine des temps.
il vaudrait mieux se demander pourquoi les gens en on besoin et de plus en plus tot.
mais tout ce qui est complexe est éloigné des politiques.
je rappelle que la france est le pays qui consomme le plus de tranquilisants, quelle farce.
Plusieurs éléments peuvent déclencher les symptômes psychotiques chez des personnes qui ont un potentiel de cette maladie, un choc amoureux, un décès dans la famille, le passage à l'âge adulte, les drogues etc ... Beaucoup de personnes célèbre d'un niveau intellectuel confirmé, étudiants, ancien président d'états etc ... en ont consommé plus ou moins sans avoir les effets négatifs mentionnés dans votre article. le facteur des précocité dans la consommation n'était peut-être pas le cas de ces personnes.
Ce qu'il y a de nouveau dans ces études récentes qui démontent les nocivités, c'est la consommation dès le plus jeune âge. Et cela pose la question essentielle de la place de la jeunesse dans nos sociétés, car la drogue n'est pas la seule calamité qui frappe les enfants d'aujourd'hui
D'un côté la consommation de cannabis et/ou l'évolution dans un milieu incitateur/consommateur.
De l'autre, le collège, le lycée, les injonctions sociales.
Je parle de cette tension-là. Je soupçonne que la "sphère cannabis" enferme les mômes et les coupe de la sphère sociale.
Je sens que ce n'est pas le cas par exemple pour l'alcool.
Est-ce parce que c'est interdit, parce que c'est donc une marque de comportement "rebelle" ?
Ou bien est-ce un effet de l'état mental induit, d'une certaine indolence ?
Ou quelquechose de plus subtil ?
Toujours est-il que ça plombe bien des parcours d'adolescents, qui n'ont déjà pas besoin de ce handicap supplémentaire, les années 2000 leurs foutent déjà bien assez de batons dans les roues comme ça.
Au moins si on légalise, ca fera des recettes supplémentaire à l'état et tout le monde sera bien docile à fumer son pétard :) que des manif de gens peace...
mouahahaha
[quote=Jeff]"Une autre boutique en ligne, "mybioshop.fr" était également gérée par Florence Lamblin. Elle a été fermée. Il en reste des traces dans les annuaires du commerce bio sur Internet. Avant sa fermeture, elle offrait toute une gamme de produits "écologiques et équitables", et outre la camelote habituelle du charlatanisme ordinaire, elle comportait déjà une "boutique coquine (concept exclusif)". Mybioshop figurait lui aussi en bonne place parmi les sites réputés arnaqueurs : lampes de luminothérapie commandées non livrées, ou commandes de Mybioshop non réglées à ses fournisseurs, etc...
L'associé de Florence Lamblin dans "mybioshop", Isaac Khaski, fait également partie d'EELV, et a été colistier de Denis Baupin, lequel fait partie avec Contassot des dirigeants EELV qui se sont montrés très indulgents avec Lamblin, en essayant de faire passer l'affaire pour une affaire purement privée n'impliquant pas le parti. Logique.
En tant que guitariste et bassiste du groupe de rock Edith Nylon, Isaac Khaski dénonçait le commerce porno des "femmes sous cellophane". Tout le monde a le droit de changer d'avis, hein... N'empêche que le commerce "équitable" systématiquement arnaqueur, ou le discours féministe-puritain doublé d'une pratique commerciale porno, ça devrait quand même faire réfléchir à la sincérité de ce genre de personnage. Le cynisme avec lequel les députés ou ministres renient leurs engagements devient également moins étonnant, à la lumière de ces activités marchandes et financières plus que douteuses menées par des cadres du parti".
C'est vrai qu'on attend toujours la réaction de Cécile Duflot qui, depuis qu'elle est ministre, porte sa muselière bien serrée.
L'élue écolo accusée de recel et vente de drogue, vendait aussi des sex-toys de mauvaise qualité ..
La je pense que c'est bien plus grave que refourguer du cannabis des trucs qui sont fabriqués en Chine et qui ne marchent pas ou que vous ne recevez pas à la maison la ménagère moyenne s'insurge ....Heureusement la Justice veille .....Merci !
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Bref pour résumer ce qui reste du clivage PS UMP, il y a un pays loin d'être parfait mais pas très loin d'ici où, au moins, et depuis un certain temps déjà:
- Le cannabis est dépénalisé, la culture privée et limitée est autorisée
- Les étrangers hors UE ont le droit de vote aux élections locales après 5 ans passées sur le territoire
- Le mariage et l'adoption par des couples homosexuels sont autorisés
- Il n'y a pas de flics et de militaires mitraillette en bandoulière à tous les coins de rue dans sa capitale
C'est la Belgique.
Marant de se souvenir que la France a été un des derniers pays d'Europe occidentale a abolir la peine de mort, mais qu'elle est encore aujourd'hui l'une des premières à donner des leçons...
En clair s'il y a bien un lien entre cannabis et cancer des testicules, ce qui m'intéresse moi c'est de savoir qu'est ce que ça change concrètement pour moi; si ma probabilité d'avoir un cancer est de 1 sur un million et qu'elle passe à trois sur un million (300%!!) avec le cannabis, je peux fumer tranquille. Cette augmentation peut être parfaitement statistiquement significative ("démontrée" comme ils disent), mais insignifiante. Ou pas.
Une autre manière de relativiser ces corrélations c'est de mesurer ce qu'elle parviennent à expliquer. Par exemple s'ils y 100 cas de cancer des testicules en france, et que l'on peut montrer que 1 de ces cas est du au cannabis, alors le cannabis explique 1% des cas de testiculades (1% "de la variance observée" qu'on dit). Ce qui laisse 99% des cas inexpliqués. Dans cet exemple le lien entre cannabis et cancer peut aussi être parfaitement statistiquement significatif et "démontré".
]Le scénario est immuable. Au petit matin, les cars de CRS entourent le campement rom. Les occupants ont quelques dizaines de minutes pour rassembler leurs affaires, avant d'être évacués. Les pelleteuses arrivent enfin, pour détruire les baraques de tôle et de bois. Depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir, les opérations n’ont pas cessé. Dernier exemple en date : lundi matin, à Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis. Une centaine de personnes occupant un bidonville insalubre, en contrebas de l’autoroute A4, ont été expulsées. «C’est le résultat d’une décision de justice, justifie la préfecture de Seine-Saint-Denis. Il s’agissait d’un terrain privé.» Deux jours après l'évacuation, la situation n’est pourtant pas réglée. Faute d’offres de relogement des pouvoirs publics, les Roms ont été pris en charge par la solidarité citoyenne.
Les nourrissons, accompagnés de leurs mères, sont hébergés chez une bénévole associative. Quelques personnes ont rejoint d’autres campements roms dans les environs, où ils avaient de la famille. Une dizaine sont dans une salle paroissiale. Le plus gros contingent s’est retrouvé dans le jardin d’un militant associatif, à Noisy-le-Grand. L’endroit est situé en bord de Marne. Derrière les grilles noires, une belle bâtisse et un vaste terrain, sur lequel ont été dressées onze tentes. Fournies par Médecins du monde, elles ont accueilli vingt-deux personnes mardi soir. «Si notre société n’est pas capable d’accueillir, nous allons le faire à sa place, explique le propriétaire des lieux, Gérard Bureau. Ici, c’est l’urgence d’un camp de réfugiés.» L’homme a aussi ouvert son rez-de-chaussée, notamment les toilettes et la salle de bain.
Carmen, 24 ans, a passé la nuit sur place, avec son mari, sa fille de 9 ans, et son bébé de 18 mois. «J’ai très bien dormi, explique-t-elle en donnant le sein à son fils Rafael. C'était bien mieux qu’avant-hier, lorsqu’on a campé devant la mairie. C'était un calvaire, il faisait très froid.» Après avoir été expulsés de leur camp, quelque 70 Roms s'étaient en effet installés devant l’hôtel de ville de Noisy-le-Grand, espérant obtenir une aide de la municipalité. Rien n’est venu. Mardi matin, les policiers les ont même forcés à partir. «Ils nous disaient "Dégage, dégage", raconte Carmen. On a eu peur et on a dû abandonner beaucoup d’affaires.»
«Une caravane pour l’hiver»
Toute la matinée de mardi, les Roms ont été «escortés» par les forces de l’ordre dans les rues de la ville, parfois sous les insultes des passants. «L’objectif était clair, relate Didier Cusserne, membre d’un collectif de soutien. Il fallait les expulser hors de Noisy.» A la mi-journée, le cortège se retrouve au milieu d’un carrefour de la ville voisine, Champs-sur-Marne (Seine-etMarne). D’un côté, un nouveau campement rom. De l’autre, une aire d’accueil des gens du voyage. «Et derrière, les flics qui bloquaient tout retour à Noisy», ajoute Didier Cusserne. La situation est tendue. Finalement, en fin d’après-midi, les Roms se dispersent. Chacun se débrouille pour trouver un endroit où passer la nuit.
A Noisy, Carmen continue son récit, d’un français qu’elle dit avoir appris à l'école en Roumanie, et surtout sur le tas. «On va rester seulement quelques jours ici, dit-elle. Les hommes sont partis chercher un autre terrain.» Elle ne pense pas rester à Noisy-le-Grand, car «la police et la mairie sont un petit peu méchants». Elle ne demande pas un appartement, juste «un terrain» pour les siens. Eventuellement «une caravane pour l’hiver». La jeune femme, originaire de Craoiva, est arrivée en France il y a trois ans. Elle a fait des ménages, son mari travaille dans le bâtiment. Au noir, bien souvent. «Le problème, c’est qu’ils acceptent de bosser pour 15 euros par jour», regrette un acteur de terrain.
Le camp de fortune établi dans le jardin de Gérard Bureau abrite onze enfants. Comme Denisa, 12 ans, qui baragouine quelques mots de français. Dans l'Hexagone depuis 2009, la fillette n’a jamais été à l'école. Alors, elle tue le temps, en errant avec ses copines dans les grandes surfaces du coin. «Cela fait deux ans qu’on fait des demandes de scolarisation des enfants. La mairie s’y est toujours opposée. C’est une violation du droit, dénonce Gérard Bureau. C’est normal que les gens n’aillent pas vers les Roms, puisque les pouvoirs publics eux-mêmes n’adoptent qu’une posture de rejet.»
«Le bidonville devient un dépotoir, un lieu de descente aux enfers»
La liste des récriminations envers l'édile socialiste de Noisy-le-Grand, Michel Pajon, est longue. «On ne s’opposait pas à l'évacuation du bidonville, qui était vraiment insalubre, mais on voulait examiner les solutions pour l’avenir, explique Gérard Bureau. Le maire a refusé toutes nos demandes de rendez-vous. Forcément, si on n’assure pas le ramassage des ordures ou l’installation de l’eau courante sur les terrains, le bidonville devient un dépotoir, un lieu de descente aux enfers.»
Contactée par Libération, la mairie de Noisy a refusé de faire le moindre commentaire sur le dossier. Même politique du silence du côté de la préfecture de Seine-Saint-Denis. La nouvelle circulaire sur l'évacuation des campements illicites, publiée au mois d’août, est pourtant claire : en amont de chaque évacuation, «dans une logique d’anticipation et d’individualisation», les préfets devront établir «un diagnostic et la recherche de solutions d’accompagnement, dans les différents domaines concourant à l’insertion des personnes (scolarisation, santé, emploi, logement/mise à l’abri...)».
Le contrat a-t-il été rempli à Noisy-le-Grand ? «Absolument pas, fulmine Didier Cusserne. La réunion d’il y a dix jours à la préfecture a été un simulacre de concertation. Le représentant du préfet n’avait qu’un mot à la bouche : exécuter la décision de justice. On n’a rien obtenu dans la recherche d’hébergement ou l’accompagnement social.» Seul conseil préfectoral : s’adresser aux services d’hébergement d’urgence. «C’est se foutre de la gueule du monde. Le 115 de Seine-Saint-Denis est surchargé, il y a déjà plus de 150 personnes sur liste d’attente !»
Vous remarquerez que la plupart des usagers du cannabis ont pris souvent très jeunes du lait maternel ou maternisé. Et hélas, les cocaïnomanes opiomanes, héroïnomanes, alcooliques et et autres suceurs de substances ont emprunté le même funeste parcours! Bloody Hell!
Ah, bon ?
Quels représentants de la France vont aller à Strasbourg le 19 octobre 2012? http://www.ufcmed.org/cannabis-les-vertus-therapeutiques-du-chanvre-bientot-en-discussion-au-parlement-europeen/
Je cultive bio et consomme mes récoltes à l'aide d'un vaporisateur, ce qui exclut tous les goudrons et autres produits nocifs, puisqu'il n'y a pas de combustion. Et ce depuis plus de dix sept ans.
La dépénalisation me parait plus raisonnable, car si l'état français prends le monopole, je doute de la qualité du cannabis vendu.
A voir tous les gouvernements succéssifs qui diabolisent cette plante généreuse, je m'interroge pour savoir si l'état prend sa part au monstueux trafic qui ce déroule depuis des décénies entre le Maroc et la France.
Vraiment.
Et on est un certain nombre d'enseignant·e·s à bouffer des trucs bizarres comme ça, ou pire des somnifères divers...
Mais bon, paraît que faut pas le dire.
On peut avoir café chocolat cocktails vitaminés divers, mais pas le reste :-)(vous ne répèterez donc pas)
En attendant, je me dirige vers un alzheimer ou une atteinte au cortex frontal qui coûtera bonbon à la société dans pas bien long...dommage non?
Et donc, en termes de bénéfices/risques, je me pose la question de passer à l'illégal depuis une semaine que je viens de m'écrouler avec des manifestations cognitives pas drôles.
Mais que l'alcool l'est plus. J'ai tendance à penser personnellement que cela dépend des doses, qu'une consommation excessive d'alcool est plus dangereuse qu'une consommation excessive de canabis, mais qu'à consommation modérée même régulière, l'alcool s'élimine plus vite et n'engendre pas autant d'effets, mais je peux me tromper, j'invite à être réfuter sur ce point.
On nous dit qu'il y a plus de cas de dépendance à l'alcool qu'au cannabis en hôpital. On peut aussi se demander si ce n'est pas parce que l'alcool est bien plus démocratisé car légal. L'argument est je trouve fallacieux et ne permet pas de savoir ce qu'il en sera si on dépénalise.
Si comparaison on doit faire puisqu'il semble que ce soit inévitable, c'est en prenant des habitudes de consommations concretes moyennes légèrement exagérées, qu'il faudrait définir de manière réaliste.
Soit par exemple la consommation moyenne d'alcool qu'on peut supposer en France à un verre de vin par repas (si quelqu'un a d'autres suggestions je suis toute ouïe), qu'on pourrait comparer à un joint par soir je pense.
Quels seraient les effets concrets comparés de ces habitudes moyennes de consommation.
Personnellement je pense que l'alcool est déjà un fléau, et que si on pouvait s'abstenir d'en démocratiser un nouveau on s'en porterait pas plus mal.
Est-ce qu'on a une idée des effets par d'autres modes d'administration ?
La voie digestive, notamment (le cannabis peut se manger ou se boire) serait à étudier. Je ne sais pas s'il y a des formes injectables ni si le suppositoire est envisageable, mais pourquoi pas (cela justifierait l'appellation shit) ?
A peu près toutes les substances peuvent être administrées de multiples manières ; en matière pharmacologique, on étudie non seulement le principe actif lui-même, mais aussi les adjuvants et les différents modes d'administration afin de déterminer la forme de consommation la plus appropriée (efficacité / effets secondaires).
Il semble qu'on n'en soit pas là : on en reste à cannabis=fumette, ce qui me paraît restrictif.
Une fois le cannabis légalisé, le débat aura un sens puisqu'il permettra à l'individu adulte et indépendant la liberté de consommer ou non ce produit en connaissant les dangers inhérents.
Avant çà je ne prendrais jamais la peine de perdre mon temps sur des articles aussi inutile que l’évaluation du danger d'un produit inexistant.
on y vient http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-culture-de-la-marijuana-explose-en-france-11-12-2011-1762879.php
alcool, tabac, bisphénol, certains colorants et conservateurs alimentaires, certains pesticides, les vapeurs de diesel, les sels d'aluminium, les vapeurs de polystirènes des isolants, les particules de laines de verre ou de roche en suspension etc etc la liste est très très très longue.
L'interdiction de tous ces produits aurait des conséquences économiques sur notre pays.
Pour le cannabis l'interdiction a des conséquences économiques sur les pays producteurs, donc essentiellement le Maghreb, nous ne sommes pas un pays producteur de cannabis.
Le problème doit donc être posé en termes géopolitiques, en termes d'économie souterraine, de blanchiment d'argent sale, et de priorités des missions pour les forces de l'ordre, car la question de la santé publique n'est qu'un alibi.
Le Sarkozistan envoyait ses propres leurres aux médias et aux citoyens pour les détourner des véritables questions, actuellement ça fonctionne de la même manière.
Un magnifique leurre fut celui des rythmes scolaires présentés comme LA GRANDE question essentielle , LA CLE pour résoudre les problèmes de l'école aujourd'hui, sans être dénuée d'importance cette question reste très annexe dans le cancer qui ronge l'école aujourd'hui.
La question du cannabis est également un leurre, destiné à faire oublier le véritable débat du moment celui sur le vote du traité budgétaire européen. Et la question de la nocivité du cannabis est un leurre dans le leurre...
Qu'est ce qui a changé? moins de conflits d'intérêt, moins de ministres "de la honte", moins de dérapages, moins de bling bling, plus de dignité...mais le reste....tout le reste...ça n'a pas changé à part la nature des leurres, ceux de l'UMP au pouvoir étaient vraiment nauséabonds.