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César rendu à lui-même
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Petite précision sur César et Auguste
Sur leur nom :
Les romains avaient un prénom, un nom et un surnom, l’ensemble formait les tria nomina.
Pour César, c’était Caius Julius Caesar. Son prénom ne retient pas l’attention. Son nom indique qu’il est de la gens (famille) des Julii et à ce titre descend de la famille troyenne d’Enée, venu en Italie après la victoire des grecs. Il se revendiquait descendant par cette branche de la déesse Vénus. Les Julii sont des patriciens, c'est-à-dire pour simplifier la noblesse romaine. C’est son surnom, Caesar, qui est resté à la postérité.
Pour Auguste, c’était Caius Octavius Thurinus. Connu sous son nom de famille à l’origine, il a changé de nom après avoir été adopté par César, pour s’appeler Caius Julius Caesar Octavianus. Son nom devient alors son second surnom ce qui était courant chez un adopté. Ensuite et petit à petit, il prend comme prénom Imperator, conserve Caesar comme nom et reçoit sur Sénat le surnom à caractère religieux d’Augustus. Imperator Caesar Augustus sont alors les tria nomina d’Octave mais pas une succession de titres.
Concernant les pouvoirs de chacun d’entre eux :
César a eu plusieurs fonctions successives, religieuses, militaires et civiles. Il serait trop long de les énumérer toutes mais il n’a jamais rétabli la monarchie. Lors de son assassinat aux Ides de Mars 44, il venait d’être nommé dictateur à vie, un titre tout à fait officiel à Rome mais dont la durée est ici exceptionnelle. César avait le soutien du peuple romain et se méfiait des sénateurs très corrompus. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui l’ont tué. Du point de vue religieux, César avait été élu Grand Pontife et du point de vue militaire, il avait été acclamé plusieurs fois Imperator par ses troupes et avait eu droit à plusieurs triomphe à Rome.
Auguste, fils de César, n’a pas, selon ses termes, instauré l’empire mais restauré la République. Aucun titre ni pouvoir n’a été créé pour lui, pas plus que pour César. Toutefois, Auguste cumulait des pouvoirs qui habituellement ne pouvaient pas s’additionner. Il égalait ses pairs pour les pouvoirs (potestas) mais les dépassait tous par son autorité (auctoritas). C’est un peu subtil mais les apparences étaient là. Auguste n’a pas créé de régime nouveau mais en pouvant prendre des décisions à tous les niveaux, par un cumul de titres, il avait une primauté. Le titre de princeps inter pares signifiait non pas prince mais premier entre pairs. D’un point de vue religieux, Auguste avait également été élu Grand Pontife.
Le passage au pouvoir de César et d’Auguste a mis fin à des guerres civiles incessantes dues aux luttes de pouvoir à Rome. En assurant la paix civile, ils ont permis le développement économique et culturel. La notion d’Empire est moins liée au régime politique de Rome à cette période qu’à son extension géographique et à la mosaïque de peuples régis selon les règles de la ville éternelle.
Ce n'est que bien plus tard, lorsqu'on désigne le dirigeant non plus comme le princeps mais comme le dominus, que le régime change réellement. N'oublions pas que la transmission héréditaire du pouvoir pouvait être corrigée par des assassinats. On est loin de la royauté française d'avant 1789.
Pour aller plus loin sur cette période, la série Rome est assez fidèle à la réalité historique.
Sur leur nom :
Les romains avaient un prénom, un nom et un surnom, l’ensemble formait les tria nomina.
Pour César, c’était Caius Julius Caesar. Son prénom ne retient pas l’attention. Son nom indique qu’il est de la gens (famille) des Julii et à ce titre descend de la famille troyenne d’Enée, venu en Italie après la victoire des grecs. Il se revendiquait descendant par cette branche de la déesse Vénus. Les Julii sont des patriciens, c'est-à-dire pour simplifier la noblesse romaine. C’est son surnom, Caesar, qui est resté à la postérité.
Pour Auguste, c’était Caius Octavius Thurinus. Connu sous son nom de famille à l’origine, il a changé de nom après avoir été adopté par César, pour s’appeler Caius Julius Caesar Octavianus. Son nom devient alors son second surnom ce qui était courant chez un adopté. Ensuite et petit à petit, il prend comme prénom Imperator, conserve Caesar comme nom et reçoit sur Sénat le surnom à caractère religieux d’Augustus. Imperator Caesar Augustus sont alors les tria nomina d’Octave mais pas une succession de titres.
Concernant les pouvoirs de chacun d’entre eux :
César a eu plusieurs fonctions successives, religieuses, militaires et civiles. Il serait trop long de les énumérer toutes mais il n’a jamais rétabli la monarchie. Lors de son assassinat aux Ides de Mars 44, il venait d’être nommé dictateur à vie, un titre tout à fait officiel à Rome mais dont la durée est ici exceptionnelle. César avait le soutien du peuple romain et se méfiait des sénateurs très corrompus. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui l’ont tué. Du point de vue religieux, César avait été élu Grand Pontife et du point de vue militaire, il avait été acclamé plusieurs fois Imperator par ses troupes et avait eu droit à plusieurs triomphe à Rome.
Auguste, fils de César, n’a pas, selon ses termes, instauré l’empire mais restauré la République. Aucun titre ni pouvoir n’a été créé pour lui, pas plus que pour César. Toutefois, Auguste cumulait des pouvoirs qui habituellement ne pouvaient pas s’additionner. Il égalait ses pairs pour les pouvoirs (potestas) mais les dépassait tous par son autorité (auctoritas). C’est un peu subtil mais les apparences étaient là. Auguste n’a pas créé de régime nouveau mais en pouvant prendre des décisions à tous les niveaux, par un cumul de titres, il avait une primauté. Le titre de princeps inter pares signifiait non pas prince mais premier entre pairs. D’un point de vue religieux, Auguste avait également été élu Grand Pontife.
Le passage au pouvoir de César et d’Auguste a mis fin à des guerres civiles incessantes dues aux luttes de pouvoir à Rome. En assurant la paix civile, ils ont permis le développement économique et culturel. La notion d’Empire est moins liée au régime politique de Rome à cette période qu’à son extension géographique et à la mosaïque de peuples régis selon les règles de la ville éternelle.
Ce n'est que bien plus tard, lorsqu'on désigne le dirigeant non plus comme le princeps mais comme le dominus, que le régime change réellement. N'oublions pas que la transmission héréditaire du pouvoir pouvait être corrigée par des assassinats. On est loin de la royauté française d'avant 1789.
Pour aller plus loin sur cette période, la série Rome est assez fidèle à la réalité historique.
J'ai beaucoup aimé votre chronique David, parce que j'ai éprouvé exactement la même chose que vous quand j'ai vu ce portrait dans Le Monde.
Ce buste semble tellement vivant, tellement humain, que j'en étais fascinée !
Merci de m'avoir permis de me retrouver dans votre chronique : un petit moment de sensation partagée ...
Ce buste semble tellement vivant, tellement humain, que j'en étais fascinée !
Merci de m'avoir permis de me retrouver dans votre chronique : un petit moment de sensation partagée ...
Expertisée durant huit mois, l’authenticité de cette sculpture antique semble enfin prouvée.
Par sa représentation dans l’objet (sculpture), le sujet absent (César) porte en visibilité sa présence autant que son absence, image (reflet du sujet absent) qu’induit l’artefact de la représentation (ici moins la sculpture que l’écriture) dans ses enjeux en opérant en tant que signe ainsi que le notait Pascal dans ses Pensées : « tout portrait porte absence et présence, plaisir et déplaisir ».
Déroulant autant que dénouant le jeu de la représentation (Vorstellung) au travers de la connexion/séparation entre image et signe, DA manie une écriture légère, agréable aussi bien qu’opérationnelle (for me).
Au-delà de la formulation de Port Royal, ce portrait ne peut nécessairement qu’être « César rendu à lui-même » - bravo David :-)
Abonnée notamment pour lire les chroniques sur @si, j’escompte vivement que DA va persister à y diffuser des textes sur des « images » qui lui plaisent et selon une logique qui lui sied, appréciant sa vision singulière tout autant que celle des autres chroniqueurs – si, si :-)
Par sa représentation dans l’objet (sculpture), le sujet absent (César) porte en visibilité sa présence autant que son absence, image (reflet du sujet absent) qu’induit l’artefact de la représentation (ici moins la sculpture que l’écriture) dans ses enjeux en opérant en tant que signe ainsi que le notait Pascal dans ses Pensées : « tout portrait porte absence et présence, plaisir et déplaisir ».
Déroulant autant que dénouant le jeu de la représentation (Vorstellung) au travers de la connexion/séparation entre image et signe, DA manie une écriture légère, agréable aussi bien qu’opérationnelle (for me).
Au-delà de la formulation de Port Royal, ce portrait ne peut nécessairement qu’être « César rendu à lui-même » - bravo David :-)
Abonnée notamment pour lire les chroniques sur @si, j’escompte vivement que DA va persister à y diffuser des textes sur des « images » qui lui plaisent et selon une logique qui lui sied, appréciant sa vision singulière tout autant que celle des autres chroniqueurs – si, si :-)
Non non, exposer des théories ne leurs donne pas plus de légitimité, la critique l'est autant. Ici César n'est pas rendu à lui même puisqu'il en sera toujours absent. Pour avoir déjà commis des oeuvres rendues publique, je n'ai jamais reconnus dans les écrits, aussi subtils et littéraires soient-ils, la moindre congruence avec ce que je ressentais et voulais exprimer dans ces réalisations, qu'elles soient écrites ou visuelles.
En revanche tu as raison de rappeler que ce ne sont que les visions singulières de David, qui pour moi ont la même valeur que celle de ma boulangère ou de mon épicier, et n'allez pas penser que c'est minimiser les dits commerçants, leurs points de vue sont souvent sources de conversations enrichissantes... moins médiatisées cependant...
En revanche tu as raison de rappeler que ce ne sont que les visions singulières de David, qui pour moi ont la même valeur que celle de ma boulangère ou de mon épicier, et n'allez pas penser que c'est minimiser les dits commerçants, leurs points de vue sont souvent sources de conversations enrichissantes... moins médiatisées cependant...
Une fois n’est pas coutume, j’explique « un po » ma démarche :-)
Pratiquant le condensé maximum ce qui m’évite les développements argumentaires (à l’instar d’autres commentateurs - ma bonne excuse), ma prose s’avère peu transparente – je n’en disconviens pas :-)
Bien que n’ayant pas vraiment compris votre "objection" (pas cherché vraiment non plus) mais du fait que vous l’écrivez civilement je réponds brièvement sur l’expression fort à propos qui manœuvre le texte de DA selon moi (for me) : « César rendu à lui-même ». Evidemment, il ne s’agit nullement de prendre cette expression au pied de la lettre : ses textes vaporeux, très agréables avec une écriture opérationnelle (for me) sont pour la plupart « décalés » (si, si), toute lecture étant nécessairement « une interprétation » - ici, la mienne :-)
• En tant que « image probable » de feu César Imperator (la sculpture), au travers d’une description le ramenant à une vision personnelle, son portrait figure l’exclusion du sujet de sa « représentation » selon la logique de Port-Royal (pour César, je me divertis facétieusement) sans pour autant le renvoyer stricto sensu vers lui-même mais spécifiquement « dans sa seule présence et absence telle que l’énonçait Pascal » - et là, malicieusement, nous pouvons rendre à César ce qui lui revient •
Bien entendu, le fait de répercuter (ou percuter) quelque théorie dénommée que ce soit n'y subordonne pas « mon appréciation » laquelle ne concerne strictement que moi (for me) – le fait d’écrire en tant qu’abonné lambda sur les forums « ouverts aussi bien à la légèreté (zen) qu’à la lourdeur » ne m’établit assurément pas en expert – no, no :-)
Pour votre second paragraphe, nous pouvons aisément converger : nombre d’intervenants sur les forums m’illuminent de pistes de réflexion passionnantes mais également m’offrent maints accès d’hilarité :-)
@ David – merci de persister, je suis fan ;-)
Pratiquant le condensé maximum ce qui m’évite les développements argumentaires (à l’instar d’autres commentateurs - ma bonne excuse), ma prose s’avère peu transparente – je n’en disconviens pas :-)
Bien que n’ayant pas vraiment compris votre "objection" (pas cherché vraiment non plus) mais du fait que vous l’écrivez civilement je réponds brièvement sur l’expression fort à propos qui manœuvre le texte de DA selon moi (for me) : « César rendu à lui-même ». Evidemment, il ne s’agit nullement de prendre cette expression au pied de la lettre : ses textes vaporeux, très agréables avec une écriture opérationnelle (for me) sont pour la plupart « décalés » (si, si), toute lecture étant nécessairement « une interprétation » - ici, la mienne :-)
• En tant que « image probable » de feu César Imperator (la sculpture), au travers d’une description le ramenant à une vision personnelle, son portrait figure l’exclusion du sujet de sa « représentation » selon la logique de Port-Royal (pour César, je me divertis facétieusement) sans pour autant le renvoyer stricto sensu vers lui-même mais spécifiquement « dans sa seule présence et absence telle que l’énonçait Pascal » - et là, malicieusement, nous pouvons rendre à César ce qui lui revient •
Bien entendu, le fait de répercuter (ou percuter) quelque théorie dénommée que ce soit n'y subordonne pas « mon appréciation » laquelle ne concerne strictement que moi (for me) – le fait d’écrire en tant qu’abonné lambda sur les forums « ouverts aussi bien à la légèreté (zen) qu’à la lourdeur » ne m’établit assurément pas en expert – no, no :-)
Pour votre second paragraphe, nous pouvons aisément converger : nombre d’intervenants sur les forums m’illuminent de pistes de réflexion passionnantes mais également m’offrent maints accès d’hilarité :-)
@ David – merci de persister, je suis fan ;-)
Allez dans la rubrique "Vite dit et gratuit".
DS y publie un papier "César enrôlé par Albanella", qui analyse le contenu et, donc, les messages délivrés par le reportage sur la tête de César.
Je retrouve là le respect du "cahier des charges" d'ASI: Aller voir, au delà de ce qui nous est montré, ce qu'on veut réellement nous communiquer.
DS reste fidèle à son projet. Merci à lui.
Quant à Abiker, je me suis toujours demandé à quoi il servait dans cette émission. Longtemps assis, muet ou presque, à la droite de DS, il hasardait parfois des commentaires aussi plats qu'incompréhensibles. Le voilà aujourd'hui, glosant sur ses états d'âme devant les rides d'un personnage supposé être le vieux Jules. D'une part, on n'en a rien à foutre. D'autre part, il est à côté du cahier des charges d'ASI. Quand ira-t-il faire définitivement son baratin ailleurs ?
En plus il doit être payé pour ça. Je commence à regretter mes 30 euros !
DS y publie un papier "César enrôlé par Albanella", qui analyse le contenu et, donc, les messages délivrés par le reportage sur la tête de César.
Je retrouve là le respect du "cahier des charges" d'ASI: Aller voir, au delà de ce qui nous est montré, ce qu'on veut réellement nous communiquer.
DS reste fidèle à son projet. Merci à lui.
Quant à Abiker, je me suis toujours demandé à quoi il servait dans cette émission. Longtemps assis, muet ou presque, à la droite de DS, il hasardait parfois des commentaires aussi plats qu'incompréhensibles. Le voilà aujourd'hui, glosant sur ses états d'âme devant les rides d'un personnage supposé être le vieux Jules. D'une part, on n'en a rien à foutre. D'autre part, il est à côté du cahier des charges d'ASI. Quand ira-t-il faire définitivement son baratin ailleurs ?
En plus il doit être payé pour ça. Je commence à regretter mes 30 euros !
Il a des faux airs à Claude Levi-Strauss.
Les deux rides qui partent du nez.
Qu'aurait compris Jules César à ce qu'a écrit Claude Levi-Strauss? Ouf que l'histoire se déroule dans l'ordre.
Les deux rides qui partent du nez.
Qu'aurait compris Jules César à ce qu'a écrit Claude Levi-Strauss? Ouf que l'histoire se déroule dans l'ordre.
Il est tellement proche de nous ....qu'on dirait bien qu'il louche.
bon, j'ai lu un peu les articles sur le sujet ; le portrait serait daté de 46 av.J.-C., date à laquelle Arles devient colonie romaine (toute la gaule n'est pas conquise en même temps, et Arles est juste à côté de l'Italie).
on a donc un césar qui semble proche de nous, comme dit DA (c'est là que je voulais dire que DA avait une approche plus intuitive, "symbolique", qu'historicienne), sans doute parce que ce conquérant veut se faire accepter par les populations conquises, envers qui il va adopter une politique de tolérance, comme c'est le cas avec toutes les colonies romaines.
Nous sommes d'ailleurs la preuve vivante du syncrétisme effectué entre la Gaule et Rome.
Le portrait livre donc une image de César qui n'est pas destiné à écraser le peuple gaulois, c'est plutôt l'image d'un César clément, ouvert, qui tend la main au peuple soumis (certains des peuples gaulois d'ailleurs n'ont pas lutté contre lui, mais ce sont soumis, ont collaboré, se sont associé, utilisez le terme que vous voulez, à Rome, pour des intérêts stratégiques et économiques).
on a donc un césar qui semble proche de nous, comme dit DA (c'est là que je voulais dire que DA avait une approche plus intuitive, "symbolique", qu'historicienne), sans doute parce que ce conquérant veut se faire accepter par les populations conquises, envers qui il va adopter une politique de tolérance, comme c'est le cas avec toutes les colonies romaines.
Nous sommes d'ailleurs la preuve vivante du syncrétisme effectué entre la Gaule et Rome.
Le portrait livre donc une image de César qui n'est pas destiné à écraser le peuple gaulois, c'est plutôt l'image d'un César clément, ouvert, qui tend la main au peuple soumis (certains des peuples gaulois d'ailleurs n'ont pas lutté contre lui, mais ce sont soumis, ont collaboré, se sont associé, utilisez le terme que vous voulez, à Rome, pour des intérêts stratégiques et économiques).
George W. Bush, j'vous dit : http://img297.imageshack.us/img297/2/cesarbushxp3.jpg
Si ça peut rendre service aux chimpanzés de trouver quelqu'un de plus ressemblant : http://www.geocities.com/he_whose_name_must_not_be_spoken/Bush-Chimp.jpg
voila, voila ...
Si ça peut rendre service aux chimpanzés de trouver quelqu'un de plus ressemblant : http://www.geocities.com/he_whose_name_must_not_be_spoken/Bush-Chimp.jpg
voila, voila ...
On dirait George W. Bush !
http://www.lefigaro.fr/medias/2007/06/04/20070604.FIG000000251_1224_1.jpg
http://www.lefigaro.fr/medias/2007/06/04/20070604.FIG000000251_1224_1.jpg
une chronique sur césar pour fêter le premier anniversaire de notre dictator ?
franchement, il ne lui arrive pas à la cheville, au propre comme au figuré
franchement, il ne lui arrive pas à la cheville, au propre comme au figuré
Bon, les enfants, je rappelle que sculpté de son vivant ne veut pas dire que le sculpteur avait César en face de lui ou que la représentation est plus véridique qu'une autre.Les pièces frappée du profil sont tout aussi contemporaine pour certaine. Ce n'est pas la "seule" représentation de César de son vivant mais de la plus ancienne, je ne sais pas quels sont les experts de qui parle David, vue que datée pour l'instant vers 46 b.C.
C'est rigolo, sur un site qui décrypte l'image on en vient à considérer une sculpture comme une image instantané. Vous parlez, je parle des intervenant ici sur forum et de David, de la photo de la sculpture, pas de la sculpture en elle même.
Le titre est joli, "César rendu à lui même", mais juste une figure de style sans fond, ici, César est rendu à nous autres, mais l'avait-on vraiment perdu le vieux ?
C'est rigolo, sur un site qui décrypte l'image on en vient à considérer une sculpture comme une image instantané. Vous parlez, je parle des intervenant ici sur forum et de David, de la photo de la sculpture, pas de la sculpture en elle même.
Le titre est joli, "César rendu à lui même", mais juste une figure de style sans fond, ici, César est rendu à nous autres, mais l'avait-on vraiment perdu le vieux ?
Ce césar ressemble quand même beaucoup à Mel Gibson, vous ne trouvez pas?
pourquoi un Romain devrait-il avoir un nez grec?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
La Photo de D. Abiker est bien sûr en haut, à gauche. Je dois affiner ma latéralisation...
Plus je compare, plus je vois de ressemblances...Qu'en dirait A. Korkos ?
Plus je compare, plus je vois de ressemblances...Qu'en dirait A. Korkos ?
regardez à nouveau la page et comparez avec l'expression de la photo de D. Abiker, en haut à droite.
Les similitudes sont étonnantes
Qu'en déduire ?
Les similitudes sont étonnantes
Qu'en déduire ?
Je rapproche votre texte de la belle page de Nicolas Bouvier sur les bustes d'empereurs romains qu'il contemple au musée de Belgrade, dans L'usage du monde (p. 35-37 de l'édition de poche Payot)
finalement, il est plutôt rock'n roll, Jules....
Jules César ne souffrait donc pas de calvitie? ou porte-il une perruque?
Attention, César n'a jamais été vraiment "empereur". C'était juste un dictateur. Le premier empereur romain est Octave.
A part ça, merci de nous avoir fait découvrir ce beau buste, très touchant par son humanité.
A part ça, merci de nous avoir fait découvrir ce beau buste, très touchant par son humanité.
Très beau portrait, David.
Je n'avais pas passé comme vous les minutes nécessaires à l'analyse. Et j'y trouve après vous avoir lu une certaine amertume aussi, le sourire est triste, il a beaucoup vécu, un César d'après la trahison de Brutus, un César fin de vie, pas sur son char.
http://anthropia.blogg.org
Je n'avais pas passé comme vous les minutes nécessaires à l'analyse. Et j'y trouve après vous avoir lu une certaine amertume aussi, le sourire est triste, il a beaucoup vécu, un César d'après la trahison de Brutus, un César fin de vie, pas sur son char.
http://anthropia.blogg.org