"Cette pomme, c'était le symbole de la simplicité de Chirac"
C'est peu dire qu'il aura eu deux débuts de mandat différents. En 1995, Jacques Chirac succède à un Miterrand malade, et à un Premier ministre, Edouard Balladur, fortement marqué à droite. Sept ans plus tard, en 2002, il est réélu, au terme d'un second tour totalement inédit qui l'a opposé à Jean-Marie Le Pen. Avant l'arrivée de Sarkozy, comment s'y est-il pris pour marquer, par deux fois, sa différence ? Pour y répondre : Jean-Luc Barré, historien, co-rédacteur des Mémoires de Jacques Chirac et Christine Albanel, "plume" de l'ancien président lors de son premier mandat (et ministre de la culture sous Nicolas Sarkozy). A leurs côtés : Patrick Garcia, historien des usages publics de l'Histoire et Mathilde Larrère.
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Derniers commentaires
erreur dans le positionnement des vidéos, le un vient à la place de la vidéo globale, la deux au dessus du résumé de la un etc..
Et ils n'ont même pas pensé à lui demander des nouvelles de Monsieur Anéfé
- et qui n’est pas évoqué dans l’émission - c’est la reprise des essais nucléaires (à Mururoa ? je ne me souviens plus…).
Autrement, mon moment préféré dans l’émission, c’est madame Anéfé qui nous raconte que le Jacques est solitaire,
donc il rend visite à Pinault.
Je ne cache pas qu’en tant que solitaire, je rends assez souvent visite à Pinault. C’est mon seul copain.
On se fait un samovar avec du genièvre.
le prochain, c’est Mitterrand, suivi de Giscard, puis De Gaulle.
(Oui, je sais, il n’y a pas de jeu d’été, mais je joue quand même.)
Ca vous intéresse pas, ses débuts à l'Elysée?
Fromage mou n'a laissé qu'une odeur, mauvaise.
Imaginez l'émission avec Le Foll à la place de Barré et Touraine à la place d'Albanel !
On verra.
Vous m’enverrez 10 000 euros si j’ai gagné.
Je ne vous devrais rien si j’ai perdu.
(Ce sont mes règles de pari que j’ai établies en toute honnêteté.)
Ah et si on s'intéressait aux sorties de scènes? Renoncement, licenciement, bouderie, épectase ...
Si vous vous intéressez aux sorties de scène, épectase, c'était Félix Faure, et dans la période évoquée, je n'en vois aucun.
Sur la brochette, nous en avons huit.
Sur les huit, trois sont tombés de la branche. De Gaulle, Pompidou et Mitterand.
Auquel pensez-vous ?
Il est vrai que maintenant on en arrive à parler des hommes politiques en évitant de parler politique et surtout pas de leurs propositions et encore moins de leur programme. Tout cela c'est tellement ennuyeux !
Nous n'en sommes qu'au deuxième président "examiné" et vues les casseroles que ces 2 exemplaires "de-l'élection-la-plus-importante-la-république-selon-nos-médiacrates ont trainé, on doit s'inquiéter fortement de la représentativité de ces gugusses pour notre pays.
anéfé, depuis ce fameux 07 mai 2017 où Jupiter est arrivé aux affaires, je commençais à être en manque de campagne présidentielle !
après plus d'un an de primaires à droite, de primaires à gauche, et d'innombrables débats tous plus primaires les uns que les autres, je tiens à remercier @si pour l'ouverture de sa salle de shoot post-électorale !
nan passque vraiment je savais plus où aller pour mes perfusions de propagande !...
trêve de, je voulais juste rebondir sur une parole particulièrement intéressante de Madame ALBANEL, qui comme moi ben ouaip, s'interroge sur le fait qu'en 2017 personne ne se soit véritablement inquiété du fait qu'une Le Pen soit au second tour d'une présidentielle de notre bonne vieille république......et même si pour les professionnels de la profession elle n'avait aucune chance face à Jupiter escaladant l'Olympe !
perso je partage cette interrogation car encore aujourd'hui je me demande comment, de nos journaleux au quidam le plus lambda de notre galaxie, personne n'ait eu à redire sur sa présence au second tour de notre présidentielle !
rassurez moi : cela ne se reproduira pas ?!!! grhumpffff
bon j'espère qu'@si pour la suite de ses épisodes n'oubliera pas de faire quelques ponts entre passé et présent, soit pour dire que non non rien n'a changé, tout tout a continué héhé, ou alors......euh ou alors en fait ben pas mieux !
Jean-Luc Barré : et l'Irak, vous vous en rappelez pas ?
Madame de Volanges : Le scélérat a ses vertus, comme l'honnête homme a ses faiblesses.
Christine Albanel : il y a une chose, c'est les choix économiques, mais la vraie chose, après...
Stop ! on arrête là, cette phrase ne peut pas avoir de suite logique.
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Merci à Mathilde qui a bien souvent traduit notre indignation devant ces deux insupportables invités ! Entre les anecdotes sans intérêt et la subjectivité maladive, c'était appréciable. Vendredi prochain, c'est caipi en regardant le nouvel épisode, histoire de lui rendre hommage. C'est l'été, sur @si !
Certes, il y a plein de sujets qui me laissent preplexe.
Au moins, pour Chirac, ma perplexité est canalisée : c'était une merde, une sale merde ou une pauvre merde ?
Sauf erreur, dans l'émission, quelqu'un dit que "le bruit et l'odeur" était un truc ancien, comme si ça n'avait pas de valeur mais c'était en 1991 et avait fait polémique.
En vidéo : un JT de l'époque avec un extrait et les commentaires de J.-M. Le Pen se félicitant de ce discours et de Cresson (première ministre pour les plus jeunes...) le critiquant.
Chirac dixit :
"Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte-d'or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! [applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur [rires nourris], eh bien le travailleur français sur le palier devient fou. Il devient fou, c'est comme ça. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela. Nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s'impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s'il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d'une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu'ils ne paient pas d'impôt !"
Tiens, en musique : Le bruit et l'odeur par Zebda
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Et si, en l'occurrence, simplicité n'était pas destiné à le laver du soupçon de duplicité.
Attention cependant: comme cela l' a été justement remarqué par un invité, certain(e)s intervenant(e)s [s]de gauche[/s] régulier(e)s ont tendance à se laisser aller au [s]sectarisme[/s] schématisme
Quant au concept abject de "vichysto-résistant" je vous invite à aller voir ce qu'en dit une vraie historienne contemporaine, Annie Lacroix-Riz qui souligne a contrario cette tentative de sauver des élites coupables tout en culpabilisant tout un peuple.
"Troublante indulgence envers la collaboration" par Annie Lacroix-Riz https://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/LACROIX_RIZ/53208
https://www.youtube.com/watch?v=kBK8rm4DWb0
Bref fonctionnent de pair:
-Culpabilisation du Peuple (tous les français sont vaguement coupables du Vel d'Hiv et doivent se repentir jusqu'à la fin des Temps)
-Indulgence sur la collaboration des élites (la figure ridicule du "vichysto-résistant" qui ne souligne qu'un lâche retournement de veste devant l'évidence de la victoire alliée)
Le tout dans une période de montée des extrêmes-droites réelle en France, en Europe, et en Israël. Vous faites fort!
D'abord, il n'est résolument opposé au FN que depuis 1997. Deux éléments le signalent : aucune alliance avec le FN aux législatives en 97, et aucun Président de région RPR élu grâce aux voix du FN en 98 (contrairement à 4 ou 5 Présidents UDF, si mes souvenirs sont exacts). Mais avant, c'est nettement moins clair : le "bruit et l'odeur", c'est 1992, hein, pas 1983. Jusqu'en 1995, il est conseillé par Pasqua, qui n'aurait pas vu d'un mauvais oeil une alliance, même ponctuelle, avec le borgne.
Pour revenir à 2002, on se rappelle de son coup de fil à Bayrou au soir du premier tour ("Allô François, je t'emmerde !") et un refus du débat probablement plus motivé par son souhait de ne pas laisser Le Pen lui parler de ses affaires pendant deux heures... En clair, il surfe sur la vague anti-Le Pen par pur opportunisme électoral, et avec brio. Et je me souviens de la mine dégoûtée de mes parents au soir du deuxième tour, pas franchement ravis d'avoir "fait barrage contre le fascisme", mais plutôt le sentiment de s'être faits avoir !
puis vous persistez à écrire "en moto" au lieu de "à moto"
bref, je vais aller direct à la chronique de Mathilde Larrère.
Mais du traitement et de l'analyse politique de Chirac, qui est tout simplement ahurissant.
Sur 1h10, une minute sur les turpitudes judiciaires, au hasard, la maire de Paris juste avant son élection en 95, si on veut vraiment parler des "débuts" c'est le minimum déontologique non ? On dépeint l'homme comme celui de la synthèse de centre droit, avec une "sensibilité de gauche", non mais on est sur LCI ou bien ? "Aucune ambiguïté" avec l'extrème droite ? Hum. "Le bruit et l'odeur" : il ne parlait absolument pas des étrangers... Bon, une blague d'une heure dix.
Il y avait tellement à dire sur les années Chirac (et je suis dans ma vingtaine hein) mais la composition du plateau est une vaste blague, faire parler Monsieur Barré et Madame Albanel, sans réelle contradiction, ne pouvait que finir comme cela.
Leur analyse politique à posteriori est soit le fruit d'une naïveté sans fond, soit d'un cynisme sans ciel.
Dans un sens, quand on sait le rôle central de tels énergumènes dans les plus hautes sphère de l'Etat, l'incurie passé et actuelle prend tout son sens, une misère.
Vraiment, très mauvaise émission.
C'était bien déjà la cinquième ?