Changement climatique : "Trump, ça nous fait perdre beaucoup de temps"
En annonçant son intention de retirer les États-Unis de l'accord de Paris sur le changement climatique, Donald Trump a déchaîné une réprobation mondiale. Pourtant, cet accord avait été critiqué par certains écologistes comme n'étant pas assez contraignant. Mais s'il n'est pas vraiment contraignant, la décision de Trump est-elle vraiment grave ? Et si elle n'est pas si grave, pourquoi s'affoler ? Pour s'aventurer dans les entrailles de l'accord de Paris, deux invitées : Laurence Tubiana, ambassadrice pour la France chargée des négociations sur le changement climatique, et négociatrice principale, lors de la COP21. Et Jade Lindgaard, journaliste à Mediapart, en charge des questions environnementales.
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Derniers commentaires
Pourquoi si c'est la cause numero et que c'est solvable à beaucoup plus court terme que les émissions de CO2 liées aux fossil fuels ça n'a pas été adressé dans les accords de paris? Pourquoi se concentrer toujours et uniquement sur le charbon, le nucléaire, les gaz de nos voitures alors qu'on sait pertinemment que ce sera insuffisant, et que l'on connait déjà une solution plus rapide et moins couteuse, consommer moins de produits animaux, élever moins d'animaux...?
Dommage,
peut-être dans une autre émission :)
A part l'intervention enregistrée de Nicollino, le dispositif ne permet aucune possibilité de débat contradictoire et interdit toute pensée critique qui permettrait de démystifier cette vaste blague que sont les accords de Paris et l'"objectif" absurde et totalement antiscientifique des "+2 degrés".
Merci et bravo à Daniel de contribuer à la stupidité médiatico-politico-institutionelle ambiante. Vraiment.
(apres 8ans d'obama, quelles sont les engagements signes contraignants des usa ?)
On entend souvent cette affirmation mais elle est parfaitement erronée. Dès lors qu'on prend en compte les fuites massives de méthane dans l'atmosphère , causés par l'extraction du gaz de schiste (et trop souvent oubliées), le bilan du charbon est nettement meilleur du point de vue du réchauffement climatique. Rappelons qu'une tonne de méthane dans l'atmosphère, c'est ~35 tonnes de CO2 du point de l'effet de serre (en moyenne sur 100 ans).
Au fait : Je me suis laissé dire que l'Inde achetait des rafales d'armes à la France; mais cela n'a sans doute rien à voir avec son engouement pour l'accord de Paris ?
Que dit Nicolas Hulot? Rien, il n'a pas le temps, Il inaugure une ligne de TGV http://www.sudouest.fr/2017/06/29/lgv-paris-bordeaux-nicolas-hulot-dans-le-premier-train-3575575-731.php
Les écologistes sont contre; pas lui https://reporterre.net/LGV-a-Bordeaux-et-a-Rennes-Les-ecologistes-bataillent-contre-le-projet-suivant. Les écologistes bataillent contre le projet, il ne sera pas avec eux.
Il n'a pas non plus le temps de commenter le feu vert au démarrage de l’EPR de Flamanville, avec ses défauts de cuve et couvercle.
Le scandale de l'amiante ne l'intéresse pas, la disparition effrénée de terres agricoles non plus,pas plus que les risques de catastrophe nucléaire...Un bon choix pour Macron et Philippe, il est en marche, il n'est pas em.merdant.
C'est juste excellent comme démarche.
Pour moi les pessimistes se sont des anciens optimistes qui ont qq heures de vols au compteurs, les autres ma foi c'est qu'ils ont encore qq chose à y gagner en se la jouant perso (c'est qu'il faut manger! sans doute et il suffi juste de faire de petits arrangements avec sa conscience).
Mais blague à part là, sérieux, si on change pas le cap rapidement on va "crever". Alors comment on le fait, comment on le dit???. Et bien on le G...haut et fort et on rentre en résistance,à chacun de trouver la forme.
C.a.d. que l'on ne pose pas comme source du pb les énergies fossiles qui sont LE pb car irréversible.
Il faut donc le plus rapidement possible ne plus du tout avoir recours à aucune énergie fossile : gaz naturel ou de schiste, pétrole, charbon.
Exemple passer du charbon au gaz permet de réduire de 30% les rejets de co2 mais leur bilan CO2 par contre non nul et donc en passant du charbon au gaz on retarde le réchauffement climatique mais on ne l'évite pas.
Donc si on passe en 50 ans à plus de 3°C de façon irréversible avec le charbon on le fera en 75 ans avec le gaz natutrel et de façon tout aussi irréversible.
Par contre si on substitue les deux avec des éneregies cyclées, alors les rejets de co2 peuvent être du même ordre que le charbon et le gaz mais le bilan Co2 est, par définition nul, et donc pas de réchauffement climatique.
Il n'y a donc pas d'alternative ni vraiment de réunion à faire, il faut taxer les énergies fossiles de façon progressive pour les rendre définitivement non concurentielles face aux énergies renouvelables, et taxer aussi tout les produits fabriqués à base d'énergie fossile non déjà taxé.
Les taxes recueillies devant servir à la trasition énergétique.
https://www.ted.com/talks/christiana_figueres_the_inside_story_of_the_paris_climate_agreement?language=fr (sous titres au choix dans le menu de la vidéo en bas à droite)
Bon, en substance, il faut injecter de "l'optimisme transformationnel" ... ;-).
Bonne émission sinon ;-)
Nico.
Le temps me manque pour développer cette idée, mais il me semble que quiconque s'intéresse un tant soit peu à la question et comprend l'ampleur des transformations requises par l'urgence écologique (systémiques, voire anthropologiques) ne peut que conclure au fait que le capitalisme vert est une contradiction dans les termes.
Sans parler de nos institutions politiques (et médiatiques), parfaitement fonctionnelles au système productif mais si peu démocratiques et totalement inadaptées à l'élaboration d'un projet politique écologiquement et humainement soutenable...
Dans la mesure où Jade Lindgaard adopte une posture relativement conciliatrice vis-à-vis de Tubiana, on en sort avec la sensation l'émission (ou plutôt Tubiana) crypte les enjeux plus qu'elle ne les décrypte.
Vous n'aviez que l'embarras du choix concernant les invités qui, eux, auraient été capables de politiser la question écologique : Hervé Kempf, Matthieu Auzanneau, Pablo Servigne, Jean-Baptiste Comby dont le nom est évoqué à la fin de l'émission par J. Lindgaard, Jean Gadrey, Jean-Marie Harribey, voire (rêvons un peu) Serge Latouche (décroissant), Razmig Keucheyan, Daniel Tanuro (marxistes et écosocialistes), etc.
Déçu de l'émission, donc, mais optimiste quant à la perspective qu'@si organise prochainement une belle émission avec des invités un peu moins engoncés dans un cadre de pensée étriqué (de classe) que ne l'est Laurence Tubiana.
Pour le lol : le reportage "pujadien" utilise la musique du jeu "Last of us", qui dépeint un univers post-apo' où l'humanité se paye une gastro-zombifiante planétaire et survit vaguement dans une paranoïaque loi du plus fort (torture et cannibalisme inside).
Je pife un troll caché dans l'(ex-)équipe de Mr Pujadas.
http://partage-le.com/2015/12/farces-et-attrapes-de-la-cop21-le-savoureux-mystere-des-chiffres-truques-par-fabrice-nicolino/
Et personne ne réagit... ?
Quel enfumage !!
Réecouter la sequence à la 24 ème minute.
Déjà sur le fond il a raison : l'INRA, BNP, fondation Gates, EDF, Renault, Total, Vinci, Véolia... ça vaut pas mieux que Coca Cola ou Dupont de Nemours.
Sur la forme : parmi les partenaires il y a des fondations, si on va sur leur site, leurs partenaires sont des fondations, et si on va sur leurs sites, leurs partenaires sont des fondations... un congloméra difficilement compréhensible de fondations de fondations de fondations...
Il faudrait un gros boulot de recherche pour savoir qui fait quoi. Je ne vois pas aujourd'hui ce qui permet de dire que Coca Cola ou Dupont de Nemours sont totalement absents de l'IDDRI. Peut-être même que Laurence Tubiana ne le sait pas.
(sinon, Wimple, "decade" en anglais se traduit par "décennie" en français)