Chez "Économie Matin", l'IA est déjà partout
Au sein des différents médias du journaliste Jean-Baptiste Giraud, ChatGPT est utilisé à tous les étages, même si l'ampleur de son usage varie au sein de la rédaction. Avec à la clé des embauches, assure le patron de presse web à "Arrêt sur images", malgré quelques ratés tels qu'une explosion des plagiats.
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Commentaires préférés des abonnés
Quel beau double exemple de tartufferie (1) "Ça a été un vrai choc." dit-il en découvrant (ou plus probablement : en étant confronté au fait) que l'IA s'assoit totalement sur les droits d'auteurs, ça fait juste 3 ans que tout le monde dit que ça et l(...)
C'est quand même surréaliste. Ça confirme que globalement cette technologie rend bête.
Le gars explique que de toutes façons on faisait des articles copiés collés avec un ton différent en fonction des lectorats, et ça avant d'utiliser l'IA. Et en effe(...)
Derniers commentaires
Quelques tournures de l'article me font penser à l'utilisation d'un llm pour sa rédaction. Test amusant réservé à cet article ?
bien sur, ce n'est pas drôle de se demander si je lis du Loris Guémart, ou un texte inventé par l'IA, ce qui m'amuse le plus c'est toutes les pertes des géants de la tech depuis la sortie de l'IA chinoise
j'ai ouïs dire que le téléchargement déjà limité aux chinois, était bloqué pour nous
ce qui ne me fait pas rire est qu'à l'issue de la conférence internationale de notre Jupiter capricieux, l'annonce de nouveaux milliards allait à nouveau pleuvoir dans les poches de ces escrocs, quand l'open-source l'offre gratuitement!
les professeurs de math qui l'utilisent off-line font leurs cours en quelques minutes avec tout un tas d'annexes intéressantes pour les élèves, quiz...il leur fallait des heures autrefois!
le Maître de l’Élysée ne s'est pas arrêté sur sa lancée puisqu'il a encore fait des promesses au syriens pour leur reconstruction, à condition de couper les têtes des terroristes! (c'est Erdogan qui terrorise les syriens maintenant! le but de Daesh est atteint!) le PM n'a pas osé lui dire que les caisses sont en-dessous de zéro, sans compter les défaillances d'entreprises et leur peu de créations!
C'est quand même surréaliste. Ça confirme que globalement cette technologie rend bête.
Le gars explique que de toutes façons on faisait des articles copiés collés avec un ton différent en fonction des lectorats, et ça avant d'utiliser l'IA. Et en effet comme à chaque fois, ça n'est pas tant l'avènement de l'IA qui compte mais le processus de précarisation qui a précédé et qui a préparé le terrain. Pervertir le travail de journaliste en faisant du desk sans jamais aller sur le terrain, sans jamais décrocher le téléphone, sans jamais traiter de l'information de première main. Pondre des articles de 3 lignes avec un titre racoleur est une photo libre de droit. Une fois que le journalisme en est réduit à ça, et une fois que ce genre de torchon est devenu la norme sur google actu, c'est assez tentant de faire faire ce travail de robot à un vrai robot.
Il a fallu inventer le travail à la chaine et le Taylorisme avant de pouvoir introduire les bras robotisés sur les lignes de fabrication de bagnole. Pouvait-on alors se plaindre de l'avènement de la robotique? Ou valait-il mieux remettre en question la division des taches qui en était la cause? Était-ce le mouvement du robot qui imitait dorénavant le bras humain? Ou était-ce au contraire l'ouvrier qui avait alors tellement normalisé son geste qu'il en était devenu transposable à une machine?
Et pour finir il faudrait éviter les plagiats? Mais c'est le principe même du truc! Ecrire des articles de presse à l'aide de l'IA repose sur une vision industrielle: la production automatisée, normalisée de textes, selon des critères que l'on a traduit en variables rationnelles et ajustables. C'est un pipotron amélioré. C'est comme si le directeur d'une usine de baskets se plaignait du fait qu'elles se ressemblent toutes. C'est tellement typique du productivisme libéral le plus bête: fabriquer un unique moule, produire des millions de pièces, inonder le marché, se gaver de bénéfices, pour à la fin se plaindre d'une forme d'uniformisation/plagiat/copier-coller.
Du goudron et des plumes !
Quel beau double exemple de tartufferie (1) "Ça a été un vrai choc." dit-il en découvrant (ou plus probablement : en étant confronté au fait) que l'IA s'assoit totalement sur les droits d'auteurs, ça fait juste 3 ans que tout le monde dit que ça et la débauche énergétique sont THE problèmes de l'IA et (2) ah ben c'est sûrement dû à un bug... oui c'est toujours ce qu'on dit quand on constate qu'une erreur agit systématiquement dans un sens et donc qu'il ne s'agit pas d'une erreur, sauf que quand on n'est pas sûr d'un outil on a aussi le choix de ne pas l'utiliser.
Donc total foutage de gueule de l'intervidouillé qui en gagnant du temps avec ses excuses qui n'en sont pas engrange les retombées financières même s'il fait semblant d'être contrit en retirant ses articles 100% plagiat trois jours après, c'est-à-dire une fois que de toutes façons ils n'attirent plus de clics car des dizaines d'autres tout aussi creux sont apparus pour leur succéder.