Chez "Estelle Midi", les enfants, c'était mieux avant !
Sur le plateau d'Estelle Denis, on adore les enfants. Sauf ceux élevés par des parents adeptes de l’éducation bienveillante, manifestement - et à entendre l'animatrice, ils sont légion. Dans "Estelle Midi", sur RMC, dès que le sujet est mis sur la table, s’enchaînent les anathèmes, les poncifs et les caricatures.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
Critiquer l'éducation bienveillante, ça permet surtout à la droite de se disculper de tous les maux de la société qu'elle génère par ses politiques économiques désastreuse, son culte de l'individualisme et de la performance. C'est toujours pareil ave(...)
c'est vraiment d'un goût exquis de proposer ce genre de débat mi février, alors que l'affaire Bétharam fait la une ...
Pour le reste, c'est du Pascal Praud version enfance et famille.... Si on rejette l'éducation "bienveillante", alors on accept(...)
Oui "ils" ont raison ! L'excellence, l'élitisme, la sévérité éducative, la méritocratie sélective, la frustration rigoureuse, le maculinisme recadreur, la bienélevance aristocratique, la Bétharramisation positive... bon, je m'énerve.
Derniers commentaires
Un peu plus d'écoles du type Betharam serait une bonne solution non? Avec l'inceste en prime, pour mettre au pas tous ces petits morveux qui grimpent sur la table! Honte à cette émission et à la chaine qui l'abrite.
la famille russe d'Emmanuel Todd!
la relation entre êtres humains est difficile, entre porteurs d'ADN commun elle devrait être plus facile, ce n'est pas toujours le cas, quand ça se passe bien, que la crise de l'adolescence n'est pas trop conflictuelle et violente, c'est que du bonheur
en général ils ne sont pas plus cons que la moyenne ils peuvent devenir médecin ou architecte!
j'ai bien aimé la méthode de l'apprentissage de la conduite dans le film "le pire voisin"
C'est quand même beau d'accuser la gôôche pour la prétendue mauvaise éducation des enfants actuels : depuis combien de temps la vraie gauche n'a pas été au pouvoir (j'ai du mal à qualifier le président qui avait Macron comme ministre de gauche) ? Donc les enfants, ados et mêmes adultes actuels ont bien été éduqués par des gens qui élisent majoritairement la droite, voire l'extrême droite.
l'idéologie pacifiste d'après guerre reflue pour laisser place aux idéologies réacs d'avant guerre.
Est-ce qu’il arrive parfois à Estelle Denis de faire autre chose d’une discussion du café du commerce? Peut-être que je n’ai pas eu de chance, mais les rares fois que j.ai ses émissions, ce n’était que ça.
C’est dingue toutes ces personnes qui ne comprennent pas qu’en élevant des enfants dans la bienveillance c’est un monde de bienveillances que l’on souhaite créer pour justement en finir avec la violence, le mépris, les brimades de petits chefs mal dans leur peau.
et oui comme Bourdieu, il faut croire en l’educabilite de l’humain.
Je me marre. Et ils préconisent quoi concrètement ces toutologues de plateau.
La violence ? Allons-y. Je rigole à l’avance du gamin un fois ado, avec 30 cm de plus que le père, qui répondra à la violence par des coups encore plus violent. Et le père de finir par avoir peur de son gamin.
S’en prendre physiquement à un enfant est le signe d’une lâcheté extrême.
La vérité, ce sont les parents qui n’ont pas de patience (j’admets que ce n’est pas facile dans la société actuelle). L’enfant n’est que le reflet du comportement des adultes. Pour apprendre le respect à un enfant, il faut que lui aussi soit respecté. Il est aberrant d’exiger d’un enfant un comportement que l’on n’a pas soi-même.
"Ils sont mal élevés, et de plus en plus. Sur tout, madame. Ils rentrent dans le cabinet sans dire bonjour, vous leur demandez de s'asseoir, ils commencent à grimper sur la table… Ça s'appelle des enfants mal élevés".
Non ce ne sont des mal-élevés mais des mal-polis ! S’ils sont mal-élevés c’est que leurs parents le sont.
Dommage que not' président ait si bien disqualifié le mot bienveillance. Estelle doit être contente que seuls les puissants y aient droit!
c'est vraiment d'un goût exquis de proposer ce genre de débat mi février, alors que l'affaire Bétharam fait la une ...
Pour le reste, c'est du Pascal Praud version enfance et famille.... Si on rejette l'éducation "bienveillante", alors on accepte l'éducation "malveillante", ou l'éducation "violente"? C'est ça l'idée?
Confondre bienveillance et laxisme c'est un grand classique des réacs de tous bords pour décrédibiliser l'éducation non-violente, apparue en réaction aux violences éducatives justement. Éducation bienveillante, c'est simplement poser des limites et un cadre structurant, sans violences éducatives (physiques ou verbales). C'est simple, mais si on l'explique ça fout en l'air tout le beau discours du "c'était mieux avant"...
Après, sur le terrain (en maternelle), on constate en effet à chaque cohorte d'élève que la frustration est de plus en plus une difficulté, que de nombreux parents peinent à poser les limites ou à trouver des repères, que la parentalité est une immense angoisse, que les écrans ont pris une place colossale dans les foyers, que la communication est difficile.... et que les familles sont seules face à leurs difficultés et leurs questionnements!!!
Parce que le fond du problème c'est pas "les parents sont démissionnaires" ou "les parents sont trop laxistes". En effet, taper sur le "wokisme", la gauche ou l'éducation bienveillante c'est un moyen bien pratique de ne pas avoir à réfléchir aux conséquences des décennies de libéralisme: coupes budgétaires qui anéantissent les services d'accompagnement (à la parentalité par exemple), familles complètement laissées à l'abandon face aux difficultés psychologiques des enfants, fermetures des services d'aide et d'accueil, familles monoparentales non considérées....
Peut-être que le problème des parents ce n'est pas leur "laxisme" mais l'isolement, et le culte de la "concurrence" entre individus...
Je vous suis, mais j’ai bien l’impression que poser des limites sans violences n’est pas simple à comprendre pour les ramollis du bulbe de réac.
D’ailleurs, s’ils sont réac et dans le passé c’est bien parce qu’ils n’ont aucune imagination.
je pense au contraire qu'ils le comprennent très bien, et que leurs enfants ne subissent pas les violences qu'ils appellent de leurs vœux (quand bien même ils seraient capables de les scolariser dans des établissements réacs type Stanislas, où on reproduit la conscience de classe et la domination sociale mais où les enfants de ministres et de célébrités sont à l'abri des mauvais traitements)
ils fabriquent une émission dont ils pensent certainement qu'elle est regardée par des bouseux pas très finauds, et leur servent donc un discours en conséquence = le péquin moyen doit voter à droite, pour protéger les intérêts des dominants (donc ceux d'Estelle et de ses copains). Certainement qu'ils appliquent dans leur vie cette philosophie du "sois le meilleur et bouffe les autres", mais comme de toute façon ils sont tout en haut de la hiérarchie sociale cette idéologie ne leur est pas trop coûteuse.
On pourrait presque voir dans leur attitude une forme de mépris de classe: ils réclament un élitisme qu'ils réservent à eux seuls et à leur progéniture (entre soi, milieu social homogène et clos, scolarisation dans des établissements privés et fréquentés par les enfants des dominants, résidence dans des quartiers huppés et protégés, sélectivité dans les établissements et cooptation...), vomissent du populisme tout en préservant leur propre classe des violences et des inégalités qu'ils souhaitent pourtant si fort dans leurs émissions
je pense qu'il faut lire la production audiovisuelle par la grille sociologique (en terme d'intérêts de classe) et politique (les dits intérêts doivent être à tout prix préservés). Lorsqu'on regarde les émissions par ce prisme, ça éclaire beaucoup de choses. Ils ne sont pas bêtes, ils sont organisés et produisent du contenu en fonction de la nécessité de leur classe.
pour creuser un peu le rapport des médias aux classes populaires:
https://www.acrimed.org/Medias-de-classe-haine-de-classe?recherche=pauvres
https://www.acrimed.org/Lire-Medias-et-classes-populaires-de-Vincent-Goulet?recherche=%C3%A9litisme
https://www.blast-info.fr/emissions/2025/medias-mainstream-servir-les-patrons-invisibiliser-les-travailleurs-pDliZydyRniEtZbUb2Go9w
On a le même discours avec la délinquance. "Les gens sont plus violents et c'est à cause du laxisme de la justice". D'un, faudrait le prouver que les gens sont plus violents. De deux, au lieu d'incriminer la justice, peut être voir ce qui est mis en place contre ça, à savoir toujours plus de coercition, de flic, d'emprisonnement, de contrôle des corps. Le problème, il est peut être là. Mais remettre en cause la violence dite "légitime" comme capable de faire baisser la criminalité, c'est impensable pour un réac.
Voir l’entretien avec Geoffroy de Lagasnerie sur Blast
Contre le punitivisme (il y avait déjà eu une émission sur la librairie Mollat, indique par un•e asinaute, celui de Blast est plus long, mais très bien) https://www.youtube.com/watch?v=doDZM_1PTwc
C'est idiot d'opposer l'éducation bienveillante à... quoi? L'éducation malveillante? Le choix des mots laisse quand même songeur.
C'est idiot d'opposer l'éducation bienveillante à... quoi? L'éducation malveillante? Le choix des mots laisse quand même songeur.
Sur la méritocratie par François Bégaudeau
https://youtu.be/AC47dCXQo3o?feature=shared
L'éducation, c'est certainement avoir une positive attitude quand tu te retrouves dans les tranchées... Ce qui devrait ne plus tarder..
Il y a toujours eu des enfants bien élevés, et, d'autres mal élevés, quelque soit la méthode éducative. On peut apprendre avec bienveillance à son enfant à être poli, on peut le faire aussi à la shlag, ce qui peut donner des fascistes, des masculinistes mais pas forcément.
On ne peut dire que l'on a donné une bonne éducation à son enfant, qu'une fois adulte,s' il ne déprime pas, lutte contre les injustices, ne baisse pas la tête. C'est mon avis, on n'est pas obligé de le partagé. C'est tellement difficile d'élever un enfant! Il n'y a pas de manuel pour cela, sauf des directions péremptoires, qui relatent des expériences de gens doctes, valables pour leur expérience, pas forcément pour celle des autres.
On parle de l'enfant roi! Je n'y ai jamais trop cru, et surtout quand on apprend qu'il y a une ou deux victimes de violences sexuelles par classe; où est l'enfant roi dans ces cas-là?
Aux nostalgiques c'était mieux avant.
https://www.mediapart.fr/journal/france/070325/marc-premiere-victime-de-betharram-avoir-parle-bien-sur-qu-ils-savaient-tous
Oui "ils" ont raison ! L'excellence, l'élitisme, la sévérité éducative, la méritocratie sélective, la frustration rigoureuse, le maculinisme recadreur, la bienélevance aristocratique, la Bétharramisation positive... bon, je m'énerve.
Critiquer l'éducation bienveillante, ça permet surtout à la droite de se disculper de tous les maux de la société qu'elle génère par ses politiques économiques désastreuse, son culte de l'individualisme et de la performance. C'est toujours pareil avec les gens au pouvoir. Regarde toujours à l'opposé de leur doigt pour voir où est le problème.