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Club Indé #11 : sur le climat, "on ne va pas lâcher les mollets du gouvernement"

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Ce qu’il y a de bien avec cette émission, c’est qu’elle donne matière à réagir. Je commence avec Loup Espargilière. Patrick Cohen lui a donné le point, mais quelque part Loup Espargilière lui a rendu le point en se défendant d’être militant (« on ne (...)

Encore une fois, excellent Club Indé. J'étais sceptique au début sur ce format mélangeant présentation de nouveaux médias indépendants et traitement de l'actualité. Mais, c'est à chaque fois très intéressant et pour les deux aspects.


Concernant cette (...)

J' ai eu beaucoup de mal à cerner Tris Acatrinei durant le visionnage.

Ensuite j' ai vu dans le texte accompagnant la vidéo qu' elle était ancienne collaboratrice parlementaire de Xavier Bertand.

Pour quelqu'un dont le but est d' " expliquer la vie pol(...)

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J' ai eu beaucoup de mal à cerner Tris Acatrinei durant le visionnage.

Ensuite j' ai vu dans le texte accompagnant la vidéo qu' elle était ancienne collaboratrice parlementaire de Xavier Bertand.

Pour quelqu'un dont le but est d' " expliquer la vie politique " je ne l' ai pas spécialement trouvée plus pertinente que cela. Elle développait assez peu ses avis en les cachant derrière un pseudo - 2nd degré. rigolade ironique.


Encore une fois, excellent Club Indé. J'étais sceptique au début sur ce format mélangeant présentation de nouveaux médias indépendants et traitement de l'actualité. Mais, c'est à chaque fois très intéressant et pour les deux aspects.


Concernant cette émission, je trouve le projet de Tris Acatrinei intéressant et méritant d'être présenté.

Ses premières interventions étaient pertinentes. Par contre, assez vite, je n'ai pas été d'accord avec elle sur plein de sujets.

Déjà, sur les notions de "troisième tour" et de "élisez Mélenchon premier ministre", c'est certes de la communication politique et ce n'est bien sûr pas conforme à la lettre des institutions. Mais cela a le gros mérite de montrer l'importance des législatives et elle devrait y être sensible en tant que spécialiste du parlement.

Et, elle qui craint l’abstention, elle devrait se réjouir des messages qui peuvent mobiliser les électeurs (les électeurs potentiels de la NUPES mais aussi peut-être paradoxalement les électeurs de droite à qui l'idée d'un Mélenchon premier ministre donne des sueurs froides).

Quand elle dit que c'est prendre des électeurs pour des imbéciles, je pense que c'est elle qui les prend pour des imbéciles en pensant qu'ils ne comprendront pas. Bref...


Son argument sur "le sénat est à droite" donc cela bloquerait les institutions est là complètement lunaire... Le Sénat a toujours été à droite (ou presque) donc, dans son esprit, il faut forcément avoir une assemblée de droite pour que ça marche... Bizarre... Surtout qu'elle le relève elle-même, l'Assemblée a le dernier mot en cas de désaccord...


Personnellement, je ne suis pas très fan de notre régime présidentiel. Et je trouve que l'on s'est trop habitué à l'idée d'une assemblée de godillots surtout depuis l'instauration du quinquennat.

Je pense d'ailleurs que si l'on suit l'esprit des institutions, Macron aurait dû, suite à la démission du gouvernement après la présidentielle, renommer Castex premier ministre pour gérer un gouvernement de transition pour les affaires courantes avant de nommer un vrai premier ministre issu de la majorité aux législatives.


J'ai bien aimé bien l'intervention de d'Ivan Du Roy quand il a évoqué une possibilité très intéressante et pas du tout improbable mais, par contre, très peu évoquée par les médias : la possibilité qu'Ensemble ait une majorité mais pas absolue et soit obligé de composer avec d'autres forces politiques.

Et, dans ce cas de figure, je préfère une opposition majoritairement à gauche plutot qu'une opposition majoritairement à l'extrême-droite.







J'espère que les mollets du gouvernement vont recevoir des tomates ......

Ce qu’il y a de bien avec cette émission, c’est qu’elle donne matière à réagir. Je commence avec Loup Espargilière. Patrick Cohen lui a donné le point, mais quelque part Loup Espargilière lui a rendu le point en se défendant d’être militant (« on ne fait pas de l’information militante, on relaie les conclusions des scientifiques » se défend le jeune homme). Faire signer une pétition à des millions de personnes et faire condamner le gouvernement, qu’est-ce que c’est si ce n’est de l’action militante ? Et quand il dit en conclusion de l’émission « On ne va pas lâcher les mollets du gouvernement », ça ressemble un peu à des propos de militant, me semble-t-il. Ça n’a rien de honteux d’être militant, et les conflits sociaux sont suffisamment mal traités par les médias dominants pour qu’on réclame au contraire que l’information de source militante prenne plus de place.
Au sujet de la jeune fille qui fait dans l’information parlementaire, je crois qu’elle n’a pas bien compris que le coup très malin de Mélenchon (« élisez-moi Premier ministre ») dépasse le simple coup de com’ . Contrairement aux quinquennats précédents, le fait qu’il y ait 3 blocs plutôt que le duopole droite-gauche habituel a pour conséquence que le président de la République n’est pas assuré d’avoir sa majorité automatique habituelle. D’où l’idée de 3ème tour. Par ailleurs, si elle suivait un tant soit peu Mélenchon, elle saurait qu’il ne cesse de faire de la pédagogie sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale, expliquant que bien évidemment on n’élit pas le Premier ministre mais que le président de la République doit le choisir parmi le camp vainqueur. Et comme LFI, les communistes, les Verts et les socialistes se sont mis d’accord pour désigner Mélenchon, c’est Mélenchon qui serait Premier ministre pour le cas où la NUPES remporte les législatives.
Au passage, cette demoiselle, si désireuse de voir se renforcer le rôle du Parlement, devrait se renseigner sur les 650 propositions de la NUPES, que les médias mainstream ont passées sous silence. Elle saurait que ce programme a listé les points de désaccords entre les socialistes, les communistes, les Verts et LFI, ces désaccords devant être tranchés par les votes des députés. Mélenchon prend ainsi le risque d’être minoritaire sur certains sujets. Il s’agit donc de renforcer le rôle du Parlement net non d’accentuer le côté présidentiel de la Vème République.

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