Club indé #3 : "Je ne suis pas un témoin neutre du monde"
Dernier Club indé de la saison, notre club de la presse indépendante ! On se demande comment aborder le dérèglement climatique, les atteintes à l'environnement, la pandémie dans les médias, bref comment raconter les mauvaises nouvelles… en toute indépendance. Tentatives de réponses avec Mathieu Molard, rédacteur en chef de StreetPress, Mathilde Fontez, rédactrice en chef d'Epsiloon, et Sylvain Ernault de Splann.
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Commentaires préférés des abonnés
Merci pour votre réponse mais ce n'est pas tout à fait ce dont je parlais.
Je précise donc (mon dieu que j'ai l'air pénible), c'était à 32'30, à propos du danger de ne reposer que sur une source de financement et sur la sociologie de vos lecteurs. Vou(...)
J'avoue que ça m’intéresse aussi d'avoir un regard de recul sur le(s) groupe(s) que nous constituons en tant que lectrices et lecteurs, commentatrices et commentateurs!
ce partage des animations et du choix des sujets des émissions est vraiment excellente ! merci pour cette avancée démocratique au sein de votre rédaction !
Derniers commentaires
Encore une émission de qualité. Je me demande où je vais trouver le temps pour découvrir les sites et les articles de vos invités.
Emission très intéressante ! Regardant ce numéro je me suis dit que si Epsiloon pouvait passer comme à peu près neutre, les autres médias sont clairement étiquetés à gauche. Mais verra-t-on des médias clairement étiquetés à droite ? Je suppose que cela doit bien exister.
Ah sinon, une petite remarque... L'article d'Epsiloon "comment la Chine va manipuler la météo" parle plus de météo que de climat contrairement à ce qui est dit dans l'émission. C'est un détail mais, comme la confusion est souvent faite....
Alors, certes, il y a un lien car, par exemple, le changement climatique va rendre les sécheresses plus fréquentes dans certaines zones, rendant ces méthodes pour "faire pleuvoir" plus intéressantes.
Et il et précisé dans l'article que certaines de ces "manipulations", vu leur échelle, pourraient finir par modifier le climat...
Merci encore pour cette émission très intéressante qui permet de découvrir de nouveau médias et de s'interroger sur les différences entre les médias (financement, indépendance, choix des sujets, angles d'investigation).
Longue vie à ces 3 médias en tout cas.
J'ai acheté le premier numéro d'Epsiloon. Cela m'a paru très bien. Quand j'étais adolescent, lire Sciences et Vie était un vrai bonheur et cela a certainement contribué à mon choix d'études scientifiques plus tard. Les soutenir me paraissait une évidence.
Je pense que Mathilde Fontez a raison d'insister sur le côté scientifique. Certes, les connaissances scientifiques peuvent (doivent ?) parfois guider des choix politiques, permettre de se forger des opinions sur certains sujets. Mais il est important, à mon avis, de bien distinguer les deux.
Je pense que, si les scientifiques et la presse scientifique sortent de leur rôle, certains auront l'impression que l'on cherche à les influencer et ils auront moins confiance en la science. A ce moment, la connaissance scientifique pourrait devenir une "opinion" comme un autre avec la quelle on peut ne pas être d'accord...
L'épisode du covid le montre bien assez.
D'ailleurs, "l'argument" répété dans l'émission "les scientifiques ne sont jamais d'accord entre eux" me paraît très exagéré et dangereux (car la conclusion qui arrive très vite est "du coup, autant ne pas les écouter" ou alors écouter ceux qui sont d'accord avec nous).
Certes, et c'est particulièrement vrai dans le cas du covid qui est une maladie nouvelle sur laquelle on a découvert et on découvre des choses tous les jours, les scientifiques ne sont pas toujours d'accord entre eux et c'est aussi ça qui fait avancer la science.
Mais attention, il y a certains points qui font un quasi consensus scientifique et certains médias se plaisent à inviter les rares personnes qui ne sont pas d'accord avec ce consensus ce qui donne à leur avis très minoritaire une visibilité démesurée par rapport à leur crédibilité scientifique.
De plus, les travaux scientifiques sont souvent plus complexes que ce qui est décrit dans les médias principaux, notamment quand il s'agit de prévisions : genre l'institut Pasteur prédit une nouvelle vague à telle date ou tant de morts. Souvent, il y a des hypothèses passées sous silence, des probabilités, des intervalles d'incertitude sur les dates, l'ampleur des phénomènes. Souvent il y a plusieurs scenarios mais on ne retient que le plus probable...
Bref, il faudrait des journalistes qui puissent vulgariser cela, pour le rendre compréhensible par le plus grand nombre sans trahir la rigueur scientifique.
Pour cela, il faudrait du temps et de vrais journalistes scientifiques dans les médias généralistes et cela manque énormément...
En cela, la presse scientifique et la presse de vulgarisation scientifique type Epsiloon en particulier, est indispensable même si malheureusement, elle risque de n'attirer que les gens qui ont déjà un intérêt pour les sciences.
Je voulais juste signaler un bémol sur Epsiloon à laquelle je suis abonnée.
Ce n'est pas la reprise de Science et Vie. C'est plus proche de Science et Vie Junior amélioré.
Ce n'est pas aussi fouillé et ça ne donne pas autant d'explications du contexte.
Mais ce n'est pas un gros problème.
Super. Continuez à couvrir d’autre médias que cnews !
A Suivre ... avec curiosité
Kenavo !
ce partage des animations et du choix des sujets des émissions est vraiment excellente ! merci pour cette avancée démocratique au sein de votre rédaction !
Émission super intéressante ! Vraiment merci pour tout et bonnes vacances.
PS : un petit bémol, bous n'êtes pas revenue sur votre système de financement, ca aurait été intéressant.