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Collège : pour comprendre la bataille des classes bi-langues

Wirksam oder zu elitär ? Efficace ou trop élitiste ? En supprimant les classes bi-langues dans le cadre de la réforme du collège - dispositif qui permettait à des collégiens d'étudier deux langues dès la sixième - la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, a mobilisé contre elle les profs d'allemand. Lesquels estiment que leur discipline est menacée. Ce que conteste la ministre, soulignant que le système actuel était trop élitiste. Un rapport, remis à la ministre en décembre 2014, est moins affirmatif. Zoom sur l'une des mesures de la réforme des collèges qui suscite une vague d'oppositions

Derniers commentaires

Révolte à la FCPE; Raoult, soutien inconditionnel de toutes les contre-réformes, viré.

Je me demande bien qui était à Reims pour standinjovationner NVB.

http://www.lepoint.fr/societe/reforme-du-college-la-fcpe-doit-se-trouver-un-nouveau-president-25-05-2015-1930986_23.php
Les prochaines présidentielles sont dans 2 ans. Il faudra se souvenir des déclarations des uns et des autres. Un "arrêt sur image" s'impose: quels sont les niveaux en langues,en maths,etc...? Et quels seront-ils dans une dizaine d'années?
je ne comprends pas l'accusation d'élitisme portée à l'encontre des classes bi-langues qui permettent d'apprendre une 2de langue étrangère dès la 6eme.

si la 2de langue en 6eme est pour le ministre elististe,le but est le nivellement par le bas ?

non non je ne comprends pas.

pourquoi faut il renoncer à apprendre une 2de langue en 6eme ?

les 6eme n'ont plus de mémoire ?

le bilan statistique des classes bi-langues est mauvais ?

l'allemand n'a pas d'intérêt ?

ça rapporte rien d'avoir des bi-langues ?
mal placé
Bonjour,

Apprendre l'Allemand en classe c'est bien. Parler l'Allemand en Allemagne, c'est mieux. Y a t-il seulement une étude qui montre l'efficacité de l'enseignement des langues en France ? Combien d'élèves qui ont suivi les cours d'Allemand (ou autre) peuvent le parler ou l'écrire à la sortie du lycée, un an après, 2 ans après... ?

Pourquoi ne pas sortir du cadre : avoir des heures en cours mais aussi l'obligation de passer 2 semaines par été en Allemagne ? Là, on serait efficace. Et tant qu'on y est, pourquoi ne pas créer un Erasmus du collège, en utlisant ces vacances sans fin de Juillet-Août ? C'est si compliqué ?
Je vois avec la Suisse où l'Allemand est obligatoire dans la scolarité, depuis beaucoup plus tôt. À la sortie, peu de Romands sont capables de le parler ou de l'écrire, alors qu'il s'agit du même pays.

On empile des programmes et des heures en fantasmant sur les élèves, on n'évalue jamais rien.

Et pareil pour le latin et le grec, on part du postulat que c'est essentiel, incontournable. Personne ne pose la question : pourquoi le latin/grec et pas une autre matière ?

C'est juste désespérant.
": pourquoi le latin/grec et pas une autre matière ? C'est juste désespérant."
D'en être réduit à quia ?
Comment ça personne ne pose la question?

Être capable de lire les grands auteurs dans le texte donne une autorité intellectuelle et une indépendance d'esprit. Nous-autres sommes obligés de croire humblement ce qu'on nous en dit. Et tous ceux qui nous en disent ne sont pas digne de notre confiance.
D'ailleurs ça les arrange tout ces beaux esprits médiatiques parfois ignares de nous "servir la messe en latin", limiter les savoirs, c'est limiter le pouvoir.
J'ajoute que Rimbaud a eu des prix de latin et s'est intéressé aux langues toute sa vie, sans que cela ne semble l'asservir.

L'apprentissage des langues mortes (qui reste sur la base du volontariat, sélectif au fil du temps par une molle exigence de résultat à l'heure actuelle, et aussi par une absence de l'option latin/grec dans des lycées de secteur selon les filières) l'apprentissage donc, est moins une entrave à la liberté de penser que ne l'est le non-apprentissage risquant d'être officialisé, ou tout comme, ce qui se répercute sur toute un champs de poursuite d'études.
J'imagine que vous lisez aussi les grands auteurs russes, chinois, indiens, moldaves, perses ou serbes dans le texte.
Que des élèves s'y intéressent, je trouve que c'est très bien. En faire un totem est idiot.
Pourquoi me mettre en cause? Je n'ai pas de prétention, juste celle de savoir que ce questionnement dont vous dénoncez l'absence est en réalité omniprésent et imbriqué dans toute l'histoire de l'instruction.

Cette loi est un simple ensemble d'arrangements à visée de réduire le budget de l'EN, bien camouflé par des faux-semblants et s'appuyant sur des tas de jugements à l'emporte-pièce qu'on trouve à foison, il n'y a qu'à se baisser, tel le votre.

Ou sont les évaluations et les constats tangibles? Ou est l'audace?

Et pour déjouer la critique, toujours les mêmes techniques de "com" manipulatrices, mettre en avant une "dépense": on va se donner les moyens d'équiper les élèves d'outils informatique..., dont on ne pourvoit pas les profs!
Je ne crois pas que ce questionnement soit présent. On ne s'intéresse qu'à des dotations horaires : 1 h d'allemand en plus ou en moins. Au final sur une année cela représente moins d'une semaine ... que l'on pourrait mettre beaucoup plus à profit en immersion dans un autre pays, une autre culture.

Et je vous suis sur la question des évaluations et de l'audace : il n'y en a pas. On veut changer les choses en périphérie, mais c'est le système qui doit être revu. Nous avons un immobilisme de la pensée dans un monde qui se transforme comme jamais.

Pour en revenir à l'Allemand, mettons-nous d'accord avec l'Allemagne : favorisons les échanges d'élèves. Cela se fait déjà mais au niveau local et il faut aux profs une volonté et une hargne féroce pour arriver à concrétiser. Inscrivons ça dans un objectif national en facilitant les processus. C'est peu de moyens à mettre en oeuvre pour un bénéfice indiscutable.

Pour les outils informatiques, les élèves savent bien mieux les utiliser que les profs, ils sont nés avec. Il ne faut pas leur apprendre à s'en servir, mais comment ils fonctionnent.
"Au final sur une année cela représente moins d'une semaine ... que l'on pourrait mettre beaucoup plus à profit en immersion dans un autre pays, une autre culture."

... pas pour le même prix, non.

On considère que le "coût" moyen d'un collégien est autour de 8000 euros par an.
(oui, c'est vilain pas beau de penser comme ça, et ce n'est pas ma façon de penser, mais c'est cela qui sous-tend toutes les réformes, quel que soit l'habillage proposé).
Soit 222 euros par semaine.
On ne part pas loin, et pas longtemps, et pas dans de bonne conditions pour ce prix-là.

Les séjours à l'étranger, tout le monde en connaît l'intérêt, et ce ne sont pas les profs qui diront le contraire.
Mais payés par qui et encadrés comment ?

Un Erasmus du collège disiez-vous... belle idée, mais ... un étudiant est majeur, responsable, autonome.
Ce n'est pas le cas d'un collégien.
Sinon, on pourrait aussi faire un Erasmus dès la maternelle, pour une immersion précoce, à coup sûr plus efficace encore.

Vous avez raison de rêver, tout ce qui existe a d'abord été un rêve. Mais la réalité en ce moment, c'est qu'on manque de papier pour les photocopies et qu'il n'y a plus de feutres pour les tableaux blancs.
Alors les séjours à l'étranger généralisés....

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Je ne sais si les fautes (et oui, encore!) sont volontaires (mon côté gentillesse matinale) mais là...

bilingue: qui connaît deux langues,
classes bi-langues: lieux où on apprend deux langues,

Vous avez été professeur, rappelez-vous?

le "ce fesse" est savoureux...
le reste, vous pouvez le corriger vous même.

Parlez de la maîtrise de la langue chez les jeunes et le déplorer devient d'un risible!!!!

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Quand on parle la langue nationale + UNE autre, ça en fait 2 et on est bilingue.
Par exemple parce qu'on parle français à l'école et dans la rue et chinois à la maison parce que c'est la langue de nos parents.

Quand dans sa classe on apprend 2 langues en plus de la langue nationale ( dans le but d'être TRI-lingue un jour), on est dans une classe bi-langue.

bilingue, ça qualifie une personne
bi-langue, ça désigne un dipositif d'enseignement des langues. Si on va au bout et que ça marche, la personne sera trilingue.

Il existe des enseignements bilingues ( et non bilangue), par exemple dans les établissements où certains cours ( d'histoire, de géo, de math ...) sont faits dans une autre langue que la langue nationale (langue étrangère ou langue régionale).
Des bilingues dans des bi-langues, ça peut faire des tétraglottes ?
ça peut faire des tétraglottes

On dit pas troglodytes ?
Uniquement si le bilingue et le bi-langues sont une seule et même personne, grand Schtroumph.

Parce que si un bilingue est "dans" un bi-langues, à eux deux c'est quinqualingue (ou pentaglotte).

Mais si ce sont "des" bilngues" dans "des" bi-langues comme vous l'avez écrit, ça fait un peu partouze, et y'a des situations où ce qu'on dit est finalement assez secondaire, et puis toutes ces langues ça s'embrouille, y'a que le saint esprit de pentecôte qui s'y retrouverait mais il fait le pont.
D'où le " comment se fesse" de Picrate plus haut, peut-être.
Vous dites c'que vous voulez, mais des tétraglottes troglodytes ça existe, dans Silex and the city.
J’ai appris l’allemand seul pour lire Schopenhauer, et je l’ai lu en anglais, The World as Will and Idea (Le Monde comme volonté et comme représentation), mais idea ne convient pas, n’est-ce pas. Die Welt as Will und Forstellung, c’est bien ça ? C’est mieux en espagnol, hein ? El mundo como voluntad y representación. Representación correspond à Forstellung mais pas idea — je ne vois pas pourquoi Forstellung a été traduit par idea.
Imaginons des traductions 100% fidèles. Quelle horreur !
heu...

Je ne retrouve plus mon Oxford concise, mais je crois bien me souvenir que idea, c'est l'idée que l'on se fait des choses. Ce qui correspondrait assez bien au sens que vous évoquez pour Vorstellung.
Mais moi yen a jamais lu Schopenhauer, ou alors quelques page et j'ai oublié...
zavez pas perdu grand'chose, lisez plutôt son ennemi intime Hegel, z'êtes sûr de pas vous tromper, il a tout prévu, c'est dans son Système.
De base*, les gens qui ont tout prévu, ça me fait peur.

* expression horrible. La seule que j'aie retenue de mes trente six jours dans l'armée.
Moi aussi. Mais yen a un ( quelle horreur) qui a vraiment tout prévu.http://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fapuntesdelechuza.files.wordpress.com%2F2011%2F06%2Fhegel.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fapuntesdelechuza.wordpress.com%2Ftag%2Fhegel%2F&h=415&w=340&tbnid=hsHbGCNZw_m8eM%3A&zoom=1&docid=jdJGPRi_ddKngM&ei=85xcVcS9DoutU7iPgIAC&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=4231&page=1&start=0&ndsp=28&ved=0CIkBEK0DMBo Ça l' a pas égayé.
C'est pas lui, c'est sa maman qui avait tout prévu.

Et puis j'm'en fous, pas de liens de parenté avec lui.
Accidenti ! Je peux vous dénoncer à quelques membres de sa descendance.
pero, me milosta, ese !*
*il m' inerve , celui-là !



.
Je crois que la critique négative n'a pas de sens. Schopenhauer, par exemple, pensait que Hegel était un imposteur ou un imbécile, ou les deux à la fois. Or, maintenant, tous les deux cohabitent pacifiquement dans les histoires de la philosophie allemande. Novalis, lui, pensait que Gœthe était un écrivain superficiel, simplement correct, simplement élégant ; il comparait ses œuvres à du mobilier anglais… et, aujourd'hui, Novalis et Gœthe sont deux classiques. En d'autres termes, ce que l'on écrit contre quelqu'un ne lui porte pas préjudice, et je ne suis pas sûr que ce que l'on écrit en sa faveur le célèbre vraiment. Je l'ai dit, en ce qui me concerne, je n'écris que sur ce qui me plaît, car j'ai dans l'idée que si je n'aime pas une chose, c'est par incapacité ou inintelligence personnelles, et que je n'ai pas à essayer de convaincre les autres.
" jamais lu Schopenhauer"
Dommage vous auriez pu être sûr d'avoir toujours raison même si vous ne pensez pas comme Strumf.
Rassurez vous.
Je n'ai besoin de personne...pour avoir le sentiment d'avoir toujours raison.
Par contre, je n'ai pas de Harley Davidson.
Un peu comme Pat de Saint-Rémy qui n'a toujours pas de Rolex.
J'entame sans délai une procédure pour diffusion d'images porno.
Hegel a tout prévu. Même ( surtout) Pat de St Rémy.
en plus c'était tellement peu de pages que j'ai oublié le s à pages.
“In the English language, this work is known under three different titles. [...]
The World as Will and Idea, appeared already in 1883–1886 [...]
The World as Will and Representation appeared [...] as late as in 1958 [...]
A later English translation by Richard E. Aquila in collaboration with David Carus is titled
The World as Will and Presentation (2008).
Translator Aquila believes that the reader will not grasp the details of the philosophy of Schopenhauer properly without this new title [...]” https://en.wikipedia.org/wiki/The_World_as_Will_and_Representation#English_translations
I do apologize.
I'am not a confident reader of wherever.wikipedia. Sorry

This being said, nous sommes d'accord pour constater que la traduction de Vorstellung en anglais est sujette à interprétations et évolutions.

Je vous supplie de ne pas prendre mon message ci-dessus comme une remarque en rouge dans la marge d'une copie.
L'un ne remplace pas l'autre. L'enseignement bilingue, dans les régions où cela se pratique - notamment, certaines régions frontalières comme l'Alsace, y compris dans le public - exige que la moitié du temps de cours soit réalisé en français et l'autre moitié en dans une autre langue (par exemple, l'allemand mais cela peut également être le basque ailleurs, etc...). Il y a donc des matières non linguistiques (math, histoire... par exemple) qui sont enseignées dans une langue non française. Typiquement, les sections bilingues se constituent dès la maternelle.
"Bilangue", signife que le préado de 6ème (ou 5ème dans la réforme) commencera à apprendre deux langues - hors français - en même temps. Mais il s'agit là uniquement de cours de langue (et non de pratique d'une langue dans les matières non-linguistiques).

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Et les classes biglottes, c'est quoi ?

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Ce n'est pas "un mot", c'est le nom d'un dispositif scolaire.
Comme le nom d'une filière du bac, c'est un étiquetage.

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Vous êtes entièrement excusé(e), ce jargon est imbitable, mais c'est ainsi que vont les choses à l'EN.
Les choses à l'EN vont ainsi grâce aux syndicats(SNES, SNIPEGC, SGEN...) qui sclérosent toute réflexion comme c'est leur mission inconsciente. Il faut dire que les profs sont complices, car mourir tous ensemble est mieux que se faire déchiqueter séparément.
Je vous soupçone de faire partie de la confrérie des chenilles processionnaires.
c'est la confrérie de l'humanité
Il y a aussi les bi-licences, qu'on obtient après un double-cursus.

http://www.paris-sorbonne.fr/bi-cursus-double-cursus

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J'ai cru comprendre que la biluette était préférable à la biuvule.
Le saviez-vous Aloys von?
Oui, je suppose que ce sont les classes européennes qui sont concernées (mais je ne suis pas sûre).
Pour être encore un peu plus précise, les classes bilingues sont des sections particulières, à l'instar des CHAM ou des CHAD (classes à horaire aménagé en musique/danse). D'ailleurs, un éléve ne peut pas être à la fois en section bilingue et en CHAM.

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Non.
Classe européenne: Une des langues étrangères qu'on y apprend (sur les 2) est en horaire renforcé + 1 matière autre est enseignée aussi dans cette langue étrangère. A la fin, si on a les notes qu'il faut au bac, ça donne un bac mention européenne, qui donne (je crois) le droit de s'inscrire en fac dans le pays sans passer d'examen de niveau dans la langue.
Exact.
Moi j'ai pas trop eu la motivation pour aller finir mes études en Allemagne. J'ai préféré Annecy...
Merci. J'ai bien ajouté que je n'étais pas sûre que bi-langue et européenne soient une seule et même chose. Et ce sont donc ces deux "filières" qui sont visées par la réforme ? C'est bien cela (bilingue et internationale restant ce qu'elles sont) ?

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Ben non, d'après Florence A. (ci-dessus), ce seraient des classes où l'une des langues apprises est renforcée par plus d'heures + une matière non linguistique dans cette langue-là. Alors que les bi-langues aprennent deux langues dès la 6ème, mais seulement via des cours de langue. J'ai lu que les classes européennes seraient également en passe de disparaître avec la réforme.
Donc, si je compte et si je ne me trompe pas (ce qui est loin d'être sûr...), il y aurait 4 types de filières : bilingue (enseignement plus ou moins paritaire français/autre langue nationale ou régionale), internationale (deux langues au moins dans des disciplines non linguistiques), européenne (deux langues dont une renforcée par une discipline non linguisitique) et bi-langue (deux langues apprises à partir de la 6è via des cours... de langue).
Ouais, c'est complexe, ça me croise les neurones...

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On ne m'ôtera pas de l'idée qu'il vaut mieux être polyglotte que multi-langues.
Faut-il plusieurs bouches pour accéder à la multi-langues?
Y-a-t-il d'autres options que la couleur muqueuse?
La luette et glotte associées sans oublier l'avancée épi (épiglotte) qui demande, bien évidemment, d'avoir beaucoup d'argent, sont-elles fournies dans le forfait?

L'E.N, c'est le foutoir.
Chère montagne de chaussettes c'est inutile si on veut soliloquer en monologuant!
Oui poisson, j'ai moi-même suivi une filière classique jusqu'en terminale. C'est probablement ce qui m'a initié aux grands auteurs classiques. Mais n'étant ni germanophone ni russophone je n'ai pas lu Thomas Mann en allemand ni Dostoievski en russe. Pour ceux-là des traductions remarquables existent. Mais pour les plus anciens nous ne disposons même pas des textes originaux. La "Lettre à Ménécée" d'Epicure ne nous est connue que par Diogène Laërce dont on ne sait même pas avec précision quand il a vécu. Il faut parfois faire confiance, même humblement, à ceux qui nous l'ont transmise.
Oui, mais dans l'absolu, à l'échelle d'une réflexion sur les exigences de moyens à offrir, à l'échelon approprié, on peut reconnaitre que balayer d'un revers de manche des choix qui se sont construits dans le but de construire des esprits libres, sous prétexte de leur inutilité immédiate, latin, grec, mémorisation de connaissances, maniement mécaniques des outils mathématiques.., que des idioties finies.
On obtenait des esprits libres et adultes par l'asservissement à une discipline :-) beaucoup moins libre, insupportable à nos yeux, ce qui est pratique pour installer la confusion.
Il n'est pas nécessaire de supprimer, mais d'ajouter des choix. La rigueur nécessaire au Latin se retrouve aussi dans les mathématiques ou l'algorithmique (les déclinaisons sont le résultat d'un algorithme, finalement). Certains élèves vont adorer le latin et détester l'algorithmique (par exemple, et c'est pas limitatif) et d'autres le contraire, mais au final ils atteindrons tous l'objectif de rigueur.
Moi ce qui m'ennuie ce sont les totems, les matières que l'on érige comme incontournables alors qu'en se creusant un peu la tête on trouve des alternatives.
Il parait que derrière cette réforme est prévu que les collèges vont pouvoir choisir eux-même 20% du contenu du programme, est-ce vrai ?
J'ai reçu récemment la propagande de la FCPE nationale ( je souligne car les sections départementales ne sont pas toujours en accord) . Titre: " Face aux rumeurs la FCPE rétablit la vérité". Il s'agit de soutenir la contre-réforme, un fois de plus, c'était déjà le cas lors des rythmes scolaires. La FCPE nationale n'est ni au service des parents ni au service des élèves, elle est entièrement et uniquement au service de l'idéologie de ce gouvernement, fort peu différente de celle du gouvernement précédent: casser le service public. Et favoriser ainsi le privé.

Je leur ai envoyé un message auquel comme la dernière fois ils n'ont pas répondu. La seule fois où j'ai eu une réponse à un message, c'était par une section départementale à laquelle la nationale avait délégué la charge de me répondre et cette section départementale m'avait dit partager entièrement mon analyse!!

Une phrase tirée de leur propagande: "Ils pourront se rendre compte que ce qu'ils apprennent est lié, sert à quelque chose dans la vraie vie". On peut donc supprimer l'étude de la poésie, de La Princesse de Clèves, des dérivées et des primitives, de la musique, de la peinture( sauf en bâtiment)...C'est la fausse vie!...Entre la FCPE nationale et le MEDEF, il y a l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette.

" Un collège qui permet la réussite de tous à transporter des sacs de compost"
Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre !
L'élite dans les collèges ce ne sont pas ceux qui apprennent une, deux ou trois langues, ce sont ceux qui apprennent
le français correctement. Et oh miracle ! ceux là apprennent aussi plus facilement une ou deux autres langues.
Quant à la formation générale en France elle n'est pas du tout élitiste, la preuve : vous pouvez devenir ministre de
l'éducation supérieure sans savoir ce qu'est une hypothénuse. (mais ça c'est des maths, beuhark, pas besoin pour réussir
Sciences PO)
Un tweet tout récent du fin lettré Nicolas Sarkozy : Je relisais ce magnifique livre de Victor Hugo, 1793. L'école fut la 1ere décision dans la République.
Il aurait dû au moins prendre la peine de (re)lire la couverture du roman, le dernier de son auteur. Il aurait peut-être remarqué que son titre est Quatre-vingt- treize (ou Quatrevingt-treize selon l'écriture de Hugo).
Suite à sa bourde, les tweeters se sont déchaînés. Quelques morceaux choisis :
Je relisais récemment ce roman d'Ernest et Migoué, Parkinson le glas.
Je relisais ce magnifique livre d'Aamin Maalouf, Léon l'Africain n'est pas rentré dans l'histoire.
Je relisais ce magnifique livre de Flaubert, Madame Balkany.
Je relisais ce magnifique livre de Sartre, L'être et le Guéant (Variante : Les nains sales).
Je relisais ce magnifique livre de Proust, A la recherche du pain perdu... etc.


Et comme le remarque une tweeteuse : Le pire dans ce tweet, c'est je RElisais.
Des précisions sur tout ça ici, mais accrochez-vous, c'est une usine à gaz qui demande de looongs moments de lecture:
http://www.reformeducollege.fr/home
Il est difficile de nier qu'on a un petit problème avec l'apprentissage des langues étrangères chez nous. Ce qui ne veut pas dire que nos voisins font tous mieux, loin de là. Mais il semble qu'on vive encore dans l'illusion du français langue forte. Alors que la place de la francophonie ne cesse de diminuer dans le monde.
On a beau faire de grands discours, on ne met pas les moyens. La mise en place de l'initiation "aux langues étrangères" à l'école primaire a viré, comme c'était probable, au tout anglais. Dans des conditions pédagogiques catastrophiques, puisque de l'autre côté, on n'a fait aucun effort supplémentaire de formation et de recrutement. Résultat : l'espagnol, l'allemand, sans parler des autres langues, ont presque totalement disparu du primaire, et sont relégués aux utilités dans le secondaire. Et l'anglais tout-puissant est enseigné pour une bonne part par des profs non formés qui baragouinent ce qu'ils ont appris au lycée. Bien entendu, pas, ou peu, de continuité avec le collège, les profs du secondaire considérant qu'au niveau élémentaire, on n'apprend strictement rien, ou tout de travers. Au secondaire, justement, la rénovation pédagogique en langues, on pourrait en causer. Il y a peut-être du mieux dans certains endroits, mais il faut bien constater qu'à la sortie, peu d'élèves parlent avec un minimum d'aisance. Faut dire que vu le nombre d'élèves par classe en cours de langue... Il n'y a qu'à voyager un peu pour se rendre compte du niveau de langue de nos compatriotes.
Un des problèmes, c'est peut-être qu'on considère que l'apprentissage d'une langue doit d'abord et avant tout avoir une visée strictement utilitaire. Dès lors, pas la peine de trop se fouler : l'anglais d'aéroport suffit. Envisager l'apprentissage d'une langue sous l'angle culturel, c'est obsolète. Il semblerait que dans l'esprit de pas mal de nos gouvernants (et pas que des gouvernants d'ailleurs), apprendre l'anglais "international" (oui, parce que l'anglais des anglais, on s'en contrefout en Chine, en Pologne ou au Brésil) devrait largement suffire. Pourquoi s'encombrer avec ces langues secondaires ? Comment, de l'allemand, de l'espagnol, du russe ? Grands dieux, pourquoi faire ?
Ce dont personne ne parle (ou presque) et qui est le vrai scandale de cette réforme — au delà de l'écran de fumée latin/grec/allemant — c'est que les heures dévolues aux fameux dispositifs modernes innovants (les mêmes que depuis 20 ans mais chut...) vantés par la ministre, à savoir, AP (accompagnement personnalisé par paquet de 15 ou 20 élèves) pour tous et EPI seront prises sur les heures des disciplines et ne s'y ajouteront pas.
Il y a donc mensonge lorsqu'elle affirme que les heures ne diminuent pas.
Par ailleurs et par curiosité, allez voir les exemples d'EPI proposés sur le site du ministère, c'est à mourir de rire (jaune): http://www.education.gouv.fr/cid86831/college-mieux-apprendre-pour-mieux-reussir.html.
Celui sur la machine à vapeur (sujet qui passionne, on le sait, les adolescents) mobilise sans rire un prof. de math pour arriver à faire démontrer aux élèves qu'un train va plus vite qu'un cheval. Il faut oser quand même ... Les autres sont du même tonneau, démagogiques, caressant l'élève dans le sens du poil: chouette on va tourner des vidéos avec notre smartphone. Euh ... ils n'ont pas besoin des profs pour cela ... ou alors si des profs de cinéma (et des métiers qui vont avec).
Visiblement le niveau est tellement bon qu'on peut se permettre de ponctionner (encore) des heures où le gamin aurait eu un enseignement, certes parfois austère (et alors ? depuis quand le collège est-il destiné à la rigolade ?), mais relativement structuré, pour les remplacer par du n'importe quoi. Car l'AP ça ne marche pas (c'est la cour des comptes qui l'a dit !) et l'interdisciplinarité n'a jamais fait la preuve de son utilité.
Je vois bien le dénouement: reculade (partielle) sur le latin/grec/allemand mais le bazar annoncé plus haut restera.
cool une réforme. Mais ce que j'entends surtout ici du collège c'est surtout un absentéisme épouvantable... des profs. Avec bien entendu, selon les matières, des remplaçants aux allures de promesse, de miracle.
le DASEN (directeur académique) que nous avons rencontré pour des problèmes en élémentaire nous a fait cette remarque pathétique (texto) : vous vous plaignez de l'école primaire... mais vous n'avez rien vu des collèges !
Si la reforme des colleges ne portait que sur la bilangue, il n'y aurait presque pas de constestation. Mais l'article 10 de l'arrêté qui permet de moduler la globalité des horaires sur un cycle est un des principaux problèmes de la réforme.
Hum, donc, si j'ai bien compris:

Actuellement, les élèves de classes bilangues étudient deux langues dès la classe de 6e, deux langues niveau LV1 (3heures d'enseignement par semaine chacune), quand les élèves des classes "normales" étudient une LV1 de la 6e à la 3e (4 ans) et une LV2 de le 4e à la 3e (2 ans). Le niveau de LV1 exigé en fin de collège pour la validation du socle commun de connaissances et de compétences est le niveau A2 du CECRL ("Utilisateur élémentaire ayant un niveau intermédiaire ou de survie"), sauf que le niveau A2 est censé être atteint à la fin du Palier 1 et que le collège comporte deux "Paliers" pour les langues. Donc une fois qu'on a atteint le Palier 1 (fin de 5e pour les élèves ayant débuté cette langue à l'école élémentaire, peut-être plus tard pour les élèves débutant en 6e, mais comment gérer cette différence si tous les élèves de LV1, qu'ils aient ou non étudié la langue dès le CE2, ont de toutes façons le même cours), on passe au Palier 2, qui ("Le palier 2 permet aux élèves de consolider le niveau A2 et de progresser vers le niveau B1")vise le niveau B1 ("Niveau seuil de l'utilisateur indépendant"), mais le vise sans l'atteindre si j'ai bien compris puisque seul le niveau A2 est requis en fin de collège, et ce aussi bien pour la LV1 que pour la LV2 (donc, que l'on ait commencé une langue vivante en CE2 ou en 4e, c'est le même niveau de compétences qui est requis).

Avec la réforme, les élèves des classes "normales" étudieront la LV2 dès la classe de 5ème et non plus de la 4ème, et on demandera aux élèves de valider deux compétences langagières sur cinq en niveau B1 en ce qui concerne leur LV1, et on en restera au niveau A2 pour la LV2? Seulement, à quoi sert de débuter une langue plus tôt si, au final, le volume horaire global d'enseignement sur la durée totale du collège reste le même (2h par semaine pendant 3 ans au lieu de 3h/semaine pendant 2 ans)...

Avec la réforme, et par dérogation, les élèves qui auront étudié l'allemand à l'école élémentaire pourront étudier l'anglais (LV2 j'imagine, pas comme dans les classe bilangues) dès la classe de 6e, mais les élèves qui auront étudié l'espagnol à l'école élémentaire devront attendre la classe de 5e pour apprendre l'anglais, et ceux qui auront étudié l'anglais à l'école élémentaire attendront également la 5e pour débuter l'apprentissage d'une deuxième langue vivante.

C'est bien ça?

Tout cela permettra-t-il aux élèves de France d'être (enfin) meilleurs en langues vivantes... ? Hum...
Marie-Elisabeth... j'ai du mal à vous suivre.. Vous semblez regretter que l'oral ne soit pas mis en avant en cours de langue vivante puis dites que cela inhibe les gamins qui n'osent pas parler de peur de se tromper.

Alors oral ou pas oral ?
Personnellement je me demande COMMENT on arrive à étudier 6 ans une langue (et en ayant de bonnes notes, en plus) sans être fichu de la parler. Ceci n'a pas changé depuis que j'étais au lycée dans les années 60. Jamais on ne met en cause l'enseignement des langues qui est totalement obsolète. Ce n'est pas de rajouter une deuxième langue en 5ème ou avant qui va changer les choses. Apprendre la grammaire de façon totalement théorique, rabâcher des verbes irréguliers, et privilégier l'écrit sur l'oral; en plus ça inhibe complètement les gamins qui n'osent pas parler de peur de faire une faute. Une langue, ça se parle avant de s'écrire!
Les profs d'allemand (...) estiment que leur discipline est menacée. Ce que conteste la ministre.
Je crois bien l'avoir entendu dire ce matin que la généralisation de la 2ème langue en 5ème (au lieu de 4ème) allait entraîner une augmentation du nombre de postes de professeurs d'allemand.
Ai-je mal entendu?
Les élèves issus des milieux "très favorisés" sont surreprésentés dans ces classes par rapport aux élèves issus des "milieux défavorisés".
Diantre ! Du fichage ! Encodé en langue de bois en plus.
Je vais vous faire une révélation :
Pour moi, c'est vraiment des détails. Bi-langue, classes européennes, dans le collège de mon fils, ils commencent déjà la seconde langue en 5ème, et ça se ferait dans beaucoup de collèges en Ile-de-France.
A une année près, sur des années à l'éducation nationale, ça ne fait pas une grande différence, tout cela.

On se demande pourquoi ça fait une telle histoire. Le problème des collèges, c'est qu'on ne réussit pas à rehausser le niveau des écoles dans des quartiers défavorisés. Il faut y mettre des profs expérimentés, de l'argent, des ordis, des moyens. Il faut surtout faire de la mixité sociale dans les quartiers, pour que les jeunes d'origine étrangère s'intègrent plus facilement par contact avec des jeunes déjà culturellement bien assis.
Et puis, il faut arrêter ces légendes urbaines selon laquelle
- le primaire ne serait pas capable d'apprendre aux enfants à lire, écrire et compter. Au contraire, l'illettrisme recule en France, alors qu'il est d'avance très très bas.
- le collègue, ça ne fonctionne pas. Alors que l'enjeu, c'est d'y apprendre une langue morte, pour pouvoir intégrer un bon lycée. Après, ceux qui sont bien intégrés, ou futés, ou de la bonne classe sociale, ou bien informés, et qui sont bien soutenus par leurs parents, ont de la chance, et réussiront à prendre le cap vers le bon avenir. Pour les autres, ce sera difficile.
Comme disait Coluche : Il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux, ce sera très dur !

Mais pour ceux qui n'ont pas de chance, il reste qu'il faut leur donner les meilleures conditions...
Wer reitet so spät durch Nacht und Wind ?
J'ai beau me sentir de gauche, ce genre de raisonnements développés par Vallaud-Belkacem ne peuvent pas m'empêcher de penser qu'au fond de moi, je suis de droite (et croyez-moi, ça me dégoûte), tellement ils ne sont pas en adéquation avec les souvenirs que j'ai de mes 4 années dans un collège relativement défavorisé.

En effet, les bénéficiaires de ce genre de dispositifs sont majoritairement des enfants venant de milieux favorisés, ou très favorisés, c'est indéniable. Par contre, dépeindre les enfants en difficulté comme des pauvres hères tous avides d'apprendre et qu'on laisse sur le côté pour le bénéfice de quelques uns, comme le fait la ministre, est une erreur monumentale.

Le fait est que la plupart de ses gosses s'en contrefoutent, des maths, du français et de l'histoire-géo. Ils ne voient tout simplement pas l'intérêt de l'école, et n'hésitent pas à le faire savoir en perturbant les cours. C'est un vrai souci, mais je ne suis pas convaincu que leur proposer de l'Allemand (langue intorchable parmi les langues intorchables) plus tôt soit la solution à ce genre de soucis. Et tester la théorie comme quoi 2 bons élèves pour 24 mauvais et perturbateurs tire tout le monde vers le haut, encore moins.

Alors oui, on fait grandement le jeu des milieux favorisés et de la reproduction sociale facile, comme ça, mais on tire sacrément vers le haut les quelques prolétaires qui essayent de s'accrocher, plutôt que de gâcher des moyens pour des gosses qui n'ont de toutes manières pas intégré la nécessité de l'école, en plus d'avoir des difficultés.
De ces gens là, n'attendons plus rien de bon.
Il faut quand même noter que les classes bilangues ne concernent pas que l'allemand. Il y en a dans toutes les langues (espagnol, italien...). Cette réforme est incompréhensible. Alors qu'il faudrait au contraire appuyer l'apprentissage des langues étrangères, le ministère détruit ce qui fonctionne très bien.
[quote=Sébastien Rochat]à condition que ces élèves soient répartis dans toutes les classes (ce qui est possible, ces élèves ne se retrouvant alors dans une même classe que pour les cours de langue)

C'est possible en théorie, mais en pratique, est-ce que c'est fait ? Ou est-ce que les établissements préfèrent les regrouper dans une même classe pour, par exemple, se faciliter la vie lors de la création des emplois du temps ?

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