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Colonel Reyel contre Amiral Cherhal : bataille en musique autour de l'avortement
Et de trois ! Après les controverses liées à Orelsan, pour sa chanson "Sale pute", et au groupe rap Sexion d'Assaut, qui s'était revendiqué "homophobe", un clip provoque à nouveau une polémique, à propos, cette fois, de l'avortement. Et donne même lieu à une bataille de chansons.
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Derniers commentaires
Hey...@si, vous voulez un longueur d'avance sur la prochaine polémique ?
http://www.youtube.com/watch?v=B2kvtRprvkk&feature=player_embedded
http://www.youtube.com/watch?v=B2kvtRprvkk&feature=player_embedded
C'est dingue ce que @Si m'oblige (pas vraiment bien sûr) à faire depuis la rentrée : déjà que Sébastien Rochat m'a forcé à défendre Le Figaro, voilà que Laure Daussy me force à défendre un... rappeur !
J'ai pris du temps à digérer cet article, et le résultat de ma réflexion n'est pas très flatteur pour certaines "féministes".
En effet, je suis arrivé à la conclusion que la contre attaque de Libé et Co (dont Laure Daussy, j'y viens) est tout simplement... anti-féministe et réactionnaire !
================
Apparemment, si j'ai bien compris, Libé & Co reproche à Colonel Reyel d'oser (quelle honte !) dire qu'il est possible qu'une fille de 16 ans puisse choisir de ne pas recourir à l'avortement.
Le raisonnement pour Libé & Co semble être que si on dit "je suis pour qu'une femme/fille choisisse de donner la vie" alors ce serait forcément qu'il veut dire "je suis contre qu'une femme/fille choisisse l'avortement".
Magnifique exemple de cette manie de tant de journalistes formés exclusivement en filière "Littéraire" et par là même incidemment inaptes à tenir un raisonnement logique !
Car le corrolaire de la proposition "je suis pour qu'une femme/fille puisse choisir de donner la vie" n 'est PAS "je suis opposé à ce qu'une femme/fille puisse choisir l'avortement", mais "je suis opposé à ce qu'une femme/fille ne puisse pas choisir de donner la vie", c'est-à-dire qu'il reste tout à fait possible qu'il soit POUR qu'une femme puisse choisir l'avortement ! Et c'est ce qu'il a indiqué dans les divers médias : il n'est pas contre l'avortement, et cette position n'est donc nullement contradictoire avec sa chanson.
Et là, je suis atterré de voir que ce sont des (soit-disants) féministes qui trouvent que la position exprimée par Colonel Reyel est anti-féministe (i.e. anti-avortement), car, pour moi, ces belles personnes (comme dirait Méluche) sont elles mêmes en train de soutenir qu'une fille de 16 ans ne devrait pas avoir le choix et devrait avorter, ce qui est une remise en cause TOTALE de la liberté de la femme (j'y inclus les jeunes filles) d'être les seules à décider de leur corps.
Car il n'y a plus de liberté de choix quand il n'y a qu'un seul choix possible, imposé par la "bien-pensance" dominante, fusse-t-elle l'inverse de la bien-pensance oppressive du passée !
Les extrémistes anti-avortement (dont un paquet de bouffe-bougies qui feraient mieux de faire punir enfin par la loi leurs prêtres pédophiles au lieu de les protéger/délocaliser, avant de donner des leçons de protection de la vie et de l'enfance) militent pour empêcher, par la loi dans certains pays ou pas les contraintes pratiques dans d'autres pays, que les femmes et les jeunes filles puissent choisir l'avortement.
Mais nom de Dieu ! (*) c'est être autant extrémiste et anti-féministe que de dénoncer quelqu'un qui exprime que les femmes et les jeunes filles doivent pouvoir choisir de donner la vie !
(*)je fais exprès de jurer le BonDieu pour énerver les bouffes-bougies. Chacun ses petits plaisirs.
Il n'y a rien dans la chanson de Colonel Reyel qui indique qu'il soit contre l'avortement ; sa chanson me parait au contraire extrêmement féministe, comme je viens de l'expliquer, en ce sens que malgré la galère annoncée et prévue (qu'il évoque lui même dans ses paroles, pas besoin de cette réponse lamentable de Jeanne Cherhal), la jeune fille est seule maitresse de son corps et de son destin : c'est là le seul vrai état d'émancipation de tout être humain.
=============
Eric Loret donne un exemple de cette interprétation erronée basée sur une vision de la négation d'assertions complètement foireuse :
"En effet, "si les parents d’Aurélie lui "conseillent l’avortement", ce n’est pas pour son bien, mais, selon les paroles de Reyel, parce qu’ils n’acceptent pas "qu’elle souhaite donner la vie". "Seraient-ils pro-mort, comme disent les anti-IVG ?
Eh non mon bon Lioret, la chanson dit bien "qui n'acceptent pas qu'elle souhaite donner la vie", ce n'est donc pas à comprendre comme un refus de donner la vie, mais bel et bien un refus qu'elle puisse faire ce choix. Le refus porte sur le choix. Ces parents là, mon bon monsieur, ce sont eux les anti-féministes, car ils cherchent à être confiscateurs de la liberté de choix de cette jeune fille. Et c'est sans doute sur ce point là qu'il faut chercher le succès fulgurant de cette chanson chez les jeunes, et apparemment surtout les jeunes filles.
=============
Je n'aime pas du tout le ton dans l'article que prend Laure Daussy sur certaines phrases. Peut-être que ce sont des guillemets qui manquent, mais comme pour Sébastien Rochat ou Alexis Bellat, un article de journaliste n'a pas à contenir l'opinion du/de la journaliste rédigeant l'article.
Par exemple : D'ailleurs, dans le clip filmé, @si note le retour des parents et du père de l'enfant, après l'accouchement, ce qui semble vouloir montrer que, finalement, la jeune femme avait bien raison de garder son enfant : tout le monde se rallie à son choix. Allons, ce n'est pas si difficile d'avoir un enfant à 16 ans!
J'apprécie énormément le travail de Laure Daussy (comme celui de Sébastien Rochat et de tous les autres sur @SI), mais là ça ne passe pas du tout.
Et je rebondis sur cet "argument", de la difficulté d'être mère à 16 ans, en citant également :
Libé : Libé pointe aussi un autre souci, dans cette chanson : quid de la contraception ? Les paroles donnent l'impression que la jeune femme n'en a jamais entendu parler, ou même, a souhaité délibérement avoir un enfant
Vincent Baguian : " On ne s’attaque pas à sujets aussi graves que l’avortement ou la maternité à 16 ans, quand on la capacité d’analyse d’un bulot"
Cher monsieur Baguian, c'est vous qui avez le QI d'un bulot. Cuit, même.
Car depuis QUAND choisit-on d'avoir un enfant seulement lorsque ses propres conditions de vie, d'études, de carrière, de moyens pratiques sont adéquates pour supporter les difficultés quotidiennes et personnelles d'un tel choix ?
Par exemple, cher Bulot Cuit et cher Libé, que pensez-vous que les pauvres doivent faire ? Doivent-ils s'empêcher d'avoir des enfants, doivent-ils recourir massivement à la contraception, puisqu'avoir un enfant signifie assurément une galère encore plus étrangleuse pour eux ?
Nom de Dieu (bis), réalisez-vous l'abjection terrifiantes des corolaires qu'entrainent vos "raisonnements" de Bulots Cuits ?
Et le "ou même, a souhaité délibérement avoir un enfant", ce "ou même" est stupéfiant : c'est là clairement monsieur Bulot-Cuit qui abonde dans le sens de l'argument avancé fallacieusement par les "anti-avortement" (voir point juste après), en exprimant clairement avec ce "ou même" à quel point il est pour lui inconcevable, hors de question (voire criminel ?) pour une jeune fille de 16 ans de choisir d'avoir sciemment un enfant (sur ce point, il me semble clair en écoutant la chanson que l'histoire évoquée par Reyel est celle-là ; ce n'est nullement un cas de non-contraception par ignorance).
Quand on est bête à ce point, M. Baguian, on reste dans sa coquille.
=========================
Autre élément, selon Libé, la chanson reprend les démonstrations des anti-avortement, telles qu’on les lit par exemple sur le site de Proviefrance : "La femme est rarement libre de choisir ou de conserver son enfant à cause des nombreuses pressions exercées par le mari ou le concubin, la famille ou l'environnement social, quand ce n’est pas le gynécologue consulté ou les assistantes sociales."
La stupidité de cet argument de Libé pour attaquer la chanson m'ébaubie. Ainsi, puisque ceux (dont en tête les bouffes-cierges) qui veulent interdire l'avortement utilisent comme argument que l'autre choix (la grossesse à terme) donnée à la femme subirait aujourd'hui des contraintes de manière à ce que cette liberté ne puisse être choisie, alors il faut, pour Libé, que cette liberté, de donner la vie, ne soit pas militée (ici par la chanson de Reyel).
Ainsi les génies de Libé trouvent que c'est normal de restreindre la revendication (par la chanson de Reyel) d'une liberté (faire le choix personnel de mener une grossesse à terme) car il utiliserait soit-disant des arguments donnant du grain à moudre à ceux qui tentent de mettre à mal l'autre liberté (faire le choix d'avorter).
Vous avez déjà vu un chien tourner en rond en essayant de se mordre la queue ? Ben voilà. Et en plus celui-là, il se tire une balle dans la patte tout en sciant la branche sur laquelle il est train de tourner.
=========================
"Cochonne ou tigresse ?"
Pour la fine bouche, bien que je trouve particulièrement adéquate la réflexion d'Audrey Pulvar sur le fait que la polémique de Libé & Co n'est pas appropriée, il reste que sa réaction sur "Cochonne ou tigresse ?" me déçoit, quand elle dit "C'est quoi cette façon de parler enfin !" en tapant du poing sur son pupitre.
Et "Peggy La Cochonne" du Muppet Show, qui poursuit Kermit la Grenouille de ses avances énamourées (voire bien plus), c'est Colonel Reyel qui l'a inventée ?
Et l'expression "Ouh là, c'est une vrai tigresse !", employée depuis belle lurette quand un dragueur se fait jeter "direct" par une femme (bien fait pour toi vieux porc), c'est Reyel qui l'a inventée ?
Conclusion (temporaire) :
1/ apparemment, dès que cela sort de la bouche d'un rappeur (en fait du "reggae-dancehall antillais"...), c'est forcément sexiste et/ou forcément bien plus sexiste que par ailleurs, dans la culture populaire.
2/ et surtout: la liberté de choix est remise en cause par ceux qui disent la défendre. Cela m'inquiète beaucoup, car c'est me semble-t-il une tendance générale.
J'ai pris du temps à digérer cet article, et le résultat de ma réflexion n'est pas très flatteur pour certaines "féministes".
En effet, je suis arrivé à la conclusion que la contre attaque de Libé et Co (dont Laure Daussy, j'y viens) est tout simplement... anti-féministe et réactionnaire !
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Apparemment, si j'ai bien compris, Libé & Co reproche à Colonel Reyel d'oser (quelle honte !) dire qu'il est possible qu'une fille de 16 ans puisse choisir de ne pas recourir à l'avortement.
Le raisonnement pour Libé & Co semble être que si on dit "je suis pour qu'une femme/fille choisisse de donner la vie" alors ce serait forcément qu'il veut dire "je suis contre qu'une femme/fille choisisse l'avortement".
Magnifique exemple de cette manie de tant de journalistes formés exclusivement en filière "Littéraire" et par là même incidemment inaptes à tenir un raisonnement logique !
Car le corrolaire de la proposition "je suis pour qu'une femme/fille puisse choisir de donner la vie" n 'est PAS "je suis opposé à ce qu'une femme/fille puisse choisir l'avortement", mais "je suis opposé à ce qu'une femme/fille ne puisse pas choisir de donner la vie", c'est-à-dire qu'il reste tout à fait possible qu'il soit POUR qu'une femme puisse choisir l'avortement ! Et c'est ce qu'il a indiqué dans les divers médias : il n'est pas contre l'avortement, et cette position n'est donc nullement contradictoire avec sa chanson.
Et là, je suis atterré de voir que ce sont des (soit-disants) féministes qui trouvent que la position exprimée par Colonel Reyel est anti-féministe (i.e. anti-avortement), car, pour moi, ces belles personnes (comme dirait Méluche) sont elles mêmes en train de soutenir qu'une fille de 16 ans ne devrait pas avoir le choix et devrait avorter, ce qui est une remise en cause TOTALE de la liberté de la femme (j'y inclus les jeunes filles) d'être les seules à décider de leur corps.
Car il n'y a plus de liberté de choix quand il n'y a qu'un seul choix possible, imposé par la "bien-pensance" dominante, fusse-t-elle l'inverse de la bien-pensance oppressive du passée !
Les extrémistes anti-avortement (dont un paquet de bouffe-bougies qui feraient mieux de faire punir enfin par la loi leurs prêtres pédophiles au lieu de les protéger/délocaliser, avant de donner des leçons de protection de la vie et de l'enfance) militent pour empêcher, par la loi dans certains pays ou pas les contraintes pratiques dans d'autres pays, que les femmes et les jeunes filles puissent choisir l'avortement.
Mais nom de Dieu ! (*) c'est être autant extrémiste et anti-féministe que de dénoncer quelqu'un qui exprime que les femmes et les jeunes filles doivent pouvoir choisir de donner la vie !
(*)je fais exprès de jurer le BonDieu pour énerver les bouffes-bougies. Chacun ses petits plaisirs.
Il n'y a rien dans la chanson de Colonel Reyel qui indique qu'il soit contre l'avortement ; sa chanson me parait au contraire extrêmement féministe, comme je viens de l'expliquer, en ce sens que malgré la galère annoncée et prévue (qu'il évoque lui même dans ses paroles, pas besoin de cette réponse lamentable de Jeanne Cherhal), la jeune fille est seule maitresse de son corps et de son destin : c'est là le seul vrai état d'émancipation de tout être humain.
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Eric Loret donne un exemple de cette interprétation erronée basée sur une vision de la négation d'assertions complètement foireuse :
"En effet, "si les parents d’Aurélie lui "conseillent l’avortement", ce n’est pas pour son bien, mais, selon les paroles de Reyel, parce qu’ils n’acceptent pas "qu’elle souhaite donner la vie". "Seraient-ils pro-mort, comme disent les anti-IVG ?
Eh non mon bon Lioret, la chanson dit bien "qui n'acceptent pas qu'elle souhaite donner la vie", ce n'est donc pas à comprendre comme un refus de donner la vie, mais bel et bien un refus qu'elle puisse faire ce choix. Le refus porte sur le choix. Ces parents là, mon bon monsieur, ce sont eux les anti-féministes, car ils cherchent à être confiscateurs de la liberté de choix de cette jeune fille. Et c'est sans doute sur ce point là qu'il faut chercher le succès fulgurant de cette chanson chez les jeunes, et apparemment surtout les jeunes filles.
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Je n'aime pas du tout le ton dans l'article que prend Laure Daussy sur certaines phrases. Peut-être que ce sont des guillemets qui manquent, mais comme pour Sébastien Rochat ou Alexis Bellat, un article de journaliste n'a pas à contenir l'opinion du/de la journaliste rédigeant l'article.
Par exemple : D'ailleurs, dans le clip filmé, @si note le retour des parents et du père de l'enfant, après l'accouchement, ce qui semble vouloir montrer que, finalement, la jeune femme avait bien raison de garder son enfant : tout le monde se rallie à son choix. Allons, ce n'est pas si difficile d'avoir un enfant à 16 ans!
J'apprécie énormément le travail de Laure Daussy (comme celui de Sébastien Rochat et de tous les autres sur @SI), mais là ça ne passe pas du tout.
Et je rebondis sur cet "argument", de la difficulté d'être mère à 16 ans, en citant également :
Libé : Libé pointe aussi un autre souci, dans cette chanson : quid de la contraception ? Les paroles donnent l'impression que la jeune femme n'en a jamais entendu parler, ou même, a souhaité délibérement avoir un enfant
Vincent Baguian : " On ne s’attaque pas à sujets aussi graves que l’avortement ou la maternité à 16 ans, quand on la capacité d’analyse d’un bulot"
Cher monsieur Baguian, c'est vous qui avez le QI d'un bulot. Cuit, même.
Car depuis QUAND choisit-on d'avoir un enfant seulement lorsque ses propres conditions de vie, d'études, de carrière, de moyens pratiques sont adéquates pour supporter les difficultés quotidiennes et personnelles d'un tel choix ?
Par exemple, cher Bulot Cuit et cher Libé, que pensez-vous que les pauvres doivent faire ? Doivent-ils s'empêcher d'avoir des enfants, doivent-ils recourir massivement à la contraception, puisqu'avoir un enfant signifie assurément une galère encore plus étrangleuse pour eux ?
Nom de Dieu (bis), réalisez-vous l'abjection terrifiantes des corolaires qu'entrainent vos "raisonnements" de Bulots Cuits ?
Et le "ou même, a souhaité délibérement avoir un enfant", ce "ou même" est stupéfiant : c'est là clairement monsieur Bulot-Cuit qui abonde dans le sens de l'argument avancé fallacieusement par les "anti-avortement" (voir point juste après), en exprimant clairement avec ce "ou même" à quel point il est pour lui inconcevable, hors de question (voire criminel ?) pour une jeune fille de 16 ans de choisir d'avoir sciemment un enfant (sur ce point, il me semble clair en écoutant la chanson que l'histoire évoquée par Reyel est celle-là ; ce n'est nullement un cas de non-contraception par ignorance).
Quand on est bête à ce point, M. Baguian, on reste dans sa coquille.
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Autre élément, selon Libé, la chanson reprend les démonstrations des anti-avortement, telles qu’on les lit par exemple sur le site de Proviefrance : "La femme est rarement libre de choisir ou de conserver son enfant à cause des nombreuses pressions exercées par le mari ou le concubin, la famille ou l'environnement social, quand ce n’est pas le gynécologue consulté ou les assistantes sociales."
La stupidité de cet argument de Libé pour attaquer la chanson m'ébaubie. Ainsi, puisque ceux (dont en tête les bouffes-cierges) qui veulent interdire l'avortement utilisent comme argument que l'autre choix (la grossesse à terme) donnée à la femme subirait aujourd'hui des contraintes de manière à ce que cette liberté ne puisse être choisie, alors il faut, pour Libé, que cette liberté, de donner la vie, ne soit pas militée (ici par la chanson de Reyel).
Ainsi les génies de Libé trouvent que c'est normal de restreindre la revendication (par la chanson de Reyel) d'une liberté (faire le choix personnel de mener une grossesse à terme) car il utiliserait soit-disant des arguments donnant du grain à moudre à ceux qui tentent de mettre à mal l'autre liberté (faire le choix d'avorter).
Vous avez déjà vu un chien tourner en rond en essayant de se mordre la queue ? Ben voilà. Et en plus celui-là, il se tire une balle dans la patte tout en sciant la branche sur laquelle il est train de tourner.
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"Cochonne ou tigresse ?"
Pour la fine bouche, bien que je trouve particulièrement adéquate la réflexion d'Audrey Pulvar sur le fait que la polémique de Libé & Co n'est pas appropriée, il reste que sa réaction sur "Cochonne ou tigresse ?" me déçoit, quand elle dit "C'est quoi cette façon de parler enfin !" en tapant du poing sur son pupitre.
Et "Peggy La Cochonne" du Muppet Show, qui poursuit Kermit la Grenouille de ses avances énamourées (voire bien plus), c'est Colonel Reyel qui l'a inventée ?
Et l'expression "Ouh là, c'est une vrai tigresse !", employée depuis belle lurette quand un dragueur se fait jeter "direct" par une femme (bien fait pour toi vieux porc), c'est Reyel qui l'a inventée ?
Conclusion (temporaire) :
1/ apparemment, dès que cela sort de la bouche d'un rappeur (en fait du "reggae-dancehall antillais"...), c'est forcément sexiste et/ou forcément bien plus sexiste que par ailleurs, dans la culture populaire.
2/ et surtout: la liberté de choix est remise en cause par ceux qui disent la défendre. Cela m'inquiète beaucoup, car c'est me semble-t-il une tendance générale.
Je ne remets pas en question l'impact de sa chanson en France, mais ce qui me choque encore plus c'est l'ignorance totale de la plupart des gens (politiques, artistes, et tous les autres) de l'impact de la France sur les autres pays! Dans le cas de la chanson du colonel, elle arrive à pic pour les prolife de l'île Maurice où l'avortement est toujours illégal mais en débat en ce moment. Or les 3/4 des adolescentes mauriciennes sont fans, ses titres passent en boucle à la radio... et il y a déjà un taux de filles-mères alarmant!
"La double morale sexuelle a encore de beaux jours devant elle", dites vous, et ça vous étonne ?
Voir tous ces faux culs se révolter d'une chanson aussi médiocre ânonné par un chanteur minable achève de me consterner : Ce sont pourtant les même qui, pour dédouaner POlanski d'avoir sodomisé une gamine de 13 ans, n'ont pas hésité à clamer que la gamine en question n'était pas "innocente", réactualisant par là, le pire cliché du sexe féminin forcément coupable de tentation envers le pauvre mâle candide aux pulsions sexuelles légitimes ?
Alors c'est vrai que c'est plus facile de tomber sur le dos qu'un minable "chanteur" dont la carrière ne dépassera pas le 1er album !
Voir tous ces faux culs se révolter d'une chanson aussi médiocre ânonné par un chanteur minable achève de me consterner : Ce sont pourtant les même qui, pour dédouaner POlanski d'avoir sodomisé une gamine de 13 ans, n'ont pas hésité à clamer que la gamine en question n'était pas "innocente", réactualisant par là, le pire cliché du sexe féminin forcément coupable de tentation envers le pauvre mâle candide aux pulsions sexuelles légitimes ?
Alors c'est vrai que c'est plus facile de tomber sur le dos qu'un minable "chanteur" dont la carrière ne dépassera pas le 1er album !
Bonjour,
Je réagit un peu tard mais je suis presque sûr que le jeune chanteur pour jeunes filles dit "elle attendait juste le bon gars" et non "elle a tenté juste le bon gars".
Vous avez dû recopier l'article de libé sur lequel j'avais déjà vu cette faute, sans laquelle l'argument "Eve-la-coquine-qui-fait-croquer-la-pomme" ne tient plus trop.
Bon, ça enlève rien au reste, hein...
Je réagit un peu tard mais je suis presque sûr que le jeune chanteur pour jeunes filles dit "elle attendait juste le bon gars" et non "elle a tenté juste le bon gars".
Vous avez dû recopier l'article de libé sur lequel j'avais déjà vu cette faute, sans laquelle l'argument "Eve-la-coquine-qui-fait-croquer-la-pomme" ne tient plus trop.
Bon, ça enlève rien au reste, hein...
eh non, non c'est bien le texte officiel : "elle a tenté le bon gars" Aurélie maintenant en écoutant les paroles on ne sait pas trop ...
Ah oui, c'est vrai, pardon.
c'est vrai que cette chanson prete à polémique, mais ce jeune homme, colonel (sic) Reyel (officier d'une armée pro-vie???) n'a pas semble t il la faculté de philosopher plus que ça... c'est un jh sympathique, charmant, pas très malin certainement, un chanteur pour ados comme il en existent des dizaines... aller, passons à autre chose maintenant... 2012 par ex...
Pourquoi un rappeur n'aurait il pas le droit d'avoir un point de vue sur un fait de société , à savoir la maternté chez les adolecentes ? Qu'est ce qui vous g^ne tous à ce point? J'ai l'impression de revenir 50 ans en arrière quand les femmes vivaient dans la honte leur maternité hors mariage . Le problème est surtout social , pas de logement, pas de travail ; pas de crèche . J'aurais bien aimé lire ce point de vue d'au moins un asinaute .
Dire que les ado sont intelligents, permettez-moi d'en douter. A cet âge-là, on n'a pas la maturité nécessaire pour réfléchir.
Bysonne, quand vous donnez des exemples, certes. Le problème avec cette chanson (que j'ai dû subir dans le bar dans lequel je travaillais), c'est qu'il ne parle pas du choix. Colonel Reyel condamne l'avortement (pas de façon explicite, forcément, mais avec des petits clins d'oeil).
Après, la chanson (enfin, pour des personnes possédant un second degré) qui compare le premier acte sexuel à un Ace de Tsonga fait plutôt rire. Et on se dit aussi qu'Aurélie est très conne d'avoir accepté de se faire dépuceler dans une voiture. Mais après tout, à 16 ans, justement, on est loin de comprendre tout et on s'émeut au moindre regard. Et cet extrait de parole pourrait être utilisée d'une autre façon, en faisant comprendre aux filles (ou aux garçons, l'utilisation des personnes n'est pas qu'une affaire de genre), qu'un manque de respect tel que celui-ci ne mènera pas au grand amour.
Bysonne, quand vous donnez des exemples, certes. Le problème avec cette chanson (que j'ai dû subir dans le bar dans lequel je travaillais), c'est qu'il ne parle pas du choix. Colonel Reyel condamne l'avortement (pas de façon explicite, forcément, mais avec des petits clins d'oeil).
Après, la chanson (enfin, pour des personnes possédant un second degré) qui compare le premier acte sexuel à un Ace de Tsonga fait plutôt rire. Et on se dit aussi qu'Aurélie est très conne d'avoir accepté de se faire dépuceler dans une voiture. Mais après tout, à 16 ans, justement, on est loin de comprendre tout et on s'émeut au moindre regard. Et cet extrait de parole pourrait être utilisée d'une autre façon, en faisant comprendre aux filles (ou aux garçons, l'utilisation des personnes n'est pas qu'une affaire de genre), qu'un manque de respect tel que celui-ci ne mènera pas au grand amour.
C'est un peu hors sujet, mais pas autant que ça, car il s'agit du discours tenu dans un hebdo qui vise un public jeune, les inrockuptibles, l'hebdo de Matthieu Pigasse, directeur général délégué de la banque Lazard
Il s'agit d'une chronique de la démarche du groupe Radiohead, qui propose au téléchargement son dernier disque :
"On peut, tout aussi légitimement, en avoir un peu ras le bidule de l’attitude et des méthodes du groupe. Penser que l’indépendance radicale des Anglais commence à légèrement sentir la mégalomanie psychopathologique. Que le bras d’honneur entamé avec In Rainbows, affirmé avec la sortie précipitée de The King of Limbs, a quelques relents populistes. Le discours et la posture du groupe porte en germe ce que l’on peut détester chez un Mélenchon, par exemple ; "Qu’ils s’en aillent tous", ces médiateurs entre ma personne et ma paroisse, au sens presque littéral du terme d’ailleurs, ces labels vampiriques, ces capteurs d’héritage, ces critiques qui ne servent plus à rien quand tous les avis se valent. On rappellera la lecture éclairante d’Arendt, on rappellera que cette destruction généralisée, volontaire et programmée des corps intermédiaires peut tendre, philosophiquement, vers le totalitarisme. "
http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/60396/date/2011-02-18/article/radiohead-the-king-of-limbs-tout-ca-pour-ca/
Ce genre de propagande me fait bien plus gerber que la énième dérive du énième rappeur...Et me paraît, à terme, bien plus dangereuse.
Il s'agit d'une chronique de la démarche du groupe Radiohead, qui propose au téléchargement son dernier disque :
"On peut, tout aussi légitimement, en avoir un peu ras le bidule de l’attitude et des méthodes du groupe. Penser que l’indépendance radicale des Anglais commence à légèrement sentir la mégalomanie psychopathologique. Que le bras d’honneur entamé avec In Rainbows, affirmé avec la sortie précipitée de The King of Limbs, a quelques relents populistes. Le discours et la posture du groupe porte en germe ce que l’on peut détester chez un Mélenchon, par exemple ; "Qu’ils s’en aillent tous", ces médiateurs entre ma personne et ma paroisse, au sens presque littéral du terme d’ailleurs, ces labels vampiriques, ces capteurs d’héritage, ces critiques qui ne servent plus à rien quand tous les avis se valent. On rappellera la lecture éclairante d’Arendt, on rappellera que cette destruction généralisée, volontaire et programmée des corps intermédiaires peut tendre, philosophiquement, vers le totalitarisme. "
http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/60396/date/2011-02-18/article/radiohead-the-king-of-limbs-tout-ca-pour-ca/
Ce genre de propagande me fait bien plus gerber que la énième dérive du énième rappeur...Et me paraît, à terme, bien plus dangereuse.
Pas de quoi de faire tout se battage médiatique à partir d'une chanson fleur bleue assez neuneue. Ce que j'en pense c'est que ça lui fait de la publicité au garçon-chanteur-rappeur. Je ne le connaissais pas du tout.
Les ados ne sont pas si cons que ça ...
Perso je connais des filles de 16 ans qui ont eu un enfant, qui l'ont bien élevé le gosse, n'ont pas raté leur vie. Elles ont 40 ans maintenant et ne regrettent rien.
J'en connais d'autres qui ont avorté à 16 ans ou plus, qui ne regrettent rien non plus.
Gloser autant pour une chanson idiote, c'est bien le reflet de notre époque à la con, après l'appli aïe-phone, on est mal, très mal et pendant ce temps là ..... Les banques, les bourses, la racisme, la pauvreté, la famine ....
Les ados ne sont pas si cons que ça ...
Perso je connais des filles de 16 ans qui ont eu un enfant, qui l'ont bien élevé le gosse, n'ont pas raté leur vie. Elles ont 40 ans maintenant et ne regrettent rien.
J'en connais d'autres qui ont avorté à 16 ans ou plus, qui ne regrettent rien non plus.
Gloser autant pour une chanson idiote, c'est bien le reflet de notre époque à la con, après l'appli aïe-phone, on est mal, très mal et pendant ce temps là ..... Les banques, les bourses, la racisme, la pauvreté, la famine ....
Il devient urgent d'instaurer une union des artistes citoyens qui serait chargée de l'accompagnement des chanteurs susceptibles d'être écoutés, sinon entendus, par la jeunesse, notamment dans nos quartiers populaires. Cette union désignerait un secrétariat qui aurait la responsabilité de valider les paroles des chansons avant toute diffusion, paroles qui devraient encourager le respect de l'autre, la citoyenneté, le développement durable et la diversité. Le droit des femmes, des handicapés et des minorités ethniques devrait également être activement promu.
Cette union serait dotée d'une charte élaborée collectivement par une conférence de citoyens responsables. Son secrétariat pourrait contribuer à orienter vers l'encadrement le plus appropriés les rappeurs s'obstinant à vouloir niquer la police, les tigresses, les cochonnes, ou même ta mère ainsi que leurs malheureuses victimes.
Cette union serait dotée d'une charte élaborée collectivement par une conférence de citoyens responsables. Son secrétariat pourrait contribuer à orienter vers l'encadrement le plus appropriés les rappeurs s'obstinant à vouloir niquer la police, les tigresses, les cochonnes, ou même ta mère ainsi que leurs malheureuses victimes.
Ce n'est qu'une chanson... ! Un morceau de vie. Dans une mauvaise chanson qui plus est. Ni pour ni contre, je le crois sincère quand il le dit.
J'ai travaillé il y a quelques mois sur une pièce d'un auteur allemand, Franz Xaver Kroetz (Haute-Autriche), où le débat est mis en avant par deux parents qui n'ont pas les moyens d'avoir cet enfant.
Finalement, ils le gardent.
Quand la pièce a été jouée, il y avait dans l'assistance une jeune fille de 16 ans, enceinte, qui avait l'intention de le garder. Je n'étais pas très très fière de moi, mais je peux vous assurer que personne personne personne ne m'a accusée d'être anti-avortement (ce serait un comble quand on me connait, parce que je suis plutôt anti-enfants - pour mon cas personnel, les autres font ce qu'ils veulent, du moment qu'ils n'en parlent pas trop...)
J'ai travaillé il y a quelques mois sur une pièce d'un auteur allemand, Franz Xaver Kroetz (Haute-Autriche), où le débat est mis en avant par deux parents qui n'ont pas les moyens d'avoir cet enfant.
Finalement, ils le gardent.
Quand la pièce a été jouée, il y avait dans l'assistance une jeune fille de 16 ans, enceinte, qui avait l'intention de le garder. Je n'étais pas très très fière de moi, mais je peux vous assurer que personne personne personne ne m'a accusée d'être anti-avortement (ce serait un comble quand on me connait, parce que je suis plutôt anti-enfants - pour mon cas personnel, les autres font ce qu'ils veulent, du moment qu'ils n'en parlent pas trop...)
Non mais il faut arrêter avec le politiquement correct !
Y'en marre de cette dictature de la pensée unique ! C'est du terrorisme intellectuel.
On a aussi le droit de .
Non ne me remerciez pas. Il fallait bien que quelqu'un se dévoue sinon ce ne serait pas un vrai débat.
De plus, j'adore faire des commentaires sans intérêt.
Y'en marre de cette dictature de la pensée unique ! C'est du terrorisme intellectuel.
On a aussi le droit de .
Non ne me remerciez pas. Il fallait bien que quelqu'un se dévoue sinon ce ne serait pas un vrai débat.
De plus, j'adore faire des commentaires sans intérêt.
Zéro intérêt. Texte minable, musique insipide mais chacun a le droit de défendre ses opinions même sur du son de merde. La liberté d'expression n'est pas l'apanage de ceux qui ont du talent!
Non mais franchement ça devrait pas être permis que même dans une chanson qu'un gamin de 7 ans ne prendrait pas au sérieux on puisse parler négativement de l'avortement.
Ahlala... y a des tabous dans la société qui ont été mis en place et qui sont pas prêt de tomber.
Ahlala... y a des tabous dans la société qui ont été mis en place et qui sont pas prêt de tomber.
Raël, Reyel, disques rayés du réel.
On peut être "pro-vie" sans être "anti-avortement". C'est d'ailleurs dans cette catégorie que l'on pourrait classer cette chanson. Dommage que certain extrémiste du "féminisme" évitent de considérer cette possibilité pour s’adonner à de la critique facile.
Et depuis quand dire quelque chose comme "donner la vie est la plus belle des choses" est devenu suspect, depuis quand c'est une déclaration anti-avortement voir même anti-contraception ?!
Et depuis quand dire quelque chose comme "donner la vie est la plus belle des choses" est devenu suspect, depuis quand c'est une déclaration anti-avortement voir même anti-contraception ?!
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
[quote=Baguian]" On ne s’attaque pas à sujets aussi graves que l’avortement ou la maternité à 16 ans, quand on la capacité d’analyse d’un bulot".Je ne suis pas sûr qu'on soit bien placé pour donner des conseils quand on écrits des paroles pour Zazie ...
A part ça, jouer à papa-maman dans une Twingo c'est :
- Avoir une bonne colonne vertébrale. Une Twingo c'est pas un break Volvo (les anciens, chéris des antiquaires)
- Un goudchiotte. Les Renault actuelles sont laides.
- Avoir une bonne colonne vertébrale. Une Twingo c'est pas un break Volvo (les anciens, chéris des antiquaires)
- Un goudchiotte. Les Renault actuelles sont laides.
Associer Ferrat le communiste et Pétain le pétainiste, faut pas craindre la gelée.
Le type qui apporte les bonbons étant une bonne grosse buse, si message il y a c'est contre le lobby sucrier.
Et je ne confonds pas culture populaire, dont je suis un militant, et couennerie commerciale.
PS Sur le thème des maternités précoces, lire la double page sur le Libé d'hier au Venezuela. Autre chose que la copie de CM2 d'un petit malin qui a trouvé comment faire tourner la pompe à fric.
http://www.liberation.fr/monde/01012359707-caracas-face-a-ses-meres-prematurees
Le type qui apporte les bonbons étant une bonne grosse buse, si message il y a c'est contre le lobby sucrier.
Et je ne confonds pas culture populaire, dont je suis un militant, et couennerie commerciale.
PS Sur le thème des maternités précoces, lire la double page sur le Libé d'hier au Venezuela. Autre chose que la copie de CM2 d'un petit malin qui a trouvé comment faire tourner la pompe à fric.
http://www.liberation.fr/monde/01012359707-caracas-face-a-ses-meres-prematurees
Et si il avait fait une chanson aussi con mais pro avortement est ce qu'on aurait fait le même boucan ?
Pourquoi est ce souvent la culture la plus "populaire" qui est mise à la question par les journalistes et jamais les paroles des artistes qu'ils aiment (ou qu'il faut aimer)?
Parce que des débats à la con on peut en trouver plein d'autres :
- est ce que "la montagne" de J. Ferrat n'est pas une ode à la terre qui ne ment pas chère au Maréchal Pétain ?
- est ce que "les bonbons" par Jacques Brel n'est pas un message caché en faveur du lobby des sucriers ?
....
Pourquoi est ce souvent la culture la plus "populaire" qui est mise à la question par les journalistes et jamais les paroles des artistes qu'ils aiment (ou qu'il faut aimer)?
Parce que des débats à la con on peut en trouver plein d'autres :
- est ce que "la montagne" de J. Ferrat n'est pas une ode à la terre qui ne ment pas chère au Maréchal Pétain ?
- est ce que "les bonbons" par Jacques Brel n'est pas un message caché en faveur du lobby des sucriers ?
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Qu'est ce qui leur prend aux journalistes ? On pourrait aussi faire l'exégèse des textes de Lio ou de Laury, ça n'aurait pas plus d'intérêt.
Laissez le tranquille le Colonel, il a fait sa petite chanson pour minettes et c'est tout. Arrêtez de voir du militantisme partout, il ne sait même pas qu'il y a un débat sur l'avortement, comme beaucoup de jeunes. C'est un acquis pour les moins de 30 ans dont certains n'imagine pas que cela fut interdit. L'idée de le remettre en question ne l'a même pas effleuré une seconde. C'est visible comme le nez au milieu de la figure.
En fait je crois que c'est un débat de vielles soixante-huitardes sur le retour, qui se font mortellement chier pour aller s'attaquer à ce pauvre Colonel insignifiant. Attaquez plutôt DSK si vous en avez (pardon).
Bref...Pulvar a raison.
Laissez le tranquille le Colonel, il a fait sa petite chanson pour minettes et c'est tout. Arrêtez de voir du militantisme partout, il ne sait même pas qu'il y a un débat sur l'avortement, comme beaucoup de jeunes. C'est un acquis pour les moins de 30 ans dont certains n'imagine pas que cela fut interdit. L'idée de le remettre en question ne l'a même pas effleuré une seconde. C'est visible comme le nez au milieu de la figure.
En fait je crois que c'est un débat de vielles soixante-huitardes sur le retour, qui se font mortellement chier pour aller s'attaquer à ce pauvre Colonel insignifiant. Attaquez plutôt DSK si vous en avez (pardon).
Bref...Pulvar a raison.
"Papa don't preach"... Je dis ça, je dis rien.
Reyel, Reyel... Ce n'était pas ce caporal idiot dans Zorro ? Ah non, au temps pour moi, c'était Reyes, mais bon lui non plus n'aurait pas mérité d'être colonel.
Le colonel aurait tout intérêt à châtier son langage, changer de couleur de peau, il pourra alors exprimer des idées sexistes sous la forme d'articles ou d'éditoriaux dans le Figaro, cela passera inaperçu aux yeux de Madame Polony : http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11684
Juste un détail: "une jeune fille enceinte de 16 ans" ça fait un peu bizarre ou une longue grossesse, "une jeune fille de 16 ans enceinte" c'est pas mieux?
Décidément, on a droit à un festival du génie, après l'appli i-phone.
Sans même parler de la moraline du contenu, le ton du texte est d'une médiocrité abyssale. Ce type n'est pas un colonel, juste un adjupète. Et qui se la pète.
N'en déplaise à Baguian, il y a quand même une différence entre Reyes et un bulot : celui-ci n'a pas de pied, alors que Moncolonel en a un.
Pour écrire. Exemple :
«Elle l’a jamais fait, elle a tenté juste le bon gars
Là elle se dit bingo, ils sont seuls dans la Twingo
Donc, ça va swinguer, elle enlève son tanga
Il réussit le ace comme Tsonga
Oui, mais voilà, neuf mois plus tard
Il n’assume pas et se sauve comme un bâtard.»
"elle enlève son tanga/ Il réussit le ace comme Tsonga" : heureusement que je viens de pisser sinon, c'était la cata assurée.
N'en déplaise à Baguian, il y a quand même une différence entre Reyes et un bulot : celui-ci n'a pas de pied, alors que Moncolonel en a un.
Pour écrire. Exemple :
«Elle l’a jamais fait, elle a tenté juste le bon gars
Là elle se dit bingo, ils sont seuls dans la Twingo
Donc, ça va swinguer, elle enlève son tanga
Il réussit le ace comme Tsonga
Oui, mais voilà, neuf mois plus tard
Il n’assume pas et se sauve comme un bâtard.»
"elle enlève son tanga/ Il réussit le ace comme Tsonga" : heureusement que je viens de pisser sinon, c'était la cata assurée.
Je ne suis pas d'accord. Sa chanson donne des arguments en faveur de l'avortement.
Mais bon, à 26 ans, je crois que ce n'est plus légal.
Mais bon, à 26 ans, je crois que ce n'est plus légal.