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Comment les medias français (et la CGT) ont sauvé l'emploi d'une caissière à Carrefour
5 euros et 32 centimes, et des dizaines de reprises dans les medias français. Alors que Carrefour a tenté de licencier une employée qui avait oublié de scanner un pack de bières et deux sacs plastique, la caissière a raconté son histoire au Parisien. Puis toute la presse française a embrayé et Carrefour a décidé de réintégrer la caissière qui, avant de se retirer de la vie médiatique, raconte ces trois jours à @si.
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Derniers commentaires
70% les médias, 30% les syndicats.
Ce cas isolé a été relayé par un syndicaliste. Aussi le pourcentage est-il sujet à caution.
Reste que la grande enseigne qui n'était pas foncièrement responsable des agissements d'un sous-fifre à l'égard d'une caissière a répondu hâtivement aux risques que faisaient peser sur elle une telle publication.
Mais pour un cas tel celui-ci, combien d'autres en ces temps où le Code du travail va être "simplifié" (c'est à dire que Valls va terminer de le mettre en pièce, un travail commencé par Sarkozy), en ces temps où les prud'hommes ont été si raréfiés et privés de leurs ressources financières que l'idée d'y recourir revient à l'idée pour la petite Cosette de mettre un procès aux Ténardiers.
Bien entendu, on peut se féliciter de l'heureuse issue, et les journaux s'en félicitent certainement et se congratulent, mais dans le même temps ils encouragent leurs lecteurs à approuver ce qui selon eux tombe sous le sens, la simplification du Code du travail, sous la houlette et garantie d'un homme digne de respect, Monsieur Badinter, mais dont on se demande bien pourquoi, il a accepté cette mission, d'autant que son âge l'engageait à s'en soustraire.
Ce cas isolé a été relayé par un syndicaliste. Aussi le pourcentage est-il sujet à caution.
Reste que la grande enseigne qui n'était pas foncièrement responsable des agissements d'un sous-fifre à l'égard d'une caissière a répondu hâtivement aux risques que faisaient peser sur elle une telle publication.
Mais pour un cas tel celui-ci, combien d'autres en ces temps où le Code du travail va être "simplifié" (c'est à dire que Valls va terminer de le mettre en pièce, un travail commencé par Sarkozy), en ces temps où les prud'hommes ont été si raréfiés et privés de leurs ressources financières que l'idée d'y recourir revient à l'idée pour la petite Cosette de mettre un procès aux Ténardiers.
Bien entendu, on peut se féliciter de l'heureuse issue, et les journaux s'en félicitent certainement et se congratulent, mais dans le même temps ils encouragent leurs lecteurs à approuver ce qui selon eux tombe sous le sens, la simplification du Code du travail, sous la houlette et garantie d'un homme digne de respect, Monsieur Badinter, mais dont on se demande bien pourquoi, il a accepté cette mission, d'autant que son âge l'engageait à s'en soustraire.
L'enseigne a honte du ramdam et corrige . Sans doute l'histoire se serait terminée autrement sans la mobilisation extraordinaire. Ils sont puissants et si attaquables finalement. Tant mieux.
On dirait la haine d'un petit chef... non?
En 30 ans nous sommes revenus au XIXè siècle. D'ici 40 ou 50 ans nous serons sans doute rendus au moyen-âge.
A moins qu'on ne s'arrête aux guerres de religions...
A moins qu'on ne s'arrête aux guerres de religions...
Et c'est la gauche Vals/Macron qui nous fait avaler et miroiter des boas qui ne seraient sans doute pas passés de la part de la droite .
Droit du travail, médecine du travail, salaires minimum... Has been tout ça, vive la modernité d'avant le front populaire.
Droit du travail, médecine du travail, salaires minimum... Has been tout ça, vive la modernité d'avant le front populaire.
D’accord, mais vous ne rapportez pas cet élément trouvé dans l’article du Parisien :
« Employée depuis 2012, Vanessa a d’abord cumulé les CDD avant de réclamer un CDI qu’elle a fini par obtenir en septembre 2015, grâce aux délégués syndicaux locaux. « Ça avait jeté un froid », se souvient cette femme célibataire.
Depuis, elle se disait « surveillée de près ». »
C’était une privilégiée qui avait un CDI !
C’est honteux ! Des gens se permettent d’obtenir un CDI et donc, de mettre en péril l’équilibre financier de nos beaux vaisseaux industriels,
fers de lance de notre économie !
Ironie à part, je ne savais pas que les vigiles surveillaient aussi les salariés.
Des prolétaires qui surveillent et dénoncent les prolétaires pour le bénéfice des possédants.
« Employée depuis 2012, Vanessa a d’abord cumulé les CDD avant de réclamer un CDI qu’elle a fini par obtenir en septembre 2015, grâce aux délégués syndicaux locaux. « Ça avait jeté un froid », se souvient cette femme célibataire.
Depuis, elle se disait « surveillée de près ». »
C’était une privilégiée qui avait un CDI !
C’est honteux ! Des gens se permettent d’obtenir un CDI et donc, de mettre en péril l’équilibre financier de nos beaux vaisseaux industriels,
fers de lance de notre économie !
Ironie à part, je ne savais pas que les vigiles surveillaient aussi les salariés.
Des prolétaires qui surveillent et dénoncent les prolétaires pour le bénéfice des possédants.
"avant de se retirer de la vie médiatique". Comme quoi il en faut peu.
C'est une honte, quand on voit tout ce que les Carrefour mettent à la poubelle tout les jours et qu'ils pourraient vendre à bas prix pour le personnel payé à coup de lance-pierre. Des conteneurs entiers de viennoiserie surgelée et réchauffée. Du pain, du fromage, des yaourt, des produits frais, des fruits et légumes mangeables, etc. Je peux fournir des tonnes de photos.
Allez voir sur les marchés, tout est vendu en fin de matinée, seul reste vraiment les plus pourries. Tout ces directeurs, ces chefs de rayons crétins et endoctrinés complétement à coté de la plaque, surpayés et qui vivent sur le dos des paysans, des producteurs, des contribuables et de l'État, des consommateurs qui paient la casse.
Allez une bonne grève générale dans le monde de la grande distribution, toutes enseignes confondues pour leur apprendre à vivre à ces requins de la finance et de la cupidité. Nous remettre la retraite à 60 ans, un salaire minimum à 1500 euros pour tous à 35 heures. Pas de pitié pour ces gens qui ne pensent qu'a eux. Voir les salaires des PDG de la grande distribution, des retraites chapeaux payées jusqu'à leur mort, des dividendes de plus en plus importants pour les actionnaires etc...un monde de rentier qui écrase le personnel afin de se goinfrer.
Que la CGT organise l'opération, puisque tout les autres syndicats : CFDT, FO entre autres sont vendus aujourd'hui au capital, retraite à 63 ans signée par la CFDT, prime de départ en retraite diminuée de plus de 50% signé par FO chez Carrefour, etc, etc....
Ras le bol.
Allez voir sur les marchés, tout est vendu en fin de matinée, seul reste vraiment les plus pourries. Tout ces directeurs, ces chefs de rayons crétins et endoctrinés complétement à coté de la plaque, surpayés et qui vivent sur le dos des paysans, des producteurs, des contribuables et de l'État, des consommateurs qui paient la casse.
Allez une bonne grève générale dans le monde de la grande distribution, toutes enseignes confondues pour leur apprendre à vivre à ces requins de la finance et de la cupidité. Nous remettre la retraite à 60 ans, un salaire minimum à 1500 euros pour tous à 35 heures. Pas de pitié pour ces gens qui ne pensent qu'a eux. Voir les salaires des PDG de la grande distribution, des retraites chapeaux payées jusqu'à leur mort, des dividendes de plus en plus importants pour les actionnaires etc...un monde de rentier qui écrase le personnel afin de se goinfrer.
Que la CGT organise l'opération, puisque tout les autres syndicats : CFDT, FO entre autres sont vendus aujourd'hui au capital, retraite à 63 ans signée par la CFDT, prime de départ en retraite diminuée de plus de 50% signé par FO chez Carrefour, etc, etc....
Ras le bol.
C'est très bien que cela se finisse ainsi pour elle. Mais comment fait-on quand on n'a pas de connaissance dans un grand medium ? On se fait lourder en silence...
Ne reste sans aucun doute plus aux 10 millions de personnes sans emploi qu'à appeler le Parisien (qu'on remercie au passage, avec le syndicat, même si remercier le journalisme et le syndicalisme ne peut que faire très mal à certains là où on sait).
La morale fout le camp. Heureusement, il y a carrouf.