Comment "Midi Libre" a déclenché la révolte de ses correspondants locaux
L'annonce par la direction du quotidien régional "Midi Libre" de baisses allant jusqu'à 37 % de la rémunération de leurs articles n'est pas passée auprès des 700 correspondant·es locaux·ales de presse du titre. Une centaine d'entre eux ont décidé de poser la plume en guise de protestation, tout en alertant les médias. La direction du journal a brandi des menaces de poursuite et mis fin à sa collaboration avec l'un de ces travailleurs indépendants, un statut d'ailleurs de plus en plus contesté.
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"Il a été relativement condescendant en nous précisant avec un sourire narquois que nous n'étions pas journalistes, que nous n'avons pas de contrat, que si nous décidons de ne plus écrire, nous décidons, et que si Midi Libre décide de ne plus pu(...)
comme la région occitanie a un site de diffusion de son opinion, pourquoi ces journalistes locaux ne se réuniraient_ils pas autour d'une même plateforme avec possibilité de commenter comme nos webzines préférées?
le contenu qu'ils apportent fait la ri(...)
Ah, je comprends mieux la situation de ne pouvoir rien lire sur la région Grand-Combienne dans le Gard depuis quelques jours. Bonne grève, et surtout bonne réussite, alors !
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Le Midi Libre n’a fait qu’anticiper la politique de l’exécutif " en guerre " qui taille dans le budget - pour n’avoir (comme d’habitude) rien anticipé :
Les radios Franceinfo et Ici en grève pour protester contre les coupes budgétaires et la réforme de l’audiovisuel public
Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre d’un appel à la grève nationale ce jeudi de plusieurs syndicats du monde des arts et du spectacle. Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h46,
La mobilisation à Franceinfo et Ici s’inscrit dans le cadre d’un appel à la grève nationale ce jeudi de plusieurs syndicats du monde des arts et du spectacle.
Ils appellent à protester contre « les coupes budgétaires massives dans les collectivités territoriales, le gel de la part collective du Pass Culture » mais aussi la réforme de l’assurance chômage et du RSA ou encore les « menaces de l’IA sur nos droits et nos emplois », selon un communiqué commun de la fédération CGT Spectacle, du syndicat des travailleurs artistes-auteurs (STAA CNT-SO) et de SUD Culture Solidaires. Les actions de contestation des syndicats de la culture doivent durer jusqu’à dimanche.
Ah, je comprends mieux la situation de ne pouvoir rien lire sur la région Grand-Combienne dans le Gard depuis quelques jours. Bonne grève, et surtout bonne réussite, alors !
Ahlala ! Midi Libre... Depuis quelques années le site web (et par extension le journal) est devenu un grand n'importe quoi. Entre les articles sur des faits divers chocs qui se sont passés à l'autre bout du monde et les commentaires des lecteurs atrocement réacs voire carrément racistes, souvent homophobes ou misogynes, et qui ne sont que peu modérés (il m'a fallu plus d'un an pour arriver à faire supprimer un message islamophobe ET antisémite), je me demande qui en Occitanie lit encore ce torchon. Je suppose que les abonnement institutionnels doivent maintenir la barque.
Le statut de CLP est bien verrouillé par la direction des journaux.
Le CLP n'est pas journaliste . Il ne signe pas ses articles.
Et, surtout, le travail du CLP est l'accessoire d'une activité ou rémunération principale.
Donc, en cas d'éviction, il est très difficile de mettre en avant une perte essentielle de revenus.
"Il a été relativement condescendant en nous précisant avec un sourire narquois que nous n'étions pas journalistes, que nous n'avons pas de contrat, que si nous décidons de ne plus écrire, nous décidons, et que si Midi Libre décide de ne plus publier nos articles, le journal décide."
Le directeur de la rédaction a raison (de son point de vue, je précise). Les correspondants de presse sont interchangeables, quand bien même certains d'entre eux font effectivement un boulot de journaliste. Il y a tellement de misère que si l'un d'entre eux est viré, plusieurs autres sont prêts à prendre sa place, et pour peut-être moins cher (chez les correspondants, il n'y a pas que des aspirants notables prêts à bosser pour la gloire)
Je ne vois qu'une seule façon pour les correspondants de presse de gagner, c'est que les journalistes en pied les soutiennent et se mettent en grève. mais c'est une vue de l'esprit. Les journalistes sont tellement individualistes que ça ne risque pas d'arriver. J'ai pu le constater lorsque, dans une autre vie, je travaillais dans un grand quotidien du Sud-Ouest. J'avais un réseau de correspondants très dévoués qui travaillaient pour l'agence locale où j'étais seul en poste. Le tarif des feuillets et des photos a baissé (et en prime le journal exigeait que les correspondants s'achètent leur propre appareil photo), certains correspondants ont, du coup arrêté. J'ai alerté mes collègues, en vain.
J'ai bien peur que ce qui arrive au Midi Libre se retrouve dans tous les journaux papier qui perdent des lecteurs. C'est plus facile de faire des économies sur le dos des précaires.
Miam : )
comme la région occitanie a un site de diffusion de son opinion, pourquoi ces journalistes locaux ne se réuniraient_ils pas autour d'une même plateforme avec possibilité de commenter comme nos webzines préférées?
le contenu qu'ils apportent fait la richesse de ce journal, qu'ils lui retirent!