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Contre l'effondrement bancaire, Lordon préconise la "création monétaire"
Cette fois, c'est "le commencement de la fin":
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Derniers commentaires
Je sais bien la différence de statut entre un édito et des articles d'analyse où les limites des raisonnements ou faits relatés ont davantage vocation à être explorées. Mais comme quelques uns ici (lecture en diagonale des réactions à cet édito ; désolé de ne pas pouvoir tout lire !), je trouve de plus en plus qu'ASI.net est devenue un site de promotion exclusive des analyses d'économistes "à la gauche de la gauche", sans grand recul et regard critique sur ces analyses. Je suis abonné depuis le commencement de cette aventure et était un fidèle de l'émission télévisée, mais m'interroge sur la poursuite de mon abonnement.
Sur ce sujet que je connais un peu (professeur de sciences économiques et sociales), j'aurais aimé lire en même temps que ces analyses qui n'ont pas toujours droit à la place qu'elles méritent dans les grands médias (quoique cela bouge, cf. la présence croissante d'un Paul Jorion) des contre-analyses en provenance d'autres écoles de pensée, pas nécessairement acquises pour autant au néo-libéralisme.
Un exemple de contre-argument que j'aurais aimé trouver ici : dans un contexte de crise de confiance comme celle que nous connaissons, pour les économistes keynésiens les plus orthodoxes, la création monétaire est parfaitement inefficace mais tombe dans une "trappe à liquidités", comme l'illustre la crise que connait le Japon depuis le début des années 1990.
Cet argument est développé en particulier par Stiglitz dans cette tribune du 16/08 publiée par le quotidien vespéral. La solution, pour lui (et je m'y associe), ne réside pas dans une injection massive de liquidités, mais dans une polique budgétaire orientée vers la croissance (avec des effets redistributifs vers les plus démunis, et des effets d'entrainements par le choix de priorités comme l'innovation ou la formation).
Sur le protectionnisme, il ne me semble pas que vous ayez jamais invité des économistes spécialistes de ces questions (que ne sont pas Lordon, spécialiste de la finance, ou Coutrot, spécialiste de l'organisation du travail). Sur la plupart des sujets économiques, je déplore ce manque de recul et de pluralisme, que ne vient évidemment pas combler la présence d'un guignol comme Marc Touati ...
Un asinaute décu, et qui rongeait son frein depuis quelques semaines pour publier ce message.
Sur ce sujet que je connais un peu (professeur de sciences économiques et sociales), j'aurais aimé lire en même temps que ces analyses qui n'ont pas toujours droit à la place qu'elles méritent dans les grands médias (quoique cela bouge, cf. la présence croissante d'un Paul Jorion) des contre-analyses en provenance d'autres écoles de pensée, pas nécessairement acquises pour autant au néo-libéralisme.
Un exemple de contre-argument que j'aurais aimé trouver ici : dans un contexte de crise de confiance comme celle que nous connaissons, pour les économistes keynésiens les plus orthodoxes, la création monétaire est parfaitement inefficace mais tombe dans une "trappe à liquidités", comme l'illustre la crise que connait le Japon depuis le début des années 1990.
Cet argument est développé en particulier par Stiglitz dans cette tribune du 16/08 publiée par le quotidien vespéral. La solution, pour lui (et je m'y associe), ne réside pas dans une injection massive de liquidités, mais dans une polique budgétaire orientée vers la croissance (avec des effets redistributifs vers les plus démunis, et des effets d'entrainements par le choix de priorités comme l'innovation ou la formation).
Sur le protectionnisme, il ne me semble pas que vous ayez jamais invité des économistes spécialistes de ces questions (que ne sont pas Lordon, spécialiste de la finance, ou Coutrot, spécialiste de l'organisation du travail). Sur la plupart des sujets économiques, je déplore ce manque de recul et de pluralisme, que ne vient évidemment pas combler la présence d'un guignol comme Marc Touati ...
Un asinaute décu, et qui rongeait son frein depuis quelques semaines pour publier ce message.
Le problème de son raisonnement est qu'effectivement il présuppose des décisions politiques comme si celles-ci étaient des conséquences logiques à des conditions et des situations économiques alors qu'évidemment dans la réalité elles n'ont absolument rien d'évidentes.
Les décisions politiques dépendent des rapports de force politique, et on ne peut pas prévoir leurs évolutions.
Les décisions politiques dépendent des rapports de force politique, et on ne peut pas prévoir leurs évolutions.
Brillante démonstration mais qui a peu de chances de se vérifier : en réalité le problème posé est celui des châteaux de cartes quand le vent se lève.
La tendance à l'écroulement général se précise !
La cessation de paiement le l'Italie, de l'Espagne ou de la France mettrait un point final au système que nous connaissons, avec une si gigantesque destruction de valeur que personne ne peut l'imaginer ou se le représenter...
Encore plus simplement la chute de deux-trois grandes banques, Soc Gen en tête - l'action qui était à 40 € en juin est autour de 20 € aujourd'hui et perd encore 3,75% ce matin, 2 heures et demie après l'ouverture. Ça sent fort le pâté et il y a déjà quelques baisés dans l'histoire ! - , enclencherait un processus impossible à enrayer et un jeu de quilles en pleines déconfiture (mot qui existe, assez drôlement, en économie)
J'ai l'impression que nous sommes comme les passagers du Titanic qui dansaient tandis que le beau bateau se préparait à aller visiter les fonds marins, usage pour lequel il n'avait pas été prévu au contraire du Nautilus de l'excellent capitaine Nemo (en révolte ouverte contre les délires du genre humain, faut-il le rappeler ?). Ou comme le type tombant du haut de l'Empire State Building et qui se dit : "Pour l'instant tout va bien !"
Je rappelle que Lordon, en cas d'écroulement général, prévoit le retour à l'âge de pierre (allez donc relire son papier du Monde Diplo !)
Allons une peau de bête autour des miches, un bon feu et sur la paillasse tôt, faute de fabriquer des ordinateurs et surtout de pouvoir les alimenter en électricité il faudra apprendre à cesser d'écrire des conneries (ou des choses intelligentes parfois) sur les claviers dont nous faisons si grand usage, sans savoir jusqu'à quand ! De plus la chasse ça prend du temps et ça fatigue ! Tout comme la cueillette ou l'agriculture d'ailleurs...
La tendance à l'écroulement général se précise !
La cessation de paiement le l'Italie, de l'Espagne ou de la France mettrait un point final au système que nous connaissons, avec une si gigantesque destruction de valeur que personne ne peut l'imaginer ou se le représenter...
Encore plus simplement la chute de deux-trois grandes banques, Soc Gen en tête - l'action qui était à 40 € en juin est autour de 20 € aujourd'hui et perd encore 3,75% ce matin, 2 heures et demie après l'ouverture. Ça sent fort le pâté et il y a déjà quelques baisés dans l'histoire ! - , enclencherait un processus impossible à enrayer et un jeu de quilles en pleines déconfiture (mot qui existe, assez drôlement, en économie)
J'ai l'impression que nous sommes comme les passagers du Titanic qui dansaient tandis que le beau bateau se préparait à aller visiter les fonds marins, usage pour lequel il n'avait pas été prévu au contraire du Nautilus de l'excellent capitaine Nemo (en révolte ouverte contre les délires du genre humain, faut-il le rappeler ?). Ou comme le type tombant du haut de l'Empire State Building et qui se dit : "Pour l'instant tout va bien !"
Je rappelle que Lordon, en cas d'écroulement général, prévoit le retour à l'âge de pierre (allez donc relire son papier du Monde Diplo !)
Allons une peau de bête autour des miches, un bon feu et sur la paillasse tôt, faute de fabriquer des ordinateurs et surtout de pouvoir les alimenter en électricité il faudra apprendre à cesser d'écrire des conneries (ou des choses intelligentes parfois) sur les claviers dont nous faisons si grand usage, sans savoir jusqu'à quand ! De plus la chasse ça prend du temps et ça fatigue ! Tout comme la cueillette ou l'agriculture d'ailleurs...
"Lordon ne le précise pas davantage qu'il n'explore les risques de cette "création monétaire": une hyper-inflation, qui dévore les salaires du privé, ou les pensions de retraite."
Notre cher Daniel avait été, par boutade et provocation, gentiment traité de "lieutenant" de la doxa éditocrato-libérale des régulateurs actuels par F. Lordon lors d'une précédente émission, et effectivement, c'était justifié, puisqu'il est le seul à ne pas organiser de "faux débats", en invitant deux affreux gauchistes pro-régulation. Il fallait bien un représentant de l'habituelle musique institutionnelle. Malheureusement, c'est autre chose quand Lordon n'est pas là pour répondre au "lieutenant" improvisé des marchés.
Lordon n'étant pas là pour lui donner la réplique, substituons-nous un moment à ce dernier.
1) La création monétaire, la FED et la Banque d'Angeleterre en font à tour de bras depuis 2008, sous le doux nom de Quantitative Easing, et le spectre de l'hyper-inflation tant redoutée ne semble pas poindre à l'horizon.
2) Cette menace d'hyper-inflation n'en n'est pas une, puisque - Lordon lui a déjà expliqué, mais Daniel a du mal à retenir la leçon - le double choc récessionniste provoqué par les politiques coordonnées d'austérité budgétaire et par le spectre d'un nouveau credit crunch consécutif à une seconde crise bancaire tire l'ensemble du systême vers la déflation.
3) Dans le cas d'une tension inflationniste, là aussi Lordon lui avait pourtant bien expliqué à Daniel, que le "consommateur" et le "salarié" (ou le pensionné) sont le même bonhomme: il est parfaitement possible de maintenir le pouvoir d'achat des salaires et des pensions par leur hausse nominale: c'est l'indexation.
4) Dans le cas peu probable d'une "hyper-inflation", les mesures de sauvegarde existent, et avaient été appliquées après l'échec de la relance de 1981: c'est le blocage administratif des prix et des salaires.
5) En revanche, une inflation forte mais contenue (disons à 5-6%) est une formidable tueuse de dette, publique ou privée et une menace avant tout pour les détenteurs de créances - la fameuse "euthanasie des rentiers" de Keynes: évidemment, il est plus commun de présenter celle-ci comme l'ennemie jurée du salariat, ce qui est faux. Il est aussi un poil démago de nous ressortir la bonne vieille iconographie des brouettes de deutshmark dans les années 1930 pour faire trembler dans les chaumières...
6) De toutes façons, comme le dit Lordon, face à l'échéance programmée d'un deuxième effondrement du systême financier et l'impossibilité pour les Etats d'une part de le sauver une deuxième fois, et d'autre part, pour ceux de la taille de l'Espagne ou de l'Italie d'honorer leur propre dette, on ne voit pas trop quel serait un autre choix.
La BCE, ou les Banques Centrales nationales ne pourront pas se dérober à un de leurs attributs fondamentaux: celui de "prêteur en dernier ressort".
Notre cher Daniel avait été, par boutade et provocation, gentiment traité de "lieutenant" de la doxa éditocrato-libérale des régulateurs actuels par F. Lordon lors d'une précédente émission, et effectivement, c'était justifié, puisqu'il est le seul à ne pas organiser de "faux débats", en invitant deux affreux gauchistes pro-régulation. Il fallait bien un représentant de l'habituelle musique institutionnelle. Malheureusement, c'est autre chose quand Lordon n'est pas là pour répondre au "lieutenant" improvisé des marchés.
Lordon n'étant pas là pour lui donner la réplique, substituons-nous un moment à ce dernier.
1) La création monétaire, la FED et la Banque d'Angeleterre en font à tour de bras depuis 2008, sous le doux nom de Quantitative Easing, et le spectre de l'hyper-inflation tant redoutée ne semble pas poindre à l'horizon.
2) Cette menace d'hyper-inflation n'en n'est pas une, puisque - Lordon lui a déjà expliqué, mais Daniel a du mal à retenir la leçon - le double choc récessionniste provoqué par les politiques coordonnées d'austérité budgétaire et par le spectre d'un nouveau credit crunch consécutif à une seconde crise bancaire tire l'ensemble du systême vers la déflation.
3) Dans le cas d'une tension inflationniste, là aussi Lordon lui avait pourtant bien expliqué à Daniel, que le "consommateur" et le "salarié" (ou le pensionné) sont le même bonhomme: il est parfaitement possible de maintenir le pouvoir d'achat des salaires et des pensions par leur hausse nominale: c'est l'indexation.
4) Dans le cas peu probable d'une "hyper-inflation", les mesures de sauvegarde existent, et avaient été appliquées après l'échec de la relance de 1981: c'est le blocage administratif des prix et des salaires.
5) En revanche, une inflation forte mais contenue (disons à 5-6%) est une formidable tueuse de dette, publique ou privée et une menace avant tout pour les détenteurs de créances - la fameuse "euthanasie des rentiers" de Keynes: évidemment, il est plus commun de présenter celle-ci comme l'ennemie jurée du salariat, ce qui est faux. Il est aussi un poil démago de nous ressortir la bonne vieille iconographie des brouettes de deutshmark dans les années 1930 pour faire trembler dans les chaumières...
6) De toutes façons, comme le dit Lordon, face à l'échéance programmée d'un deuxième effondrement du systême financier et l'impossibilité pour les Etats d'une part de le sauver une deuxième fois, et d'autre part, pour ceux de la taille de l'Espagne ou de l'Italie d'honorer leur propre dette, on ne voit pas trop quel serait un autre choix.
La BCE, ou les Banques Centrales nationales ne pourront pas se dérober à un de leurs attributs fondamentaux: celui de "prêteur en dernier ressort".
En déchiffrant l'ordonacle, il ne resterait qu'a s'orienter selon la carte et le territoire. Vive pernot...
Comme ce texte est intéressant : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/17/la-revolte-des-abeilles-contre-les-frelons_1560468_3232.html
La révolte des abeilles contre les frelons
La révolte des abeilles contre les frelons
Ou bien est-ce la lâcheté des hommes politiques actuels ?
Pour que les marchés se calment, ce n'est pas le stock de dettes qui est pris en compte, mais la capacité à équilibrer son budget.
Est-ce possible ? Bien sûr que oui, mais avec des choix. A t'on besoin de dépenser des milliards pour payer des jouets inefficaces aux militaires ? A l'opposé, quel pays faut-il être pour compter sur l'endettement à vie ?
Nous pouvons changer bien des choses, par exemple le système de santé : à quoi bon voir et revoir un médecin avec 10 ans d'étude et une paie stratosphérique (ben oui, de mon point de vue) quand une infirmière utilisant un logiciel d'assistance saura détecter 90% des petites maladies du quotidien ? 10 points de PIB dépensés pour la Santé et des labos qui ne trouvent plus rien depuis une bonne décennie.
On pourrait aussi qualifier la croissance que nous faisons, afin de peut être faire des choix conscients, lucides, et sélectionner les meilleures sources de croissance.
Avec du cynisme, sachant que la vie est courte, je peux aussi penser que je suis plutôt heureux de cette crise qui ridiculise les uns après les autres tous les économistes, que je suis plutôt heureux du malheur qui me permet de faire ce que je veux sans gros risque de contrôle, comme de vendre des biens d'Etat à mes amis à un prix ridiculement faible, ou faire de l'évasion fiscale pour les très riches, qui me paient une fortune pour ce faire ...
A en croire les sens de l'Histoire, le pire est indéniablement devant nous : Lordon proposant l'hyper inflation sur laquelle mise Sarkozy depuis qu'il a décidé d'ouvrir en grand les vannes de la dette française ! Ca ne suffit pas de faire des beaux discours pour avoir de la tête : les pensions seront laminées, et les riches encore plus riches. Merci Lordon.
"Il faut faire payer les Riches" : on dirait que ces mots puent depuis 30 ans, mais qui paiera sinon eux ? à moins de suivre le délire de Lordon et des Puissants de ce monde, pour la ruine des plus faibles.
Lordon est de mauvaise foi vis à vis de l'agence de notation de Standard and Poors : il est bien normal de cesser de remettre des dollars au pot quand ça ne fonctionne pas. La croissance obtenue par la dette ne permet pas de rembourser : il convient donc de changer de modèle. Et il paraît qu'on escompte une aide des économistes penseurs !! On attend. L'agence a fait son job et dénonce les politiciens US : nous aussi, nous les dénonçons depuis des lustres. Pourquoi cacher sa joie ?
Pour que les marchés se calment, ce n'est pas le stock de dettes qui est pris en compte, mais la capacité à équilibrer son budget.
Est-ce possible ? Bien sûr que oui, mais avec des choix. A t'on besoin de dépenser des milliards pour payer des jouets inefficaces aux militaires ? A l'opposé, quel pays faut-il être pour compter sur l'endettement à vie ?
Nous pouvons changer bien des choses, par exemple le système de santé : à quoi bon voir et revoir un médecin avec 10 ans d'étude et une paie stratosphérique (ben oui, de mon point de vue) quand une infirmière utilisant un logiciel d'assistance saura détecter 90% des petites maladies du quotidien ? 10 points de PIB dépensés pour la Santé et des labos qui ne trouvent plus rien depuis une bonne décennie.
On pourrait aussi qualifier la croissance que nous faisons, afin de peut être faire des choix conscients, lucides, et sélectionner les meilleures sources de croissance.
Avec du cynisme, sachant que la vie est courte, je peux aussi penser que je suis plutôt heureux de cette crise qui ridiculise les uns après les autres tous les économistes, que je suis plutôt heureux du malheur qui me permet de faire ce que je veux sans gros risque de contrôle, comme de vendre des biens d'Etat à mes amis à un prix ridiculement faible, ou faire de l'évasion fiscale pour les très riches, qui me paient une fortune pour ce faire ...
A en croire les sens de l'Histoire, le pire est indéniablement devant nous : Lordon proposant l'hyper inflation sur laquelle mise Sarkozy depuis qu'il a décidé d'ouvrir en grand les vannes de la dette française ! Ca ne suffit pas de faire des beaux discours pour avoir de la tête : les pensions seront laminées, et les riches encore plus riches. Merci Lordon.
"Il faut faire payer les Riches" : on dirait que ces mots puent depuis 30 ans, mais qui paiera sinon eux ? à moins de suivre le délire de Lordon et des Puissants de ce monde, pour la ruine des plus faibles.
Lordon est de mauvaise foi vis à vis de l'agence de notation de Standard and Poors : il est bien normal de cesser de remettre des dollars au pot quand ça ne fonctionne pas. La croissance obtenue par la dette ne permet pas de rembourser : il convient donc de changer de modèle. Et il paraît qu'on escompte une aide des économistes penseurs !! On attend. L'agence a fait son job et dénonce les politiciens US : nous aussi, nous les dénonçons depuis des lustres. Pourquoi cacher sa joie ?
Un petit peu (sic) de Mélenchon, très en forme, principalement sur les agences de notation et leur nouveau statut en Europe: Un devoir de résistance intellectuelle. Sa prestation sur France 2 dans Les 4 vérités n'est pas mal non plus.
Pas taper.
Pas taper.
M. Lordon fait une lecture bien orientée de l'actualité. Certes, il arrive parfois à la même conclusion que plusieurs gros méchants monétaristes, mais ses solutions sont tellement teintées de rouge qu'il faut le réécouter pour le croire.
J'en retiens essentiellement que l'endettement sans borne des États est la faute au néolibéralisme et qu'il faut donc soumettre le système financier ... aux États pour s'en sortir !
Désolé de passer par un sentier battu, mais cette solution revient exactement à remettre les clés de la cave à l'alcoolique de service.
Penser qu'un homme, parce qu'il occupe un poste d'État, n'est pas un homme ordinaire relève au mieux de l'inconscience et au pire du mensonge. L'État, c'est-à-dire les hommes qui le dirigent, possède ce super-pouvoir d'être le seul dépositaire de la violence et donc de la contrainte.
Vous voudriez vraiment vous en remettre à quelqu'un qui est au-dessus des lois *quoiqu'il arrive* ? Et qui ne pense qu'à dépenser à tout va pour être réélu ? C'est ce que propose M. Lordon, fonctionnaire.
Il regrette sans aucun doute la banqueroute de l'URSS, et sans doute l'explique-t-il par la voracité des ultralibéraux... Un stage en Corée du Nord ou à Cuba lui ferait peut-être le plus grand bien (chez l'habitant, s'entend).
Je suis étonné qu'un sieur tel que M. Lordon soit presque devenu la mascotte d'ASI. Tous ses entretients figurent en première lignes dans les rubriques correspondantes. Quid de l'esprit critique des journalistes d'ASI ?? Quid de l'avers de la médaille ?
J'en retiens essentiellement que l'endettement sans borne des États est la faute au néolibéralisme et qu'il faut donc soumettre le système financier ... aux États pour s'en sortir !
Désolé de passer par un sentier battu, mais cette solution revient exactement à remettre les clés de la cave à l'alcoolique de service.
Penser qu'un homme, parce qu'il occupe un poste d'État, n'est pas un homme ordinaire relève au mieux de l'inconscience et au pire du mensonge. L'État, c'est-à-dire les hommes qui le dirigent, possède ce super-pouvoir d'être le seul dépositaire de la violence et donc de la contrainte.
Vous voudriez vraiment vous en remettre à quelqu'un qui est au-dessus des lois *quoiqu'il arrive* ? Et qui ne pense qu'à dépenser à tout va pour être réélu ? C'est ce que propose M. Lordon, fonctionnaire.
Il regrette sans aucun doute la banqueroute de l'URSS, et sans doute l'explique-t-il par la voracité des ultralibéraux... Un stage en Corée du Nord ou à Cuba lui ferait peut-être le plus grand bien (chez l'habitant, s'entend).
Je suis étonné qu'un sieur tel que M. Lordon soit presque devenu la mascotte d'ASI. Tous ses entretients figurent en première lignes dans les rubriques correspondantes. Quid de l'esprit critique des journalistes d'ASI ?? Quid de l'avers de la médaille ?
Et encore on ne parle pas du « Big Mac Index », calculé depuis 25 ans par The Economist qui montre que l’€uro est surévalué de 36% info reprise par Marianne 2 ICI.
Les règles de l’arithmétique, superbement ignorées par les économistes prétentieux (exceptons Lordon et Jorion entre autres) et par les politiciens dont la voracité le dispute à la stupidité ont une caractéristique dont ces braves (?) gens n’ont donc aucune idée : quand on les ignore elles vous reviennent dans la figure automatiquement…
Plus ou moins vite, mais toujours… Malgré les grimace et autres facéties. Pour en revenir à l’excellentissime Lordon il a naturellement raison sur toute la ligne :
- Il va falloir faire fumer la planche à billet, c’est l’unique issue. Fabriquer de la monnaie de singe pour voler tout le monde et principalement les plus faibles qui perdront tout dans l’opération…
- L’Allemagne va sortir du système qui l’a servie un moment (principalement pour détruire l’idée même d’Europe) et va laisser tout le monde en plan au nom de l’égoïsme qui préside toujours aux affaires de gros sous et aux relations entre États !
- Ce qu’il oublie, mais c’est évident – c’est que l’Allemagne va rafler la mise en récupérant sous son aile (en échange d’avantages très substantiels) tous les ramiers d’Europe du sud qui n’en branlent pas une et dépensent beaucoup trop…
- C’est ainsi que le IVème Reich gagnera enfin la Troisième guerre mondiale après avoir perdu, de justesse, les deux premières !
Tant pis pour nous, il aurait fallu nous réveiller beaucoup plus tôt, et surtout ne pas détruire notre industrie par bêtise et incompétence...
Nos lignes Maginot ont toujours beaucoup amusé les Teutons, à juste titre !
Les règles de l’arithmétique, superbement ignorées par les économistes prétentieux (exceptons Lordon et Jorion entre autres) et par les politiciens dont la voracité le dispute à la stupidité ont une caractéristique dont ces braves (?) gens n’ont donc aucune idée : quand on les ignore elles vous reviennent dans la figure automatiquement…
Plus ou moins vite, mais toujours… Malgré les grimace et autres facéties. Pour en revenir à l’excellentissime Lordon il a naturellement raison sur toute la ligne :
- Il va falloir faire fumer la planche à billet, c’est l’unique issue. Fabriquer de la monnaie de singe pour voler tout le monde et principalement les plus faibles qui perdront tout dans l’opération…
- L’Allemagne va sortir du système qui l’a servie un moment (principalement pour détruire l’idée même d’Europe) et va laisser tout le monde en plan au nom de l’égoïsme qui préside toujours aux affaires de gros sous et aux relations entre États !
- Ce qu’il oublie, mais c’est évident – c’est que l’Allemagne va rafler la mise en récupérant sous son aile (en échange d’avantages très substantiels) tous les ramiers d’Europe du sud qui n’en branlent pas une et dépensent beaucoup trop…
- C’est ainsi que le IVème Reich gagnera enfin la Troisième guerre mondiale après avoir perdu, de justesse, les deux premières !
Tant pis pour nous, il aurait fallu nous réveiller beaucoup plus tôt, et surtout ne pas détruire notre industrie par bêtise et incompétence...
Nos lignes Maginot ont toujours beaucoup amusé les Teutons, à juste titre !
C'est le jour. La mère Lagarde dit depuis son trône de mère Ubu que la croissance (donc la consommation des siècles) craint l'ostérité. Putaing! c'est sûr que dans les camps de travail des nazes et au Goulag du père des peuples demeurés, la productivité était plutôt faiblasse et la consommation pas délirante. Ra la la... le bol de riz chinois en salaire égalitaire pour tous a du mourron à se faire. Que revienne bien vite le temps des "bouzou" (les nouveaux zéconomistes qui causent dans les postes en débitant des lieux communs) qu'on rigole. Nous on naît haletant ! A ciao !
Je suis pas bon en économie, j'aimerais qu'on explique. Il me semble que le fait que F. Lordon n'évoque pas l'(hyper?)-inflation n'est pas anodin. Par pudeur, se demande D. Schneidermann? ça me paraît léger. En tous cas, c'est Daniel qui a choisi l'illustration de la brouette de billet. Rien de tel dans le billet original, ni même la moindre allusion à l'inflation comme conséquence final, pourquoi? Est-ce trop évident? Vraiment bizarre...
Par ailleurs, il me semble que l'article aurait dû être en rose, et pas en bleu. On est pas dans un article objectif là.
Par ailleurs, il me semble que l'article aurait dû être en rose, et pas en bleu. On est pas dans un article objectif là.
sans oublié les dégats collatéraux qui nous entrainent vers des conflits armés
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Beaucoup de bruit et de prédictions hasardeuses.
La montagne qui va accoucher d'une souris,
sauf pour les "pauvres et consorts"
On meurt du "crabe" souvent, mais lentement, et on en chie !
grâce (amen) à l'acharnement [s]thérapeutique[/s] capitaliste...
Nous allons en baver longuement, sans chance de survie.
Pendant quelques années encore, puis une nouvelle dictature libérale triomphante va naître.
tsoin tsoin
gamma
La montagne qui va accoucher d'une souris,
sauf pour les "pauvres et consorts"
On meurt du "crabe" souvent, mais lentement, et on en chie !
grâce (amen) à l'acharnement [s]thérapeutique[/s] capitaliste...
Nous allons en baver longuement, sans chance de survie.
Pendant quelques années encore, puis une nouvelle dictature libérale triomphante va naître.
tsoin tsoin
gamma
Bonjour
Mais si l'Allemagne sort de l'euro, yaura plus de sommet Merkel-Sarkozy !!!
Ben mince alors, que vont devenir nos médias, y z'auront plus rien à dire.
Mais si l'Allemagne sort de l'euro, yaura plus de sommet Merkel-Sarkozy !!!
Ben mince alors, que vont devenir nos médias, y z'auront plus rien à dire.
Tiens des financiers qui parient sur la chute de l'euro...
http://www.channel4.com/news/catch-up/display/playlistref/150811/clipid/150811_euro
http://www.channel4.com/news/catch-up/display/playlistref/150811/clipid/150811_euro
Il n'y aura pas de "création monétaire" puisque tout le monde connait les tenants et aboutissants de cette mesure.
Il y aura pour l'Europe, et il y a, exactement comme ce que fait la FED : une structure qui rachète des actifs (pourris, mais chuttt!) en échange de prêts à taux préférentiels.
Typiquement, ce que doit devenir le FESF à terme...
RAS. Lordon peut se rendormir sur ses illusions.
Il y aura pour l'Europe, et il y a, exactement comme ce que fait la FED : une structure qui rachète des actifs (pourris, mais chuttt!) en échange de prêts à taux préférentiels.
Typiquement, ce que doit devenir le FESF à terme...
RAS. Lordon peut se rendormir sur ses illusions.
Si j’ai bien lu, Lordon nous annonce la mort de l’ultra-libéralisme. Mmmm… elle risque d’être aussi rapide que la chute de Kadhafi annoncée par Juppé (non, moins).
Et si elle arrive, ce sera après celle des peuples qu’il opprime. On voit bien que la crise actuelle, avant de sonner cette mort, annonce avec les fameuses restrictions budgétaires celles des services publics, des pauvres qu’ils travaillent où qu’ils chôment, des retraités, des vieux.
Que cette crise est, pour Mr et Mme MEDEF-CAC40, une divine surprise comme l’ont été les attentats du 11 septembre pour la Busherie
Et si elle arrive, ce sera après celle des peuples qu’il opprime. On voit bien que la crise actuelle, avant de sonner cette mort, annonce avec les fameuses restrictions budgétaires celles des services publics, des pauvres qu’ils travaillent où qu’ils chôment, des retraités, des vieux.
Que cette crise est, pour Mr et Mme MEDEF-CAC40, une divine surprise comme l’ont été les attentats du 11 septembre pour la Busherie
Le mot du jour:
"Apocatastase"
J'aime ce mot et croit que ce que Lordon prédit est une évidence. Tout tend à l'apocastase.
"Apocatastase"
J'aime ce mot et croit que ce que Lordon prédit est une évidence. Tout tend à l'apocastase.
J'ai pas encore lu l'article de Lordon, mais à votre résumé Il semble qu'il ait oublié le politique. Si le système collapse, les conséquences sociales risque d'être énormes, voir plus. Je doute que les gens applaudissent la disparition de leurs économies ou d'être étranglé par l'inflation, ni de perdre leurs travail ou leurs aides sociales, ni même les augmentation d'impôts ou les suppressions de service publique.
Et aujourd'hui, à part un/e femme/homme providentielle, je vois pas quel politique osera s’attaquer au problème (quand même éludé depuis la bulle internet de 2000) sachant que les politiques risquent d'être gravement crédibilisés et que les intérêts de la finance sont tjrs très protégés.
A final, je suis pas sur qu'il y ait quelqu'un à la barre pour faire quoi que ce soit si le pire se réalise.
Et aujourd'hui, à part un/e femme/homme providentielle, je vois pas quel politique osera s’attaquer au problème (quand même éludé depuis la bulle internet de 2000) sachant que les politiques risquent d'être gravement crédibilisés et que les intérêts de la finance sont tjrs très protégés.
A final, je suis pas sur qu'il y ait quelqu'un à la barre pour faire quoi que ce soit si le pire se réalise.
Bon, c'est bien beau tout ça, mais je me permets juste de faire remarquer que les néo-libéraux sont en train de critiquer le système actuel également.
Dans de nombreux pays, les libéraux sont là pour présenter leur version des faits sur cette crise qui se déploie depuis 2008. Voici une version française de leurs arguments (en français) dans cette vidéo Youtube.
Ensuite, nous nous étonnons de marcher à contre-courant de la tendance mondiale, mais à force d'être persuadé que nous sommes le centre du monde, on rejete ceux qui ont des opinions divergentes. Par exemple, cessons de diaboliser les (néo) libéraux et écoutons plutôt ce qu'ils ont à nous dire, quel est leur point de vue. Nous serions alors surpris qu'ils proposent également des alternatives. Rien empêche ensuite de porter un regard critique sur leurs idées, et d'ailleurs, en tant que fervent défenseurs de la liberté de pensée, ils vous y encouragerons !
Si les Etats sont si sensibles vis-à-vis des marchés, c'est bien parce qu'ils ont été tentés d'aller sur les marchés. Les créanciers sont des prêteurs comme les autres, et on ne peut leur reprocher de chercher a faire le meilleur placement possible. La responsabilité vient des autorités gouvernementales qui font n'importe quoi et qui sont responsable de leurs propres problèmes - responsabilité politique qu'elles refusent d’endosser. La responsabilité vient ensuite des systèmes d'information, dont les médias sont la base, et qui n'arrête pas de véhiculer des nouvelles erronées et générant in fine la panique.
Je vous propose de visionner cette présentation de Serge Schweitzer qui démantèle nos a priori économiques sur la crise.
Pour conclure, une question à la rédaction d'A@I: Accepteriez vous de recevoir sur votre plateau ceux que nous n'entendons jamais dans cette crise, à savoir, ceux qu'on attaque en France en permanence, c'est-à-dire les libéraux ?
Dans de nombreux pays, les libéraux sont là pour présenter leur version des faits sur cette crise qui se déploie depuis 2008. Voici une version française de leurs arguments (en français) dans cette vidéo Youtube.
Ensuite, nous nous étonnons de marcher à contre-courant de la tendance mondiale, mais à force d'être persuadé que nous sommes le centre du monde, on rejete ceux qui ont des opinions divergentes. Par exemple, cessons de diaboliser les (néo) libéraux et écoutons plutôt ce qu'ils ont à nous dire, quel est leur point de vue. Nous serions alors surpris qu'ils proposent également des alternatives. Rien empêche ensuite de porter un regard critique sur leurs idées, et d'ailleurs, en tant que fervent défenseurs de la liberté de pensée, ils vous y encouragerons !
Si les Etats sont si sensibles vis-à-vis des marchés, c'est bien parce qu'ils ont été tentés d'aller sur les marchés. Les créanciers sont des prêteurs comme les autres, et on ne peut leur reprocher de chercher a faire le meilleur placement possible. La responsabilité vient des autorités gouvernementales qui font n'importe quoi et qui sont responsable de leurs propres problèmes - responsabilité politique qu'elles refusent d’endosser. La responsabilité vient ensuite des systèmes d'information, dont les médias sont la base, et qui n'arrête pas de véhiculer des nouvelles erronées et générant in fine la panique.
Je vous propose de visionner cette présentation de Serge Schweitzer qui démantèle nos a priori économiques sur la crise.
Pour conclure, une question à la rédaction d'A@I: Accepteriez vous de recevoir sur votre plateau ceux que nous n'entendons jamais dans cette crise, à savoir, ceux qu'on attaque en France en permanence, c'est-à-dire les libéraux ?
Et surtout, si un libéral vient sur votre plateau pour un débat économique, Frédéric Lordon acceptera-t-il de venir confronter son point de vue avec lui ?
Yep, qu'on se rende compte qu'au fond du fond, le libéral et le Lordon sont interchangeables (de bons capitalistes tous les deux).
Enfin, les deux liens que vous avez donné n'ont pas le niveau des propos de Lordon. Dans aucuns des deux n'est évoqué, la chute de Lemans Brothers, par exemple. D'autre part, accumuler les exemples -justes- de défaillance de l'état n'étaye en rien l'idée que les mécanisme du marché sont en soit optimums. D'ailleurs, si Hayes et Von mises sont nommé, Friedman et l'école de Chicago n'est même pas cité, d'ailleurs aucune remarque n'est fait sur la politique monétariste (donc libérale) de l'Europe.
Pour conclure sur l'efficacité des marchés, il vous faut revoir l'émission sur les modèles financiers rugueux qui réfute cette idée.
Pour conclure sur l'efficacité des marchés, il vous faut revoir l'émission sur les modèles financiers rugueux qui réfute cette idée.
Les vidéos présentés dans cette réponse au forum n'étaient que des exemples pour illustrer le fait les libéraux aussi ont des arguments pour expliquer la crise. Certains arguments se focalisent sur l'action publique, mais c'est, à mon sens, la résultante d'une analyse minutieuse des mécanismes de la crise.
Et j'ajoute qu'il est ridicule de croire que parce qu'on se dit libéral, on se doit de citer obligatoirement Hayek ou bien Friedman.
Si vous désirez connaitre des penseurs libéraux, capables de rivaliser avec le discours de Frédéric Lordon, qui analysent en permanence la situation actuelle, d'un point de vue des sciences morales (le triptyque classique économie-politique-philosophie), je vous renvoit a ces excellents intellectuels, dont l'audience est importante partout dans le monde, sauf en France:
- Le Becker-Posner Blog
- La page de Martin Feldstein sur Project Syndicate.
En outre, en France, le blog de Jean-Jacques Rosa défend un point de vue libéral dans le débat intellectuel actuel.
Voilà, pour faire cours sur la sphère libérale du web. Je suis convaincu qu'on ne peut comprendre un grand nombre de points de vue britanniques, allemands et américains sans s'initier aux thèses des défenseurs de la "société capitaliste-libérale". Les ignorer, c'est s'exposer a des appréciations négatifs pleines de préjugés. Cela démontre, à mon avis, l'intérêt qu'il y aurait a inviter des intellectuels libéraux sur le plateau d'Arrêt sur Image.
Et j'ajoute qu'il est ridicule de croire que parce qu'on se dit libéral, on se doit de citer obligatoirement Hayek ou bien Friedman.
Si vous désirez connaitre des penseurs libéraux, capables de rivaliser avec le discours de Frédéric Lordon, qui analysent en permanence la situation actuelle, d'un point de vue des sciences morales (le triptyque classique économie-politique-philosophie), je vous renvoit a ces excellents intellectuels, dont l'audience est importante partout dans le monde, sauf en France:
- Le Becker-Posner Blog
- La page de Martin Feldstein sur Project Syndicate.
En outre, en France, le blog de Jean-Jacques Rosa défend un point de vue libéral dans le débat intellectuel actuel.
Voilà, pour faire cours sur la sphère libérale du web. Je suis convaincu qu'on ne peut comprendre un grand nombre de points de vue britanniques, allemands et américains sans s'initier aux thèses des défenseurs de la "société capitaliste-libérale". Les ignorer, c'est s'exposer a des appréciations négatifs pleines de préjugés. Cela démontre, à mon avis, l'intérêt qu'il y aurait a inviter des intellectuels libéraux sur le plateau d'Arrêt sur Image.
Vous trouverez également un ardent partisan du libéralisme, d'un point de vue plus philosophique, en la personne d'Alain Laurent.
En conclusion, et pour finir, qui a entendu parler de l'écrivaine Ayn Rand en France ? Cette auteure à la vie remarquable est incontournable partout en Amérique (y compris au sud). Elle est best-seller sans discontinuité depuis des dizaines d'années là-bas. Or son oeuvre semble presque entièrement ignorée en France, où l'objets de préjugés ridicules. Comment expliquer cela autrement que par l'aversion bien française pour les opinions libertariennes dont elle se fait l'avocate dans ses écrits ?
En conclusion, et pour finir, qui a entendu parler de l'écrivaine Ayn Rand en France ? Cette auteure à la vie remarquable est incontournable partout en Amérique (y compris au sud). Elle est best-seller sans discontinuité depuis des dizaines d'années là-bas. Or son oeuvre semble presque entièrement ignorée en France, où l'objets de préjugés ridicules. Comment expliquer cela autrement que par l'aversion bien française pour les opinions libertariennes dont elle se fait l'avocate dans ses écrits ?
Et moi qui croyait que c'était les penseurs marxistes qui étaient ignorés.
Jacques Attali n'est pas ignoré en France il me semble.
Or voilà bien un penseur, qui a défaut d'être marxiste, se revendique "marxien", c'est a dire lecteur de Karl Marx. J'espère que personne ne niera l'influence et la forte présence médiatique de l'ancien conseillé spéciale de François Mitterrand.
Voir l'ouvrage de Jacques Attali: "Karl Marx ou l'esprit du monde" paru chez Fayard en 2005.
Or voilà bien un penseur, qui a défaut d'être marxiste, se revendique "marxien", c'est a dire lecteur de Karl Marx. J'espère que personne ne niera l'influence et la forte présence médiatique de l'ancien conseillé spéciale de François Mitterrand.
Voir l'ouvrage de Jacques Attali: "Karl Marx ou l'esprit du monde" paru chez Fayard en 2005.
Je vois qu'on fait dans le comique.
Ennéffé et l'a pas froid aux yeux l'ami JiJi.
Attali marxiste? Ouaf, ouaf!
Attali marxiste? Ouaf, ouaf!
L'astuce c'est de dire "marxien". Et le tour est joué. Le comique troupier a intégré la LQR.
Et pourquoi voulez-vous que des gens qui combattent le libéralisme fassent la promotion des "penseurs" que vous soutenez ?
Qu'est-ce qui vous fait dire qu'il s'agit de préjugés ? Vous-même n'en avez vous pas par rapport aux valeurs de solidarité, d'égalité, de bien commun, de service public, d'intérêt général, de mutualisme, que sais-je encore ?
Qu'est-ce qui vous fait dire qu'il s'agit de préjugés ? Vous-même n'en avez vous pas par rapport aux valeurs de solidarité, d'égalité, de bien commun, de service public, d'intérêt général, de mutualisme, que sais-je encore ?
Considérant la définition suivante de libéralisme telle que donnée par le Grand Dictionnaire de l'Académie Française:
"le libéralisme pose des limites à l'intervention de l'État par la reconnaissance des droits du citoyen, tempère le pouvoir exécutif par le contrôle législatif et le pouvoir judiciaire, protège l'individu contre les abus de la puissance publique, admet la représentation des minorités et les droits de l'opposition, tient grande ouverte la lice où s'affrontent, sous la tutelle de la loi, les compétitions individuelles et se nouent les solidarités sociales... L. ROUGIER, Les Mystiques écon. Paris, Librairie de Médicis, 1938, p. 15." (Source: ATILF, CNRLT)
J'aimerai savoir, si vous acceptez de répondre à cette remarque, qui se trouve opposé au régime politique décrit ci-dessus? Monsieur Lordon en fait il partie ? Serait il contre "la reconnaissance des droits du citoyen" ou encore contre la "représentation des minorités et les droits de l'opposition"?
"le libéralisme pose des limites à l'intervention de l'État par la reconnaissance des droits du citoyen, tempère le pouvoir exécutif par le contrôle législatif et le pouvoir judiciaire, protège l'individu contre les abus de la puissance publique, admet la représentation des minorités et les droits de l'opposition, tient grande ouverte la lice où s'affrontent, sous la tutelle de la loi, les compétitions individuelles et se nouent les solidarités sociales... L. ROUGIER, Les Mystiques écon. Paris, Librairie de Médicis, 1938, p. 15." (Source: ATILF, CNRLT)
J'aimerai savoir, si vous acceptez de répondre à cette remarque, qui se trouve opposé au régime politique décrit ci-dessus? Monsieur Lordon en fait il partie ? Serait il contre "la reconnaissance des droits du citoyen" ou encore contre la "représentation des minorités et les droits de l'opposition"?
Comme quoi on peut faire en 2011 tout le contraire que ce que dit le dictionnaire de 1938. Ceux qui définissent le libéralisme ne sont pas les académiciens de 1938, mais ceux qui le mettent en œuvre, et là, bonjour le respect du citoyen. Que dis-je ! Pour eux, la notion de citoyen n'existe même pas ou c'est un gros mot.
Connaissez-vous beaucoup de politiciens qui disent œuvrer dans l'intérêt égoïste d'une minorité de possédants ? Même les bombes qu'on déverse sur les populations sont censées les libérer de la violence. Comment vos académiciens définissent-ils cela ?
Connaissez-vous beaucoup de politiciens qui disent œuvrer dans l'intérêt égoïste d'une minorité de possédants ? Même les bombes qu'on déverse sur les populations sont censées les libérer de la violence. Comment vos académiciens définissent-ils cela ?
C'est ridicule, ce n'est pas parce que des illuminés invoquaient Marx pour tuer des millions de personnes, que les idées de Marx sont fausses ou mauvaises partout dans le monde et inconditionnellement. Il en est de même pour l'idéologie libérale issue de Adam Smith ou de Hayek.
Un seul homme, le camarade Staline a tué pas mal de monde, donc l'idée de marxisme est mauvaise ? Il faut la critiquer d'abord sur le plan théorique avant de démontrer sa malfaisance dans les actes en conclusion seulement. Telle est la méthode utilisée par les gens qui se sont penchés sur la question.
Le libéralisme est un concept très proche du marxisme: c'est une idéologie. Cela dit, il est donc plus judicieux d'utiliser la même méthode pour les deux: d'abord critique sur le fond théorique, puis sur les actes.
On juge sur les actes, pas sur les raisons invoquées. En ce qui concerne les bombe, je vous renvois à la position du libéral américain Ron Paul au déclenchement de la seconde guerre d'Irak. Ce dernier est en effet un des plus intrépides partisans du libéralisme, et à ce titre, il s'oppose catégoriquement a toutes les formes de violence. Les partis libéraux sont contre la guerre. D'ailleurs, le parti libéral allemand FDP, dont le leader Guiddo Westerwelle est ministre des affaire étrangères de RFA, s'est également opposé à l'engagement de son pays dans des actions contre la Libye en invoquant la non agression comme valeur fondamentale de la démocratie libérale.
Un seul homme, le camarade Staline a tué pas mal de monde, donc l'idée de marxisme est mauvaise ? Il faut la critiquer d'abord sur le plan théorique avant de démontrer sa malfaisance dans les actes en conclusion seulement. Telle est la méthode utilisée par les gens qui se sont penchés sur la question.
Le libéralisme est un concept très proche du marxisme: c'est une idéologie. Cela dit, il est donc plus judicieux d'utiliser la même méthode pour les deux: d'abord critique sur le fond théorique, puis sur les actes.
On juge sur les actes, pas sur les raisons invoquées. En ce qui concerne les bombe, je vous renvois à la position du libéral américain Ron Paul au déclenchement de la seconde guerre d'Irak. Ce dernier est en effet un des plus intrépides partisans du libéralisme, et à ce titre, il s'oppose catégoriquement a toutes les formes de violence. Les partis libéraux sont contre la guerre. D'ailleurs, le parti libéral allemand FDP, dont le leader Guiddo Westerwelle est ministre des affaire étrangères de RFA, s'est également opposé à l'engagement de son pays dans des actions contre la Libye en invoquant la non agression comme valeur fondamentale de la démocratie libérale.
Votre système "protège l'individu contre les abus de la puissance publique". Ah bon ? J'ai plutôt le sentiment que c'est la puissance publique qui devrait protéger les individus contre les abus des margoulins. Le renard libre dans le poulailler libre, c'est peut-être daté comme image, mais je n'en vois pas de meilleure pour illustrer votre conception un peu particulière de la liberté.
La France n'est pas un état libéral, loin de là, et les libéraux ne cessent de critiquer ce fait. Il n'y a pas, que je sache, d'état de droit en France en premier lieu. Je ne m'étendrais pas sur ce point, mais si quelqu'un le désir, je peux développer une argumentation en ce sens.
En outre, l'Histoire montre que les puissants ont eu tendance a opprimer ceux qui se sont trouvés dans des situations moins favorables. Nous sommes d'accord la dessus j'imagine. Cependant, très peu de personnes sont ceux qui ont réussi à protéger quelqu'un sans l'opprimer en même temps, c'est à dire sans restreindre catégoriquement ses libertés et ainsi aller contre son bien-être. Je ne connais pas beaucoup de monde qui apprécient de se trouver sous la tutelle aliénante d'un autre. Toute l'idéologie coloniale était basée justement sur l'idée qu'il faut intervenir afin de protéger les plus faibles contre la barbarie (ou l'anarchie tribale) et leur apporter le bien-être (à travers les lumières de la civilisation) (je reproduis là le discours colonial français de 1880).
Le système libérale cherche à mettre en place une société à la fois stable politiquement, économiquement et socialement ainsi qu'un compromis entre la liberté du plus grand nombre avec la protection des plus faibles. Je vous renvois a deux modèles en ce sens, tout d'abord la théorie de la justice de John Rawls. Ensuite, le modèle de l'économie sociale de marché.
Cela dit, face aux injustices, les citoyens sont libres à la fois de s'exprimer dans les urnes, mais aussi et surtout, de s'organiser sous diverses institutions capables de représenter des intérêts, promouvoir des points de vues, défendre un cause sociale. Comme le note Bakounine dans un de ses essais, l'Homme est un animal doté de la tendance naturelle à se révolter, et avec la faculté à s'exprimer, c'est le caractère le mieux partagé de l'humanité.
Dans ce contexte sociale complexe, le gouvernement, puisqu'il détient le monopole de la violence légitime, doit se contenter de faire le minimum, afin d'émanciper les individus tout , en garantissant un cadre stable et une information de tous afin de permettre aux personnes de réaliser leurs projets (Cf. Amartya Sen et la capabilité).
Ne pouvant m'attarder sur les détails et les exemples, je vous prie de croire qu'ils sont nombreux et que je pourrais illustrer à votre grès les différents poids qui vous tiennent à coeur.
J'espère avoir répondu à vos remarques, certes, sans avoir usé d'une illustration simpliste équivalente celle de la poule et du renard et capable de tout résumer par une simple image.
En outre, l'Histoire montre que les puissants ont eu tendance a opprimer ceux qui se sont trouvés dans des situations moins favorables. Nous sommes d'accord la dessus j'imagine. Cependant, très peu de personnes sont ceux qui ont réussi à protéger quelqu'un sans l'opprimer en même temps, c'est à dire sans restreindre catégoriquement ses libertés et ainsi aller contre son bien-être. Je ne connais pas beaucoup de monde qui apprécient de se trouver sous la tutelle aliénante d'un autre. Toute l'idéologie coloniale était basée justement sur l'idée qu'il faut intervenir afin de protéger les plus faibles contre la barbarie (ou l'anarchie tribale) et leur apporter le bien-être (à travers les lumières de la civilisation) (je reproduis là le discours colonial français de 1880).
Le système libérale cherche à mettre en place une société à la fois stable politiquement, économiquement et socialement ainsi qu'un compromis entre la liberté du plus grand nombre avec la protection des plus faibles. Je vous renvois a deux modèles en ce sens, tout d'abord la théorie de la justice de John Rawls. Ensuite, le modèle de l'économie sociale de marché.
Cela dit, face aux injustices, les citoyens sont libres à la fois de s'exprimer dans les urnes, mais aussi et surtout, de s'organiser sous diverses institutions capables de représenter des intérêts, promouvoir des points de vues, défendre un cause sociale. Comme le note Bakounine dans un de ses essais, l'Homme est un animal doté de la tendance naturelle à se révolter, et avec la faculté à s'exprimer, c'est le caractère le mieux partagé de l'humanité.
Dans ce contexte sociale complexe, le gouvernement, puisqu'il détient le monopole de la violence légitime, doit se contenter de faire le minimum, afin d'émanciper les individus tout , en garantissant un cadre stable et une information de tous afin de permettre aux personnes de réaliser leurs projets (Cf. Amartya Sen et la capabilité).
Ne pouvant m'attarder sur les détails et les exemples, je vous prie de croire qu'ils sont nombreux et que je pourrais illustrer à votre grès les différents poids qui vous tiennent à coeur.
J'espère avoir répondu à vos remarques, certes, sans avoir usé d'une illustration simpliste équivalente celle de la poule et du renard et capable de tout résumer par une simple image.
Pourquoi pas essayer de s'abriter derrière Bakounine, qui était anarchiste (le contraire de libéral, encore moins à voir avec les libéraux-libertaires à la sauce Madelin), le nain qui nous gouverne a bien récupéré Gramsci pendant sa campagne.
Bon, OK, tout va s'écrouler. Mais si tout s'écroule, les dettes aussi, n'est ce pas ? Alors, si dans quelques mois il faudra une brouette d'euros pour acheter du pain, si posséder 100 000 euros ou devoir 100 000 euros ne font pas plus de différences que 10 euros aujourd'hui, c'est peut-être le bon moment pour s'endetter, non ? Donc, une porsche, du caviar, et un gigot de chez Dunoyer pour tout le monde, dès aujourd'hui, en empruntant, c'est possible et sans doute un bon plan ?
Pour avoir lu l'article il y a 2 jours maintenant, je suis aussi resté sur ma faim concernant l'hyper-inflation qui pourrait découler de la création monétaire en masse lors d'un effondrement. J'espère qu'il va creuser ce point dans un prochain article ou dans une émission.
Pour le reste, rien à redire. Je pense depuis pas mal de temps que la création monétaire sera la voie choisie (les Etats-unis le font depuis un bon moment déjà). Et pour avoir lu les livres du faux professeur Lordon, je ne peux que l'applaudir, c'est un travail merveilleux et passionnant (système socialisé du crédit, SLAM, récommunes, etc.).
Pour le reste, rien à redire. Je pense depuis pas mal de temps que la création monétaire sera la voie choisie (les Etats-unis le font depuis un bon moment déjà). Et pour avoir lu les livres du faux professeur Lordon, je ne peux que l'applaudir, c'est un travail merveilleux et passionnant (système socialisé du crédit, SLAM, récommunes, etc.).
Merci pour cet article, pour en avoir tiré la substantifique moelle. J'avais vu l'article de Lordon mais je dois avouer que j'ai renoncé à le lire , trop long trop compliqué...Je comptais bien sur vous pour le décryptage, j’ai eu raison de patienter.
Qu'est-ce que je dois faire avec mes francs suisse alors !? Je n'y comprend rien.
Rien à voir.
Hors sujet.
Désolé
Un autre effondrement me tombe dessus.
Je sais qu'il y aura même un 15 août 1 , 2 ... 10 asinautes pour pleurer avec moi.
Le grand Leprest s'est donné la mort hier soir.
Je l'avais vu en Mars une dernière fois.
http://www.youtube.com/watch?v=MLEejFZMVBE&feature=player_embedded#at=256
Ses textes resterons au Panthéon de la chanson comme ceux de Brassens, Caussimon, et quelques uns de Ferré, Brel et Ferrat.
A ceux qui ne connaissaient pas, il n'est pas trop tard pour découvrir ce grand Monsieur.
Hors sujet.
Désolé
Un autre effondrement me tombe dessus.
Je sais qu'il y aura même un 15 août 1 , 2 ... 10 asinautes pour pleurer avec moi.
Le grand Leprest s'est donné la mort hier soir.
Je l'avais vu en Mars une dernière fois.
http://www.youtube.com/watch?v=MLEejFZMVBE&feature=player_embedded#at=256
Ses textes resterons au Panthéon de la chanson comme ceux de Brassens, Caussimon, et quelques uns de Ferré, Brel et Ferrat.
A ceux qui ne connaissaient pas, il n'est pas trop tard pour découvrir ce grand Monsieur.
Et qu'est ce que ça pourrait changer ? leur idée, c'est que c'est nous qui allons payer, et personne d'autre.
Toute leur construction intellectuelle, morale, sociologique, historique, les y pousse. Et le fait que nous avons été incapables de leur faire comprendre qu'il ne fallait pas s'attaquer à nous. Parce qu'ils maîtrisent l'information et les médias, et qu'ils ne livrent pas une guerre économique mais une guerre politique.
Et qu'ils préfèrent que tout s'effondre plutôt que nous redonner une seule miette de leur pouvoir.
Si tout s'effondre, ce sont les riches et les puissants qui survivent. Et surtout les plus agressifs. Et ils le savent.
Si le système s'effondre, il ne faut pas compter sur eux pour le retenir. Dans les deux cas, ils sont gagnants.
C'était Cassyannedre, en direct de Troie, qui vous offrait un résumé de ses dernières visions apocalyptiques de l'avenir..;;
Le blues du 15 août sans doute....
Toute leur construction intellectuelle, morale, sociologique, historique, les y pousse. Et le fait que nous avons été incapables de leur faire comprendre qu'il ne fallait pas s'attaquer à nous. Parce qu'ils maîtrisent l'information et les médias, et qu'ils ne livrent pas une guerre économique mais une guerre politique.
Et qu'ils préfèrent que tout s'effondre plutôt que nous redonner une seule miette de leur pouvoir.
Si tout s'effondre, ce sont les riches et les puissants qui survivent. Et surtout les plus agressifs. Et ils le savent.
Si le système s'effondre, il ne faut pas compter sur eux pour le retenir. Dans les deux cas, ils sont gagnants.
C'était Cassyannedre, en direct de Troie, qui vous offrait un résumé de ses dernières visions apocalyptiques de l'avenir..;;
Le blues du 15 août sans doute....
Je n'ai pas (encore) lu l'article original de Lordon, mais un élément qui n'est pas mentionné ici est que sous certaines conditions, même une création monétaire massive pourrait ne pas résoudre grand chose. Bon ok, ça éviterait sur le coup l'effondrement total, ce qui n'est certainement pas rien.
Mais il suffit de voir la situation actuelle des Etats-Unis : la Fed fait "tourner la planche à billet" à un sacré rythme depuis un moment déjà. Le résultat? Encore plus de dette, une économie qui n'a pas été vraiment été stimulée, et de la spéculation sur les matières premières. Pourquoi? Notamment parce que les mécanismes de diffusion de la monnaie créée passent par les banques, qui préfèrent encore profiter des immenses pouvoirs de spéculation qu'elles possèdent, plutôt que d'investir dans l'économie dite réelle. Tant que les banques ont un intérêt à spéculer de cette manière (profit des actionnaires, bonus des cadres et traders...), la création monétaire risque de ne pas arranger grand chose.
Enfin d'un autre côté on parle ici de renflouement plutôt que de relance Keynesienne... peut-être qu'une fois la corde autour du cou, les banques (c'est à dire leurs dirigeants et leurs actionnaires, sous la menace directe non seulement de perdre beaucoup d'argent, mais en plus de pouvoir être désignés comme responsables (à plus ou moins juste titre) d'une situation à coup sûr chaotique et violente... ils ont un instinct de survie eux aussi, non?) accepteront-elles de changer leur comportement?
Mais il suffit de voir la situation actuelle des Etats-Unis : la Fed fait "tourner la planche à billet" à un sacré rythme depuis un moment déjà. Le résultat? Encore plus de dette, une économie qui n'a pas été vraiment été stimulée, et de la spéculation sur les matières premières. Pourquoi? Notamment parce que les mécanismes de diffusion de la monnaie créée passent par les banques, qui préfèrent encore profiter des immenses pouvoirs de spéculation qu'elles possèdent, plutôt que d'investir dans l'économie dite réelle. Tant que les banques ont un intérêt à spéculer de cette manière (profit des actionnaires, bonus des cadres et traders...), la création monétaire risque de ne pas arranger grand chose.
Enfin d'un autre côté on parle ici de renflouement plutôt que de relance Keynesienne... peut-être qu'une fois la corde autour du cou, les banques (c'est à dire leurs dirigeants et leurs actionnaires, sous la menace directe non seulement de perdre beaucoup d'argent, mais en plus de pouvoir être désignés comme responsables (à plus ou moins juste titre) d'une situation à coup sûr chaotique et violente... ils ont un instinct de survie eux aussi, non?) accepteront-elles de changer leur comportement?
Vous allez animer quel débat Daniel ?
Vous avez déjà toutes les réponses et un Lordon miraculeux.
A en oublier que les mots déficits et dettes étaient proscrits de ce forum quand Lordon est venu sur votre plateau.
La demande d'émission de monnaie au niveau Européen est aussi bien demandé par Lordon que par DSK (entre autre) depuis des années.
J'ai mes notes des débats sur Maastricht.
Vous avez déjà toutes les réponses et un Lordon miraculeux.
A en oublier que les mots déficits et dettes étaient proscrits de ce forum quand Lordon est venu sur votre plateau.
La demande d'émission de monnaie au niveau Européen est aussi bien demandé par Lordon que par DSK (entre autre) depuis des années.
J'ai mes notes des débats sur Maastricht.
[quote=Daniel Schneidermann] "C'est évidemment le débat essentiel de la présidentielle. On peut compter sur nous, parmi d'autres,pour contribuer à l'imposer".
Un peu prétentieux, non ? Et les autres, c'est qui ?
Un peu prétentieux, non ? Et les autres, c'est qui ?
"Car 2011, pour Lordon, pourrait bien ne pas être une simple répétition de 2008. "La puissance publique qui était encore disponible pour ramasser les morceaux du premier accident sera par construction aux abonnés absents"
Ehooo.. ohééé ! Canto....Une idée ?
Ehooo.. ohééé ! Canto....Une idée ?
Je suis curieux de voir comment tout ceci va se casser la gueule...
Le 15 août, à 7 heures du soir.
Du temps des monnaies nationales, c'était le moment opportun pour une dévaluation
Du temps des monnaies nationales, c'était le moment opportun pour une dévaluation
Merci pour ce papier.
Il est malheureusement une alternative non citée, et qui a bien souvent suivi pareille crise, alternative qui cause aussi et surtout "du sang, de la sueur et des larmes."
Que nos tarés de dirigeants ne nous embarquent pas dans cette voie...
Il est malheureusement une alternative non citée, et qui a bien souvent suivi pareille crise, alternative qui cause aussi et surtout "du sang, de la sueur et des larmes."
Que nos tarés de dirigeants ne nous embarquent pas dans cette voie...
Je veux pas faire mon Apathie, mais lorsque la France doit emprunter depuis 35 ans consécutivement pour palier à ses dépenses courantes, et que la croissance ne pourra visiblement plus combler la différence, je n'ai plus envie de lui prêter d'argent.
D'autre part, il est évident que le problème est politique pour les agences de notation. Si un restaurant marche plus ou moins bien, et qu'il est repris par ...la famille Costes, par exemple, je suis plus enclin à y investir que s'il est repris par un quidam ayant déjà planté 3 affaires précédemment.
Alors pourquoi imaginer que les agences de notation puisse avoir un raisonnement différent que vous et moi ?
D'autre part, il est évident que le problème est politique pour les agences de notation. Si un restaurant marche plus ou moins bien, et qu'il est repris par ...la famille Costes, par exemple, je suis plus enclin à y investir que s'il est repris par un quidam ayant déjà planté 3 affaires précédemment.
Alors pourquoi imaginer que les agences de notation puisse avoir un raisonnement différent que vous et moi ?
Ah ben ça... j'étais justement en train de terminer ma dernière Une figaroesque de la saison, et il y parle. Moi je dis, il n'y a pas de coïncidence.