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COP21 : pourquoi l'objectif des 2°C ne sera pas atteint
Adieu 2 degrés ? L’objectif d’un accord à l’issue de la COP21 pour ne pas dépasser de 2°C le réchauffement de la planète au cours de ce siècle semble s’envoler définitivement à la lecture des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre soumis par les pays signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Un échec prévisible qui n’est pourtant pas annoncé tel quel…
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Derniers commentaires
Les casseurs s'entraînent:
http://www.lepoint.fr/politique/un-groupe-ultra-violent-menace-la-cop-21-30-10-2015-1978305_20.php
A rapprocher de:
http://lelab.europe1.fr/VIDEO-Quand-Besancenot-accuse-photos-a-l-appui-les-policiers-encagoules-qui-se-deguisent-en-casseurs-18158
http://blogs.mediapart.fr/blog/laurent-mucchielli/291010/linfiltration-policiere-des-manifestations-est-un-fait-mais-comm
I
http://www.lepoint.fr/politique/un-groupe-ultra-violent-menace-la-cop-21-30-10-2015-1978305_20.php
A rapprocher de:
http://lelab.europe1.fr/VIDEO-Quand-Besancenot-accuse-photos-a-l-appui-les-policiers-encagoules-qui-se-deguisent-en-casseurs-18158
http://blogs.mediapart.fr/blog/laurent-mucchielli/291010/linfiltration-policiere-des-manifestations-est-un-fait-mais-comm
I
Un article du "Monde" envisage l'échec de cette COP 21 en montrant qu'il n'y a aucun recul des valeurs pétrolières et minières à la bourse!
Dans le monde des décideurs, on a le doute très sélectif:
A propos de phénomènes géophysiques très complexes, mais avec des répercussions humaines très probablement fortes, on met en avant l'incertitude pour douter et pour en faire le moins possible.
A propos de questions économiques tout aussi complexes (car sujettes à la logique insaisissable des comportements humains collectifs), on n'hésite pas à ériger des dogmes sur les taux de déficit, de croissance, de prélèvements obligatoires, etc... et à traduire concrètement ces dogmes en mesures politiques sans regard pour les effets sociaux visibles.
Dans les deux cas, ça va dans le même sens: garder en "bonne santé" la machine à accumuler le fric. Aurais-je une lecture paranoïaque de tout çà ?
Peut-être que si le fric commençait à fondre à partir de 1° de réchauffement, on essayerait de faire quelque chose ?
A propos de phénomènes géophysiques très complexes, mais avec des répercussions humaines très probablement fortes, on met en avant l'incertitude pour douter et pour en faire le moins possible.
A propos de questions économiques tout aussi complexes (car sujettes à la logique insaisissable des comportements humains collectifs), on n'hésite pas à ériger des dogmes sur les taux de déficit, de croissance, de prélèvements obligatoires, etc... et à traduire concrètement ces dogmes en mesures politiques sans regard pour les effets sociaux visibles.
Dans les deux cas, ça va dans le même sens: garder en "bonne santé" la machine à accumuler le fric. Aurais-je une lecture paranoïaque de tout çà ?
Peut-être que si le fric commençait à fondre à partir de 1° de réchauffement, on essayerait de faire quelque chose ?
Bref promesses non contraignantes !
Donc du vide, rien, zéro, nada !
Ne surtout rien attendre des politiques pantins de l'oligarchie financière !
Aux citoyens de se bouger dans leurs vies quotidiennes et de neutraliser l'oligarchie financière en se rassemblant et en agissant !
Donc du vide, rien, zéro, nada !
Ne surtout rien attendre des politiques pantins de l'oligarchie financière !
Aux citoyens de se bouger dans leurs vies quotidiennes et de neutraliser l'oligarchie financière en se rassemblant et en agissant !
Nicolas Hulot dixit : "Ces atermoiements ne sont pas cohérents avec l’urgence scientifique".
Il y a n'y a pas d'urgence scientifique, les urgences sont politiques éventuellement écologiques du point de vue des écosystèmes existant et pour éviter des transformations douloureuses, trop violentes. A force de faire un usage dogmatico-religieux du scientifique, de donner à penser que le fait (scientifique) est prescriptif, de mélanger les registres de l'ordre "naturel" et de l'ordre des droits et devoir, on provoque des réactions anti-scientifiques.
On pourrait nous annoncer la destruction de la Terre dans un mois que ça n'impliquerait rien sur ce qu'on doit faire.
D'ailleurs proposition apocalyptico-révolutionno-anti-capitaliste : surtout ne rien faire pour arriver au point de rupture où il se passera des choses autrement plus violentes que du lynchage de DRH.
Le plus "drôle", c'est que j'ai lu un truc comme ça dans des échanges entre salafo-jihadistes où ils espéraient la fin de la civilisation industrielle pour que la guerre se refasse d'homme à homme, au sabre et à cheval, qu'on voit un peu ce que valent les mécréants débarrassés de leur technologie (des génies playboy philanthropes milliardaires).
Il y a n'y a pas d'urgence scientifique, les urgences sont politiques éventuellement écologiques du point de vue des écosystèmes existant et pour éviter des transformations douloureuses, trop violentes. A force de faire un usage dogmatico-religieux du scientifique, de donner à penser que le fait (scientifique) est prescriptif, de mélanger les registres de l'ordre "naturel" et de l'ordre des droits et devoir, on provoque des réactions anti-scientifiques.
On pourrait nous annoncer la destruction de la Terre dans un mois que ça n'impliquerait rien sur ce qu'on doit faire.
D'ailleurs proposition apocalyptico-révolutionno-anti-capitaliste : surtout ne rien faire pour arriver au point de rupture où il se passera des choses autrement plus violentes que du lynchage de DRH.
Le plus "drôle", c'est que j'ai lu un truc comme ça dans des échanges entre salafo-jihadistes où ils espéraient la fin de la civilisation industrielle pour que la guerre se refasse d'homme à homme, au sabre et à cheval, qu'on voit un peu ce que valent les mécréants débarrassés de leur technologie (des génies playboy philanthropes milliardaires).
C'est une idee pas si conne : l'industrialisation de la guerre en a changé sa nature et la nature de la societe :
avant quelques champions s'affrontaient au nom d'un groupe, le tout avec des regles d'honneur et l'acquisition possible d'un titre : ascencion social sur le merite !!!!
Le feodalisme etait mieu que le neo feodalisme
avant quelques champions s'affrontaient au nom d'un groupe, le tout avec des regles d'honneur et l'acquisition possible d'un titre : ascencion social sur le merite !!!!
Le feodalisme etait mieu que le neo feodalisme
" le tout avec des regles d'honneur "
Ah, le bon vieux temps où le code d'honneur de la chevalerie renaclait à l'emploi de l'artillerie à poudre et où on bombardait l'adversaire à l'aide de ce bon vieux couillard
Ah, le bon vieux temps où le code d'honneur de la chevalerie renaclait à l'emploi de l'artillerie à poudre et où on bombardait l'adversaire à l'aide de ce bon vieux couillard
plus tu remonte dans le temps, moins tu aura de technologie, plus les combats sont en petits nombre, avec peu de mort,
l'arrivé de la poudre robert, comme tu le sais, est le point de depart de tout une modernisation de la guerre
l'arrivé de la poudre robert, comme tu le sais, est le point de depart de tout une modernisation de la guerre
Nicolas Hulot dixit : "Ces atermoiements ne sont pas cohérents avec l’urgence scientifique".
Il y a n'y a pas d'urgence scientifique, les urgences sont politiques éventuellement écologiques du point de vue des écosystèmes existant et pour éviter des transformations douloureuses, trop violentes. A force de faire un usage dogmatico-religieux du scientifique, de donner à penser que le fait (scientifique) est prescriptif, de mélanger les registres de l'ordre "naturel" et de l'ordre des droits et devoir, on provoque des réactions anti-scientifiques.
(...)
Je pense que l'on peut parler d'urgence scientifique lorsqu'il y a des conséquences conséquence économiques, non ? Par exemple lorsque cela affecte des récoltes d'agriculteurs - par ex. une région (européenne - Espagne) qui s'est spécialisée dans la production d'un produit alimentaire (ex. l'huile d'olive). L'agriculture est un des enjeux économique, politique et social déjà posé par la problématique relative au changement climatique.
C'est une urgence politique, économique, agricole etc., c'est aux politiques, aux économistes, aux agriculteurs etc. de la décréter pas aux scientifiques.
A la limite, une urgence scientifique, serait de dire qu'il y a urgence à ce que les scientifiques travaillent sur un approfondissement des mécanismes et sur des solutions, qu'il faut mettre des moyens scientifiques et mobiliser les communautés là-dessus mais je ne crois pas que c'était ce que voulait dire Hulot.
A la limite, une urgence scientifique, serait de dire qu'il y a urgence à ce que les scientifiques travaillent sur un approfondissement des mécanismes et sur des solutions, qu'il faut mettre des moyens scientifiques et mobiliser les communautés là-dessus mais je ne crois pas que c'était ce que voulait dire Hulot.
C'est une urgence politique, économique, agricole etc., c'est aux politiques, aux économistes, aux agriculteurs etc. de la décréter pas aux scientifiques.
Cela concerne aussi les scientifiques. N'est-ce pas eux qui ont tiré la sonnette d'alarme ?
Je suis d'accord qu'il revient entièrement aux politiques, agriculteurs, économistes et autres acteurs de la société civile de se mobiliser en engageant des actions bien plus effectives.
Je ne citerais qu'un exemple pour illustrer mon propos. Il s'agit de la canicule de 2003, où, il y a eu un rejet de ce qui représente environ 4 ans de gaz carbonique emmagasiné par les plantes. A ce changement climatique, les plantes de nos régions tempérées se sont adaptées et ont eu elles-mêmes un effet sur le climat en rejetant ce CO2 (au lieu de l'absorber).
Un sujet (les océans) bien présenté en 30 minutes cf. http://video.upmc.fr/differe.php?collec=CS_sac7&video=10 où il affirmé qu'il n'existe pas de climatosceptiques de l'acidification des océans (une des conséquences du changement climatique).
Autres thématiques : http://www.upmc.fr/fr/culture/sciences_a_coeur_sorbonne_universites_saison_7.html
Autres thématiques : http://www.upmc.fr/fr/culture/sciences_a_coeur_sorbonne_universites_saison_7.html
On assiste au meme probleme en economie, dans la medecine etc
on passe plus de temps a mesurer et a doser , qu'a simplement voire que ca va dans le mur, et qu'il faut changer la structure .
A force de tout vouloir mesurer , de croire que tout est mesurable precisement, on perd de vu que ce ne sont que des modeles , fait pour communiquer des concepts, des idées, des tendances .
Vouloir lire les chiffres et oublier les concepts , quelle folie .
Croire qu'on peu controler des modeles aussi compliquer que la meteo, l'ecologie, ou meme juste la finance , c'est une croyance qui nous tuera .
Tout cela donne une sorte de melange de specialité de la rustine et de l'alchimie (un peu de colle, et beaucoup d'incantation ) , rien de tres novateur, un comble pour la societe de l’innovation .
A force de reinventer la roue, on finira a pied
on passe plus de temps a mesurer et a doser , qu'a simplement voire que ca va dans le mur, et qu'il faut changer la structure .
A force de tout vouloir mesurer , de croire que tout est mesurable precisement, on perd de vu que ce ne sont que des modeles , fait pour communiquer des concepts, des idées, des tendances .
Vouloir lire les chiffres et oublier les concepts , quelle folie .
Croire qu'on peu controler des modeles aussi compliquer que la meteo, l'ecologie, ou meme juste la finance , c'est une croyance qui nous tuera .
Tout cela donne une sorte de melange de specialité de la rustine et de l'alchimie (un peu de colle, et beaucoup d'incantation ) , rien de tres novateur, un comble pour la societe de l’innovation .
A force de reinventer la roue, on finira a pied
On y arrivera pas parce que ceux qui ont le pouvoir d'agir s'en foutent. Après nous le déluge.
Même si un H1N1 venait liquider une bonne partie de l'espèce humaine, ce ne serait que partie remise, ils recommenceraient leurs c!nneries 100ans plus tard.
L'humanité aura pour épitaphe:
"Ci-git une espèce qui chiait dans son bocal et qui s'imaginait que l'eau se nettoierait toute seule...
Quand, emmerdés, ils réalisèrent que ce n'était pas le cas, c'était un peu trop tard."
Même si un H1N1 venait liquider une bonne partie de l'espèce humaine, ce ne serait que partie remise, ils recommenceraient leurs c!nneries 100ans plus tard.
L'humanité aura pour épitaphe:
"Ci-git une espèce qui chiait dans son bocal et qui s'imaginait que l'eau se nettoierait toute seule...
Quand, emmerdés, ils réalisèrent que ce n'était pas le cas, c'était un peu trop tard."
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Merci pour cet article.
Une question qui sauf erreur de ma part n'a pas été abordée dans l'article est le pourquoi de cette limite de 2°. Pour citer Stéphane Foucart :
"Selon les deux auteurs, le chiffre apparaît en 1996 dans une décision du Conseil européen, peu après que le deuxième rapport du GIEC rendu public la même année eut estimé que le réchauffement réalisé en 2100 serait de l’ordre de 2 °C, dans le cas d’un scénario d’émissions intermédiaire (ni très sobre en carbone ni très gourmand en combustibles fossiles)."
Lemonde.fr
En résumé, les 2° c'était la prédiction faite en 1996 à l'horizon 2100 si les émissions restaient constantes*. Maintenant ça nous est présenté comme un objectif, mais à l'époque c'était un signal d'alarme.
Bref, les 2° d'augmentation du climat sont, à l'instar des 3% de déficit, un chiffre magique qui tourne en boucle mais dont la base rationnelle est assez discutable...
*Si j'en crois ce site (planetoscope), les émissions annuelles en CO2 ont augmenté de 30 à 40% depuis 96.
Une question qui sauf erreur de ma part n'a pas été abordée dans l'article est le pourquoi de cette limite de 2°. Pour citer Stéphane Foucart :
"Selon les deux auteurs, le chiffre apparaît en 1996 dans une décision du Conseil européen, peu après que le deuxième rapport du GIEC rendu public la même année eut estimé que le réchauffement réalisé en 2100 serait de l’ordre de 2 °C, dans le cas d’un scénario d’émissions intermédiaire (ni très sobre en carbone ni très gourmand en combustibles fossiles)."
Lemonde.fr
En résumé, les 2° c'était la prédiction faite en 1996 à l'horizon 2100 si les émissions restaient constantes*. Maintenant ça nous est présenté comme un objectif, mais à l'époque c'était un signal d'alarme.
Bref, les 2° d'augmentation du climat sont, à l'instar des 3% de déficit, un chiffre magique qui tourne en boucle mais dont la base rationnelle est assez discutable...
*Si j'en crois ce site (planetoscope), les émissions annuelles en CO2 ont augmenté de 30 à 40% depuis 96.
Il a fallu 9 000 ans pour que la température s'élève de 4 à 5 degrés.
Ce qui a permi la fonte des glaciers qui recouvraient les actuels emplacements de Londres et de Berlin, ainsi que du permafrost qui descendait jusqu'au sud de Lyon.
4 à 5 degrés sans lesquels la révolution néolithique n'aurait jamais eu lieu, ni a fortiori la révolution commerciale du XVIe siècle, ni la révolution industrielle du XVIIIème (début des emm...).
Le GIEC prévoie une augmentation de 1.1° à 6.4 °, en fonction de divers scénarios, pour la fin du siècle !
Nos enfants vivrons certainement sur une toute autre planète.
Bon, je sors faire un petit tour en bagnole, histoire de me changer les idées...
Ce qui a permi la fonte des glaciers qui recouvraient les actuels emplacements de Londres et de Berlin, ainsi que du permafrost qui descendait jusqu'au sud de Lyon.
4 à 5 degrés sans lesquels la révolution néolithique n'aurait jamais eu lieu, ni a fortiori la révolution commerciale du XVIe siècle, ni la révolution industrielle du XVIIIème (début des emm...).
Le GIEC prévoie une augmentation de 1.1° à 6.4 °, en fonction de divers scénarios, pour la fin du siècle !
Nos enfants vivrons certainement sur une toute autre planète.
Bon, je sors faire un petit tour en bagnole, histoire de me changer les idées...
C'est super, la Cop 21 ! Les Quimpérois vont pouvoir y aller en bus. Merci qui ?