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Copé Vs chômeuse : France 2 joue l'interpellation des politiques
C'est la nouveauté de la rentrée : David Pujadas confronte ses invités politiques à un cas concret dans l'émission "Des paroles et des Actes", diffusée sur France 2. Jeudi 10 octobre, Jean-François Copé a donc "débattu" avec Isabelle Maurer, une chômeuse de 50 ans particulièrement loquace. Un témoignage diversement accueilli : pour les uns, elle a "crevé l'écran", pour d'autres, la mise en scène était "ignoble".
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Derniers commentaires
Vu hier sur le replay de Canal (pardon pour la pub), le grand journal avec la chômeuse en question.
Bon, en dehors de la nausée que provoque la vision d'un Aphatie et d'un Pujadas, jouant les humanistes compatissants, je trouve la façon dont ces symboles du système médiatiques se représente cette chômeuse, assez intéressante.
Premièrement, elle ne représente pas vraiment à leur yeux une expression de la misère ou de la pauvreté. Elle est une personnalité. Comme si les pauvres étaient une norme, mais que celle ci valait plus que les autres. Ce qui est marrant, c'est que ces hommes de télés qui ne donnent que rarement la parole à des chômeurs à la télé, et jamais en leur laissant la parole librement (entretien toujours balisé par des questions convenues), s'enthousiasme pour cette dame qui leur "vole" la parole, les mettant même en retard pour la pub (non, quand même pas, mais presque). Elle prend l'image, elle crée un moment de télé, et ça, les Pujadas et les Apathie, ça les fascinent. Ils en seraient presque à regretter de ne pas être chômeurs pour tenter leur chance sur un plateau télé. Bon, mais ça ils y pensent une seconde, hein...
Et puis vient le moment logique de l'entretien. Oui, parce que ces braves médiacrates, ils ne peuvent pas se dire que le discours de cette dame met en évidence des problèmes de sociétés auxquels une certaine morale pourrait les pousser à chercher des solutions. Non, ces braves médiacrates, ils se demandent qu'est ce que cette dame va faire de son talent. Quel est votre "projet"? Que vous proposent les banques? Ils lui disent évidemment que maintenant qu'elle fait partie de la famille, elle peut compter sur eux pour relayer son histoire.
C'est vrai que malgré moi, j'ai vraiment le sentiment d'avoir vu deux classes, deux castes, sur ce plateau. Je n'irais pas jusqu'à dire que ces médiacrates se fichent des pauvres et des chômeurs, mais cette façon de ne s'intéresser qu'à la personnalité de cette chômeuse, et pas à ce que raconte son discours me laisse plus que perplexe. Il y à une forme de mépris la dedans. Mépris, condescendance...
Et Pujadas qui défend "son" moment télé contre le conseiller en communication de Copé qui crie au traquenard... La sa frise l'indécence...
Un autre élément intéressant sur le regard que porte les médias sur le chômage, la crise, et tout et tout. C'est l'enchaînement des sujet. On la chômeuse pendant quelques minutes? Invitée suivante, Anne Lauvergeon vient nous parler d'innovation et tout le monde retombe sur ses pattes. On peut avoir le happy end qu'on s'en voudrait de ne pas servir aux téléspectateurs juste avant leur repas du soir.
Bon, en dehors de la nausée que provoque la vision d'un Aphatie et d'un Pujadas, jouant les humanistes compatissants, je trouve la façon dont ces symboles du système médiatiques se représente cette chômeuse, assez intéressante.
Premièrement, elle ne représente pas vraiment à leur yeux une expression de la misère ou de la pauvreté. Elle est une personnalité. Comme si les pauvres étaient une norme, mais que celle ci valait plus que les autres. Ce qui est marrant, c'est que ces hommes de télés qui ne donnent que rarement la parole à des chômeurs à la télé, et jamais en leur laissant la parole librement (entretien toujours balisé par des questions convenues), s'enthousiasme pour cette dame qui leur "vole" la parole, les mettant même en retard pour la pub (non, quand même pas, mais presque). Elle prend l'image, elle crée un moment de télé, et ça, les Pujadas et les Apathie, ça les fascinent. Ils en seraient presque à regretter de ne pas être chômeurs pour tenter leur chance sur un plateau télé. Bon, mais ça ils y pensent une seconde, hein...
Et puis vient le moment logique de l'entretien. Oui, parce que ces braves médiacrates, ils ne peuvent pas se dire que le discours de cette dame met en évidence des problèmes de sociétés auxquels une certaine morale pourrait les pousser à chercher des solutions. Non, ces braves médiacrates, ils se demandent qu'est ce que cette dame va faire de son talent. Quel est votre "projet"? Que vous proposent les banques? Ils lui disent évidemment que maintenant qu'elle fait partie de la famille, elle peut compter sur eux pour relayer son histoire.
C'est vrai que malgré moi, j'ai vraiment le sentiment d'avoir vu deux classes, deux castes, sur ce plateau. Je n'irais pas jusqu'à dire que ces médiacrates se fichent des pauvres et des chômeurs, mais cette façon de ne s'intéresser qu'à la personnalité de cette chômeuse, et pas à ce que raconte son discours me laisse plus que perplexe. Il y à une forme de mépris la dedans. Mépris, condescendance...
Et Pujadas qui défend "son" moment télé contre le conseiller en communication de Copé qui crie au traquenard... La sa frise l'indécence...
Un autre élément intéressant sur le regard que porte les médias sur le chômage, la crise, et tout et tout. C'est l'enchaînement des sujet. On la chômeuse pendant quelques minutes? Invitée suivante, Anne Lauvergeon vient nous parler d'innovation et tout le monde retombe sur ses pattes. On peut avoir le happy end qu'on s'en voudrait de ne pas servir aux téléspectateurs juste avant leur repas du soir.
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La "bonne cliente" a donc affolé les médiocrates...
Si au moins ça pouvait servir à faire avancer le schmilblick et rendre les politiques et leurs zamizélotes intervieweurs plus connaisseurs de la réalité de la "survie", de la vie...
Mais je n'y crois pas...
Noter que, pour la prochaine révolution, la première chose à faire est d'envahir les media, euh les télés, et de museler toute cette bande de nuls...
Autres nuls, en passant... (oh, je peux troller)
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/10/09/brignoles-les-nuls/
Si au moins ça pouvait servir à faire avancer le schmilblick et rendre les politiques et leurs zamizélotes intervieweurs plus connaisseurs de la réalité de la "survie", de la vie...
Mais je n'y crois pas...
Noter que, pour la prochaine révolution, la première chose à faire est d'envahir les media, euh les télés, et de museler toute cette bande de nuls...
Autres nuls, en passant... (oh, je peux troller)
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/10/09/brignoles-les-nuls/
Troublant!!!!????....le populo qui s'exprime,et pas pour vouloir travailler la nuit et le dimanche...pour degueuler les roms et les arabes....quelle surprise.....un OVNI....bizarre à la télé....
Moi je ne suis pas surpris,....mais je dois habiter avec des martiens....
10minutes de réalités....et pas de télé réalité.....
Pfffff!!! ça fait du bien!
Moi je ne suis pas surpris,....mais je dois habiter avec des martiens....
10minutes de réalités....et pas de télé réalité.....
Pfffff!!! ça fait du bien!
Une militante d'extrême gauche ?...
Jeudy et Apathie sont émus. Et Copé comprend...
De qui se moque t-on ?
Le témoignage sincère d'une personne victime des politiques libérales
qui légitiment l'injustice sociale au nom des soi-disants mérites et prises de risques
des "libérés de l'énergie" jamais rassasiés n'est qu'une illustration....
S'il y contribue, il n'est pas honnête de vouloir substituer au véritable pluralisme des idées
et propositions alternatives, ce témoignage émouvant....
J'ai pas tout suivi, mais j'ai entendu Olivier Giesbert et sa confrère journaliste.
Ya de l'impudence quand il s'agit de parler politique politicienne ! On peut être de droite et ne pas s'aimer.
Pas une question sur le fond !
Bises à toutes et à tous et fraternité pour les autres.
Jeudy et Apathie sont émus. Et Copé comprend...
De qui se moque t-on ?
Le témoignage sincère d'une personne victime des politiques libérales
qui légitiment l'injustice sociale au nom des soi-disants mérites et prises de risques
des "libérés de l'énergie" jamais rassasiés n'est qu'une illustration....
S'il y contribue, il n'est pas honnête de vouloir substituer au véritable pluralisme des idées
et propositions alternatives, ce témoignage émouvant....
J'ai pas tout suivi, mais j'ai entendu Olivier Giesbert et sa confrère journaliste.
Ya de l'impudence quand il s'agit de parler politique politicienne ! On peut être de droite et ne pas s'aimer.
Pas une question sur le fond !
Bises à toutes et à tous et fraternité pour les autres.
C'est la piste aux étoiles filantes...
gamma
gamma
Des anonymes ont exprimé leur soutien :
eva r-sistons - Ménard - Guy RICHOU - true-blion - Arnaud Schonstein - David Perrotin
Finalement pas si anonymes que ça, les anonymes....
eva r-sistons - Ménard - Guy RICHOU - true-blion - Arnaud Schonstein - David Perrotin
Finalement pas si anonymes que ça, les anonymes....
On est ici dans le spectacle, pas dans l'info. De la course à l'audience classique sans jamais aborder les sujets.
"ce que vous décrivez c'est la résistance.. euh résultante..." Beau lapsus.
Madame Maurer, laissez ces indignes individus, l'avenir n'est pas aux hommes politique, il est au peuple politique. D'un coté l'indigne, de l'autre l'indigné.
Il faut lever le peuple, que le peuple se présente devant les assemblées qui se disent légitimes, et disent "au jour d'aujourd'hui, le peuple se représentera lui-même."
«Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs» Robespierre, Constitution du 24 juin 1793, art.35
Madame Maurer, laissez ces indignes individus, l'avenir n'est pas aux hommes politique, il est au peuple politique. D'un coté l'indigne, de l'autre l'indigné.
Il faut lever le peuple, que le peuple se présente devant les assemblées qui se disent légitimes, et disent "au jour d'aujourd'hui, le peuple se représentera lui-même."
«Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs» Robespierre, Constitution du 24 juin 1793, art.35
«Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs» Robespierre, Constitution du 24 juin 1793, art.35
Il faut que les gens se politisent, c'est normal, dans une démocratie de débattre et de se poser des questions. C'est normal de faire entendre sa voix quand quelque chose ne convient pas.