Coronavirus : la presse italienne tacle les fugueurs
On s'attendait à lire des éditoriaux furieux contre les mesures strictes de confinement annoncées ce week-end par le gouvernement italien. On a découvert une presse unanime, façon union sacrée, prompte à dénoncer ceux qui fuient les zones rouges pour le Sud.
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Si c'est véritablement une épidémie et qu'il faut la stopper, l'Etat doit décréter la Solidarité nationale. On arrêt tout pendant un mois. Tout le monde reste à la maison et perçoit ses salaires normalement. Achat de proximité ou par livraison.
(...)
Liberté d'aller contaminer ou se faire contaminer par son prochain ?
Je reste chez moi le plus possible, sans que l'on m'en donne l'ordre.
Oui, bah tu peux voyager le mois prochain, ou aller au ski l'hiver prochain, ca ira, non ? ... des gens meurent en fait.
Derniers commentaires
J’ai consulté quelques articles sur le web hier. Ils sont plutôt complaisants vis à vis de ses pauvres citadins qui quittent leur région parisienne pour se rendre dans leur maison familiale. Leur logement parisien est trop petit, et c’est la mort dans l’âme qu’ils se réfugient dans le Perche ou ailleurs.
Prendre le large au risque de contaminer des proches à la campagne. Certains habitants des grandes villes sont face à ce choix difficile. Figaro
Pour les plus pauvres, ce choix ne se pose pas.
J’ai vu un seul article réprobateur, je ne sais plus où. Un médecin y affirmait que ces mouvements transportaient le virus dans des zones moins contaminées.
Des Franciliens quittent la région, c’est confirmé.
Je tiens à présenter toutes mes excuses aux personnes des régions, mes voisins qui sont partis sont plutôt à classer dans la catégorie gros...
J’en ai une qui est toujours là, je pense que vous allez vous la fader aussi. Le bon côté, c’est qu’elle a un stock de PQ pour 6 mois.
"On s'attendait à lire des éditoriaux furieux..."
On s'attend à des paniques...
C'est qui au final ce On qui nous prend surtout pour des C...
C'est pas parce que l'on fait partie du peuple anonyme qu'on est des moutons ignorants.
On est capable de comprendre quand des mesures sanitaires même inédites peuvent être salutaires pour l'ensemble de la population.
Non le peuple ne va pas paniquer, nous allons prendre les mesures nécessaires, si "on" nous en donne les moyens.
Il y a panique (ou sidération) s'il y a urgence et pas de solution face à un problème très grave. Ce qui n'est pas le cas car la réduction des contacts entre les personnes pendant au moins 2 mois est très efficaces.
Celui qui panique c'est le monde économique, qui est très fragile lui, puisqu'on a mis tous ces œufs dans le même panier.
De toutes façons cette économie néolibérale étant non compatible avec l'écologie, l'expérience coronavirus est un bon test pour commencer la décroissance...
Comme quoi, finalement, la presse italienne peut se montrer plus responsable que la française qui donne encore largement la parole à des gens niant le problème.
M'est avis aussi que le complexe de supériorité français sur les italiens va en prendre un coup d'ici une quinzaine de jours, quand on se rendra compte que notre système de santé n'était pas mieux préparé et que nous aussi on aura à faire des choix quant à qui soigner (après, ce sera un peu le cadet de nos soucis à ce stade).
Déjà pas mal de témoignages qui circulent de gens qui appellent le 15 avec tous les symptômes et se font renvoyer à leur généraliste faute de moyens de les tester.
Je suis quand même désagréablement surpris de voir une certaine presse italienne s'en prendre aux "méridionaux irresponsables". Il n'y a pas de septentrionaux irresponsables refusant de renoncer à leurs vacances au ski ou ailleurs, et autres divertissements (ou voyages d'affaires ou autres) ?
La presse italienne était très mal partie, aussi. Certains titres ont commencé par prendre le prétexte de l'épidémie pour attaquer gratuitement les migrants, entre autres.
Mais le mérite qu'elle a par rapport à la française (ou l'américaine trumpienne qui est la pire dans le style) c'est qu'elle ne semble pas faire de la gravité du virus et des mesures de confinement qu'il entraine logiquement un sujet de débat politique, où un camp*, au nom des intérêts des marchés, se permet de tout ramener à une panique injustifiée, et de défendre des attitudes dangereuses au nom du business as usual.
* Voire deux en France : ce qui risque de compliquer encore plus l'acceptation des mesures sanitaires c'est qu'en plus des discours d'une droite prête à fermer les yeux sur une pandémie au nom du maintien des bénéfices il y a l'écho que lui fait un certain complotisme de gauche, avec dès le début de l'épidémie beaucoup de discours du style "Macron va utiliser ce prétexte pour interdire les manifs", des évocation du H1N1 et de la "panique entretenue par l'industrie pharma pour vendre des vaccins", etc... Et plein de gens normalement raisonnables qui s'acharnent à l'arrivée à ne pas vouloir prendre au sérieux ce que les données sur les caractéristiques du nCorv disent, et les mises en garde répétées des instances médicales internationales.
En conséquence j'ose pas trop imaginer quel sera l'accueil public et médiatique si on atteint une phase où il sera nécessaire de vraiment restreindre les libertés de mouvement et rassemblements sur de larges régions pour ne pas avoir de pic dépassant les maigres capacités de notre système médical, déjà plutôt surchargé (et si j'ai dit "si", c'est plutôt "quand on atteindra" je vois pas trop comment on pourrait imaginer l'éviter à ce stade).
Ben vous, vous êtes à contre-courant, vous prenez des risques là, ouh là là... Et puis votre discours fait place belle à une fine argumentation, ça fait plaisir ! Mais pensez ce que vous voulez et puis surtout gouvernez votre maison comme bon vous semble. Les autres en feront de même.
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Ce qui se passe là est gravissime pour les libertés individuelles. C'est une nouvelle forme de terrorisme étatique. Il y a eu des périodes bien sombres par le passé pendant lesquelles il fallait rester chez soi pour ne pas être considéré dissident. Le bruit des bottes commence à se faire entendre. Réagissons, c'est urgent !
Si c'est véritablement une épidémie et qu'il faut la stopper, l'Etat doit décréter la Solidarité nationale. On arrêt tout pendant un mois. Tout le monde reste à la maison et perçoit ses salaires normalement. Achat de proximité ou par livraison.
Quant aux entreprises, est-ce que c'est le CA et le dividende des actionnaires qui est le plus important ou la vie des citoyens. Car voilà l'enjeu de la situation qui n'est pas posée par le gouvernement qui ne communique principalement que sur la "croissance" en baisse.
Croissance, soit dit en passant, qui se moque habituellement de l'économie réelle.
Le coronavirus emmerde surtout les spéculateurs. Voir le rame dame à propos de la bourse. Par contre, s'agissant de l'état de la recherche médicale publique de ces dernières années, silence radio des chroniqueurs qui se sont falicités ces dernières années de la politique de réduction des budgets et des privatisations.
Elle est où la médecine libérale qui devrait se substituer aux hôpitaux publics ?
Au ski ?
Grazie. Et bienvenue.
Le gouvernement vient d’annoncer le confinement de tout le pays.
Vont-ils finir par se sauver en Afrique ?
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