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Commentaires

"Culture du viol" : polémique entre So Foot et Les Nouvelles news

Peut-on rire de tout ? So Foot écrit un article où il est question d'une masseuse qui estime avoir été victime d'une agression sexuelle, agrémenté de petites blagues. Plusieurs féministes ont réagi sur les réseaux sociaux. So Foot a alors modifié son article. Aujourd’hui, le magazine s’en prend au site Les Nouvelles news, qu’il menace d’une plainte en diffamation pour avoir accusé So Foot d’encourager la "culture du viol".

Derniers commentaires

[quote=Faab]Mais de même qu'il dénonce l'abêtissement moderne, la "démocratisation" se faisant vulgarisation, règne de la vulgarité, il ne soutiendra certainement pas un discours féministe disant que l'émancipation passe par le travail à l'usine et la lecture des journaux, un mode de vie aussi abrutissant que le mâle travailleur. Question au demeurant légitime : entre la marquise de Merteuil se faisant servir par ses amants et la caissière subissant la double peine, travail et ménage, on peut se demander qui est "libérée"...

Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
n'importe quoi !

Doit-on vous rappeler :

- Que si les femmes ne peuvent pas s'abrutir comme les mâles sur le marché du travail elles dépendent des mâles pour leur subsistance et franchement, il vaut mieux s'abrutir pour son propre compte que de devoir demander la permission de son mari pour travailler, ouvrir un compte en banque (dans lequel votre mari pourra puiser le pognon, puisque vous êtes sa propriété, tout comme l'argent que vous gagnez.) et ne pas être en capacité de dire m***** à son cher et tendre ou à son papa parce qu'on est considéré (à vie) comme mineure devant la loi.

- Qu'avant les révolutions féministes toutes les femmes n'étaient pas des marquises (je vous assure!!) et qu'elles travaillaient déjà avant. (Re)lisez Germinal, vous verrez.

Le discours féministe (que vous ne maitrisez à l'évidence pas du tout ) n'a jamais été une apologie du capitalisme et de la presse nationale (elle a l'air bonne celle que tu fumes, tu m'en fileras un peu ? ) et ce que vous dites n'a aucun sens. Arrêtez de parler du féminisme en réfutant un discourds que VOUS INVENTEZ!!!!

Vous m'évoquez ce petit billet de blog, un de vos clones à posté le même genre de commentaire et a été bien reçu; je vous en conseille la lecture, c'est un peu violent sans doute, mais bon, cela reflète je suppose le niveau d'agacement de la partie "féministe" qui reçoit une énième leçon de vie/de militantisme/ de philosophie/ de la part de quelqu'un qui n'y connaît visiblement rien et raconte n'importe quoi avec un aplomb considérable et une pointe de condescendance...

Par pitié arrêtez d'évoquer le féminisme, foutez lui la paix. Je ne sais pas moi, changez de sujet ?
Ou alors, prenez la peine de vous renseigner un minimum sur ce dernier, genre lisez une auteure ou un blog et revenez en parler lorsque vous aurez une idée, même vague, même très sommaire, de ce dont il s'agit.

En vous remerciant.
Voila une affaire bien compliqué ;

Je me demande ce qu'en penserait Michel Onfray
Ah merci, je me souvenais qu'Onfray avait fait une déclaration atroce sur le viol, mais je ne me souvenais plus de son contenu, refoulement quand tu nous tiens.

Sinon so foot ajoute aux bonnes blagues sur le viol l'intimidation sur les Nouvelles News, classieux...
C'est son "nietzschéisme" qui parle, ou la très commune puérilité virile, le jeune guerrier qui ne veut pas grandir, qui ne veut pas devenir responsable, les jeux de la guerre plutôt que la charge d'une famille.

"Chez la femme tout est une énigme : mais il y a un mot à cet énigme : ce mot est grossesse.
L’homme est pour la femme un moyen : le but est toujours l’enfant.
Mais qu’est la femme pour l’homme ?
L’homme véritable veut deux choses : le danger et le jeu. C’est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux.
L’homme doit être élevé pour la guerre, et la femme pour le délassement du guerrier : tout le reste est folie.
Le guerrier n’aime les fruits trop doux. C’est pourquoi il aime la femme ; une saveur amère reste même à la femme la plus douce.
Mieux que l’homme, la femme comprend les enfants, mais l’homme est plus enfant que la femme.
Dans tout homme véritable se cache un enfant : un enfant qui veut jouer. Allons, femmes, découvrez-moi l’enfant dans l’homme
!"

Ainsi parlait Zarathoustra, Nietzsche (cf ce portrait qui explique tout...)
@Faab: cette citation me fait pleinement réaliser à quel point dans le "sexisme", on réduit tous les humains à une fonction reproductive. Tout le reste ne compte plus. Avec la souffrance que l'on connait en résultat.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Nietzsche est d'un emploi délicat mais même des féministes l'ont utilisé (faudrait que je retrouve les références...).
En fait, ce serait être injuste envers lui que de faire croire qu'il n'a de la femme que la vision de la génitrice.

Il a pas mal couru après Lou Andrea Salomé qui était tout sauf une femme se destinant à la vie de famille, et il y a pas mal de passages où il exprime son amour des amazones, les maîtresses-femmes, aristocratiques, rusées et redoutables. L'affirmation vitale qu'il prône pour tous, cette idée mal traduite par "volonté de puissance" et qui, finalement, passe assez bien dans "émancipation", vaut aussi pour les femmes. Ceci étant, il est pour moi dans la longue liste des philosophes à l'incompétence avérée en matière de relations homme-femme et qui ne brillent pas vraiment par leurs réflexions sur le sujet.

Mais de même qu'il dénonce l'abêtissement moderne, la "démocratisation" se faisant vulgarisation, règne de la vulgarité, il ne soutiendra certainement pas un discours féministe disant que l'émancipation passe par le travail à l'usine et la lecture des journaux, un mode de vie aussi abrutissant que le mâle travailleur. Question au demeurant légitime : entre la marquise de Merteuil se faisant servir par ses amants et la caissière subissant la double peine, travail et ménage, on peut se demander qui est "libérée"...

Et puis, il y a quand même chez lui une sensibilité poétique : l'enfantement n'est pas faire des gosses et changer des couches dans une sorte d'ambiance triviale, c'est une puissance digne du mythe, quelque chose qui touche aux fondements de la vie. Dans un autre passage de Zarathoustra, il écrit :
"C'est ainsi que je veux l'homme et la femme : l'un apte à la guerre, l'autre apte à engendrer, mais tous deux aptes à danser avec la tête et les jambes. Et que chaque jour où l'on n'a pas dansé une fois au moins soit perdu pour nous ! Et que toute vérité qui n'amène pas au moins une hilarité nous semble fausse !"
Ou dans "Le cas Wagner" :
"Il (Siegfried) commence de bonne heure : sa naissance est déjà une déclaration de guerre à la morale, - il vient au monde grâce à l'adultère, à l'inceste... Ce n'est pas la légende, mais Wagner est l'inventeur de ce trait radical ; sur ce point il a corrigé la légende... Siegfried continue comme il a commencé : il ne suit que la première impulsion, il démolit toute tradition, toute vénération, toute crainte. Ce qui lui déplaît, il le renverse à coups d'épée. Il court droit aux vieilles divinités, sans respect, à l'assaut. Mais son entreprise capitale tend à émanciper la femme, - à "sauver Brünnhilde "... Siegfried et Brünnhilde ! le sacrement de l'amour libre ! l'aurore de l'Age d'or ! le crépuscule des dieux de la vieille morale ! - le Mal est aboli...
Le vaisseau de Wagner suivit longtemps cette voie, joyeusement. Sans aucun doute, Wagner cherchait par là son but le plus élevé. - Qu'advint-il ? Un accident."


Ceci pour dire que je ne sais pas si les professeurs utilisent Nietzsche, mais si ils le font, ce devrait être dans un esprit plus complexe que le conformisme familialiste, la femme-mère au foyer. Cette sorte de poétique du chevalier et sa princesse est en fait souvent l'affirmation d'une rupture avec le social, Trisan et Yseult, Roméo et Juliette, Siegfried et Brünnhilde, David et Jonathan*, l'amour libre et librement consenti, par-delà la norme sociale.

* Bible, 2 Samuel I.26 : "Je suis dans la douleur à cause de toi, Jonathan, mon frère! Tu faisais tout mon plaisir; Ton amour pour moi était admirable, Au-dessus de l'amour des femmes."
La culture capitaliste dont le foot est un symbole nous impose à tous une éthique de la prostitution. Les footbaleurs sont de grandes prostitués, à vendre le plus cher possible, et c'est sous cet angle qu'ils envisagent tous les rapports humains.
Du bromure pour tout le monde !
Je ne vois pas trop pourquoi les Nouvelles News se font attaquer en diffamation vu que l'article était vraiment scandaleux...
Et sur l'affaire en elle-même, c'est assez dégueulasse de constater que c'est la femme qui se fait virer, et pas les joueurs.
Quelle disproportion dans la sanction.
J'espère que la masseuse va porter plainte pour que la justice fasse le boulot que le président du club n'a pas été capable de faire.

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