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Culture : France 2 répète son nouveau rôle
Promise par le gouvernement au rôle de chaine à haute valeur ajoutée culturelle à partir de janvier, France 2 répète cette nouvelle partition avec zèle. Depuis le début du mois de novembre, la chaîne a diffusé deux émissions "culturelles". Au programme : autopromotion, propagande gouvernementale, et...récital de Carla Bruni-Sarkozy.
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Derniers commentaires
Patrick Eudeline ment ou ignore de quoi il parle. Le football est plutôt facile à trouver sur l'internet, que ce soit les matches en direct ou les résumés après les matches, voire même les matches entiers enregistrés. Encore quelqu'un qui dit n'importe quoi sur une grande chaîne sans contradiction ni vérification.
et dans cette affaire, le rôle de guillaume durand est bien celui de serveur de soupe, un journaliste qui fait les réponses et qui se met dans le cercle, c'est extraordinaire!
Je vous remercie Sophie, pour cet article intéressant, qui nous ouvre une perspective que les ombres du petit écran agonisant ne pourront jamais nous offrir. Qu'est ce que la culture aujourd'hui? Est-elle encore un enjeu politique? Autant de questions qui peut-être feront l'objet d'une émission d'@si.
Un petit coup de loupe sur une peinture romantique qui nous invite, même si elle est d'époque différente de la nôtre, à tourner le dos au petit écran qui restera de plus en plus noir, pour ceux qui en ont encore un?
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=471&FP=24733&E=2K1KTSPYXH5G&SID=2K1KTSPYXH5G&New=T&Pic=5&SubE=2C6NU00PZTXR
Un petit coup de loupe sur une peinture romantique qui nous invite, même si elle est d'époque différente de la nôtre, à tourner le dos au petit écran qui restera de plus en plus noir, pour ceux qui en ont encore un?
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=471&FP=24733&E=2K1KTSPYXH5G&SID=2K1KTSPYXH5G&New=T&Pic=5&SubE=2C6NU00PZTXR
300 000 téléspectateurs !!
les français sont cruels ))
les français sont cruels ))
Ce matin, devant mon William Leymergie habituel, alors que défilent les webcam de la planète, juste après le JT de 8h, la bande son, c'est... "Ma came de Carla Bruni Sarkozy"... Et m'attendant a un petit commentaire du présentateur (il lui arrive d'avoir un petit mot explicatif, sur par exemple, Camillo - Warum "LE slow des 80's"), et ben la, paf retour direct a la pub, no comment.
... Coincidence ?
... Coincidence ?
En complément du "numéro" de Fabrice Luchini sur la destruction de la télé publique, je vous recommande d'aller voir le petit film mis en ligne par des producteurs indépendants aujourd'hui et de vous rendre sur le site www.lespi.org. C'est très instructif
Peut-être que si le grand public comprenait ce qui est en train de se préparer pour la télévision de demain... Un sujet complet et détaillé d'Arrêt sur Images avant le 25 novembre, ce serait sûrement utile.
A bon entendeur...
Karin
Peut-être que si le grand public comprenait ce qui est en train de se préparer pour la télévision de demain... Un sujet complet et détaillé d'Arrêt sur Images avant le 25 novembre, ce serait sûrement utile.
A bon entendeur...
Karin
Patrick Eudeline n'est pas seulement écrivain.
Il est aussi critique à Rock'n Folk, artiste encore en activité et ancien héros du punk français avec Asphalt Jungle.
Et il n'a pas toujours été du côté de la répression contre le téléchargement illégal, en 2005 il avait fait partie des signataires de la pétition du Nouvel Obs "libérez la musique" contre les poursuites d'internautes utilisant le p2p et déclaré avoir lui-même téléchargé plus de 10000 chansons.
Il est aussi critique à Rock'n Folk, artiste encore en activité et ancien héros du punk français avec Asphalt Jungle.
Et il n'a pas toujours été du côté de la répression contre le téléchargement illégal, en 2005 il avait fait partie des signataires de la pétition du Nouvel Obs "libérez la musique" contre les poursuites d'internautes utilisant le p2p et déclaré avoir lui-même téléchargé plus de 10000 chansons.
Merci pour cet article qui apporte l'énième confirmation que j'ai bien fait de renoncer à payer la redevance en bazardant la télé. Bon débarras...
bon par contre, moi je vais directement aux nouveaux messages sur un fil en recherchant (ctrl+F) "nouveau" sur la page, mais comme z'avez mis "nouveau" dans le titre, vous compliquez la tâche. Je dis "non" aux articles avec "nouveau" dans le titre sur @si!
bon par contre, moi je vais directement aux nouveaux messages sur un fil en recherchant (ctrl+F) "nouveau" sur la page, mais comme z'avez mis "nouveau" dans le titre, vous compliquez la tâche. Je dis "non" aux articles avec "nouveau" dans le titre sur @si!
Ça sent quand même de plus en plus l'ORTF. Tiens, France 2 a bien programmé l'émisssion sur la crise réclamée par l'autre Reine Christine. Mais il paraît que là encore l'audience n'était pas au rendez-vous, les gens sont méchants.
Ce qui est incroyable pour moi c'est que Annaud trouve 46 millions de dollars pour nous pondre une daube aussi monumentale que Sa Majesté Minor. Il y'a bien trop d'argent dans ce système, c'est évident.
« J’aurais pu me jeter tout à fait du côté le plus lucratif; et au lieu d’asservir ma plume à la copie, la dévouer entière à des écrits qui, du vol que j’avais pris et que je me sentais en état de soutenir, pouvaient me faire vivre dans l’abondance et même dans l’opulence, pour peu que j’eusse voulu joindre des manœuvres d’auteur au soin de publier de bons livres. Mais je sentais qu’écrire pour avoir du pain eût bientôt étouffé mon génie et tué mon talent, qui était moins dans ma plume que dans mon cœur, et né uniquement d’une façon de penser élevée et fière, qui seul pouvait le nourrir. Rien de vigoureux, rien de grand ne peut partir d’une plume toute vénale. La nécessité, l’avidité peut-être, m’eût fait faire plus vite que bien. Si le besoin du succès ne m’eût pas plongé dans les cabales, il m’eût fait chercher à dire moins des choses utiles et vraies, que des choses qui plussent à la multitude; et d’un auteur distingué que je pouvais être, je n’aurais été qu’un barbouilleur de papier. Non, non: j’ai toujours senti que l’état d’auteur n’était, ne pouvait être illustre et respectable, qu’autant qu’il n’était pas un métier. Il est trop difficile de penser noblement, quand on ne pense que pour vivre. Pour pouvoir, pour oser dire de grandes vérités, il ne faut pas dépendre de son succès. Je jetais mes livres dans le public avec la certitude d’avoir parlé pour le bien commun, sans aucun souci du reste. Si l’ouvrage était rebuté, tant pis pour ceux qui n’en voulaient pas profiter. Pour moi, je n’avais pas besoin de leur approbation pour vivre. Mon métier pouvait me nourrir, si mes livres ne se vendaient pas; et voilà précisément ce qui les faisait vendre. » - Jean-Jacques Rousseau Les Confessions - Livre IX
Mais bien sûr Rousseau, c'est pas de la vrai culture contrairement à Carla.
« J’aurais pu me jeter tout à fait du côté le plus lucratif; et au lieu d’asservir ma plume à la copie, la dévouer entière à des écrits qui, du vol que j’avais pris et que je me sentais en état de soutenir, pouvaient me faire vivre dans l’abondance et même dans l’opulence, pour peu que j’eusse voulu joindre des manœuvres d’auteur au soin de publier de bons livres. Mais je sentais qu’écrire pour avoir du pain eût bientôt étouffé mon génie et tué mon talent, qui était moins dans ma plume que dans mon cœur, et né uniquement d’une façon de penser élevée et fière, qui seul pouvait le nourrir. Rien de vigoureux, rien de grand ne peut partir d’une plume toute vénale. La nécessité, l’avidité peut-être, m’eût fait faire plus vite que bien. Si le besoin du succès ne m’eût pas plongé dans les cabales, il m’eût fait chercher à dire moins des choses utiles et vraies, que des choses qui plussent à la multitude; et d’un auteur distingué que je pouvais être, je n’aurais été qu’un barbouilleur de papier. Non, non: j’ai toujours senti que l’état d’auteur n’était, ne pouvait être illustre et respectable, qu’autant qu’il n’était pas un métier. Il est trop difficile de penser noblement, quand on ne pense que pour vivre. Pour pouvoir, pour oser dire de grandes vérités, il ne faut pas dépendre de son succès. Je jetais mes livres dans le public avec la certitude d’avoir parlé pour le bien commun, sans aucun souci du reste. Si l’ouvrage était rebuté, tant pis pour ceux qui n’en voulaient pas profiter. Pour moi, je n’avais pas besoin de leur approbation pour vivre. Mon métier pouvait me nourrir, si mes livres ne se vendaient pas; et voilà précisément ce qui les faisait vendre. » - Jean-Jacques Rousseau Les Confessions - Livre IX
Mais bien sûr Rousseau, c'est pas de la vrai culture contrairement à Carla.
Merci pour cet article creusé et très intéressant.