Dallas : retour dans un univers impitoyable
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Merci pour cette emission tres interessante, il y a tout de meme un manque de contenu. On sors souvent frustre de ne pas en savoir plus, on a l'impression de survoler le sujet. Pareil pour les emission de seulement une heure d'arret sur image. JE reg(...)
Jamais vu : trop jeune quand c'était à la mode. Je confonds avec la petite maison dans la prairie.
Intéressant quoi qu'un peu court...
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Juste pour dire que j'ai découvert Post-Pop depuis peu et que depuis, je les dévore, j'adore comment c'est mené et je trouve vraiment super intéressant les propos des intervenants. Je me régale, alors, je sais pas c'est peut-être trop court pour certains, mais en tout cas, ça me fait découvrir des réflexions et des analyses sur les films qui ne me seraient jamais vu à l'idée. Du coup là, je viens de me taper l'émission sur Dallas, ce feuilleton qui passaiet quand j'étais gamin et dont, je crois je n'ai vu que le premier épisode en entier, ça m'avait déplu à mon age de gamin. Bref à l'époque rien à foutre de Dallas et resté là dessus toujours et pourtant j'ai voulu voir ce que vous en diriez et franchement j'ai adoré, ça me fait envisager ce qu'a pu être cette série sous un autre angle.
Merci, moi j'adore Post-Pop
Ma chilienne de mère a débarqué en France dans les années 70, et je suis né en 73, à Paris. D’abord mannequin puis comédienne, elle a vite déchanté devant l’attitude tyrannique de son mari, mon architecte de beau-père qui m’a vu naître. Vite enfermée dans notre spacieux appartement près de la place Vendôme, sans plus d’occupation que celles du ménage, des courses et des repas, et noyée dans une totale solitude, elle s’est mise à passer ses après-midis à regarder TF1 et ses séries et soap-opéras, sans-doute interpelée par les décors et l’ambiance américains dont Henry Miller a si bien parlé et qui devaient lui rappeler son enfance au Chili, dans les grandes propriétés de ma famille. N’ouvrant bientôt plus la bouche que pour dire « C’est prêt ! », j’ai assisté à la transformation de ma mère en un ersatz de Sue Hellen (chemisiers à épaulettes, colliers surdimensionnés et maquillage vulgaire compris). Il n’aura fallu aux bouffeurs de cervelle disponible que quelques années pour provoquer chez elle une maladie neurodégénérative qui l’a promptement rendue muette et amnésique, avant de la clouer au lit dans une agonie interminable. Personnellement, je trouve l’esthétique de ces productions à vomir, à se taper la tête contre les murs, carrément fasciste. Dynastie, Dallas, La petite maison dans la prairie de l’Enfer, Shérif fait-moi peur, aller… je retourne à mon Echenoz (et à mon Bergman).
Pour avoir vu la série en son temps, j’attendais une analyse plus fouillée. Une émission qui nous en apprend peu sur le sujet. Quelques infos générales sur le le Soap opéra mais guère plus. 50 minutes où il ne se passe pas grand chose. Dommage.
"50 minutes où il ne se passe pas grand chose."
Qu'attendiez-vous d'une émission sur le soap (sic) opera (re-sic) ?
Et bien j’attendais, comme le suggère ce type d’émission que l’on trouve sur ASI,
le décryptage d’un sujet, ici une série emblématique d’une époque.
En d’autres lieux (Hors-serie ou ailleurs), Rafik Djoumi nous a déjà épaté par ses trouvailles dans l’analyse de films ou de séries.
Ou bien le format est trop court pour faire émerger de la substance, ou bien, nos hôtes n’étaient pas en forme.
Ce qui arrive à tous.
C'est comme les épisodes de Dallas. Il y en a sûrement de bons (je ne sais pas lesquels) et une grosse majorité de mauvais (que je n'ai pas vus non plus).
AMHA, la qualité de l’analyse ne dépend pas de la « qualité » de la série.
Le sujet de l’émission est plutôt
de mettre à jour ce qu’elle véhicule
en creux. Symboles, mythes, etc.
Jeune, j’ai vu une partie de la série
à sa diffusion, et n’en n’ai pas gardé
un grand souvenir.
Cependant, c’était un phénomène
de société à l’époque.
Et forcément, ça intérroge.
AMHA, ça veut dire quoi ?
Pardonnez moi, j'ai un vrai problème avec les acronymes. Je suis de la (dé)génération pré-touiteur et ses cent quarante ou deux cents quatre vingt signes.
"Cependant, c’était un phénomène
de société à l’époque.
Et forcément, ça intérroge. "
Ce qui m'interpelle, c'est que ça interroge.
Pour moi, ça n'interroge rien du tout. ça montre simplement ce qu'était la soirée-du-téléspectateur-moyen dans le tête des dirigeants de la télé de l'époque.
AMHA = à mon humble avis
(acronyme qu’on trouve souvent sur les forums)
Sinon, je comprends votre avis.
Alors pourquoi avoir regardé cette émission, si votre avis était déjà fait ?
"pourquoi avoir regardé cette émission, si votre avis était déjà fait ?"
La curiosité, edok, la curiosité.
Je peux comprendre la frustration de certains sur le format de l'émission et le manque de profondeur qui peut en découler, mais malgré tout je regarde toujours les post-pop avec gourmandise. il faut donc continuer !
Le choix d'extraits aussi espacés dans le temps (si je prends le premier et le dernier) permet de mesurer tout ce qui a pu se passer dans l'intervalle : le changement d'esthétique voire de tics de réalisation, la marque du temps sur les acteurs (particulièrement Linda Grey), la dramaturgie à outrance... (La scène de divorce fait bien plus crédible que celle du faux meurtre de JR)
Mais malgré tout, ce que je retiendrai de ce post-pop est cet extrait hallucinant du documentaire américain : il se passe beaucoup plus de choses dans les non dits et les postures des protagonistes de cette scène que dans son équivalent soap. Moi qui suis totalement déconnecté de la télé-réalité, je peux comprendre la fascination qu'elle peut exercer quand je vois des scènes comme celles-ci...
Juste pour faire la prof d'anglais pénible: le "ea" de "Reagan", ça se prononce "ey", pas "i" ;-)
Je n'ai jamais aimé ce type de " soap opera " des années 80's 90's et jusqu'à " desperate housewives " Non ce n'est que quelques exceptions où 2, 3 série plus intelligente qui m'ont intéressé Mais ce n'est qu'à partir de " Mad Men " et plus particulièrement " Breaking Bad " (pour ma part) qu' une nouvelle génération de series télé est apparus avec plus d'intrigues adaptés aux goûts de chacun (maintenant le problème c'est les séries qui n'en finissent plus ) sauf comme je mentionnais Les séries où il y a un début et éventuellement une fin logiques qui laisseront des traces dans les annales de séries télé. (Dans 10 ou 15 ans et au-delà ils seront les exemples où tout commença etc. etc.)
P.S: Sûrement que les fans le savent mais peut-être pas, la conclusion de Breaking Bad débutera le 11 octobre 2019 "El Camino : Un film Breaking Bad" sur Netflix çà j'ai hâte ! Merci.
Intéressant quoi qu'un peu court...
Merci pour cette emission tres interessante, il y a tout de meme un manque de contenu. On sors souvent frustre de ne pas en savoir plus, on a l'impression de survoler le sujet. Pareil pour les emission de seulement une heure d'arret sur image. JE regarde tout autant les emissions de mediapart et thinkerview et je pense que en terme de contenu vous faites un travail tres specifique et important, mais ca reste vraiment parfois trop court, pourquoi ne pas faire 2h d'interview au lieu de une pour laisser vos invites s'exprimer? Qu'est ce que ca vous couterais ? J'aimerai sincerement comprendre.
Dallas précurseur ? Ce ne serait pas plutôt l'avant-garde du néoliberalisme ?
1978 aux Etats-Unis, 1980, Reagan élu, 1981 en France, 1983 tournant de la rigueur.
Une émission qui passe à côté du sujet : comment se travaille l'opinion publique.
Depuis l'Accord Blum-Byrnes, on sait l'importance de la production audiovisuelle dans la stratégie impérialiste américaine. Avec Dallas, on ne peut que constater qu'ils ont réussi.
J'aurais aimé savoir qui a pris la décision de diffuser ce truc sur TF1-service public et dans quelles intentions.
Jamais vu : trop jeune quand c'était à la mode. Je confonds avec la petite maison dans la prairie.
La post pop du soap opera (sans accent sur le é), c'est freak !
énorme ! le screencap d'aperçu m'évoque immédiatement la réplique culte "Sue Ellen, vous êtes encore soûle..." - ça télécharge, j'ai hâte de regarder ^^