Commentaires
dans l'ombre d'un regard
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Derniers commentaires
Etonnant.
Il y a un truc sur le regard, pas seulement sur la fragilité du regard.
Un oeil noirci pour faire penser à la façon dont la vision peut être fractionnée...
Je n'avais jamais remarqué, merci AK.
Elle est belle cette chronique....
Il y a un truc sur le regard, pas seulement sur la fragilité du regard.
Un oeil noirci pour faire penser à la façon dont la vision peut être fractionnée...
Je n'avais jamais remarqué, merci AK.
Elle est belle cette chronique....
http://www.telerama.fr/cinema/un-cineaste-au-fond-des-yeux-53-nick-park,57050.php
Pour le grand public :
Un artiste un peu fou comme tous les artistes d’ailleurs. Personne n’a jamais vraiment bien compris ce qu’il avait voulu faire mais ça vaut très cher.
Pour l’esthète :
Quelle plus belle contemplation que la plasticité picassienne. Ses formes peintes sont des moires résonnant en l’âme humaine. Que d’arlequinades !
Pour l’historien d’art :
Entre 1901 et 1906, Pablo Picasso débute. De 1906 à 1907, il remet en question ses moyens plastiques. 1907-1909 : une période qui le mène au cubisme. (…) Enfin il meurt en 1973 après une dernière peinture. Au fait combien y-a-t-il eu déjà de thèses consacrées à Picasso ?
Pour le scientifique :
La découverte des rayons X par Wilhelm Röntgen n’a rien à voir avec l’ubiquité du regard développé dans le cubisme analytique de Picasso.
Pour lémédia :
Découvrez en kiosque le secret de Picasso ou à la télévision sa voiture. Venez nombreux à la plus grande exposition de tous les temps jamais organisée pour en avoir plein les yeux.
Pour Wikipédia :
C’est facile, c’est un clic.
etc.
Un artiste un peu fou comme tous les artistes d’ailleurs. Personne n’a jamais vraiment bien compris ce qu’il avait voulu faire mais ça vaut très cher.
Pour l’esthète :
Quelle plus belle contemplation que la plasticité picassienne. Ses formes peintes sont des moires résonnant en l’âme humaine. Que d’arlequinades !
Pour l’historien d’art :
Entre 1901 et 1906, Pablo Picasso débute. De 1906 à 1907, il remet en question ses moyens plastiques. 1907-1909 : une période qui le mène au cubisme. (…) Enfin il meurt en 1973 après une dernière peinture. Au fait combien y-a-t-il eu déjà de thèses consacrées à Picasso ?
Pour le scientifique :
La découverte des rayons X par Wilhelm Röntgen n’a rien à voir avec l’ubiquité du regard développé dans le cubisme analytique de Picasso.
Pour lémédia :
Découvrez en kiosque le secret de Picasso ou à la télévision sa voiture. Venez nombreux à la plus grande exposition de tous les temps jamais organisée pour en avoir plein les yeux.
Pour Wikipédia :
C’est facile, c’est un clic.
etc.
"les yeux sont le miroir de l'âme"....
(proverbe)
inconditionnelle d'ARAGON, je ne peux m'empêcher de glisser son poème dans votre jolie chronique sur Picasso ,m'sieur Korkos (je la joue SGD :)) :
" LES YEUX D'ELSA
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir s'y mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés,
Tes yeux sont si profonds que j'y perd la mémoire.
Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel après la pluie
Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure.
Une bouche suffit au mois de Mai, des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les " hélas ! "
Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux.
Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août.
J'ai retiré ce radium de la pechblende
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
O paradis cent fois retrouvé, reperdu,
Tes yeux sont mon Pérou, ma Colconde, mes Indes
Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que des naufrageurs enflammèrent,
Moi, je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa... les yeux d'Elsa... les yeux d'Elsa ...
(Elsa, de Louis Aragon)
trop beau !
mais aujourd'hui les matchs de foutchebôle devant l'écran plasma ont remplacé les soirées poésie devant l'âtre......les temps changent.......
(proverbe)
inconditionnelle d'ARAGON, je ne peux m'empêcher de glisser son poème dans votre jolie chronique sur Picasso ,m'sieur Korkos (je la joue SGD :)) :
" LES YEUX D'ELSA
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir s'y mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés,
Tes yeux sont si profonds que j'y perd la mémoire.
Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel après la pluie
Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure.
Une bouche suffit au mois de Mai, des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les " hélas ! "
Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux.
Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août.
J'ai retiré ce radium de la pechblende
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
O paradis cent fois retrouvé, reperdu,
Tes yeux sont mon Pérou, ma Colconde, mes Indes
Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que des naufrageurs enflammèrent,
Moi, je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa... les yeux d'Elsa... les yeux d'Elsa ...
(Elsa, de Louis Aragon)
trop beau !
mais aujourd'hui les matchs de foutchebôle devant l'écran plasma ont remplacé les soirées poésie devant l'âtre......les temps changent.......
Les analyses esthétiques plus où moins pertinentes de Alain Korkos se porteraient un peu mieux si l'auteur de la photo était mis en avant.
En tout cas elle ressemble aux photographies d'un photographe Allemand, Martin Schoeller qui a pour spécificité de faire des close up des stars avec un double reflet dans les yeux (à l'aide de néons) pour leurs donner un aspect félin. Ici, le carré blanc semble relever de la même esthétique.
En tout cas elle ressemble aux photographies d'un photographe Allemand, Martin Schoeller qui a pour spécificité de faire des close up des stars avec un double reflet dans les yeux (à l'aide de néons) pour leurs donner un aspect félin. Ici, le carré blanc semble relever de la même esthétique.
Euh je voudrais pas dire mais y'a une légende sous la photo : Photo AFP/Émilie de la Hosseraye.
Justement j'aurais aimé avoir quelques précisions, car je doute beaucoup de cette légende...
Ou alors ce photographe pompe complètement Martin Schoeller et alors j'aurais aimé une ou deux ligne là dessus au lieu de nous resservir une analyse d'image assez scolaire.
Ou alors ce photographe pompe complètement Martin Schoeller et alors j'aurais aimé une ou deux ligne là dessus au lieu de nous resservir une analyse d'image assez scolaire.
Il me semble que la photo de Hopper est là comme prétexte pour parler de Picasso et non comme œuvre à analyser. L'appui sur la main pour pas que la tête tombe, les globes (oculaires) qui reflètent la fenêtre de l'âme, la réalité à l'intérieur ou la réalité à extérieure du tableau, de la photo? mystère et boule de gomme. Peu importe tout ça, puisqu'on est déjà parti plonger dans les yeux faux-jumeaux de Pipicacassosso.
Les yeux symétriques rendent le regard bovin, indifférent, aveugle. Les yeux symétriques qui brillent montrent que l'esprit s'est absenté, absorbé en lui-même. Des yeux asymétriques, par le brillant ou l'ombre, et claque, bzadaboum, c'est l'intelligence qui nous transperce, la vision double, les points de vue qui s'entrecroisent et réussissent à se caler pour se cheviller dans la solidité d'une pensée. La duplicité, attribut bêtement révulsif parfois, de l'intelligence qui nous surpasse.
Les yeux symétriques rendent le regard bovin, indifférent, aveugle. Les yeux symétriques qui brillent montrent que l'esprit s'est absenté, absorbé en lui-même. Des yeux asymétriques, par le brillant ou l'ombre, et claque, bzadaboum, c'est l'intelligence qui nous transperce, la vision double, les points de vue qui s'entrecroisent et réussissent à se caler pour se cheviller dans la solidité d'une pensée. La duplicité, attribut bêtement révulsif parfois, de l'intelligence qui nous surpasse.
Glüstün Glü bündür glöbündür glüglöstlür?
Glüstünglöbündür !
Ah mais je vous en prie restez polie !
Cømmën† ?
Glüt ?
(non mais quel courage! quelle abnégation !)
POISSON : Je pense que les deux petits carrés blancs sont l'authentique reflet d'une fenêtre.
ALAIN B : Le dévédé d'Izi rail d'heure, film et bonus, est tout en V.O. avec le choix des sous-titres suivants : français, anglais, allemand, polonais, tchèque, hongrois, hindi, turc, danois, suédois, finnois, islandais, néerlandais, norvégien, portugais, grec, hébreu, espagnol, italien. Les Japonais et les Chinois sont imperméables aux joies du chopper. Quant aux Afrikaans, pfff !
Le bonus contient la filmographie des acteurs commentée en grand-breton par D. Hopper, et surtout un docu d'1h07 signé Peter Fonda et intitulé Shaking the Cage où on apprend que Hopper Dennis détestait le pastis. Il s'en foutait, il ne connaissait pas le proverbe bantou :
« Celui qui déteste l'anis à Nice
Déménagera in extremis à Ris-Orangis. »
Merci aux vuvuzelas, au fils d'A.K. k'aime le foot et à l'Afrique du Sud : on a eu droit à un discours magistral sur les portraits de vieux et sur Picasso !
Comme quoi, le foot, ça peut aider à rendre plus savants les nuls en art plastique comme moi ;o)).
Comme quoi, le foot, ça peut aider à rendre plus savants les nuls en art plastique comme moi ;o)).
Je me demande si la photo de Dennis Hopper passerait le test du logiciel de retouche ou serait sous le coup de la loi. Pas une seule ride ne manque, mais les deux rectangles blancs des yeux est-ce qu'ils sont rajoutés?
excellent, comme toujours !
merci
PS: ce n'est pas "de la Carrer d'Avinyó" mais "del Carrer d'Avinyó"...
merci
PS: ce n'est pas "de la Carrer d'Avinyó" mais "del Carrer d'Avinyó"...
Superbe, merci !
J'ai, entre mes mains, le numéro 3152 de télérama du 12 au 18 juin 2010. Et la couv' c'est : "Mondial 2010 La culture Foot".
Alors, j'mescuse hein, j'voudrais pas chipoter mais bon quand même euh...
PS : et puis, à propos du mépris de bon aloi affiché volontiers par les milieux éduqués français envers le foot en particulier et/ou le sport en général il y a ce petit bouquin de Michea qui peut aider...
Alors, j'mescuse hein, j'voudrais pas chipoter mais bon quand même euh...
PS : et puis, à propos du mépris de bon aloi affiché volontiers par les milieux éduqués français envers le foot en particulier et/ou le sport en général il y a ce petit bouquin de Michea qui peut aider...
Ah oui, la semaine de la finale, chronique sur un artiste du même pays que l'équipe qui remporte la coupe !
Hey, Alain, si vous remettiez ça, pour chaque équipe nationale qui vous inspirera, et nous faisiez découvrir des artistes exotiques (peut-être) et inconnus (forcément) ? Les allergiques au foot seront moins ronchons, et les tolérants (dont je fais partie), aux anges !
Les yeux lointains - (Jules Supervielle 1884-1960)
Chers yeux si beaux qui cherchez un visage,
Vous si lointains, cachés par d'autres âges,
Apparaissant et puis disparaissant
Dans la brise et le soleil naissant,
Et d'un léger battement de paupières,
Sous le tonnerre et les célestes pierres
Ah ! protégés de vos cils seulement
Chers yeux livrés aux tristes éléments.
Que voulez-vous de moi, de quelle sorte
Puis-je montrer, derrière mille portes,
Que je suis prêt à vous porter secours,
Moi, qui ne vous regarde qu'avec l'amour.
(Le Forçat innocent)
Chers yeux si beaux qui cherchez un visage,
Vous si lointains, cachés par d'autres âges,
Apparaissant et puis disparaissant
Dans la brise et le soleil naissant,
Et d'un léger battement de paupières,
Sous le tonnerre et les célestes pierres
Ah ! protégés de vos cils seulement
Chers yeux livrés aux tristes éléments.
Que voulez-vous de moi, de quelle sorte
Puis-je montrer, derrière mille portes,
Que je suis prêt à vous porter secours,
Moi, qui ne vous regarde qu'avec l'amour.
(Le Forçat innocent)
Oh la la Seigneur Alain, en voyant les premières photos de ta chronique, tout de suite j'ai pensé à ÇA !
Moi je m'en fous, ma femme voulait qu'on s'achète un FAUX PICASSO, mais moi j'ai préféré m'acheter un VRAI PICASSO, je l'ai payé cher mais il est unique, quand on est difficile il faut savoir mettre le prix.
Moi je m'en fous, ma femme voulait qu'on s'achète un FAUX PICASSO, mais moi j'ai préféré m'acheter un VRAI PICASSO, je l'ai payé cher mais il est unique, quand on est difficile il faut savoir mettre le prix.
le Torres Garcia, je le trouve un peu moche.
C'est un train dans une gare, de la fameuse ligne Paris Lyon Méditerranée empruntée par les expressionnismes pour découvrir les couleurs de la Provence ?
C'est un train dans une gare, de la fameuse ligne Paris Lyon Méditerranée empruntée par les expressionnismes pour découvrir les couleurs de la Provence ?
Picasso pense, Hopper à mal aux dents.
"Et là, que voit-il soudain telle une bouée rouge et blanche flottant sur l'océan déchaîné des passions foutbôlistiques ? Télérama. Qui affiche en une un portrait de Dennis Hopper et le dévédé d'Easy Rider sous blistère..."
En même temps, il n'aura pas échappé à l'oeil bionique du chroniqueur de base qu'en haut à droite de la couv' télérama annonce un dossier sur... le foot en gb ?
;-)
Je dis ça, je dis rien, c'est juste pour faire mon intéressant. Parce qu'à part ça, je suis abonné de longue date à télérama et je suis volontiers amateur de beaux matchs de foot. Non, j'ai pas dit que j'étais "fandébleus", j'ai dit "beaux matchs".
PS : ouaouh !!! j'suis preum's ! quelle réactivité de ma part !
En même temps, il n'aura pas échappé à l'oeil bionique du chroniqueur de base qu'en haut à droite de la couv' télérama annonce un dossier sur... le foot en gb ?
;-)
Je dis ça, je dis rien, c'est juste pour faire mon intéressant. Parce qu'à part ça, je suis abonné de longue date à télérama et je suis volontiers amateur de beaux matchs de foot. Non, j'ai pas dit que j'étais "fandébleus", j'ai dit "beaux matchs".
PS : ouaouh !!! j'suis preum's ! quelle réactivité de ma part !
