David Khayat, médecin vent debout contre le Nutri-score
Le docteur David Khayat fait la tournée des plateaux pour promouvoir son nouveau livre, dans lequel il développe un "score Nutri-santé" censé concurrencer le Nutri-score. Et en profite pour critiquer ledit Nutri-score à chaque interview, allant jusqu'à déclarer - à tort - qu'il y a "des tas d'études" prouvant qu'il n'améliore pas la santé des consommateurs... En reprenant des arguments qui ressemblent fort à ceux des lobbies agro-alimentaires, qui sont, pour leur part, "vent debout" contre le Nutri-score depuis des années, selon un expert en santé publique.
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Magnifique article. Ce Professeur bénéficie d'une permissivité statutaire insensée. Il peut parler de tout avec autorité de cuisine, de mécanique ou d'art pariétal s'il le souhaite, bref tous les champs possibles du savoir sont à sa portée. Il (...)
Combien de personnes font régulièrement leurs yaourts elles-mêmes ? Et se tiennent à cette "cuisine" ? Cela demande du temps, un approvisionnement régulier en ferments car le yaourt "s'épuise" au bout de plusieurs réutilisations et aussi de toute faç(...)
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Derniers commentaires
Merci Pauline. Encore des présentateurs de plateaux télé qui ne révisent pas leur sujet. Encore des invités qui taisent le fait d'être par ailleurs des patrons de boîtes de com'. Je dis « encore » parce que récemment tu nous parlais d'une certaine Samira Sitaïl, invitée d'une émission sur France 5 et présentée comme étant simplement « journaliste » alors qu'elle est en réalité une communiquante proche du roi du Maroc et patronne d'une boîte de com'.
Sans oublier Sophia Chikirou, la dircom de LFI et également sa prestataire, via sa boîte MediaScop.
Excellent article.
Non le nutriscore n’est pas parfait, mais il catalyse surtout la haine des lobbies agro alimentaires qui prennent littéralement les consommateurs pour des imbéciles (et certains gouvernements suivez mon regard sautent à pieds joints): c’est en gros de l’info sur la teneur en sel, additifs et graisse à limiter, point. Qui n’empêche pas la consommation et l’achat de roquefort et médoc. Et l’ultra transformation n’est pas saine, y compris pour la planète. Qui ne le sait pas ? Cela ne justifie en rien la promotion de scores alternatifs farfelus. Les médias sont ici coupables coercition.
Il est archi-crédible ce gars. Ouf qu'il a qualifié le nutri-score de "terrifiant", et que son score est pas pratique, même impossible à utiliser, sinon je n'y voyais que du feu. Et en avançant dans l'article, tout se confirme, qu'il se fourvoie.
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Le nutriscore c'est pratique, on achète celui qui est A et pas celui qui est B, pour un même produit. Avant le consommateur se laissait guider par le critère prix pour tenter d'avoir le mieux.
Personne n'a jamais cru qu'on nous demandait de ne manger que du A, j'ose espèrer...
Pour le saucisson, inutile de regarder le nutriscore pour choisir. Mais il faut regarder les ingrédients,. Un exemple au hasard : seul cochonou n'a pas de nitrites.
Voila Khayat rhabille pour l’hiver. Il aurait mieux fait de ne pas attirer l’attention d’A@I qui dresse l’inventaire des references de nature a creer un doute serieux sur ce qu’il dit.
Un professeur de medecine reduit a cette extremite pour vendre un bouquin. Quelle tristesse. Il s’est trompe de vocation.
Je vote pour cet article.
Si son propos était qu'il faut augmenter le nombre de critères pour le Nutri-Score, ça peut s'entendre. Mais je n'ai pas l'impression que ça soit vraiment ça.
Le nutriscore tient juste compte du taux de sucre, de graisse ou d'huile, de sel, et d'additifs peut être. Ça ne vous dit pas si c'est bon pour ma santé ou non.
S'il faut considérer maintenant que les gens ont un minimum de bon sens et de libre arbitre, les industriels ne vont pas s'en sortir.
Un score qui tiendrait compte des emballages et du nombre de transformations ? Vous n'y pensez pas, il va rester les fruits et légumes qui auront des bons scores et apres on va être obligés de bien manger.
Local, sans pesticides et sans emballages. Soit la traduction de: aliments non industriels. Si seulement on pouvait se débarrasser des usines et des supermarchés aussi facilement...
En tout cas on n'a pas besoin des labels industriels qui sont posés sur des produits industriels, vendus par des supermarchés industriels, promus par des experts corrompus par les industriels. On sait bien qu'une pizza surgelée est moins bonne qu'un kilo de carottes bio. Gardez vos merdes.
Le Nobel de médecine à la Hongroise Katalin Kariko et l'Américain Drew Weissman pour le vaccin ARN messager.
Merci à ASI pour cet article très utile encore une fois.
Il y a toutefois qqchose que je n'ai pas bien compris dans ce passage : " Le Dr. Louis Lebrun, spécialiste en santé publique et praticien en poste aux Hôpitaux de Paris (APHP), a quant à lui estimé qu'un "droit de réponse au professeur Hercberg est nécessaire"
Ne serait ce pas plutôt un droit de réponse au professeur Khayat ?
Son exemple du pot de yaourt est bien foireux. Le verre si utilisé une fois et même recyclé est plus émetteur de Co2 que du plastique à usage unique. https://www.citeo.com/le-mag/pots-de-yaourt-peut-les-recycler
Bonjour et merci pour cet article fort intéressant.
En parlant de lobbies, je me disais que ça serait intéressant d'interroger les acteurs des applications mobiles de nutrition comme OpenFoodFact ou Yuka. Pas étonnant qu'ils subissent des pressions également.
Magnifique article. !
Il faudrait aussi aller voir du côté de Dr Jean-Michel Cohen : j'ai regardé qqs unes de ses émissions youtube et l'on sent chez lui comme un amour pour NESTLÉ !!!
L’argumentaire du fromage avait été repris par Pecresse durant les présidentielles (la hauteur de vue !😹). En googlant son histoire de nutriscore a la part, c’etait texto l’argumentaire des lobbies... Voila pourquoi on a besoin de journalistes et pas de passeur de plats!
Merci pour ce très bon article.
(Désolé de mentionner les erreurs d'écriture qui sont de temps en temps mentionnés, mais comme j'utilise un plugin de text-to-speech à la lecture, c'est important qu'il n'y ait pas d'erreurs d'orthographe, ça fluidifie l'"écoute" de l'article.)
Il faudrait par ailleurs essayer de choisir l'écriture du terme : "nutriscore", ou "Nutri-Score"; afin d'avoir une consistance pour les moteurs de recherche.
Ma famille travaillait dans le secteur agro-alimentaire pour un des groupes mentionnés ; il est certain que ce score ne leur convenait pas du tout, même si ce n'est pas l'alpha / oméga du processus de décision d'achat d'un produit : ça reste un indicateur utile, selon le type de produit sélectionné, et son pouvoir d'achat.
Merci à Vous, profondément, Chère Madame BOCK, de prendre soin de votre public dans le cadre de son alimentation.
Cela poursuit le travail œnologique de votre Rédac-chef et le côté bon-vivant du nouveau directeur de la SDJ d'ASI.
Vous allez même plus loin que 60 millions de consommateurs et Que Choisir.
Trouver de l'alimentation artisanale, équilibrée, fraîche, et de qualité est donc très difficile.
Merci à Vous à nouveau d'attirer notre regard sur ce point délicat à chaque instant de notre vie quotidienne surtout en ces temps économique et sanitaire incertains.
Magnifique article. Ce Professeur bénéficie d'une permissivité statutaire insensée. Il peut parler de tout avec autorité de cuisine, de mécanique ou d'art pariétal s'il le souhaite, bref tous les champs possibles du savoir sont à sa portée. Il n'est pas spécialiste de ce sujet mais il peut combattre le nutriscore en présentant une autre échelle dont on ne sait pas comment et par qui elle a été validée. Il a des accointances douteuses. Et on remarque que son terrain médiatique est ciblé (Figaro, BFM etc...) des lieux où il ne risque pas d'être contredit. En somme, c'est une sorte d'Allègre de l'épicerie.