Déconstruire la BD : vive le débat !
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
Je n'ai pas encore regardé l'émission mais merci beaucoup de proposer un tel format. C'était vraiment des questions qui me taraudaient à l'heure du revival de Metal Hurlant. Les planches d'époque republiées mériteraient davantage d'être discutées de (...)
Déconstruire par ci, déconstruire par là. Le nouveau mot à la mode.
Non, rien de neuf.
La déconstruction date des années 1950. Les médias ont eu du mal à comprendre ce concept, apparemment, et à s'en saisir pour n'en parler qu'aujourdhui.
Macron, à tordre les mots pour travestir sa mauvaise foi derrière une(...)
Derniers commentaires
On pourrait commencer par envoyer tous les hommes blancs hétéros-cis en camps de déconstruction.
Bien sur que c'est super intéressant de se rendre compte comment on en arrive a une société patriarcale , machiste , etc Mais y'a un truc de gênant quand même , c'est que tout est comme ça , tout est une histoire de construction , le capitalisme , l'écologie , la 5eme république , tout absolument tout . On va tout déconstruire ? Parce que logiquement quand on commence a toucher une pierre de l'édifice , tout se casse la gueule ....Moi je vote pour !
Oh la belle image de bite non consentie.
Déconstruire par ci, déconstruire par là. Le nouveau mot à la mode.
Non, rien de neuf.
La déconstruction date des années 1950. Les médias ont eu du mal à comprendre ce concept, apparemment, et à s'en saisir pour n'en parler qu'aujourdhui.
Macron, à tordre les mots pour travestir sa mauvaise foi derrière une rhétorique prétentieuse (à chacune de ses réformes - déformes serait plus exact), a contribué significativement à l'intérêt et au succès de la déconstruction du discours.
Espérons la même chose pour la théorie critique. Il semble qu'il faille cependant attendre encore. Elle n'est pourtant pas récente non plus.
Encore un peu de logorrhée confusionniste de Macron pour convaincre la profession de journalistes à s'en empare et que la presse cesse de penser comme un train sur les rails des mensonges du discours officiel.
Ba, le mot nouvellement à la mode, alors, ça revient un peu au meme.
déconstruire en paroles, en restant au niveau du discours, ne change pas les rapports sociaux, ni même, sur le long terme, le regard des hommes sur les femmes. La déconstruction des rapports sociaux de domination - c'est à dire de la domination capitaliste, le corps considéré comme une marchandise - doit être politique et aboutir à un bouleversement des rapports sociaux, à un renversement de ces rapports, condition première (attention je ne dis pas la seule!) d'un rapport d'égalité entre les hommes et les femmes.
La déconstruction n'est pas seulement "changer le regard des hommes sur les femmes", mais changer le regard des femmes sur elle-même, changer leur regard sur les hommes, changer le regard des hommes sur eux-mêmes, etc.
Bref, c'est changer tous les regards.
De même que le féminisme n'est pas un combat de victimes (les femmes) contre des bourreaux (les hommes) mais un combat contre un système, où tous les acteurs/agents prennent part dans la perpétration et la perpétuation de ce système, souvent contre eux-mêmes (de façon non-consciente). Pour caser la perpétration et la perpétuation de ce système, il faut apprendre à reconnaitre les choix, les décisions, les paroles et les actions collectives et individuelles (par introspection) qui font système, par esprit critique (qui est une pratique quotidienne, car comme un alcoolique, vu que nous avons grandi dnas ce type de société, nous devrons toute notre vie lutter contre ces tendances culturelles et socialement acquises). Et cela chez les femmes aussi, et les autres genres...
Le féminisme est un combat contre le système masculiniste dans la tête et l'inconscient des hommes mais également chez les femmes, et certainement pas pour remplacer la domination masculine sur ces deux derniers siècles en europe par une domination féminine. L’égalité homme-femme d'expression, de traitement, de prise en compte des aspirations, etc. ne peut pas passer par des hommes qui doivent se conformer aux attentes des femmes, mais bien un dialogue pour en faire sortir des principes plaçant sur un plan égal les différents genres (et pas uniquement de traitement).
Ainsi, si le principe du consentement est un principe important, représenter des relations explicitement non consenties (et si consenties comment et pourquoi) où une femme domine ou est au centre de la représentation, ne sera pas mieux que le malegazing. Le problème n'est donc pas male ou female gazing mais les principes acceptés et acceptables du "gazing", ou plutôt sa formalisation explicite de façon à ce que le gazing devienne conscient donc plus aisément déconstructible, quelque soit le sens.
oui, bon je suis pas forcément en désaccord avec ce que vous dites, mais je pense que vous passez à côté de ce que j'ai voulu exprimer. Je constate d'ailleurs que vous ne dites pas un mot sur les rapports saciaux, vous contentant d'en rester à un niveau purement psychologisant.
probablement j'ai loupé ce que vous exprimiez : "bouleversement des rapports sociaux, à un renversement de ces rapports, condition première ", mais ce n'est pas très explicite pour moi. "Renversement" laisse penser encore une fois que l'inverse des rapports (inégalitaires) actuels serait acceptable.
... et si vous ne retenez qu'un niveau purement psychologisant de ce que j'ai écrit... l'échange d'idée est peu fructueux :'(
On est souvent d'accord entre personnes fréquentant ce genre de média, mais formaliser les choses (que vous interprétez comme "psychologisant") ne fait pas de mal, voir permet de clarifier et de progresser (pour moi)
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Nous sommes parfaitement d'accord, le capitalisme peut survivre à l'égalité femmes hommes, la preuve le nombre de femmes de plus en plus grand en place pour profiter et diriger le système capitaliste. Simplement le capitalisme profite de situations, qu'il n'a pas crées, mais qui l'avantagent, comme les différences de salaires entre les apprentis et les autres travailleurs, entre les immigrés et les français de souche, entre les femmes et les hommes, avec un double avantage, payer toutes ces catégories en dessous de la valeur de la force de travail et diviser le camp des exploités.
Je n'ai pas encore regardé l'émission mais merci beaucoup de proposer un tel format. C'était vraiment des questions qui me taraudaient à l'heure du revival de Metal Hurlant. Les planches d'époque republiées mériteraient davantage d'être discutées de ce point de vue, content de pouvoir le faire au moins ici à défaut que ce soit directement traité dans ses colonnes...