"Décret Photoshop" : beaucoup de bruit pour pas grand-chose
La mention "photo retouchée" est obligatoire depuis octobre sur les images publicitaires qui ont utilisé un logiciel pour amincir le modèle. Censée permettre de lutter contre les troubles de l'alimentation, son application concrète pose question.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaire préféré des abonnés
Du coup il faudrait aussi indiquer quand le IMC du mannequin est en dessous de la normale.
Derniers commentaires
"Premier constat, sur les images concernées, la mention ne saute pas forcément aux yeux"
Je pense que c'est un début.
Dans le cadre de la lutte contre le tabac/ l'alcool, les textes étaient en tout petit au début. Ensuite, ça a évolué.
Je pense que ça passe aussi par l'éducation, par exemple à l'école ou dans les émissions télé à visée éducatives. Expliquer le concept de retouche, de choix du mannequin, de choix des éclairages, etc.. Et surtout celui de publicité.
Photoshopées ou pas, ces femmes ne sont pas photographiées pour QUI elles sont mais pour CE que l'on voudrait leur faire incarner.
Et tous les décrets des crétins à décrets n'y changeront rien.
Cela fait encore partie de la volonté non exprimée d'infantiliser nos concitoyens : une loi, un décret ou une réglementation, plutôt qu'un éveil à la connaissance, à la compréhension ou au décryptage.
N'aurait-il pas été plus utile, pour le bien public, de paraphraser l'oeuvre de Magritte en montrant que la photographie d'une pipe n'est pas une pipe ?
Du coup il faudrait aussi indiquer quand le IMC du mannequin est en dessous de la normale.