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Deleuze, et la douceur de n'avoir rien à dire
Ce sont des questions sans réponse, qui traversent tous les jours l'actualité
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@si s'autoriserait-il un petit retour aux sources ? Reste à relire Bourdieu et Chomsky et les plateaux de l'émission seront peut-être un peu moins fades...
A ce propos, je sais que la question rouvrira de vieilles blessures chez vous Mr. Schneidermann, mais pourquoi dans une émission traitant des médias, n'avons nous jamais (à ma connaissance) eu l'occasion de voir invité des intellectuels comme Loïc Wacquant, Serge Alimi, Jacques Bouveresse ou des journalistes comme François Ruffin, Pierre Carles, Daniel Mermet, pourtant intarissables sur le sujet (et vivants par ailleurs).
Peut-être vous êtes-vous déjà expliqué mais je n'en vois pas trace sur les forums. Et je dois dire que si je ne regrette pas de m'être abonné à votre site (principalement parce l'évolution de votre propre traitement des médias m'intéressait), je reste relativement frustré de vous voir animer des débats où les invités s'efforcent à ne pas répondre aux questions, tout en se ménageant la liberté de livrer quelques "révélations" croustillantes. histoire de tout de même un peu alimenter le fond de commerce de l'émission et donner l'illusion qu'ils ne font pas dans la langue de bois.
Puisque vos émissions portent sur la façon dont des faits sont portés à la connaissance du public par les médias, je trouve tout à fait logique que vos sujets et vos invités gravitent autour de la presse "mainstream". Après tout c'est surement elle qui a le plus grand impact sur le public. Mais pourquoi alors, ne pas inviter de temps en temps sur le plateau (et en contrepoint), des représentants d'une presse certes très minoritaire mais largement établie et pérenne (Le monde diplo, Acrimed etc) ?
Là je dois commencer à être franchement hors sujet, mais quoi qu'il en soit je ne pense pas être le seul abonné à m'interroger sur ces question et cela vaut peut-être qu'on y réponde.
Eric
A ce propos, je sais que la question rouvrira de vieilles blessures chez vous Mr. Schneidermann, mais pourquoi dans une émission traitant des médias, n'avons nous jamais (à ma connaissance) eu l'occasion de voir invité des intellectuels comme Loïc Wacquant, Serge Alimi, Jacques Bouveresse ou des journalistes comme François Ruffin, Pierre Carles, Daniel Mermet, pourtant intarissables sur le sujet (et vivants par ailleurs).
Peut-être vous êtes-vous déjà expliqué mais je n'en vois pas trace sur les forums. Et je dois dire que si je ne regrette pas de m'être abonné à votre site (principalement parce l'évolution de votre propre traitement des médias m'intéressait), je reste relativement frustré de vous voir animer des débats où les invités s'efforcent à ne pas répondre aux questions, tout en se ménageant la liberté de livrer quelques "révélations" croustillantes. histoire de tout de même un peu alimenter le fond de commerce de l'émission et donner l'illusion qu'ils ne font pas dans la langue de bois.
Puisque vos émissions portent sur la façon dont des faits sont portés à la connaissance du public par les médias, je trouve tout à fait logique que vos sujets et vos invités gravitent autour de la presse "mainstream". Après tout c'est surement elle qui a le plus grand impact sur le public. Mais pourquoi alors, ne pas inviter de temps en temps sur le plateau (et en contrepoint), des représentants d'une presse certes très minoritaire mais largement établie et pérenne (Le monde diplo, Acrimed etc) ?
Là je dois commencer à être franchement hors sujet, mais quoi qu'il en soit je ne pense pas être le seul abonné à m'interroger sur ces question et cela vaut peut-être qu'on y réponde.
Eric
Faisons dans la simplicité : SUPER(BE) !
Avis aux internautes deleuzophiles et autres podcasteurs invétérés:
les cours que Gilles Deleuze donna à l'université Paris 8 de 1980 à 1983 sont accessibles et écoutables gratuitement sur ce site. Je ne les ai pas encore écoutés, mais il y a dedans apparemment deux sujets qui devraient intéresser les @sinautes, voire l'équipe d'@si: "la peinture et la question des concepts", et "le cinéma" (les deux autres thème sont "anti-œdipe et autres réflexions" et "spinoza".
Bonne écoute...
les cours que Gilles Deleuze donna à l'université Paris 8 de 1980 à 1983 sont accessibles et écoutables gratuitement sur ce site. Je ne les ai pas encore écoutés, mais il y a dedans apparemment deux sujets qui devraient intéresser les @sinautes, voire l'équipe d'@si: "la peinture et la question des concepts", et "le cinéma" (les deux autres thème sont "anti-œdipe et autres réflexions" et "spinoza".
Bonne écoute...
"L'argent des banques devraient servir à l'entreprenariat", autrement dit créer des emplois, dixit JMMessier hier soir chez Taddéi.
L'argent dort, euh par tout le monde. Et JMM voudrait que lorsque nous achetons un produit financier, nous devrions savoir dans quels paridis fiscaux l'argent se promène pour éviter d'être détroussé par quelqu'un comme l'escroc Madoff.
Bien vu non ? Risible en même temps ...
D'accord avec Deleuze, j'aimerais n'avoir rien à dire .....
L'argent dort, euh par tout le monde. Et JMM voudrait que lorsque nous achetons un produit financier, nous devrions savoir dans quels paridis fiscaux l'argent se promène pour éviter d'être détroussé par quelqu'un comme l'escroc Madoff.
Bien vu non ? Risible en même temps ...
D'accord avec Deleuze, j'aimerais n'avoir rien à dire .....
Rien a ajouter
"Ce sont des questions sans réponse, qui traversent tous les jours l'actualité ".
"Chaque matin, chaque soir, sur toutes les antennes, sur tous les sujets, que d'analyses péremptoires qui ne reposent que sur le bruit, et ne produisent que du bruit ! "
OK pour le constat (c'est d'ailleurs une des raisons de l'existence d'@si).
Maintenant, la question est : [large]Pourquoi?[/large]
Ce bruit constant qui nous assourdit pour ne rien nous dire, il n'arrive pas de nulle part : il a des émetteurs, qui ont des buts, des intérêts.
Ce serait bien, une émission qui chercherait dans cette direction...
"Chaque matin, chaque soir, sur toutes les antennes, sur tous les sujets, que d'analyses péremptoires qui ne reposent que sur le bruit, et ne produisent que du bruit ! "
OK pour le constat (c'est d'ailleurs une des raisons de l'existence d'@si).
Maintenant, la question est : [large]Pourquoi?[/large]
Ce bruit constant qui nous assourdit pour ne rien nous dire, il n'arrive pas de nulle part : il a des émetteurs, qui ont des buts, des intérêts.
Ce serait bien, une émission qui chercherait dans cette direction...
Le diagnostic est pertinent. Par contre Deleuze, il ne manque pas d'air, parce que comme promoteur de la logorrhée on fait difficilement mieux, quand même...
Associer Deleuze et "la logorrhée" ! Soit vous méconnaissez le sens de "logorrhée", soit vous n'avez aucune connaissance de l'oeuvre de Deleuze qui est un immense philosophe.
Je dirais plutôt "héros culturel" que philosophe. Le personnage a peut-être été intéressant, mais ses combats passés, je trouve l'héritage de sa méthode plutôt négatif: surproduction de "concepts", obsession nominative, valorisation de l'indécidable au nom de l'immanentisme... Finalement, sous couvert de libération et de redécouverte du corps, on se retrouve à apprendre des listes de vocabulaire.
Pour ce qui est de la production de concepts, Deleuze estimait que c'était l'objet de son métier, la production de concepts, comme la réparation de chaussures pour le cordonnier, ni plus, ni moins.
C'est un axiome très lourd dans sa méthode. Il est vrai qu'il n'est pas facile à lire. N'empêche, le nomadisme, le corps sans organes, le pli et les lignes de fuite, ou encore, et Dieu que c'est à propos en temps de crise, le capitalisme et la dérégulation des flux, c'est du lourd, ça prend sens, et c'est... intelligible je crois.
C'est un axiome très lourd dans sa méthode. Il est vrai qu'il n'est pas facile à lire. N'empêche, le nomadisme, le corps sans organes, le pli et les lignes de fuite, ou encore, et Dieu que c'est à propos en temps de crise, le capitalisme et la dérégulation des flux, c'est du lourd, ça prend sens, et c'est... intelligible je crois.
Il est dommage pour vous Daniel de ne pas donner le nom de celui qui a cité Deleuze (Sébastien Charbonnier). ça donne une impression de manque de considération pour ceux qui écrivent sur ce forum.
"cité par l'un d'entre vous sur un forum du site"
"cité par l'un d'entre vous sur un forum du site"
Evidemment bravo à celui d'entre nous qui (en citant Deleuze) a dépassé le stade du "commentaire d'utilité publique" pour être consacré dans la chronique.
J'ai eu le flemme de recherher qui il est (la recherche dans un message quelconque n'est d'ailleurs pas très facile sur le site).
Mais il (et Deleuze aussi pour une fois) a raison. Les forums montrent assez généralement que nous n'avons pas grand chose à dire mais que nous souhaitons quand même le dire.
Pour preuve
J'ai eu le flemme de recherher qui il est (la recherche dans un message quelconque n'est d'ailleurs pas très facile sur le site).
Mais il (et Deleuze aussi pour une fois) a raison. Les forums montrent assez généralement que nous n'avons pas grand chose à dire mais que nous souhaitons quand même le dire.
Pour preuve
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Merci cher Daniel (et à "celui d'entre vous") de nous rafraîchir le souvenir... de cet "abécédaire" de Gilles Deleuze - dont l'étude devrait devenir obligatoire - comme le pinard. Mais, à propos : "fumer tue". Le reste aussi. Au revoir...