Commentaires
Denisot organise le procès de Montebourg et Mélenchon
Face aux attaques des politiques contre les médias, "on ne peut pas vraiment se défendre" s'est plaint Anne-Sophie Lapix sur Canal +. Qu'à cela ne tienne ! Le Grand journal a offert l'hospitalité, vendredi 15 octobre, face aux délinquants Jean-Luc Mélenchon (qui a insulté Pujadas) et Arnaud Montebourg (pourfendeur de TF1), à trois journalistes trop souvent bâillonnées : Arlette Chabot, Anne-Sophie Lapix et Laurence Ferrari.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Et maintenant, comme par hasard, c'est Valls qui en remet une couche ! Mais quel con !!!
Ma réponse sur le site de Libé : Je mets Valls en garde contre une "lepénisation des esprits" et dans son cas une "sarkozysation des esprits". Qu'il prenne exemple sur Jean-Pierre Brard http://www.youtube.com/watch?v=YDzUOwiKmpA&feature=youtu.be ; qu'il lise Gérard Filoche (membre du CN du PS !!), Bernard Friot, Frédéric Lordon... Valls est typiquement quelqu'un qui ne pèche ses renseignements que dans Le Figaro, Les Échos, un peu Le Monde, beaucoup dans les communiqués de l'UMP & du gouvernement, mais il va se prétendre de gauche ? Que le PS l'exclue ou dise qu'il ne parle qu'en son nom propre !
Autres éléments trouvés aujourd'hui sur les retraites, à part cette belle vidéo du député Brard que je recommande à tous de regarder :
- La police empêche la presse de passer, mais laisse les dames bien comme il faut : http://www.dailymotion.com/video/xfcasp_france-nouvelle-entrave-a-la-libert_news
- Paul Magnette, ministre belge, qualifie notre gouvernement d'autoritaire - ce qui est tout à fait exact : http://www.lepost.fr/article/2010/10/23/2278519_un-ministre-belge-souhaite-que-la-wallonie-soit-allemande-plutot-que-francaise.html
- Benjamin Lancar continue de dire que la gauche espère un "martyr" et salit la mémoire de Malik Oussekine : http://www.benjamin-lancar.fr/blog/2010/10/cette-majorite-silencieuse-qui-nen-peut-plus/. Ma réponse est sous le pseudo "Irfan" comme ici. C'est incroyable que ce genre de propos, comme l'apologie de l'action de René Galinier, ne lui soit pas reproché. Peut-être Guy est-il encore en contact avec Benji ? A-t-il son numéro de téléphone portable ? Il serait bon en tout cas de recadrer ce bonhomme très vite, ou de l'encadrer fortement !
- et bien sûr, depuis trois jours, toujours plus de preuves de l'augmentation des provocations et violences policières, j'ai une quinzaine de liens là-dessus.
Ma réponse sur le site de Libé : Je mets Valls en garde contre une "lepénisation des esprits" et dans son cas une "sarkozysation des esprits". Qu'il prenne exemple sur Jean-Pierre Brard http://www.youtube.com/watch?v=YDzUOwiKmpA&feature=youtu.be ; qu'il lise Gérard Filoche (membre du CN du PS !!), Bernard Friot, Frédéric Lordon... Valls est typiquement quelqu'un qui ne pèche ses renseignements que dans Le Figaro, Les Échos, un peu Le Monde, beaucoup dans les communiqués de l'UMP & du gouvernement, mais il va se prétendre de gauche ? Que le PS l'exclue ou dise qu'il ne parle qu'en son nom propre !
Autres éléments trouvés aujourd'hui sur les retraites, à part cette belle vidéo du député Brard que je recommande à tous de regarder :
- La police empêche la presse de passer, mais laisse les dames bien comme il faut : http://www.dailymotion.com/video/xfcasp_france-nouvelle-entrave-a-la-libert_news
- Paul Magnette, ministre belge, qualifie notre gouvernement d'autoritaire - ce qui est tout à fait exact : http://www.lepost.fr/article/2010/10/23/2278519_un-ministre-belge-souhaite-que-la-wallonie-soit-allemande-plutot-que-francaise.html
- Benjamin Lancar continue de dire que la gauche espère un "martyr" et salit la mémoire de Malik Oussekine : http://www.benjamin-lancar.fr/blog/2010/10/cette-majorite-silencieuse-qui-nen-peut-plus/. Ma réponse est sous le pseudo "Irfan" comme ici. C'est incroyable que ce genre de propos, comme l'apologie de l'action de René Galinier, ne lui soit pas reproché. Peut-être Guy est-il encore en contact avec Benji ? A-t-il son numéro de téléphone portable ? Il serait bon en tout cas de recadrer ce bonhomme très vite, ou de l'encadrer fortement !
- et bien sûr, depuis trois jours, toujours plus de preuves de l'augmentation des provocations et violences policières, j'ai une quinzaine de liens là-dessus.
Transmission pour Valentine. Ils sont trop. Terminé.
No trust. Terrain miné, préparé, cognition brouillée, cercle et club nauséabond.
http://www.youtube.com/watch?v=wD8DBaLAzdU&feature=related
No trust. Terrain miné, préparé, cognition brouillée, cercle et club nauséabond.
http://www.youtube.com/watch?v=wD8DBaLAzdU&feature=related
"C'est quoi des méthodes fasciste ?" demande la gentil journaliste impartiale d'un media mainstream?
La réponse en images : un des ses confrères outre-manche (BBC) :
http://www.youtube.com/watch?v=9EbFAKkLUIY
Oh mais on dirait Pujadas en version anglaise (et sans la moumoute)! C'est pas mieux de l'autre côté de la Manche finalement...En tout cas j'adore la pancarte modératrice qui suit l'acte de "bravoure" : "Oooh on se calme!".
Ce débat n'est pourtant pas nouveau, un candidat à l'élection présidentielle de 2007 l'avait soulevé pendant la campagne (un certain François Bayrou), le fait que les principaux media appartiennent à des groupes industriels, ou à l'Etat (France télévision), la question de l'objectivité sur certaines affaires ou vis-à-vis de certaines personnalité, peut forcément être mise en doute. Avec les réactions que l'on connait, on n'entend effectivement plus parler de lui depuis! ^^
Pierre Carles avait déjà fait un documentaire là-dessus, il avait du le diffuser en Belgique, Canal+ refusant au dernier moment de le passer (dans le cadre d'une soirée thématique sur le sujet pourtant). "Pas vu, pas pris". A voir ou revoir.
Et donc parfois on assiste à des actes de "zèle", comme ce fut le cas avec monsieur Pujadas qui harcèle le responsable syndical des Contis pour lui arracher des regrets ou des excuses, (parfaitement inutile et plutôt malvenu dans le contexte actuel il faut en convenir) qui malheureusement ne laisse plus aucun doute à ce sujet.
Pour ce qui est des talk-shows animés par des producteurs proches de Zébulon (ou Zoltan, selon ^^), y mettre en vedette une star du journalisme politique (mainstream également) pour crédibiliser leur thèse (ou leur dogme) et démonter de manière peu subtile des politiciens qui -certes dans un but électoral ou intéressé, mettent les journalistes face à certaines réalités de l'exercice de leur métier, ne rend que plus visible la ficelle.
Pour le français de base ça marche peut-être, mais pour les citoyens un minimum éclairés, c'est plutôt poilant de voir l'hôpital se foutre de la charité!
La réponse en images : un des ses confrères outre-manche (BBC) :
http://www.youtube.com/watch?v=9EbFAKkLUIY
Oh mais on dirait Pujadas en version anglaise (et sans la moumoute)! C'est pas mieux de l'autre côté de la Manche finalement...En tout cas j'adore la pancarte modératrice qui suit l'acte de "bravoure" : "Oooh on se calme!".
Ce débat n'est pourtant pas nouveau, un candidat à l'élection présidentielle de 2007 l'avait soulevé pendant la campagne (un certain François Bayrou), le fait que les principaux media appartiennent à des groupes industriels, ou à l'Etat (France télévision), la question de l'objectivité sur certaines affaires ou vis-à-vis de certaines personnalité, peut forcément être mise en doute. Avec les réactions que l'on connait, on n'entend effectivement plus parler de lui depuis! ^^
Pierre Carles avait déjà fait un documentaire là-dessus, il avait du le diffuser en Belgique, Canal+ refusant au dernier moment de le passer (dans le cadre d'une soirée thématique sur le sujet pourtant). "Pas vu, pas pris". A voir ou revoir.
Et donc parfois on assiste à des actes de "zèle", comme ce fut le cas avec monsieur Pujadas qui harcèle le responsable syndical des Contis pour lui arracher des regrets ou des excuses, (parfaitement inutile et plutôt malvenu dans le contexte actuel il faut en convenir) qui malheureusement ne laisse plus aucun doute à ce sujet.
Pour ce qui est des talk-shows animés par des producteurs proches de Zébulon (ou Zoltan, selon ^^), y mettre en vedette une star du journalisme politique (mainstream également) pour crédibiliser leur thèse (ou leur dogme) et démonter de manière peu subtile des politiciens qui -certes dans un but électoral ou intéressé, mettent les journalistes face à certaines réalités de l'exercice de leur métier, ne rend que plus visible la ficelle.
Pour le français de base ça marche peut-être, mais pour les citoyens un minimum éclairés, c'est plutôt poilant de voir l'hôpital se foutre de la charité!
il paraît que l'émission concurrente "C à vous" animée par allessandra sublet est en train de tailler des croupières au grand journal... les gens en ont sans doute marre de cette brochette (à part le petit journal, assez décapant)
daniel s. semblait regretter la participation de JLM à cette émission mais après l'avoir regardée je trouve que malgré son format un peu bobo-sympatoche, il y a là un véritable moment partagé assez naturel, pour de la télé, un peu comme "l'appartement", feu l'émission de pascale clarke sur C+. au moins, le truc n'est pas le faux-débat à charge ou un traquenard néo-libéral habituel ou méluche est traité comme raspoutine. il a pu s'exprimer normalement, sans avoir à hausser le ton pour couvrir les interruptions ou réactions et du coup la conversation en s'apaisant et en respectant la parole de chacun, peut redevenir réellement politique. ok, alessandra à l'éclat de rire un peu facile mais in fine on découvre une autre facette de l'invité sans exhibitionnisme gênant. mélenchon et d'autres ont bien plus intérêt à s'exprimer là que dans le grand journal ou tout autre format pseudo-politique forcément réducteur où l'affrontement guette.
daniel s. semblait regretter la participation de JLM à cette émission mais après l'avoir regardée je trouve que malgré son format un peu bobo-sympatoche, il y a là un véritable moment partagé assez naturel, pour de la télé, un peu comme "l'appartement", feu l'émission de pascale clarke sur C+. au moins, le truc n'est pas le faux-débat à charge ou un traquenard néo-libéral habituel ou méluche est traité comme raspoutine. il a pu s'exprimer normalement, sans avoir à hausser le ton pour couvrir les interruptions ou réactions et du coup la conversation en s'apaisant et en respectant la parole de chacun, peut redevenir réellement politique. ok, alessandra à l'éclat de rire un peu facile mais in fine on découvre une autre facette de l'invité sans exhibitionnisme gênant. mélenchon et d'autres ont bien plus intérêt à s'exprimer là que dans le grand journal ou tout autre format pseudo-politique forcément réducteur où l'affrontement guette.
Dans la Grande Cuisine de Canal +
Ce vendredi 15 octobre 2010, les « quatre salopards » (mince, une injure) du Grand Journal (ceux qui se mettent systématiquement à quatre pour déglinguer l'« invité », quand il n'est pas au pouvoir, et l'exécutent le lendemain en toute impunité), Michel Denisot, Ariane Massenet, Jean-Michel Apathie, Ali Baddou, reçoivent chez eux, à la maison, dans leur « grande famille », leurs consœurs en propagande, Anne-Sophie Lapix, Arlette Chabot, Laurence Ferrari. En fait, ils les reçoivent dans leur cuisine, l'endroit où l'on se dit des choses entre intimes, les derniers potins, les dernières vacheries, les dernières indignations. Et l'on voit bien que l'on est en famille, entre proches, sourires fraternels et œillades complices, « Laurence, tu vas bien? C'est pour bientôt? ». C'est fou comme l'on sent, pauvre plouc, que ces gens sont chez eux, que le plateau télé fait partie de leur chez soi collectif.
Mais ça reste de la téléréalité...
L'imbécile heureux (mince, encore une injure!) ami de not' président, Michel, a invité ses amies, « les trois femmes qui incarnent l'information sur TFI, France 2, Canal+ » à prendre l'apéro:
« Depuis plusieurs jours les politiques tapent sur les journalistes. Est-ce que vous êtes étonnées de toutes ces attaques contre la télévision, la radio, les médias, les journalistes? ». Sans rire, svp.
La pauvre Arlette en est toute retournée: « C'est navrant, je trouve ça navrant, consternant. »
Laurence récite sa leçon: « C'est un peu court comme argument politique, ça ne les dispensera pas d'avoir un programme. »
La fragile Anne-Sophie se plaint: « Ce qui est fatigant c'est qu'on ne peut pas vraiment se défendre, en tout cas quand on est face à eux; parce que nous, notre but, c'est de leur poser des questions, on est pas impliqués personnellement... ». Ben voyons!
Le fringant Jean-Michel, ex-gauchiste du PS nous apprennent les précieux d'Acrimed, ne veut pas, comme à son habitude, se laisser détourner de sa saine indignation: « Moi, ce qui me frappe là, parce qu'après tout c'est fréquent, si on se reporte aux années 70, y a toujours eu... Ce qui me frappe là, c'est l'utilisation sans vergogne, sans regrets de l'insulte. Traiter Pujadas de salaud, franchement c'est inacceptable. C'est comme si nous on disait des responsables politiques: vous êtes un truc comme ça ou un truc comme ça. Y a personne qui dit stop. Quand Montebourg dit: c'est des délinquants, quand même où on est quoi? » Je le dis: stop!
Après un extrait du film de Pierre Carles sur les propos de Jean-Luc Mélenchon pour chauffer les mémoires, Arlette passe les petits fours à Jean-Michel: « Moi je suis tout à fait d'accord avec ce que disait Jean-Michel à l'instant, c'est qu'on passe au stade de l'insulte (« absolument » confirme Jean-Michel la bouche pleine). Ce n'est pas une critique du journaliste, de son travail, c'est qu'on insulte. Quand on traite quelqu'un de salaud (…) c'est un coup de poing dans la gueule si je peux me permettre. Ça c'est inacceptable. » Si ça pouvait être un vrai, soupire le plouc avec sa bière dans son canapé, qui se dit que les mielleux d'Acrimed doivent pouvoir retrouver sans forcer des indignations fortement syncopées « d'injures » de Jean-Michel.
Pour montrer l'ignominieuse bassesse de Mélenchon, Arlette présente la dédicace du livre que celui-ci vient de lui envoyer. Le potache attardé qui veut jouer avec les "grands" a entouré le titre: « Qu'ils s'en aillent tous », avec l'annotation destinée à Arlette: « ça vous concerne évidemment. » Dans la cuisine, Arlette ne va pas se priver de montrer ça, bien fait pour Jean-Luc.
Ali, toujours faux-cul, fait semblant de relativiser pour préparer sa présentation à venir des livres qu'il a lu (3 par semaines, ouais!): « Il n'y a pas une part de jeu quand même? En l'occurrence, il joue un personnage. Il faut prendre ça très sérieusement ou pas? »
Michel en profite pour étaler sa culture sportive: « Il y a du jeu et du hors-jeu aussi. (…) Là on est dans le hors-jeu. » Il en avale son sifflet.
Anne-Sophie, qui n'a pas peur des mots, nuance: « Dans l'affaire Mélenchon, ce qui me choque le plus, c'est pas tellement le moment où il dit salaud, parce qu'on a l'impression que c'est une espèce.., enfin il le balance comme ça dans une espèce d'intimité (bon, il est filmé) [toi aussi, Anne-Sophie]. Ce qui me choque c'est qu'il l'assume, et qu'il le revendique ensuite comme il l'avait fait avec l'étudiant journaliste. C'est cette attitude là qui me surprend. C'est que tout d'un coup, d'une espèce de..., d'un écart de langage, on fait un combat. » Pourtant: « d'un écart de langage, on fait un combat », quelle belle tragédie classique! Malheureusement, l'important, dans ce milieu de... sartriens (merci Jean-Luc), où l'on dit tant de bêtises volontaires ou pas qui font le bonheur des zappings et autres Petit Journal, c'est en effet de montrer sa contrition, comme devant le maître quand on est petit.
Laurence rabâche sa leçon justement: « C'est un peu juste comme argument politique en tout cas encore une fois. Moi, je me dis que c'est une mode, que ça passera, les téléspectateurs restent, les chaînes restent, les hommes politiques passent, les journalistes aussi mais bon... » Que les téléspectateurs restent, c'est à voir, mais pour les chaînes, c'est-à-dire les milliardaires amis de not' président, c'est sûr. N'oublions pas où est le vrai pouvoir. Que les clones journalistes passent sans passer, « mais bon ». L'important c'est que les « hommes » politiques soient bien conscients de leur place. Élu du peuple, dans la démocratie de cuisine, ne doit pas être confondu avec élu des chaînes.
D'ailleurs, Arnaud Montebourg, suite à l'extrait de son époustouflante analyse de TF1 « chaîne délinquante », s'y fait illico remettre, à sa place, qui n'est pas à TF1 (« grande rédaction ») justement, par Laurence: « sur TF1 on n'invite pas les hommes politiques comme Arnaud Montebourg ». Ce qui provoque le réflexe conditionné de la meute des quatre salopards (réitération d'injure): Ariane: « ça veut dire quoi? les seconds couteaux? » Michel: « il a pas l'envergure? Allez-y! Il est pas assez important? » Laurence, sous la pression qu'elle a enfanté (misère, encore une injure), se lâche sous l'aile d'Arlette: « le 20h est un lieu effectivement, Arlette le sait bien, où on invite plutôt les hommes politiques de premier plan. » Petite cuisine.
Mais jean-Michel qui défend toujours le petit commerce se pose la question du boycott des potaches qui ne veulent pas s'excuser: « C'est une question intéressante. On ne peut pas répondre par le boycott, je crois. (…) On ne peut pas procéder comme ça. À la limite, on ne peut pas procéder comme eux, vous comprenez. Ils vous insultent, ils vous crachent à la gueule, vous pouvez leur dire : venez quand même parler chez nous, parce que vous êtes un acteur du jeu politique. (…) Le boycott n'est pas possible. » Obligés de se faire « cracher à la gueule », les valeureux serviteurs de l'ordre médiatique!
Mince, le plouc a craché sur son écran, bordant de larmes les yeux si profonds d'Anne-Sophie...
Arlette veut en venir au fond justement, en grande vieille journaliste qu'elle est, forcément, puisque « les chaînes » l'ont décidé: « Pourquoi le font-ils, au fond? C'est parce qu'effectivement ils veulent se faire remarquer, et forcément. On dit souvent, le corporatisme des journalistes est dénoncé, etc. mais au contraire, une fois que vous avez balancé un truc immonde généralement contre un journaliste, vous faites le tour des médias et on vous dit: alors, vous regrettez, vous assumez ou vous vous excusez? » Ah, c'est ça, l'anticorporatisme? Se prendre des parts de marché? Viserait-elle perfidement, comme seules savent le faire les grandes dames (plus loin il en sera question des « femmes »), ses amis du Grand Journal? Personne ne lance le jeu des devinettes, c'est pour plus tard à la fin de l'apéro, sur des sujets plus futiles.
Laurence confirme en ânonnant répétitivement sa leçon: « Il y a des attaques contre les journalistes, des attaques contre les médias, et après il y a des attaques contre les chaînes, et je peux vous assurer que, en terme de buzz, vous parlez de TF1, vous êtes sûrs de faire le buzz maximum, la publicité maximum pour celui qui profère les insultes. Encore une fois, grande facilité, mais encore une fois, quels sont les arguments politiques, où sont les programmes? Moi, je dis, les téléspectateurs ne sont pas dupes et quand il faudra juger, ce ne sera pas sur des insultes, ce sera sur des programmes et des idées. » Mais pourquoi donc le « buzz » marche-t-il autant pour TF1? Y'aurait-il des raisons que seul le peuple connaît? Quels potaches, ces internautes, quand ils ne sont pas l'Electeur appelé à la grande messe du vote pour not' président en 2012.
Bon, Michel, tu nous remettras bien un petit coup de Martine Aubry qui se plaint toujours, la gourde hypocrite (injure, mais là, ça compte pour du beurre), de ne pas être assez invitée?
Le chœur (cœur?) des filles appâtées (Apathie?), se déchaîne: « alors ça faut le faire! On arrête pas de l'inviter, elle ne vient pas. Nous on a le CSA qui nous oblige. »
Ali, la bouche pleine de biscuits fourrés se réveille de sa contemplation enamourée d'Anne-Sophie: « Mais vous comprenez ce discours? Parce qu'on est habitué à l'entendre dans la bouche de Le Pen à la belle époque, mais de la part du leader du PS? » « De l'époque? », actualise Michou.
Mais il n'est pas entendu par Arlette qui continue son flirt appuyé avec Laurence: « Laurence à raison, tout est équilibré... ». C'est vrai que si l'on ne compte pas les discours de not' président, les reportages orientés de manière insultante par la propagande gouvernementale, les positions (attention, Mimi va nous faire une vanne) droitières étalées à longueur de télésradios par les animateurs-présentateurs-amuseurs-experts de la petite lucarne et du poste, c'est vachement équilibré.
Ariane, qui a été formé au petit commerce par Jean-Michel n'oublie pas de quoi elle vit bien: « Cela dit, est-ce que c'est une bonne cliente, Martine Aubry? » Ce qui relance ses copines sur leur fonds... de commerce.
Laurence: « oui, bien sûr. »
Anne-Sophie: « il y a de plus en plus d'actions pour le client. » Petit rire à peine automoqueur.
Arlette: « Elle est responsable du parti socialiste, donc forcément elle est intéressante. » Toujours subtile, l'Arlette.
Mais 9 minutes sur le même sujet, s'en est trop pour Michel. Après l'apéro, il veut jouer.
« Est-ce que vous pouvez dire, chacune votre tour, le mot inflation? »
Rires et applaudissement des veaux venus faire la claque (ils sont payés, ces demeurés, pour venir faire ça dans les cuisines de la télé? Ils attendent quoi? Les programmes ou les vannes de l'imbécile heureux ami de not' président? Que Laurence leur dise pour qui voter en 2012? Bon, ne cassons pas le poste).
Après l'apéro, donc, le plat de ragosistance préféré des quatre salopards (zut, répétition d'injure) de la 2ème partie.
D'abord retour sur le « lapsus » de R. Dati. « Encore une fois, grande facilité, mais encore une fois, quels sont les arguments politiques, où sont les programmes? » ne répète pas Laurence déjà pompette malgré sa grossesse.
Arlette aussi est pompette: « On n'est pas à l'abri d'un fou rire », sans rire.
Mais comme il faut « é-qui-li-brer », il faut trouver un insulteur de droite pour faire balance. C'est Nadine Morano qui s'y colle avec les sites internet aux méthodes « fascistes ».
Anne-Sophie, qui n'a pas écouté non plus les propos du bel Ali à propos de Martine Aubry faisant du Le Pen, interroge: « C'est quoi les méthodes fascistes? » Mais, comme d'habitude, elle ne poussera pas le harcèlement interrogatif trop loin.
Arlette fait valoir qu'elle reste la maîtresse du bon goût: « Si les politiques protestent quand d'autres les accusent en faisant des rapprochements entre tout ce qui touche à la seconde guerre mondiale, etc., en trouvant que c'est hyper mauvais goût, moi je trouve qu'on peut carrément leur renvoyer effectivement, la même critique, c'est pas possible, c'est pas fasciste, c'est impossible d'utiliser ces mots, moi je trouve ça totalement déplacé aussi, je suis navrée. » Carrément!Quelques minutes plus tard, l'alcool aidant, elle ne pourra s'empêcher de revenir sur son crime: « Tout à l'heure on a été méchants avec Nadine Morano, moi en l'occurrence. On peut dire ça, c'est bien (!!). Merci Nadine. » Puisqu'on vous dit que c'est un jeu. De dupes. Connivence ou larbinage, on a des "ménages" à faire.
Ariane, elle, n'a pas peur, du fond de son dispositif médiatique et sous la protection des vigiles qui entourent discrètement le plateau, de poser la question qui hante les recoins sulfureux de la cuisine: « C'est la guerre entre les politiques et les journalistes? »
Laurence la rassure en remettant les choses à leur vraie place commerciale: « Mais non, c'est un jeu. »
Anne-Sophie en rajoute, diantre, il faut tenir son rang: « Voilà, ils sont en train de faire du buzz. Pour se faire inviter, parce que c'est vrai, plus ils tapent, plus ils sont invités. » Par qui?, répète l'écho.
Vexée, Laurence reprend la main déontologique: « La caisse de résonance du net nous permet aujourd'hui, nous, les journalistes d'étendre l'investigation extrêmement loin. Après, c'est une question de responsabilité. Effectivement, notre boulot, nous, les grandes rédactions, c'est de vérifier nos informations, archiblinder [sic!] chaque information qu'on met à l'antenne. Voilà, soyons responsables des deux cotés, journalistes, politiques. » Le plouc en reste coi. Les « grandes » rédactions étendent donc leurs investigations jusque dans les sites « fascistes » pour avoir des informations? Ben ça alors, on en apprend de belles dans les cuisines. Mais ce ne doit pas être les mêmes fascistes que les miens quand j'écoute La Une (quand on est plouc!).
Suivent, en vrac, dans une discussion qui sent fort les convives éméchés de milieu de repas:
La petite semaine de Yann qui reprend « sans vergogne, sans regrets », la manipulation insultante du propos de Ségolène Royal « appelant les jeunes à descendre dans la rue » (voir article Acrimed).
L'indignation doigt levé du procureur Jean-Michel qui tance vertement le premier ministre (les ministres passent...): « on n'a jamais vu un premier ministre aussi négligent vis à vis du président de la République que François Fillon. » Négligent? Ça vaut le détour par le « Petit Robert »: « Attitude, état d'une personne dont l'esprit ne s'applique pas à ce qu'elle fait ou devrait faire. Manque de précautions, de prudence, de vigilance. Faute non intentionnelle, consistant à ne pas accomplir un acte qu'on aurait dû accomplir. » Pour un premier ministre, ça fait beaucoup. Ce n'est pas une injure ça? Outrage à magistrat? Qui plus est, au premier ministre? Attention, Jean-Michel, gare à tes abattis, Apathie (tiens, le plouc fait du Denisot!), perte de la nationalité et régime Besson. Mais je suis sûr que toi, tu vas t'excuser.
Ali le philosophe doit penser que non puisqu'il a lu tout « Le dictionnaire des injures littéraires » et ne retient que la « méchanceté » de Paul Claudel qui (entre autres vilenies) a dit sur la tombe d'André Gide: « La littérature n'y perd pas grand chose. » Ah bon, c'est une injure ça? Brrr, peut-être même que c'est fasciste...
Puis, petits échanges maintes fois ressassés sur la place des femmes. Ali, qui s'imagine sans doute que c'est la meilleure façon de draguer en cuisine, n'hésite pas à agresser les filles: « Les experts sont massivement des hommes. Quelle est votre responsabilité dans le non choix des femmes? »
Déstabilisées, « les trois femmes qui incarnent l'information sur TFI, France 2, Canal+ » en bégaient. Anne-Sophie va au plus court: « il faut refaire le carnet d'adresse. » Et j'ai déjà du mal à tenir à jour celui de mes fournisseurs de fringues de luxe, pense-t-elle.
« Mais les banquiers..., mais le réflexe... » se justifient les deux autres qui n'ont pas eu le temps de pousser leurs investigations extrêmement loin sur le net.
Pour détendre l'atmosphère et l'heure du digestif arrivant, Jean-Michel commence à raconter ses histoires rigolotes, après avoir copieusement injurié Edith Cresson « particulièrement maladroite » (Vous voyez, les femmes, quand même...)
Le voilà donc, complètement bourré, se lâcher dans le palmarès de la semaine, donc dans les ragots (les buzz) des couples: Christine Lagarde et sa libido, le remaniement de Patrick Ollier et Michèle Alliot-Marie, François Hollande et sa compagne journaliste de Paris-Match et de Direct 8, avec la grande question: « Qui sont les informateurs des ragots qu'on lit dans la presse? »
En tout cas, ce n'est pas lui, même s'il les répète, puisque qu'à propos des escapades nocturnes de Giscard (« jeune homme à 49 ans ». Celui là peut prendre sa retraite à 80 ans!), il s'exclame: « C'est un épisode connu, nous on le connaissait, en fait on n'en a jamais trop parlé. Il n'est pas, il n'est pas possédé (!?). Ça n'a pas beaucoup changé. On ne sait pas comment parler de la vie privée des hommes politiques. » Ainsi, ces « journalistes », qui vivent grassement des ragots qui « buzzent », auraient des informations (mais en sont-ce en l'occurence? Hips!) qu'ils garderaient sous le coude, attendant 36 ans que le Grand Journal existe pour les révéler? Veut-il nous dire qu'il en aurait aussi aujourd'hui sur nos gouvernants actuels sur lesquels la presse étrangère se gausse et que le jeune Ali "sortira" dans 40 ans quand il dirigera le nouveau Grand Journal pour relancer le petit commerce? Peut-être sur le 11 septembre, les expériences nucléaires de l'armée française dans le désert sur nos braves pioupiou, le gazage expérimental de l'armée US sur les leurs, le « nazisme » du Maréchal, etc.
Il est vrai, dit jean-Michel désemparé, que « les situations ne sont pas facile à gérer », dans les cuisines.
Voilà l'heure du pétard et de la ligne de coke. La cour, ses héros et héroïnes, se retire dans les salons dorés des courtisans, Anne-Sophie n'oublie pas tes courses avec Rachida. Place aux vrais Guignols.
Grève générale des cuisines! Parce que cela ne concerne pas, évidemment, "que" Canal+.
Ce vendredi 15 octobre 2010, les « quatre salopards » (mince, une injure) du Grand Journal (ceux qui se mettent systématiquement à quatre pour déglinguer l'« invité », quand il n'est pas au pouvoir, et l'exécutent le lendemain en toute impunité), Michel Denisot, Ariane Massenet, Jean-Michel Apathie, Ali Baddou, reçoivent chez eux, à la maison, dans leur « grande famille », leurs consœurs en propagande, Anne-Sophie Lapix, Arlette Chabot, Laurence Ferrari. En fait, ils les reçoivent dans leur cuisine, l'endroit où l'on se dit des choses entre intimes, les derniers potins, les dernières vacheries, les dernières indignations. Et l'on voit bien que l'on est en famille, entre proches, sourires fraternels et œillades complices, « Laurence, tu vas bien? C'est pour bientôt? ». C'est fou comme l'on sent, pauvre plouc, que ces gens sont chez eux, que le plateau télé fait partie de leur chez soi collectif.
Mais ça reste de la téléréalité...
L'imbécile heureux (mince, encore une injure!) ami de not' président, Michel, a invité ses amies, « les trois femmes qui incarnent l'information sur TFI, France 2, Canal+ » à prendre l'apéro:
« Depuis plusieurs jours les politiques tapent sur les journalistes. Est-ce que vous êtes étonnées de toutes ces attaques contre la télévision, la radio, les médias, les journalistes? ». Sans rire, svp.
La pauvre Arlette en est toute retournée: « C'est navrant, je trouve ça navrant, consternant. »
Laurence récite sa leçon: « C'est un peu court comme argument politique, ça ne les dispensera pas d'avoir un programme. »
La fragile Anne-Sophie se plaint: « Ce qui est fatigant c'est qu'on ne peut pas vraiment se défendre, en tout cas quand on est face à eux; parce que nous, notre but, c'est de leur poser des questions, on est pas impliqués personnellement... ». Ben voyons!
Le fringant Jean-Michel, ex-gauchiste du PS nous apprennent les précieux d'Acrimed, ne veut pas, comme à son habitude, se laisser détourner de sa saine indignation: « Moi, ce qui me frappe là, parce qu'après tout c'est fréquent, si on se reporte aux années 70, y a toujours eu... Ce qui me frappe là, c'est l'utilisation sans vergogne, sans regrets de l'insulte. Traiter Pujadas de salaud, franchement c'est inacceptable. C'est comme si nous on disait des responsables politiques: vous êtes un truc comme ça ou un truc comme ça. Y a personne qui dit stop. Quand Montebourg dit: c'est des délinquants, quand même où on est quoi? » Je le dis: stop!
Après un extrait du film de Pierre Carles sur les propos de Jean-Luc Mélenchon pour chauffer les mémoires, Arlette passe les petits fours à Jean-Michel: « Moi je suis tout à fait d'accord avec ce que disait Jean-Michel à l'instant, c'est qu'on passe au stade de l'insulte (« absolument » confirme Jean-Michel la bouche pleine). Ce n'est pas une critique du journaliste, de son travail, c'est qu'on insulte. Quand on traite quelqu'un de salaud (…) c'est un coup de poing dans la gueule si je peux me permettre. Ça c'est inacceptable. » Si ça pouvait être un vrai, soupire le plouc avec sa bière dans son canapé, qui se dit que les mielleux d'Acrimed doivent pouvoir retrouver sans forcer des indignations fortement syncopées « d'injures » de Jean-Michel.
Pour montrer l'ignominieuse bassesse de Mélenchon, Arlette présente la dédicace du livre que celui-ci vient de lui envoyer. Le potache attardé qui veut jouer avec les "grands" a entouré le titre: « Qu'ils s'en aillent tous », avec l'annotation destinée à Arlette: « ça vous concerne évidemment. » Dans la cuisine, Arlette ne va pas se priver de montrer ça, bien fait pour Jean-Luc.
Ali, toujours faux-cul, fait semblant de relativiser pour préparer sa présentation à venir des livres qu'il a lu (3 par semaines, ouais!): « Il n'y a pas une part de jeu quand même? En l'occurrence, il joue un personnage. Il faut prendre ça très sérieusement ou pas? »
Michel en profite pour étaler sa culture sportive: « Il y a du jeu et du hors-jeu aussi. (…) Là on est dans le hors-jeu. » Il en avale son sifflet.
Anne-Sophie, qui n'a pas peur des mots, nuance: « Dans l'affaire Mélenchon, ce qui me choque le plus, c'est pas tellement le moment où il dit salaud, parce qu'on a l'impression que c'est une espèce.., enfin il le balance comme ça dans une espèce d'intimité (bon, il est filmé) [toi aussi, Anne-Sophie]. Ce qui me choque c'est qu'il l'assume, et qu'il le revendique ensuite comme il l'avait fait avec l'étudiant journaliste. C'est cette attitude là qui me surprend. C'est que tout d'un coup, d'une espèce de..., d'un écart de langage, on fait un combat. » Pourtant: « d'un écart de langage, on fait un combat », quelle belle tragédie classique! Malheureusement, l'important, dans ce milieu de... sartriens (merci Jean-Luc), où l'on dit tant de bêtises volontaires ou pas qui font le bonheur des zappings et autres Petit Journal, c'est en effet de montrer sa contrition, comme devant le maître quand on est petit.
Laurence rabâche sa leçon justement: « C'est un peu juste comme argument politique en tout cas encore une fois. Moi, je me dis que c'est une mode, que ça passera, les téléspectateurs restent, les chaînes restent, les hommes politiques passent, les journalistes aussi mais bon... » Que les téléspectateurs restent, c'est à voir, mais pour les chaînes, c'est-à-dire les milliardaires amis de not' président, c'est sûr. N'oublions pas où est le vrai pouvoir. Que les clones journalistes passent sans passer, « mais bon ». L'important c'est que les « hommes » politiques soient bien conscients de leur place. Élu du peuple, dans la démocratie de cuisine, ne doit pas être confondu avec élu des chaînes.
D'ailleurs, Arnaud Montebourg, suite à l'extrait de son époustouflante analyse de TF1 « chaîne délinquante », s'y fait illico remettre, à sa place, qui n'est pas à TF1 (« grande rédaction ») justement, par Laurence: « sur TF1 on n'invite pas les hommes politiques comme Arnaud Montebourg ». Ce qui provoque le réflexe conditionné de la meute des quatre salopards (réitération d'injure): Ariane: « ça veut dire quoi? les seconds couteaux? » Michel: « il a pas l'envergure? Allez-y! Il est pas assez important? » Laurence, sous la pression qu'elle a enfanté (misère, encore une injure), se lâche sous l'aile d'Arlette: « le 20h est un lieu effectivement, Arlette le sait bien, où on invite plutôt les hommes politiques de premier plan. » Petite cuisine.
Mais jean-Michel qui défend toujours le petit commerce se pose la question du boycott des potaches qui ne veulent pas s'excuser: « C'est une question intéressante. On ne peut pas répondre par le boycott, je crois. (…) On ne peut pas procéder comme ça. À la limite, on ne peut pas procéder comme eux, vous comprenez. Ils vous insultent, ils vous crachent à la gueule, vous pouvez leur dire : venez quand même parler chez nous, parce que vous êtes un acteur du jeu politique. (…) Le boycott n'est pas possible. » Obligés de se faire « cracher à la gueule », les valeureux serviteurs de l'ordre médiatique!
Mince, le plouc a craché sur son écran, bordant de larmes les yeux si profonds d'Anne-Sophie...
Arlette veut en venir au fond justement, en grande vieille journaliste qu'elle est, forcément, puisque « les chaînes » l'ont décidé: « Pourquoi le font-ils, au fond? C'est parce qu'effectivement ils veulent se faire remarquer, et forcément. On dit souvent, le corporatisme des journalistes est dénoncé, etc. mais au contraire, une fois que vous avez balancé un truc immonde généralement contre un journaliste, vous faites le tour des médias et on vous dit: alors, vous regrettez, vous assumez ou vous vous excusez? » Ah, c'est ça, l'anticorporatisme? Se prendre des parts de marché? Viserait-elle perfidement, comme seules savent le faire les grandes dames (plus loin il en sera question des « femmes »), ses amis du Grand Journal? Personne ne lance le jeu des devinettes, c'est pour plus tard à la fin de l'apéro, sur des sujets plus futiles.
Laurence confirme en ânonnant répétitivement sa leçon: « Il y a des attaques contre les journalistes, des attaques contre les médias, et après il y a des attaques contre les chaînes, et je peux vous assurer que, en terme de buzz, vous parlez de TF1, vous êtes sûrs de faire le buzz maximum, la publicité maximum pour celui qui profère les insultes. Encore une fois, grande facilité, mais encore une fois, quels sont les arguments politiques, où sont les programmes? Moi, je dis, les téléspectateurs ne sont pas dupes et quand il faudra juger, ce ne sera pas sur des insultes, ce sera sur des programmes et des idées. » Mais pourquoi donc le « buzz » marche-t-il autant pour TF1? Y'aurait-il des raisons que seul le peuple connaît? Quels potaches, ces internautes, quand ils ne sont pas l'Electeur appelé à la grande messe du vote pour not' président en 2012.
Bon, Michel, tu nous remettras bien un petit coup de Martine Aubry qui se plaint toujours, la gourde hypocrite (injure, mais là, ça compte pour du beurre), de ne pas être assez invitée?
Le chœur (cœur?) des filles appâtées (Apathie?), se déchaîne: « alors ça faut le faire! On arrête pas de l'inviter, elle ne vient pas. Nous on a le CSA qui nous oblige. »
Ali, la bouche pleine de biscuits fourrés se réveille de sa contemplation enamourée d'Anne-Sophie: « Mais vous comprenez ce discours? Parce qu'on est habitué à l'entendre dans la bouche de Le Pen à la belle époque, mais de la part du leader du PS? » « De l'époque? », actualise Michou.
Mais il n'est pas entendu par Arlette qui continue son flirt appuyé avec Laurence: « Laurence à raison, tout est équilibré... ». C'est vrai que si l'on ne compte pas les discours de not' président, les reportages orientés de manière insultante par la propagande gouvernementale, les positions (attention, Mimi va nous faire une vanne) droitières étalées à longueur de télésradios par les animateurs-présentateurs-amuseurs-experts de la petite lucarne et du poste, c'est vachement équilibré.
Ariane, qui a été formé au petit commerce par Jean-Michel n'oublie pas de quoi elle vit bien: « Cela dit, est-ce que c'est une bonne cliente, Martine Aubry? » Ce qui relance ses copines sur leur fonds... de commerce.
Laurence: « oui, bien sûr. »
Anne-Sophie: « il y a de plus en plus d'actions pour le client. » Petit rire à peine automoqueur.
Arlette: « Elle est responsable du parti socialiste, donc forcément elle est intéressante. » Toujours subtile, l'Arlette.
Mais 9 minutes sur le même sujet, s'en est trop pour Michel. Après l'apéro, il veut jouer.
« Est-ce que vous pouvez dire, chacune votre tour, le mot inflation? »
Rires et applaudissement des veaux venus faire la claque (ils sont payés, ces demeurés, pour venir faire ça dans les cuisines de la télé? Ils attendent quoi? Les programmes ou les vannes de l'imbécile heureux ami de not' président? Que Laurence leur dise pour qui voter en 2012? Bon, ne cassons pas le poste).
Après l'apéro, donc, le plat de ragosistance préféré des quatre salopards (zut, répétition d'injure) de la 2ème partie.
D'abord retour sur le « lapsus » de R. Dati. « Encore une fois, grande facilité, mais encore une fois, quels sont les arguments politiques, où sont les programmes? » ne répète pas Laurence déjà pompette malgré sa grossesse.
Arlette aussi est pompette: « On n'est pas à l'abri d'un fou rire », sans rire.
Mais comme il faut « é-qui-li-brer », il faut trouver un insulteur de droite pour faire balance. C'est Nadine Morano qui s'y colle avec les sites internet aux méthodes « fascistes ».
Anne-Sophie, qui n'a pas écouté non plus les propos du bel Ali à propos de Martine Aubry faisant du Le Pen, interroge: « C'est quoi les méthodes fascistes? » Mais, comme d'habitude, elle ne poussera pas le harcèlement interrogatif trop loin.
Arlette fait valoir qu'elle reste la maîtresse du bon goût: « Si les politiques protestent quand d'autres les accusent en faisant des rapprochements entre tout ce qui touche à la seconde guerre mondiale, etc., en trouvant que c'est hyper mauvais goût, moi je trouve qu'on peut carrément leur renvoyer effectivement, la même critique, c'est pas possible, c'est pas fasciste, c'est impossible d'utiliser ces mots, moi je trouve ça totalement déplacé aussi, je suis navrée. » Carrément!Quelques minutes plus tard, l'alcool aidant, elle ne pourra s'empêcher de revenir sur son crime: « Tout à l'heure on a été méchants avec Nadine Morano, moi en l'occurrence. On peut dire ça, c'est bien (!!). Merci Nadine. » Puisqu'on vous dit que c'est un jeu. De dupes. Connivence ou larbinage, on a des "ménages" à faire.
Ariane, elle, n'a pas peur, du fond de son dispositif médiatique et sous la protection des vigiles qui entourent discrètement le plateau, de poser la question qui hante les recoins sulfureux de la cuisine: « C'est la guerre entre les politiques et les journalistes? »
Laurence la rassure en remettant les choses à leur vraie place commerciale: « Mais non, c'est un jeu. »
Anne-Sophie en rajoute, diantre, il faut tenir son rang: « Voilà, ils sont en train de faire du buzz. Pour se faire inviter, parce que c'est vrai, plus ils tapent, plus ils sont invités. » Par qui?, répète l'écho.
Vexée, Laurence reprend la main déontologique: « La caisse de résonance du net nous permet aujourd'hui, nous, les journalistes d'étendre l'investigation extrêmement loin. Après, c'est une question de responsabilité. Effectivement, notre boulot, nous, les grandes rédactions, c'est de vérifier nos informations, archiblinder [sic!] chaque information qu'on met à l'antenne. Voilà, soyons responsables des deux cotés, journalistes, politiques. » Le plouc en reste coi. Les « grandes » rédactions étendent donc leurs investigations jusque dans les sites « fascistes » pour avoir des informations? Ben ça alors, on en apprend de belles dans les cuisines. Mais ce ne doit pas être les mêmes fascistes que les miens quand j'écoute La Une (quand on est plouc!).
Suivent, en vrac, dans une discussion qui sent fort les convives éméchés de milieu de repas:
La petite semaine de Yann qui reprend « sans vergogne, sans regrets », la manipulation insultante du propos de Ségolène Royal « appelant les jeunes à descendre dans la rue » (voir article Acrimed).
L'indignation doigt levé du procureur Jean-Michel qui tance vertement le premier ministre (les ministres passent...): « on n'a jamais vu un premier ministre aussi négligent vis à vis du président de la République que François Fillon. » Négligent? Ça vaut le détour par le « Petit Robert »: « Attitude, état d'une personne dont l'esprit ne s'applique pas à ce qu'elle fait ou devrait faire. Manque de précautions, de prudence, de vigilance. Faute non intentionnelle, consistant à ne pas accomplir un acte qu'on aurait dû accomplir. » Pour un premier ministre, ça fait beaucoup. Ce n'est pas une injure ça? Outrage à magistrat? Qui plus est, au premier ministre? Attention, Jean-Michel, gare à tes abattis, Apathie (tiens, le plouc fait du Denisot!), perte de la nationalité et régime Besson. Mais je suis sûr que toi, tu vas t'excuser.
Ali le philosophe doit penser que non puisqu'il a lu tout « Le dictionnaire des injures littéraires » et ne retient que la « méchanceté » de Paul Claudel qui (entre autres vilenies) a dit sur la tombe d'André Gide: « La littérature n'y perd pas grand chose. » Ah bon, c'est une injure ça? Brrr, peut-être même que c'est fasciste...
Puis, petits échanges maintes fois ressassés sur la place des femmes. Ali, qui s'imagine sans doute que c'est la meilleure façon de draguer en cuisine, n'hésite pas à agresser les filles: « Les experts sont massivement des hommes. Quelle est votre responsabilité dans le non choix des femmes? »
Déstabilisées, « les trois femmes qui incarnent l'information sur TFI, France 2, Canal+ » en bégaient. Anne-Sophie va au plus court: « il faut refaire le carnet d'adresse. » Et j'ai déjà du mal à tenir à jour celui de mes fournisseurs de fringues de luxe, pense-t-elle.
« Mais les banquiers..., mais le réflexe... » se justifient les deux autres qui n'ont pas eu le temps de pousser leurs investigations extrêmement loin sur le net.
Pour détendre l'atmosphère et l'heure du digestif arrivant, Jean-Michel commence à raconter ses histoires rigolotes, après avoir copieusement injurié Edith Cresson « particulièrement maladroite » (Vous voyez, les femmes, quand même...)
Le voilà donc, complètement bourré, se lâcher dans le palmarès de la semaine, donc dans les ragots (les buzz) des couples: Christine Lagarde et sa libido, le remaniement de Patrick Ollier et Michèle Alliot-Marie, François Hollande et sa compagne journaliste de Paris-Match et de Direct 8, avec la grande question: « Qui sont les informateurs des ragots qu'on lit dans la presse? »
En tout cas, ce n'est pas lui, même s'il les répète, puisque qu'à propos des escapades nocturnes de Giscard (« jeune homme à 49 ans ». Celui là peut prendre sa retraite à 80 ans!), il s'exclame: « C'est un épisode connu, nous on le connaissait, en fait on n'en a jamais trop parlé. Il n'est pas, il n'est pas possédé (!?). Ça n'a pas beaucoup changé. On ne sait pas comment parler de la vie privée des hommes politiques. » Ainsi, ces « journalistes », qui vivent grassement des ragots qui « buzzent », auraient des informations (mais en sont-ce en l'occurence? Hips!) qu'ils garderaient sous le coude, attendant 36 ans que le Grand Journal existe pour les révéler? Veut-il nous dire qu'il en aurait aussi aujourd'hui sur nos gouvernants actuels sur lesquels la presse étrangère se gausse et que le jeune Ali "sortira" dans 40 ans quand il dirigera le nouveau Grand Journal pour relancer le petit commerce? Peut-être sur le 11 septembre, les expériences nucléaires de l'armée française dans le désert sur nos braves pioupiou, le gazage expérimental de l'armée US sur les leurs, le « nazisme » du Maréchal, etc.
Il est vrai, dit jean-Michel désemparé, que « les situations ne sont pas facile à gérer », dans les cuisines.
Voilà l'heure du pétard et de la ligne de coke. La cour, ses héros et héroïnes, se retire dans les salons dorés des courtisans, Anne-Sophie n'oublie pas tes courses avec Rachida. Place aux vrais Guignols.
Grève générale des cuisines! Parce que cela ne concerne pas, évidemment, "que" Canal+.
je sais même pas comment vous faites pour encore supporter et regarder toute cette guimauve. Il y 'a longtemps que j 'ai mis à la poubelle ma télé. Et croyez moi, je ne m 'en porte pas mieux. Les émissions qui valent la peine d 'être regardée, je les retrouve sur le Net...
bon courage à vous... Attention à ne pas finir par par ressembler à ceux que vous regardez... hé hé . Ciaooo . Mes amitiés .
bon courage à vous... Attention à ne pas finir par par ressembler à ceux que vous regardez... hé hé . Ciaooo . Mes amitiés .
Le trio des bâillonnées......Mmmmmm. Bonne idée.
Avec un bâillon sur la bouche L.Ferrari et A.S Lapix seraient encore plus sexy que d'habitude.....En tout cas plus intéressantes que quand elles parlent d'actualités à la Télé.
Arianne Massenet aussi d'ailleurs.....
Avec un bâillon sur la bouche L.Ferrari et A.S Lapix seraient encore plus sexy que d'habitude.....En tout cas plus intéressantes que quand elles parlent d'actualités à la Télé.
Arianne Massenet aussi d'ailleurs.....
Il me semble que dans ce résumé des attaques contre des journalistes, ils ont oublié la sortie de Bernard Tapie.
http://www.dailymotion.com/video/xf5hb1_bernard-tapie_news
Ne pas la mentionner dans cette émission est une faute "grand journalistiquement" professionnelle.
http://www.dailymotion.com/video/xf5hb1_bernard-tapie_news
Ne pas la mentionner dans cette émission est une faute "grand journalistiquement" professionnelle.
Qu'attendre du Grand journal au niveau politique. Une émission qui zappe du politique paillette à la pouff. météo ... L'émission n'est qu'un habillage divertissant agréable à l'oeil et mélodique à l'oreille, mais insipide sur le propos.
Très bien pour un première partie avant le match de foot.
Très bien pour un première partie avant le match de foot.
Ce soir Mélenchon devait être inviter au grand journal, et finalement c'est annulé...
En même temps, avec un salaire de près d'un million d'euros par an, Laurence Ferrari se doit de combattre JL. Mélenchon ... sinon il va lui en enlever un bon paquet à la perruche.
Ils m'ont choqués tous, ils ne se rendent même plus compte de leur parti pris, Aphatie est lui même devenu tellement moralisateur dans les médias qu'il ne se rend plus compte qu'il est à mille lieu du journalisme, on dirait un curé. Et puis je peux comprendre qu'on ne partage pas les opinions de ce programme, mais de là à dire qu'il n'existe pas, c'est soit être d'une grande ignorance, soit un mensonge éhonté, enfin le fait de se positionner comme ça vis à vis d'un parti politique, de la part de la présentateur de la première chaîne de France, qui sera amené à interviewer les futurs candidats, il me semble qu'il y a comme un glissement de terrain en rapport à la déontologie et une certaine bienséance à la neutralité affichée. Ceci ne semble choquer personne, il me semble qu'à une époque ça aurait provoqué un tollé. Les temps changent.
Au fait n'y aurait-il pas matière à faire un ligne jaune avec toute cette histoire?
Au fait n'y aurait-il pas matière à faire un ligne jaune avec toute cette histoire?
c'est curieux depuis quelques temps
d'ou vient ce sentiment que les journalistes n'arrivent plus à faire une émission sans laisser voir leur opinion
évidemment proche du pouvoir CALVI / DENISOT / PUJADAS
j'ai du mal a contenir mon irritation quand je les entend
d'ou vient ce sentiment que les journalistes n'arrivent plus à faire une émission sans laisser voir leur opinion
évidemment proche du pouvoir CALVI / DENISOT / PUJADAS
j'ai du mal a contenir mon irritation quand je les entend
Effectivement assez affligeant comme spectacle, le plus choquant c'était Ferrari qui répétait toutes les 10 secondes "c'est un peu court, il n'a pas d'arguments, il n'a pas de programme". Pourtant les arguments de Montebourg contre TF1 sont nombreux et assez étayés pour permettre un débat justement, malheureusement personne ne les a cités, dommage car je pensais que Apathie, Chabot et surtout Lapix étaient un tout petit peu plus intelligents que Ferrari mais apparemment quand on est entre sois on s'enferme dans sa bulle. De plus je ne vois pas le rapport entre Mélenchon s'en prenant à Pujadas (comme ça m'arrive avec à peu près tous les présentateurs quand je suis devant ma télé et que je me laisse aller) et Montebourg qui attaque TF1, première chaîne de France qui entretient des liens incestueux avec les pouvoirs de droite et squatte le meilleur canal du réseau hertzien (certainement par hasard).
Bon ! Ils se défendent, ils ont bien le droit, même si c'est maladroit.
J'en ai vu une partie, tellement affligeante, que j'ai zappé illico.
J'en ai vu une partie, tellement affligeante, que j'ai zappé illico.
Bonjour
Tout d'abord je remercie Sébastien pour son courage. Oui courage, car regarder le Petit Journal est un grand mérite.
Peut être en est-il encore au moment où ça le fait rire. Moi, cette phase est passée, ça me fait pleurer et je n'aime pas pleurer. Je préfère l'esquive.
Cela dit l'épisode relaté, me renvoie à la source idéologique de ces dames, le grand penseur Bigard. Un vrai "lâché de s…"
Tout d'abord je remercie Sébastien pour son courage. Oui courage, car regarder le Petit Journal est un grand mérite.
Peut être en est-il encore au moment où ça le fait rire. Moi, cette phase est passée, ça me fait pleurer et je n'aime pas pleurer. Je préfère l'esquive.
Cela dit l'épisode relaté, me renvoie à la source idéologique de ces dames, le grand penseur Bigard. Un vrai "lâché de s…"
Il serait intéressant de regarder l'histoire de la presse, en parallèle avec la censure que l'état appliquait alors (car les premiers "journalistes" étaient plus proches d'Edwy Plenel que de Pujadas, il me semble...)
Aujourd'hui, outre que la majeure partie de la profession pratique l'auto-censure, elle donne maintenant dans la critique "à l'envers" de ceux qui essaient d'avoir un regard objectif, ce qui devrait être pourtant la norme.
Il faudrait une vraie révolution du métier de journaliste.
En attendant, je ne regarde pas la télé, je laisse ce soin à ceux dont c'est le métier (dur métier, qui devrait ouvrir des droits spéciaux à la retraite pour pénibilité excessive) et je me régale de leurs analyses et critiques ,ici même par exemple !
Aujourd'hui, outre que la majeure partie de la profession pratique l'auto-censure, elle donne maintenant dans la critique "à l'envers" de ceux qui essaient d'avoir un regard objectif, ce qui devrait être pourtant la norme.
Il faudrait une vraie révolution du métier de journaliste.
En attendant, je ne regarde pas la télé, je laisse ce soin à ceux dont c'est le métier (dur métier, qui devrait ouvrir des droits spéciaux à la retraite pour pénibilité excessive) et je me régale de leurs analyses et critiques ,ici même par exemple !
Aucune surprise de la part de ces acteurs consommés... seule Lapix me déçoit dans ce procès d'absents.
Vu qu'elle ne connaissait même pas l'allusion de Morano sur Mediapart, il est probable qu'elle s'est assise là parce-qu'il restait une place de libre autour de la table.
Aphatie fait du Aphatie. Dans ses tirades sur Montebourg, il écorne au passage Pierre Carles, qu'il qualifie avec mépris et en 5 secondes de journaliste pour lequel tous les médias sont vendus. Vu l'entourage, il n'y avait aucune chance qu'il soit interrompu.
Face à Mélenchon dans le grand jury: Pierre Carles devient tout à coup, dans la bouche du même Aphatie quelques jours plus tard, un "spécialiste de la critique des medias" - à l'instar, dans la foulée, de sites internet comme le Plan B.
Au grand journal, on peut imaginer ce que serait devenue sa propre définition du Plan B.
Les vendus se sentent visés et à juste titre, ce sont eux qui réagissent de la manière la plus virulente.
Rien de neuf sous le soleil.
Bien joué, Sébastien. Encore une fois.
Vu qu'elle ne connaissait même pas l'allusion de Morano sur Mediapart, il est probable qu'elle s'est assise là parce-qu'il restait une place de libre autour de la table.
Aphatie fait du Aphatie. Dans ses tirades sur Montebourg, il écorne au passage Pierre Carles, qu'il qualifie avec mépris et en 5 secondes de journaliste pour lequel tous les médias sont vendus. Vu l'entourage, il n'y avait aucune chance qu'il soit interrompu.
Face à Mélenchon dans le grand jury: Pierre Carles devient tout à coup, dans la bouche du même Aphatie quelques jours plus tard, un "spécialiste de la critique des medias" - à l'instar, dans la foulée, de sites internet comme le Plan B.
Au grand journal, on peut imaginer ce que serait devenue sa propre définition du Plan B.
Les vendus se sentent visés et à juste titre, ce sont eux qui réagissent de la manière la plus virulente.
Rien de neuf sous le soleil.
Bien joué, Sébastien. Encore une fois.
Apathie et les autres quand ils font semblant de pas comprendre ce qu'on peut reprocher a TF1 faudrait leur remettre ce petit résumé d'Acrimed ! Sérieux soit ils sont complétement cyniques soit ils sont carrèment abrutis ces soutiens inconditionnels .
http://www.dailymotion.com/video/x21sp4_tf1-vingt-ans-deja-acte-1_fun
http://www.dailymotion.com/video/x21sp4_tf1-vingt-ans-deja-acte-1_fun
A l'image de ces restaurants spécialisés dans la tartiflette au fromage ou l'andouillette au vin blanc, Pierre Carles creuse année après année le sillon de l'expert en critique des médias. (...)
Source : « Carles, Melenchon », par Jean-Michel Apathie, sur son blog RTL, 18 octobre 2010 http://blog.rtl.fr/aphatie/20101018/carles-melenchon-18-10.html
Les attaques récentes d’Arnaud Montebourg et de Jean-Luc Mélenchon contre TF1 ou le présentateur vedette de France 2, David Pujadas, dans un film de Pierre Carles, semblent témoigner d’une critique des médias de plus en plus en vogue chez les responsables politiques. Pourtant, les mises en cause frontales de médias dominants restent l’exception dans la classe politique. Les liens entre certains propriétaires d’empires médiatiques et Nicolas Sarkozy sont régulièrement pointés, notamment en période électorale. Mais rares sont ceux qui osent s’en prendre à certaines postures journalistiques qui servent des intérêts politiques...
Source : « Les politiques, nouveaux critiques des médias ? », par Marie Bénilde, sur les blogs du Diplo, 18 octobre 2010 http://blog.mondediplo.net/2010-10-18-Les-politiques-nouveaux-critiques-des-medias
Source : « Carles, Melenchon », par Jean-Michel Apathie, sur son blog RTL, 18 octobre 2010 http://blog.rtl.fr/aphatie/20101018/carles-melenchon-18-10.html
Les attaques récentes d’Arnaud Montebourg et de Jean-Luc Mélenchon contre TF1 ou le présentateur vedette de France 2, David Pujadas, dans un film de Pierre Carles, semblent témoigner d’une critique des médias de plus en plus en vogue chez les responsables politiques. Pourtant, les mises en cause frontales de médias dominants restent l’exception dans la classe politique. Les liens entre certains propriétaires d’empires médiatiques et Nicolas Sarkozy sont régulièrement pointés, notamment en période électorale. Mais rares sont ceux qui osent s’en prendre à certaines postures journalistiques qui servent des intérêts politiques...
Source : « Les politiques, nouveaux critiques des médias ? », par Marie Bénilde, sur les blogs du Diplo, 18 octobre 2010 http://blog.mondediplo.net/2010-10-18-Les-politiques-nouveaux-critiques-des-medias
Merde, "Pulvar confesse qu'elle ne pourra plus porter de parfum Guerlain"? (voir Vite dit).
Excusez-moi, je ne sais pas où mettre cette superbe info.
Excusez-moi, je ne sais pas où mettre cette superbe info.
Pas de télé en ce moment (et encore un bon moment) pour cause de travaux, ben c'est beaucoup d'énervement en moins à ce que je lis...
quelle clique bien assortie : pas un pour relever l'autre et , pas une non plus et Tartufe-Denisot qui mène la danse l'air de ne pas y toucher.
A vomir !
quelle clique bien assortie : pas un pour relever l'autre et , pas une non plus et Tartufe-Denisot qui mène la danse l'air de ne pas y toucher.
A vomir !
moi qui était plutôt "bon public", entre Yan Barthès, les guignoles et le SAV, j'ai été littéralement DEGOUTEE de ce que j'ai vu hier soir... les 3 grâces étaient affligeants, surtout la future maman aux anges (oui, on a compris que t'etais en cloque, puree!!) quoique...non, ex aequo, les 3 étaient pathétiques... motus sur Apathie, pfff...
c'était le dernier journal télé que je regardais encore... bah voilà, c'est fini!
c'était le dernier journal télé que je regardais encore... bah voilà, c'est fini!
merci d'avoir remarqué le contenu complétement stupide de ce "grand journal" ... je n'ai pas pu regarder jusqu'à la fin... si crétin
J'aime beaucoup le trio que forment ces trois journalistes...
On pourrait leur confier un sketch comique pendant lequel elles parodieraient les dupondt ; ça donnerait un truc du genre :
"un palier a été franchi..." "Et je dirai même plus ça va trop loin..." "J'ajouterai même que c'est inadmissible..." "Le problème c'est qu'on ne peut pas se défendre... " "Et je dirai même plus qu'en tant que journalistes on n'a pas la parole..." "J'ajouterai qu'on n'a pas même pas à répondre..."
En plus hasard du casting, physiquement et dans leur façon de parler tout concordait : c'est agréable cette impression qu'on est entre gens bien élevés et bien coiffés...
Bref, un vrai potentiel !
On pourrait leur confier un sketch comique pendant lequel elles parodieraient les dupondt ; ça donnerait un truc du genre :
"un palier a été franchi..." "Et je dirai même plus ça va trop loin..." "J'ajouterai même que c'est inadmissible..." "Le problème c'est qu'on ne peut pas se défendre... " "Et je dirai même plus qu'en tant que journalistes on n'a pas la parole..." "J'ajouterai qu'on n'a pas même pas à répondre..."
En plus hasard du casting, physiquement et dans leur façon de parler tout concordait : c'est agréable cette impression qu'on est entre gens bien élevés et bien coiffés...
Bref, un vrai potentiel !
Critiquer les Médias dans le contexte actuel est souvent apparenté, pour nos amis les "éditocrates" et autres journaleux, à une machination ourdie par de malfaisants extremo-gauchistes adeptes de la théorie du complot.
On ne plus évoquer la collusion politico-journalistico-affairiste dans les rares émissions de pseudo-débats télévisés sans passer pour de fieffiés crypto-communistes comploteurs . Alors que la réalité est tellement limpide pour peu que l'on s'y interesse qu’elle en devient maladive.
Que dire alors de Poujadas officiant pendant la messe du 20h, s’écriant à la vue des premieres images du World Trade Center en flamme " Ouah génial !!". Notez au passage, l’intervention zélée de son confrère qui aujoute spontanément : « Là, c’est mieux que le Concorde quand même, on est battu là ! » Savoureux...
Et que dire de cette autre intervention de Pierre Lellouche, secrétaire d’État aux Affaires européennes et Altlantiste revendiqué qui était opposé à Jean luc Mélanchon (décidement...) au sujet de l’OTAN dans l’ émission de serge Moati Riposte.
Inutile de vous dire qu’aucun média n’avait alors relevé la finesse et l’intelligence des propos tenus ce jour là. Silence radio...Chut je vous dis...
On ne plus évoquer la collusion politico-journalistico-affairiste dans les rares émissions de pseudo-débats télévisés sans passer pour de fieffiés crypto-communistes comploteurs . Alors que la réalité est tellement limpide pour peu que l'on s'y interesse qu’elle en devient maladive.
Que dire alors de Poujadas officiant pendant la messe du 20h, s’écriant à la vue des premieres images du World Trade Center en flamme " Ouah génial !!". Notez au passage, l’intervention zélée de son confrère qui aujoute spontanément : « Là, c’est mieux que le Concorde quand même, on est battu là ! » Savoureux...
Et que dire de cette autre intervention de Pierre Lellouche, secrétaire d’État aux Affaires européennes et Altlantiste revendiqué qui était opposé à Jean luc Mélanchon (décidement...) au sujet de l’OTAN dans l’ émission de serge Moati Riposte.
Inutile de vous dire qu’aucun média n’avait alors relevé la finesse et l’intelligence des propos tenus ce jour là. Silence radio...Chut je vous dis...
Laurence Ferrari la mal-nommée, grand nom pour une si petite classe.
Et "Le GRAND Journal". Ha ha...
Ils ont visiblement besoin d'empailler le titre d'un superlatif
pour masquer l'absence totale d'objectivité et d'honnêteté.
Tout cela est tellement pathétique, tellement grossier, tellement honteux.
Et ils voudraient en plus après ça qu'on les remercie et qu'on les honore ?!
Mais vous pouvez toujours courir, bande de larbins infâmes !
Et "Le GRAND Journal". Ha ha...
Ils ont visiblement besoin d'empailler le titre d'un superlatif
pour masquer l'absence totale d'objectivité et d'honnêteté.
Tout cela est tellement pathétique, tellement grossier, tellement honteux.
Et ils voudraient en plus après ça qu'on les remercie et qu'on les honore ?!
Mais vous pouvez toujours courir, bande de larbins infâmes !
Certain semblent encore attendre de l'instruction d'une émission de divertissement. -_-;
Il y a une espèce d'offensive de droite chez Denisot,comme chez Calvi souvent,orchestrée par l'animateur lui-même qui,osons le dire ,ne plaide pas pour les chaînes,qu'elles soient payantes ou pas.Les regarder permet de se faire une opinion sur le climat actuel.Les bons copains tentent d'aider sans vergogne . Faut-il leur dire qu'ils ne s'honorent pas de jouer ainsi les collaborateurs d'un pouvoir aux abois.Déçue par Ali Baddou mais pas par Denisot-Massenet dont on ne peut rien attendre d'autre. Chez Calvi,le choix des journalistes parle de lui-même . Il aime bien aller les chercher au Figaro,à l'Express.Field adore ça aussi sur LCI. Voir,laisser dire et mesurer ainsi le désarroi des faiseurs de mousse.
Merci beaucoup pour ce petit résumé de l'émission scandaleuse de Canal !
Ce soir, c'était l'Affaire Karachi sur le plateau du Grand Journal avec Mr Balladur comme invité.
Evidemment (si j'ai bien entendu), personne n'a osé expliquer le lien entre Sarkozy et l'affaire...
Ce soir, c'était l'Affaire Karachi sur le plateau du Grand Journal avec Mr Balladur comme invité.
Evidemment (si j'ai bien entendu), personne n'a osé expliquer le lien entre Sarkozy et l'affaire...
nous aussi en tant que public on ne peut se défendre contre cette télé de larbin lisse comme une glace . elles servent ces trois perruches le sarko et ne servent pas l'info . trois bourges qui trichent avec l'info dovient s'attendrent à se prendre dans la gueule le coup de poing du front de gauche . au lieu de s'interroger sur leur métier elle devrait cesser de pleurnicher . quant à apathie qu'il dégage et qu'il embarque le mielleux denisot .
http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/09/tous-les-jours-je-lave-mon-cerveau-avec-la-tele-pochoir1.png
Le grand journal c'est un concept assez réussit d'apparence d'irrévérence mais avec un fond totalement soumis aux dogmes en vigueur. Avec des présentateurs et chroniqueurs toujours près à s'aplatir devant le premier puissant venu. Heureusement qu'il y a les guignols, mais ça n'est pas suffisant pour m'encourager à regarder la soupe tiède servie chaque soir.
Le grand journal c'est un concept assez réussit d'apparence d'irrévérence mais avec un fond totalement soumis aux dogmes en vigueur. Avec des présentateurs et chroniqueurs toujours près à s'aplatir devant le premier puissant venu. Heureusement qu'il y a les guignols, mais ça n'est pas suffisant pour m'encourager à regarder la soupe tiède servie chaque soir.
Je ne regarde jamais le grand journal mais les mêmes mots que ceux de Mélanchon sont sortis de ma bouche en regardant la vidéo.
Salauds. Larbins.
J'espère recroiser bientôt Ali Baddou et pouvoir lui dire ce que j'en pense. Comme contre Peillon, voire pire... Remarquons qu'il n'y a plus que les gens de gauche attaquant les médias que le Grand Journal attaque. Sarkozy, Hortefeux, Bertrand, Copé, Fillon et d'autres ont dit tellement pire, sur Mediapart mais aussi les télés, sans être attaqués.
Depuis la semaine invitation Estrosi/Dray puis Morano puis carte blanche à Isabelle Balkany j'ai arrêté définitivement, je ne regarde que les Guignols et Groland. N'ayant pas la télé, c'est plus facile pour sélectionner par internet. Avant je regardais de temps en temps le Grand Journal, j'étais dépité par le temps consacré aux jingles, à des "stars internationales" traitées différemment et qu'ils ne connaissaient généralement pas, au traitement du politique, etc., mais j'ai pioché quelques éléments convaincants ; et le Petit Journal a paru un espace de liberté créative pendant un moment.
Tiens, cette après-midi, dans un cours où je suis, Agnès Chauveau, directrice de l'école de journalisme de Sciences Po, glissait en passant que "Mélenchon a insulté Pujadas", je l'ai immédiatement reprise : "non, il ne l'a pas insulté" ; "si, il a dit, connard, imbécile" ; "non, c'était salaud et larbin, ce qui est totalement différent, et surtout c'était une réaction devant un écran, pas face à la personne". Ensuite on en a parlé, pas avec elle car elle refuse tout dialogue, mais avec une autre professeure, et elles ont compris que je connaissais mieux le cas qu'elles, et m'ont donné raison. Bon, c'était un cours d'histoire des médias, avec Moati comme invité, nous n'étions que cinq étudiants, les autres présents étant plus âgés, donc même si ma brave sortie a plu à tous ceux qui ne sont pas immédiatement dans la corporations, elle n'a eu aucun effet sur les journalistes à venir, formés par Chauveau, Genestar, Mougeotte...
Petite anecdote en passant, la liste des "soutiens de l'école de journalisme de Sciences Po" laisse pantois. Je prendrai une photo une prochaine fois, c'est dans le hall d'entrée, auquel tout le monde a libre accès, au 117 boulevard Saint-Germain dans le 7e arrondissement. Mais quelques-uns parmi eux (certains étant plus respectables, comme INA, France Télévisions ou d'autres) : Bouygues, TF1, Lagardère, Canal+, Le Monde, Suez, AXA...
Ce n'est pas qu'il y ait une formation de l'entre-soi, surtout que Sciences Po a élargi son recrutement pour les journalistes, et que pas mal d'élèves ont une vraie conscience politique et sociale, mais quand même... Ils sont formés presque exclusivement aux techniques, très peu de déontologie, très peu de fond.
Je rappelle une invitation qui peut en intéresser certains ici, en souvenir d'un autre passage médiatique sublime sur le Grand Journal :
À l'occasion de la sortie de l'ouvrage de Cyril Lemieux, Un président élu par les médias ? Regard sociologique sur la présidentielle de 2007
Les Presses des mines et le Centre de sociologie de l'innovation organisent une table ronde avec
Jean-Louis Missika, Adjoint au maire de Paris chargé de l'innovation, de la recherche et des universités, sociologue
Thomas Legrand, journaliste à France-Inter
Raphaëlle Bacqué (sous réserve), journaliste au Monde
et Cyril Lemieux, sociologue (EHESS/CNRS, Institut Marcel Mauss)
Mercredi 20 octobre 2010 à 18h30
60 boulevard Saint Michel, Paris VIe
Ce débat sera suivi d'un cocktail
J'espère recroiser bientôt Ali Baddou et pouvoir lui dire ce que j'en pense. Comme contre Peillon, voire pire... Remarquons qu'il n'y a plus que les gens de gauche attaquant les médias que le Grand Journal attaque. Sarkozy, Hortefeux, Bertrand, Copé, Fillon et d'autres ont dit tellement pire, sur Mediapart mais aussi les télés, sans être attaqués.
Depuis la semaine invitation Estrosi/Dray puis Morano puis carte blanche à Isabelle Balkany j'ai arrêté définitivement, je ne regarde que les Guignols et Groland. N'ayant pas la télé, c'est plus facile pour sélectionner par internet. Avant je regardais de temps en temps le Grand Journal, j'étais dépité par le temps consacré aux jingles, à des "stars internationales" traitées différemment et qu'ils ne connaissaient généralement pas, au traitement du politique, etc., mais j'ai pioché quelques éléments convaincants ; et le Petit Journal a paru un espace de liberté créative pendant un moment.
Tiens, cette après-midi, dans un cours où je suis, Agnès Chauveau, directrice de l'école de journalisme de Sciences Po, glissait en passant que "Mélenchon a insulté Pujadas", je l'ai immédiatement reprise : "non, il ne l'a pas insulté" ; "si, il a dit, connard, imbécile" ; "non, c'était salaud et larbin, ce qui est totalement différent, et surtout c'était une réaction devant un écran, pas face à la personne". Ensuite on en a parlé, pas avec elle car elle refuse tout dialogue, mais avec une autre professeure, et elles ont compris que je connaissais mieux le cas qu'elles, et m'ont donné raison. Bon, c'était un cours d'histoire des médias, avec Moati comme invité, nous n'étions que cinq étudiants, les autres présents étant plus âgés, donc même si ma brave sortie a plu à tous ceux qui ne sont pas immédiatement dans la corporations, elle n'a eu aucun effet sur les journalistes à venir, formés par Chauveau, Genestar, Mougeotte...
Petite anecdote en passant, la liste des "soutiens de l'école de journalisme de Sciences Po" laisse pantois. Je prendrai une photo une prochaine fois, c'est dans le hall d'entrée, auquel tout le monde a libre accès, au 117 boulevard Saint-Germain dans le 7e arrondissement. Mais quelques-uns parmi eux (certains étant plus respectables, comme INA, France Télévisions ou d'autres) : Bouygues, TF1, Lagardère, Canal+, Le Monde, Suez, AXA...
Ce n'est pas qu'il y ait une formation de l'entre-soi, surtout que Sciences Po a élargi son recrutement pour les journalistes, et que pas mal d'élèves ont une vraie conscience politique et sociale, mais quand même... Ils sont formés presque exclusivement aux techniques, très peu de déontologie, très peu de fond.
Je rappelle une invitation qui peut en intéresser certains ici, en souvenir d'un autre passage médiatique sublime sur le Grand Journal :
Les Presses des mines et le Centre de sociologie de l'innovation organisent une table ronde avec
Jean-Louis Missika, Adjoint au maire de Paris chargé de l'innovation, de la recherche et des universités, sociologue
Thomas Legrand, journaliste à France-Inter
Raphaëlle Bacqué (sous réserve), journaliste au Monde
et Cyril Lemieux, sociologue (EHESS/CNRS, Institut Marcel Mauss)
Mercredi 20 octobre 2010 à 18h30
60 boulevard Saint Michel, Paris VIe
Ce débat sera suivi d'un cocktail
Le pire c'est qu'ils jouissent de se petit jeu de ball-trap. Regardez avec quelle sincérité rie cet empaffé de Badiou. S'il se prétend de la philosophie, alors qu'il nous avance ses arguments contre le concept sartrien du "salaud" invoqué par Mélenchon plutôt que de rire servilement. Rien à garder, tout à jeter.
C'est la télé de l'injure, du pilori. Ils sont dans la toute puissance.
Ce n'est peut être pas une nouveauté mais ça me fera toujours sortir de mes gond.
C'est la télé de l'injure, du pilori. Ils sont dans la toute puissance.
Ce n'est peut être pas une nouveauté mais ça me fera toujours sortir de mes gond.
Mince c'est pas Badiou mais Baddou. désolé
Je suis moins surpris par le comportement de ce cornichon de Denisot (qui semble décidément ne rien comprendre à rien, et même pas ce qu'il dit) que par l'attitude d'Ali Baddou. Consternant !
Notons que l'émission Répliques de Finkielkraut de samedi dernier (16/09) avait pour thème "Y a-t-il une menace populiste?". Mélenchon et Montebourg doivent encore avoir les oreilles qui sifflent ...
Notons que l'émission Répliques de Finkielkraut de samedi dernier (16/09) avait pour thème "Y a-t-il une menace populiste?". Mélenchon et Montebourg doivent encore avoir les oreilles qui sifflent ...
Ah bah si quelqu'un a le courage d'écouter pour nous faire un résumé... Moi je ne peux plus, ça m'énerve fortement, j'arrête de me faire mal.
Comme vous pour le distinguo Denisot/Baddou : Denisot (et Massenet), je ne comprends pas, rien d'intelligent, jamais ; Baddou est censé réfléchir.
Comme vous pour le distinguo Denisot/Baddou : Denisot (et Massenet), je ne comprends pas, rien d'intelligent, jamais ; Baddou est censé réfléchir.
Je ne me sens pas le courage - pour le moment - de réécouter l'émission (pourtant écoutable, car les invités, modérés, y disent des choses intéressantes sur le populisme), mais, en gros, Finkielkraut y trouve une fois de plus l'occasion de manifester la terreur que lui inspirent des gens ordinaires (toujours prêts à haïr "les élites", dont lui, Finkie, fait bien entendu partie).
Ce qui est surprenant, c'est qu'au moment où Mélenchon et Montebourg font l'actualité en dénonçant le monopole de la droite et de son idéologie dans les médias "grand public", Il trouve opportun de dénoncer l'aspect "populiste" de leur attitude...
Ce qui est surprenant, c'est qu'au moment où Mélenchon et Montebourg font l'actualité en dénonçant le monopole de la droite et de son idéologie dans les médias "grand public", Il trouve opportun de dénoncer l'aspect "populiste" de leur attitude...
Je viens de réécouter l'émission Répliques du 16 octobre et ma première impression été confirmée. Cette émission est très plaisante et même passionnante et je vous invite à l'écouter.
N'ayez pas la crainte de devoir subir les imprécations de Finkielkraut. Ses invités (Dominique Reynié, que je ne connaisais pas) et Jacques Julliard (qui me surprend agréablement) semblent avoir un effet apaisant sur lui et veillent à ce le débat conserve une bonne tenue, malgré les efforts de Finkie pour le tirer vers le bas en le ramenant à ses obsessions habituelles (notamment la menace islamiste).
On découvre dans cette émission que le populisme n'est pas uniquement incarné par quelques extrémistes démagogues comme Jean-Marie Le Pen, Georges Frêche ou Pierre Poujade. On trouve aussi du populisme chez Ségolène Royal, Manuel Vals, Nicolas Sarkozy et François Bayrou...
Ecoutez l'émission jusqu'au bout : elle s'achève sur un amusant différend entre Reynié et Julliard sur le phénomène Mélenchon et le fait que, d'une certaine manière, il a remplacé Olivier Besancenot dans le rôle de porte-parole de la gauche gauchiste. Pour Julliard, c'est un progrès. Reynié, lui, regrette Besancenot.
N'ayez pas la crainte de devoir subir les imprécations de Finkielkraut. Ses invités (Dominique Reynié, que je ne connaisais pas) et Jacques Julliard (qui me surprend agréablement) semblent avoir un effet apaisant sur lui et veillent à ce le débat conserve une bonne tenue, malgré les efforts de Finkie pour le tirer vers le bas en le ramenant à ses obsessions habituelles (notamment la menace islamiste).
On découvre dans cette émission que le populisme n'est pas uniquement incarné par quelques extrémistes démagogues comme Jean-Marie Le Pen, Georges Frêche ou Pierre Poujade. On trouve aussi du populisme chez Ségolène Royal, Manuel Vals, Nicolas Sarkozy et François Bayrou...
Ecoutez l'émission jusqu'au bout : elle s'achève sur un amusant différend entre Reynié et Julliard sur le phénomène Mélenchon et le fait que, d'une certaine manière, il a remplacé Olivier Besancenot dans le rôle de porte-parole de la gauche gauchiste. Pour Julliard, c'est un progrès. Reynié, lui, regrette Besancenot.
Dominique Reynié est le directeur général de la Fondation pour l'Innovation Politique, un think-tank ultralibéral. Ce n'est pas forcément lui qui est le mieux placé pour arbitrer entre Besancenot et Mélenchon
Merci pour l'info.
J'aurais dû prendre la peine de me renseigner pour savoir qui était ce monsieur. Sa "couleur" politique n'apparait pas très clairement dans l'émission de Finkielkraut.
J'aurais dû prendre la peine de me renseigner pour savoir qui était ce monsieur. Sa "couleur" politique n'apparait pas très clairement dans l'émission de Finkielkraut.
Je ne pourrai pas y assister, parce que j'ai cours jusqu'à 19h, mais si quelqu'un a du temps lundi :
http://www.cevipof.com/fr/les-rencontres/les-lundi-du-cevipof/bdd/saison/2010-2011/rencontre/158
> 1. Les journalistes font-ils l’opinion ? Retour sur une vieille question, le 25 octobre 2010, de 18h à 20h au CEVIPOF
Géraldine Muhlmann, professeur de science politique à l’Université de Paris II et Dominique Reynié, professeur de science politique à Sciences Po
Animateur : Jean-François Fogel, journaliste et consultant
D'autres dates plus lointaines à noter mais avec du personnel au moins aussi progressiste :
> 4. L’information est-elle un bien public ?, le 7 mars 2011, de 18h à 20h au CEVIPOF
Bruno Patino, directeur de l’Ecole de journalisme de Sciences Po, David Levy, directeur de Reuters Institute for the study of Journalism (Université d’Oxford), Nathalie Sonnac, professeur à l’Institut Français de la Presse (Université Panthéon-Assas).
Animateur : Agnès Chauveau, directrice exécutive de l’Ecole de journalisme de Sciences Po
> 5. L’émotion dans le traitement des informations, le 28 mars 2011, de 18h à 20h au CEVIPOF
George Marcus, professeur de science politique à Williams College, Etienne Mougeotte, directeur des rédactions du Figaro, Philippe Braud, Professeur de science politique à Sciences Po
Animateur : Anne Muxel, chercheur au CEVIPOF
> 6. Journaux et partis politiques : des médiations en crise ?, le 6 juin 2011, de 18h à 20h au CEVIPOF
Fréderic Filloux, éditeur de la Monday Note
Animateur : Bruno Patino, directeur de l’Ecole de journalisme de Sciences Po
Je me permets de mettre ça ici parce que je remarque que beaucoup de personnes, comme moi jusqu'à ce que je sois dans la gueule du loup, ignorent totalement ces colloques où l'on se congratule entre élites. J'essaye de poser au moins une question (ils n'en prennent souvent pas de 2e), généralement de théorie, mais parfois une question-remarque de pratique pure et simple : pourquoi quand je pars à mon RER le matin je vois des gens qui dorment dans leur voiture devant le Pôle Emploi, ou d'autres qui s'échinent à bosser toute la journée et finissent avec un compte vide le 20 du mois, tandis que quand j'arrive à Saint-Germain-des-Près, je vois des magasins avec des vêtements à plusieurs milliers d'euros ? Pourquoi n'en parlez-vous pas plus ? Pourquoi plein d'autres choses ?
Hélas la plupart de ces personnes engagées dans un schème cognitif fort, et dans une position de dominants, n'écoutent pas.
Si à chaque colloque/conférence avec public ils entendent cela, ils finiront par écouter. Même s'ils distordent ce qu'ils entendent, qu'ils parlent de "grogne populaire", ils sauront que cela existe. Peut-être même y réfléchiront-ils vraiment.
http://www.cevipof.com/fr/les-rencontres/les-lundi-du-cevipof/bdd/saison/2010-2011/rencontre/158
> 1. Les journalistes font-ils l’opinion ? Retour sur une vieille question, le 25 octobre 2010, de 18h à 20h au CEVIPOF
Géraldine Muhlmann, professeur de science politique à l’Université de Paris II et Dominique Reynié, professeur de science politique à Sciences Po
Animateur : Jean-François Fogel, journaliste et consultant
D'autres dates plus lointaines à noter mais avec du personnel au moins aussi progressiste :
> 4. L’information est-elle un bien public ?, le 7 mars 2011, de 18h à 20h au CEVIPOF
Bruno Patino, directeur de l’Ecole de journalisme de Sciences Po, David Levy, directeur de Reuters Institute for the study of Journalism (Université d’Oxford), Nathalie Sonnac, professeur à l’Institut Français de la Presse (Université Panthéon-Assas).
Animateur : Agnès Chauveau, directrice exécutive de l’Ecole de journalisme de Sciences Po
> 5. L’émotion dans le traitement des informations, le 28 mars 2011, de 18h à 20h au CEVIPOF
George Marcus, professeur de science politique à Williams College, Etienne Mougeotte, directeur des rédactions du Figaro, Philippe Braud, Professeur de science politique à Sciences Po
Animateur : Anne Muxel, chercheur au CEVIPOF
> 6. Journaux et partis politiques : des médiations en crise ?, le 6 juin 2011, de 18h à 20h au CEVIPOF
Fréderic Filloux, éditeur de la Monday Note
Animateur : Bruno Patino, directeur de l’Ecole de journalisme de Sciences Po
Je me permets de mettre ça ici parce que je remarque que beaucoup de personnes, comme moi jusqu'à ce que je sois dans la gueule du loup, ignorent totalement ces colloques où l'on se congratule entre élites. J'essaye de poser au moins une question (ils n'en prennent souvent pas de 2e), généralement de théorie, mais parfois une question-remarque de pratique pure et simple : pourquoi quand je pars à mon RER le matin je vois des gens qui dorment dans leur voiture devant le Pôle Emploi, ou d'autres qui s'échinent à bosser toute la journée et finissent avec un compte vide le 20 du mois, tandis que quand j'arrive à Saint-Germain-des-Près, je vois des magasins avec des vêtements à plusieurs milliers d'euros ? Pourquoi n'en parlez-vous pas plus ? Pourquoi plein d'autres choses ?
Hélas la plupart de ces personnes engagées dans un schème cognitif fort, et dans une position de dominants, n'écoutent pas.
Si à chaque colloque/conférence avec public ils entendent cela, ils finiront par écouter. Même s'ils distordent ce qu'ils entendent, qu'ils parlent de "grogne populaire", ils sauront que cela existe. Peut-être même y réfléchiront-ils vraiment.
Je suis moins surpris par le comportement de ce cornichon de Denisot (qui semble décidément ne rien comprendre à rien, et même pas ce qu'il dit) que par l'attitude d'Ali Baddou. Consternant !
J'avoue avoir de mal à comprendre la déception qu'éprouvent certains vis à vis de Baddou, qui n'aurait pas eu l'attitude attendue.
Est-ce que vous regardez régulièrement le Grand journal ? Avez-vous oublié son comportement lorsque Jean-François Kahn était seul contre cinq ? Baddou ne laissait pas sa part aux autres chiens.
Merci de nous faire entrer dans les salles de classe de "(dé)formation des élites", Irfan ;o)).
Passionnant !
Je regarde encore un peu le Gd Journal mais j'ai tellement honte pour eux (les Denisot, Baddou, etc.) que je ne tiens jamais plus d'une minute. Après, j'atterris sur Arte.
Passionnant !
Je regarde encore un peu le Gd Journal mais j'ai tellement honte pour eux (les Denisot, Baddou, etc.) que je ne tiens jamais plus d'une minute. Après, j'atterris sur Arte.
Sans phase de décompression, comme ça, direct ?
J'ai l'oreille gauche bouchée depuis ma descente d'avion (au retour de mes vacances)... c'est peut-être à cause de ça... je n'avais pas fait le rapprochement... Fan ;o))
Je ne sais pas si ça va être intéressant ou significatif mais bon, je vais relater mon expérience récente de l'oral pour rentrer dans une école de journalisme que j'ai dû passer (IJBA à bordeaux, ça se passait au début des dernières grandes vacances scolaires):
Tout d'abord, je me présente. Ils demandent si je peux citer quelques journalistes que j'apprécie, j'égraine: Pierre Carles, Pagès, Porquet, Charpier, Orange, à la télé je peux juste citer Elyse Lucet (qui trouve limite grâce à mes yeux). J'explique que je m'informe principalement par le net et que je lis le Canard Enchaîné.
Ils me coupent et me demandent pourquoi je veux faire journaliste.
Je ne vais pas trop détailler, mais en gros, j'explique qu'à mes yeux un journaliste à un rôle d'éducateur. Au sens Rousseauiste du terme, il a, de part sa fonction et ses moyens (il touche une population inter générationnelle, et sa "classe" est incomparablement plus grande que celle d'un simple professeur), le devoir d'aider les gens à être des Hommes, c'est à dire des être autonomes et libres.
En effet, en apportant l'information, il aide à comprendre le monde. Un bon journaliste doit mettre en perspective l'évènement, il doit dévoiler la "raison des effets" (comme le disait Pascal), exposer les causes de l'événement, de l'information ainsi que les conséquences possibles. Comprenant mieux le monde, le lecteur/auditeur/téléspectateur peut ainsi mieux l'appréhender et avoir un contrôle sur celui-ci. [Bref, je ne suis pas allé jusque là mais la finalité de tout ça, c'est dans faire un bon animal politique, capable de véritablement contrôler son destin] Je précise que c'est à mes yeux, quand il est bien fait, le métier le plus noble que je connaisse. Que j'aspire à cette noblesse mais que je suis encore loin d'avoir les bases et les compétences techniques d'un vrai journaliste
L'un des deux profs semble consterné par mes propos (je le soupçonne de ne pas trop comprendre ce que je veux dire).
L'autre (la femme, la gentille, ça faisait un peu gentil flic et méchant flic le duo) me demande ce que mes qualifications peuvent apporter au journalisme.
J'ai fait pas mal d'études en sciences dures mais je décide d'axer sur mes études de philosophie.
Rapidement, j'explique que des études en philosophie m'ont permis d'avoir un esprit de recul, d'analyse et de synthèse bienvenu pour cette profession. Que ça m'évite de tomber dans le piège de l'élément qui ne serait qu'un détail, pour ainsi voir les choses dans leur globalité, de trouver les éléments qui lient les faits, ou les arguments, entre eux.
Très vite, la "gentille", l'air gêné (l'autre semble presque fulminer tellement il ne comprend rien à ce que je raconte), me fait remarquer qu'avec le métier de journaliste je risque plus de traiter du concours de belote du quartier plutôt que de me confronter à la globalité du monde [VERIDIQUE!]
J'avoue que ça m'a un peu décontenancé. Je fais une réponse en deux parties:
Tout d'abord qui peut le plus peut le moins, si je dois manger je ne vois pas en quoi glisser quelques réflexions de Pascal sur le divertissement peut faire du mal au lecteur qui s'informe sur le concours de belote.
Puis, j'explique qu'avec la révolution numérique et la crise des média, je ne vois pas en quoi les journalistes sauveront la profession en ne se consacrant qu'aux concours de belote (j'explique qu'un participant ou organisateur du concours aura bien créé une site internet couvrant les activités du club de belote et qu'au fond, mettre un lien vers le site du club, ou faire un copier-coller du site, ce n'est pas à proprement parler un métier de journaliste, en tout cas ça ne nécessite certainement pas les enseignements prodigués par l'IJBA).
Les 2 "flics" se décomposent. Bon, je me dis que c'est mort pour l'école de journalisme alors je décide d'y aller violent. Tranquillement, j'essaie d'expliquer la différence entre le travail et le salariat en leur parlant des travaux du sociologue Bernard Friot (c'est dans ces moments là, qu'on se rend compte que la sociologie est un véritable sport de combat). En bref, je ne cherche pas un salaire mais un travail (des bases techniques et pratiques pour bien faire ce travail). Et là je m'achève en évoquant Pierre Carles qui auto produit son dernier documentaire.
On passe au deuxième temps. Il faut parler d'un sujet libre en 5min. J'avais décidé de parler du "Peuple d'en bas" de J.London que j'avais lu quelques mois plus tôt. Je passe sur les détails mais j'avais axé la présentation de ce "livre-reportage" en 2 points.
Tout d'abord l'aspect journalistique. London fait un reportage en immersion, comme Aubenas plus d'un siècle après, mais contrairement à la plupart des journalistes modernes, il ne se contente pas des faits bruts, des affects et du pathos propre à ce genre de sujet. Non, car London fait un véritable travail de recherche pour expliquer les mécanismes qui fond tomber dans la pauvreté ainsi que les mécanismes qui interdisent d'en sortir. Il prouve ainsi que tout le fonctionnement de ce Londres du début du 20ème siècle est d'une incroyable logique.
Mon deuxième axe, est de montrer que le fonctionnement économique de Londres s'est retrouvé globalisé. Que le East End de la misère, a été mondialisé et qu'on retrouve les mêmes cercles vicieux en Afrique, en Asie et même dans certaines banlieues occidentales. Bref, ce texte nous amène à réfléchir sur la crise que nous traversons.
Après mon exposé, le méchant flic, fulminant de plus en plus me crache: "Oui, bon, à part un résumé du bouquin, qu'est-ce que vous avez apporté".
J'explique que ce n'était pas un simple résumé et je détaille encore plus explicitement les axes clefs de mon raisonnement.
Ca n'a pas l'air de le calmer (sincèrement, je crois qu'il ne comprenait que la moitié de mes mots). Il se comportera par la suite comme un enfant qui boude (recourbé, et yeux rivés sur son cahier, il ne décrochera plus un mot de l'entretien).
La "gentille" a eu l'air d'aimer, et me pose quelques questions enthousiastes sur mon sujet.
Quand j'y pense, j'ai discuté un peu avec une autre aspirante élève juste avant mon passage. Je lui avais demandé quel était son sujet de 5min, elle m'a dit qu'elle comptait parler des distributeurs automatiques de Maroilles dans le Nord [VERIDIQUE] j'espère qu'elle a été prise ^^
Troisième et dernière partie, il faut leur présenter un article de presse du mois qui vient de s'écouler et expliquer pourquoi on l'a choisi.
J'ai choisi un article d'ACRIMED (j'arrive plus à le trouver sur leur site, mais en gros, l'article mettait pas mal d'éditocrates en porte à faux en montrant, chiffres à l'appui, que la mobilisation contre les retraites ne s'essoufflait pas contrairement à toutes leurs "analyses").
J'expliquais que le sujet des retraites était secondaire dans ce qui contribuait à mon choix mais que c'était surtout les contradictions de la profession de journaliste qui m'avait intéressé. Je rappelle la crise qui touche la profession, le système pervers des subventions d'état et de la publicité, et la nécessaire remise en question de la profession sous peine de problèmes encore plus graves.
La "gentille" joue le jeu et semble trouver tout ça intéressant mais j'ai quand même conscience d'être un peu maso ^^
Au final, je savais que j'allais être saqué mais en fait ma note d'oral ne fut pas si catastrophique que ça. Cette "aventure" m'a tout de même beaucoup amusé et j'ai pas mal pensé à Bourdieu (surtout quand je vois ce qui fait l'actu maintenant, presque 3ou4mois après cet oral)
Tout d'abord, je me présente. Ils demandent si je peux citer quelques journalistes que j'apprécie, j'égraine: Pierre Carles, Pagès, Porquet, Charpier, Orange, à la télé je peux juste citer Elyse Lucet (qui trouve limite grâce à mes yeux). J'explique que je m'informe principalement par le net et que je lis le Canard Enchaîné.
Ils me coupent et me demandent pourquoi je veux faire journaliste.
Je ne vais pas trop détailler, mais en gros, j'explique qu'à mes yeux un journaliste à un rôle d'éducateur. Au sens Rousseauiste du terme, il a, de part sa fonction et ses moyens (il touche une population inter générationnelle, et sa "classe" est incomparablement plus grande que celle d'un simple professeur), le devoir d'aider les gens à être des Hommes, c'est à dire des être autonomes et libres.
En effet, en apportant l'information, il aide à comprendre le monde. Un bon journaliste doit mettre en perspective l'évènement, il doit dévoiler la "raison des effets" (comme le disait Pascal), exposer les causes de l'événement, de l'information ainsi que les conséquences possibles. Comprenant mieux le monde, le lecteur/auditeur/téléspectateur peut ainsi mieux l'appréhender et avoir un contrôle sur celui-ci. [Bref, je ne suis pas allé jusque là mais la finalité de tout ça, c'est dans faire un bon animal politique, capable de véritablement contrôler son destin] Je précise que c'est à mes yeux, quand il est bien fait, le métier le plus noble que je connaisse. Que j'aspire à cette noblesse mais que je suis encore loin d'avoir les bases et les compétences techniques d'un vrai journaliste
L'un des deux profs semble consterné par mes propos (je le soupçonne de ne pas trop comprendre ce que je veux dire).
L'autre (la femme, la gentille, ça faisait un peu gentil flic et méchant flic le duo) me demande ce que mes qualifications peuvent apporter au journalisme.
J'ai fait pas mal d'études en sciences dures mais je décide d'axer sur mes études de philosophie.
Rapidement, j'explique que des études en philosophie m'ont permis d'avoir un esprit de recul, d'analyse et de synthèse bienvenu pour cette profession. Que ça m'évite de tomber dans le piège de l'élément qui ne serait qu'un détail, pour ainsi voir les choses dans leur globalité, de trouver les éléments qui lient les faits, ou les arguments, entre eux.
Très vite, la "gentille", l'air gêné (l'autre semble presque fulminer tellement il ne comprend rien à ce que je raconte), me fait remarquer qu'avec le métier de journaliste je risque plus de traiter du concours de belote du quartier plutôt que de me confronter à la globalité du monde [VERIDIQUE!]
J'avoue que ça m'a un peu décontenancé. Je fais une réponse en deux parties:
Tout d'abord qui peut le plus peut le moins, si je dois manger je ne vois pas en quoi glisser quelques réflexions de Pascal sur le divertissement peut faire du mal au lecteur qui s'informe sur le concours de belote.
Puis, j'explique qu'avec la révolution numérique et la crise des média, je ne vois pas en quoi les journalistes sauveront la profession en ne se consacrant qu'aux concours de belote (j'explique qu'un participant ou organisateur du concours aura bien créé une site internet couvrant les activités du club de belote et qu'au fond, mettre un lien vers le site du club, ou faire un copier-coller du site, ce n'est pas à proprement parler un métier de journaliste, en tout cas ça ne nécessite certainement pas les enseignements prodigués par l'IJBA).
Les 2 "flics" se décomposent. Bon, je me dis que c'est mort pour l'école de journalisme alors je décide d'y aller violent. Tranquillement, j'essaie d'expliquer la différence entre le travail et le salariat en leur parlant des travaux du sociologue Bernard Friot (c'est dans ces moments là, qu'on se rend compte que la sociologie est un véritable sport de combat). En bref, je ne cherche pas un salaire mais un travail (des bases techniques et pratiques pour bien faire ce travail). Et là je m'achève en évoquant Pierre Carles qui auto produit son dernier documentaire.
On passe au deuxième temps. Il faut parler d'un sujet libre en 5min. J'avais décidé de parler du "Peuple d'en bas" de J.London que j'avais lu quelques mois plus tôt. Je passe sur les détails mais j'avais axé la présentation de ce "livre-reportage" en 2 points.
Tout d'abord l'aspect journalistique. London fait un reportage en immersion, comme Aubenas plus d'un siècle après, mais contrairement à la plupart des journalistes modernes, il ne se contente pas des faits bruts, des affects et du pathos propre à ce genre de sujet. Non, car London fait un véritable travail de recherche pour expliquer les mécanismes qui fond tomber dans la pauvreté ainsi que les mécanismes qui interdisent d'en sortir. Il prouve ainsi que tout le fonctionnement de ce Londres du début du 20ème siècle est d'une incroyable logique.
Mon deuxième axe, est de montrer que le fonctionnement économique de Londres s'est retrouvé globalisé. Que le East End de la misère, a été mondialisé et qu'on retrouve les mêmes cercles vicieux en Afrique, en Asie et même dans certaines banlieues occidentales. Bref, ce texte nous amène à réfléchir sur la crise que nous traversons.
Après mon exposé, le méchant flic, fulminant de plus en plus me crache: "Oui, bon, à part un résumé du bouquin, qu'est-ce que vous avez apporté".
J'explique que ce n'était pas un simple résumé et je détaille encore plus explicitement les axes clefs de mon raisonnement.
Ca n'a pas l'air de le calmer (sincèrement, je crois qu'il ne comprenait que la moitié de mes mots). Il se comportera par la suite comme un enfant qui boude (recourbé, et yeux rivés sur son cahier, il ne décrochera plus un mot de l'entretien).
La "gentille" a eu l'air d'aimer, et me pose quelques questions enthousiastes sur mon sujet.
Quand j'y pense, j'ai discuté un peu avec une autre aspirante élève juste avant mon passage. Je lui avais demandé quel était son sujet de 5min, elle m'a dit qu'elle comptait parler des distributeurs automatiques de Maroilles dans le Nord [VERIDIQUE] j'espère qu'elle a été prise ^^
Troisième et dernière partie, il faut leur présenter un article de presse du mois qui vient de s'écouler et expliquer pourquoi on l'a choisi.
J'ai choisi un article d'ACRIMED (j'arrive plus à le trouver sur leur site, mais en gros, l'article mettait pas mal d'éditocrates en porte à faux en montrant, chiffres à l'appui, que la mobilisation contre les retraites ne s'essoufflait pas contrairement à toutes leurs "analyses").
J'expliquais que le sujet des retraites était secondaire dans ce qui contribuait à mon choix mais que c'était surtout les contradictions de la profession de journaliste qui m'avait intéressé. Je rappelle la crise qui touche la profession, le système pervers des subventions d'état et de la publicité, et la nécessaire remise en question de la profession sous peine de problèmes encore plus graves.
La "gentille" joue le jeu et semble trouver tout ça intéressant mais j'ai quand même conscience d'être un peu maso ^^
Au final, je savais que j'allais être saqué mais en fait ma note d'oral ne fut pas si catastrophique que ça. Cette "aventure" m'a tout de même beaucoup amusé et j'ai pas mal pensé à Bourdieu (surtout quand je vois ce qui fait l'actu maintenant, presque 3ou4mois après cet oral)
Intéressant, votre récit de l'oral ;o))...
Je comprends maintenant mieux pourquoi j'aime suivre vos réflexions sur les forums d'(@si, Bob ;o)).
Je comprends maintenant mieux pourquoi j'aime suivre vos réflexions sur les forums d'(@si, Bob ;o)).
Merci pour ce récit. J'ai connu à peu près la même scène, mais il y a trèèèsssss longtemps (1990). J'ai assez vite compris, lors d'un oral similaire (était entre autres présent Rachid Arhab), que le but de l'exercice était surtout de prouver qu'on voulait à tout prix faire partie de la corporation.
Mes interlocuteurs ont surtout voulu savoir si j'avais de la famille dans le métier, pourquoi je voulais en être, quels étaient mes "modèles", toutes questions auxquelles j'avais envie de répondre "keske ça peut'foutre ?". En gros, ces gens ne sont là que pour une chose : s'assurer que les impétrants sont bien compatibles avec le "milieu". Et qu'ils n'ont pas un bagage trop épais, qui risquerait de ne pas passer compte tenu de l'étroitesse d'esprit des barons en place.
Mes interlocuteurs ont surtout voulu savoir si j'avais de la famille dans le métier, pourquoi je voulais en être, quels étaient mes "modèles", toutes questions auxquelles j'avais envie de répondre "keske ça peut'foutre ?". En gros, ces gens ne sont là que pour une chose : s'assurer que les impétrants sont bien compatibles avec le "milieu". Et qu'ils n'ont pas un bagage trop épais, qui risquerait de ne pas passer compte tenu de l'étroitesse d'esprit des barons en place.
Merci pour le partage de cette expérience - très instructif.
Si vous arrivez à sortir de Sciences Po sans être élevé à régurgiter bêtement les inepties néo libérales que Descoings et consorts vendent par brouettes, je vous tire mon chapeau !
Je rappelle pour mémoire que Sciences Po (autrement appelée "la fabrique de larves") a formaté des journalistes de droite depuis des décennies, avant même de se faire passer pour une école de journalisme qu'elle n'est pas. Elle fait de la reproduction sociale de larbins qui n'auront aucun mal à se faire embaucher dans les grands médias, presque tous tenus par des anciens élèves...
Sciences Po a tué le journalisme en France, c'est juste un état de fait.
Je rappelle pour mémoire que Sciences Po (autrement appelée "la fabrique de larves") a formaté des journalistes de droite depuis des décennies, avant même de se faire passer pour une école de journalisme qu'elle n'est pas. Elle fait de la reproduction sociale de larbins qui n'auront aucun mal à se faire embaucher dans les grands médias, presque tous tenus par des anciens élèves...
Sciences Po a tué le journalisme en France, c'est juste un état de fait.
Vous pensez qu'ils ont touché le fond ?
..
..
..
Vous êtes sûrs ?
..
[large]ET NON !!!!![/large]
Ils récidivent ce soir avec le petit Journal.
Après les ciseaux de la censure, voilà ceux du montage et nous avons là des virtuoses en la matière qui en usent afin de discréditer leurs adversaires. Loin de s'apercevoir que leur précédente émission était scandaleuse, ils la défendent !
Sans rire. C'est un véritable affrontement médiatique à laquelle ils se livrent, et ce sans s'embarrasser de déontologie. Tous les moyens sont bons.
Dans la même veine, le Petit Journal , jadis provocateur et irrévérencieux et désormais voix des puissants, qui s'en prend quotidiennement au Modem en le ridiculisant, faisant passer le mouvement entier pour une clique de dégénérés. Idem pour le parti Debout la République. Mais de que droit peut on ainsi humilier des militants politiques ! Ces gens sont dans la toute puissance.
Même s'il essuie une forte riposte, Mélenchon adopte sans doute la bonne tactique face à eux. En effet, si on observe, les petits partis qui se soumettent au pouvoir médiatique envoient comme signal qu'on peut les trainer dans la boue sans craindre de riposte.
En bonus : les Bogdanov sur le plateau nous expliquent qu'ils sont plus intelligents que le CNRS et les Duhamel en promo.
Je trouve cela très inquiétant en ces temps troubles.
..
..
..
Vous êtes sûrs ?
..
[large]ET NON !!!!![/large]
Ils récidivent ce soir avec le petit Journal.
Après les ciseaux de la censure, voilà ceux du montage et nous avons là des virtuoses en la matière qui en usent afin de discréditer leurs adversaires. Loin de s'apercevoir que leur précédente émission était scandaleuse, ils la défendent !
Sans rire. C'est un véritable affrontement médiatique à laquelle ils se livrent, et ce sans s'embarrasser de déontologie. Tous les moyens sont bons.
Dans la même veine, le Petit Journal , jadis provocateur et irrévérencieux et désormais voix des puissants, qui s'en prend quotidiennement au Modem en le ridiculisant, faisant passer le mouvement entier pour une clique de dégénérés. Idem pour le parti Debout la République. Mais de que droit peut on ainsi humilier des militants politiques ! Ces gens sont dans la toute puissance.
Même s'il essuie une forte riposte, Mélenchon adopte sans doute la bonne tactique face à eux. En effet, si on observe, les petits partis qui se soumettent au pouvoir médiatique envoient comme signal qu'on peut les trainer dans la boue sans craindre de riposte.
En bonus : les Bogdanov sur le plateau nous expliquent qu'ils sont plus intelligents que le CNRS et les Duhamel en promo.
Je trouve cela très inquiétant en ces temps troubles.
Tout à fait d'accord avec ces analyses du Grand Journal.Je fais comme pour France Inter maintenant,j'écoute en fonction des invités susceptibles d'apporter quelque chose d'intéressant au sujet traité.
Inutile de dire que je ne m'arrête que très rarement au G Journal ,pareil hélas pour Fr.Inter devenu comme l'eau incolore ,inodore et insipide.
Qu'est-il arrivé à Yann Barthès,obligé à ces pitreries pitoyables?Est-ce pour nous faire comprendre qu'il a éte contraint de vendre son âme pour un plat de lentilles de luxe?
Par contre les journaux du matin et de midi ont beaucoup plus de classe et de tenue sur Canal.
Inutile de dire que je ne m'arrête que très rarement au G Journal ,pareil hélas pour Fr.Inter devenu comme l'eau incolore ,inodore et insipide.
Qu'est-il arrivé à Yann Barthès,obligé à ces pitreries pitoyables?Est-ce pour nous faire comprendre qu'il a éte contraint de vendre son âme pour un plat de lentilles de luxe?
Par contre les journaux du matin et de midi ont beaucoup plus de classe et de tenue sur Canal.
Faut être dans un grand état de désoeuvrement pour regarder encore la propagande éhontée du Grand Journal, non?