Commentaires
Derrière les grilles, la panique
Tenez-vous le pour dit, il y a deux capitalismes, le gentil et le méchant.
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Derniers commentaires
Effectivement Thomas Legrand fait régulièrement des chroniques assez savoureuses, ainsi celle sur "Ségo et Sarko en campagne ?".
Un ton qui ne fait pas de mal pour qui est tombé un jour sur un ASI (version TV) avec Philippe Ridet.
Un ton qui ne fait pas de mal pour qui est tombé un jour sur un ASI (version TV) avec Philippe Ridet.
Eh oui ! La Bourse est en train de sombrer jour après jour, depuis plus d'un an, et tout le monde continue son train-train quotidien, même les médias.
Est-ce que les premiers vents qui soufflent annoncent un vrai cyclone ? LE cyclone ?
Un gigantesque vent va-t-il déferler d'ouest en est, emportant tous les indices et les précipitant vers le bas ?
Puis il va y avoir ce moment où, dans l'oeil du cyclone, nous allons voir l'étendue du désastre, et retenir notre souffle ?
Jusqu'au moment où l'ouragan repartira dans l'autre sens, emportant notre vie, l'économie réelle ?
Et quand nous n'entendrons plus que le hurlement du silence, terrés dans nos caves, nous ressortirons hagards, ne verrons-nous plus que les décombres du monde d'avant ?
Mais non ! Nous continuerons à vivre notre vie, écouterons la radio le matin, avalerons toutes les couleuvres et les mensonges au jité du soir, quittes à les recracher aussi sec et avoir envie de saisir une batte de base-ball, ou une kalachnikov.
Et un jour, tout redeviendra comme avant, sauf que tout aura changé, nous serons dans le XXIème siècle, et peut-être même dans le troisième millénaire.
Est-ce que les premiers vents qui soufflent annoncent un vrai cyclone ? LE cyclone ?
Un gigantesque vent va-t-il déferler d'ouest en est, emportant tous les indices et les précipitant vers le bas ?
Puis il va y avoir ce moment où, dans l'oeil du cyclone, nous allons voir l'étendue du désastre, et retenir notre souffle ?
Jusqu'au moment où l'ouragan repartira dans l'autre sens, emportant notre vie, l'économie réelle ?
Et quand nous n'entendrons plus que le hurlement du silence, terrés dans nos caves, nous ressortirons hagards, ne verrons-nous plus que les décombres du monde d'avant ?
Mais non ! Nous continuerons à vivre notre vie, écouterons la radio le matin, avalerons toutes les couleuvres et les mensonges au jité du soir, quittes à les recracher aussi sec et avoir envie de saisir une batte de base-ball, ou une kalachnikov.
Et un jour, tout redeviendra comme avant, sauf que tout aura changé, nous serons dans le XXIème siècle, et peut-être même dans le troisième millénaire.
Lefève vous dites ?!
Il fallait lire maîtrise et non méprise ! avec toutes mes excuses Ptilou 11.05 le 06/10/2008 et tous les autres.
Il fallait lire maîtrise et non méprise ! avec toutes mes excuses Ptilou 11.05 le 06/10/2008 et tous les autres.
Permettez d'attirer votre attention sur une image, ou plusieurs .. qui ont la même source :
http://eco.rue89.com/2008/10/06/krach-les-fous-ont-pris-le-controle-de-lasile
http://www.liberation.fr/economie/0101121594-les-bourses-europeennes-degringolent
http://www.lesechos.fr/diaporamas/index.php?id_diap=DIAP160908290_BDF1EC&id_rub=0&id_sous_rub=0&auto=0&id_photo=8744
Visiblement le même trader, probablement au même moment pour rue89 et libé, probablement avant pour les echos (ils dates de fin janvier) le graph derrière est différent
Mais qui est ce trader mystère ? Et est il bien trader (ou opérateur de marché doit on dire) ?
Sur les echos on voit que le photographe est Martin Oeser (AFP), une petite recherche sur google images donnent des photos du même trader. Je pense plutot un broker consentent sur le DAX à Francfort (le photographe est allemand). NB : Le sous titre de libé le confirme, mais ne donne pas le nom du photographe, juste l'agence : Reuters.
Une recherche sur google, et on tombe sur ça : http://marketplace.publicradio.org/display/web/2008/01/21/world_markets/
Notez la cravate et la mine plus pale (normal on est en hiver).
A mon avis la photo de Reuters est au pire bidonnée, au mieux arrangée, jolie cravate, tain bronzé, un petit soupir, une petite grimace pas très convaincants (pour être exact, plus il y a de l'activité plus les brokers font de l'argent, ils ne sont pas investisseurs, ils ne perdent rien).
http://eco.rue89.com/2008/10/06/krach-les-fous-ont-pris-le-controle-de-lasile
http://www.liberation.fr/economie/0101121594-les-bourses-europeennes-degringolent
http://www.lesechos.fr/diaporamas/index.php?id_diap=DIAP160908290_BDF1EC&id_rub=0&id_sous_rub=0&auto=0&id_photo=8744
Visiblement le même trader, probablement au même moment pour rue89 et libé, probablement avant pour les echos (ils dates de fin janvier) le graph derrière est différent
Mais qui est ce trader mystère ? Et est il bien trader (ou opérateur de marché doit on dire) ?
Sur les echos on voit que le photographe est Martin Oeser (AFP), une petite recherche sur google images donnent des photos du même trader. Je pense plutot un broker consentent sur le DAX à Francfort (le photographe est allemand). NB : Le sous titre de libé le confirme, mais ne donne pas le nom du photographe, juste l'agence : Reuters.
Une recherche sur google, et on tombe sur ça : http://marketplace.publicradio.org/display/web/2008/01/21/world_markets/
Notez la cravate et la mine plus pale (normal on est en hiver).
A mon avis la photo de Reuters est au pire bidonnée, au mieux arrangée, jolie cravate, tain bronzé, un petit soupir, une petite grimace pas très convaincants (pour être exact, plus il y a de l'activité plus les brokers font de l'argent, ils ne sont pas investisseurs, ils ne perdent rien).
De quelles caisses les milliards vont sortir? Très bonne question.
Le dilemne est grand pour nos dirigeants mais il n'y a pas 36 000 solutions (ni 36).
1) La première, celle qui nous révoltera intérieurement si elle est mise en oeuvre mais contre laquelle nous ne ferons rien d'efficace car nous vivons dans une société de moutons, est de réorienter les impôts, en en créant de nouveaux tout en en supprimant d'autres.
Je ne pense pas que l'Elysée se risquerait à nous taxer davantage; il le fait depuis plus d'un an et les français commencent enfin à s'en rendre compte (par le biais du FN pas du PS, désolé de le dire).
2)La deuxième consiste à nationaliser notre système bancaire et à sortir de l'euro, afin de reconquérir la maîtrise de notre monnaie.
Il s'agit de la solution la plus efficace, et de très loin.
Mais ceux qui connaissent un minimum l'histoire et l'organisation de la finance moderne savent pourquoi on a privatisé les banques, et pourquoi l'euro a été instauré (les raisons réelles évidemment, pas pour pouvoir voyager en espagne ou pour faciliter les échanges commerciaux - comment le troupeau a-t-il pu prendre cela au sérieux...).
Rotschild disait : "Donnez moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois." Cet homme savait de quoi il parlait, et force est de constater que l'histoire lui donne entièrement raison : les Rotschild (and co) ont le contrôle sur la monnaie des nations, ce qui leur octroie bien plus de pouvoir que celui de nos dirigeants.
A ce sujet, je vous conseille une excellente (oui excellente) vidéo sur la monnaie. Elle fait un peu moins d'une heure et c'est de l'économie pure certes, mais elle est sans doute ce que j'ai vu de plus politiquement incorrect depuis un bon moment.
http://vimeo.com/1711304?pg=embed&sec=1711304
Prévoyez du café^^.
3) Taxer les amis de Sarkozy. Enfin voyons, soyons réalistes...
PS : C'est vrai que DS tend vers politiser ses propos, seulement voilà : le côté politique de ses propos est formulé sous la forme d'interrogations. Il n'a donc pas dénaturé la visée première d'Arrêt sur images, à mon humble avis.
Le dilemne est grand pour nos dirigeants mais il n'y a pas 36 000 solutions (ni 36).
1) La première, celle qui nous révoltera intérieurement si elle est mise en oeuvre mais contre laquelle nous ne ferons rien d'efficace car nous vivons dans une société de moutons, est de réorienter les impôts, en en créant de nouveaux tout en en supprimant d'autres.
Je ne pense pas que l'Elysée se risquerait à nous taxer davantage; il le fait depuis plus d'un an et les français commencent enfin à s'en rendre compte (par le biais du FN pas du PS, désolé de le dire).
2)La deuxième consiste à nationaliser notre système bancaire et à sortir de l'euro, afin de reconquérir la maîtrise de notre monnaie.
Il s'agit de la solution la plus efficace, et de très loin.
Mais ceux qui connaissent un minimum l'histoire et l'organisation de la finance moderne savent pourquoi on a privatisé les banques, et pourquoi l'euro a été instauré (les raisons réelles évidemment, pas pour pouvoir voyager en espagne ou pour faciliter les échanges commerciaux - comment le troupeau a-t-il pu prendre cela au sérieux...).
Rotschild disait : "Donnez moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois." Cet homme savait de quoi il parlait, et force est de constater que l'histoire lui donne entièrement raison : les Rotschild (and co) ont le contrôle sur la monnaie des nations, ce qui leur octroie bien plus de pouvoir que celui de nos dirigeants.
A ce sujet, je vous conseille une excellente (oui excellente) vidéo sur la monnaie. Elle fait un peu moins d'une heure et c'est de l'économie pure certes, mais elle est sans doute ce que j'ai vu de plus politiquement incorrect depuis un bon moment.
http://vimeo.com/1711304?pg=embed&sec=1711304
Prévoyez du café^^.
3) Taxer les amis de Sarkozy. Enfin voyons, soyons réalistes...
PS : C'est vrai que DS tend vers politiser ses propos, seulement voilà : le côté politique de ses propos est formulé sous la forme d'interrogations. Il n'a donc pas dénaturé la visée première d'Arrêt sur images, à mon humble avis.
- 9.04 en clôture de séance pour le Caque !
Sa plus grosse gamelle en une seule journée depuis sa création en 1988.
J'ai fait une incursion en centre-ville, où les médecins et infirmiers du SAMU, débordés, tentaient de secourir des dizaines d'actionnaires ruinés, ayant plus ou moins bien réussi leur suicide.
Je pense que nous devrons, dans les jours qui viennent et même si ce n'est pas une perspective très réjouissante, nous habituer à enjamber les cadavres de ces désespérés qui, au fur et à mesure de l'inéluctable dégringolade, seront de plus en plus nombreux.
Le point positif, c'est qu'une fois débarrassés de ces boursicoteurs uniquement préoccupés par leurs profits, nous pourrons enfin reconstruire un monde plus respirable.
Un monde où nous serons tous frères et soeurs. Une sorte d'Eden ségoléniste.
Sa plus grosse gamelle en une seule journée depuis sa création en 1988.
J'ai fait une incursion en centre-ville, où les médecins et infirmiers du SAMU, débordés, tentaient de secourir des dizaines d'actionnaires ruinés, ayant plus ou moins bien réussi leur suicide.
Je pense que nous devrons, dans les jours qui viennent et même si ce n'est pas une perspective très réjouissante, nous habituer à enjamber les cadavres de ces désespérés qui, au fur et à mesure de l'inéluctable dégringolade, seront de plus en plus nombreux.
Le point positif, c'est qu'une fois débarrassés de ces boursicoteurs uniquement préoccupés par leurs profits, nous pourrons enfin reconstruire un monde plus respirable.
Un monde où nous serons tous frères et soeurs. Une sorte d'Eden ségoléniste.
Promis juré, on ne gardera que le gentil capitalisme cette fois. Allez faites nous confiance, qu'on puisse continuer à se marrer entre initiés sur le jeu de la bourse.
La CRISE!La CRISE!
on ne parle que de ça,mais personne ne nous dit OU SONT PASSES LES MILLIARDS PERDUS par les banques,car je suppose que tous ses milliards quelq'un les à empochés
on ne parle que de ça,mais personne ne nous dit OU SONT PASSES LES MILLIARDS PERDUS par les banques,car je suppose que tous ses milliards quelq'un les à empochés
"Lefebvre relativise la baisse du CAC40"
... ça fait longtemps que je relativise ce que dit Frédéric Lefebvre...
... ça fait longtemps que je relativise ce que dit Frédéric Lefebvre...
Le Gouvernement nous dit "l’Etat investit dans la banque Dexia" (sous entendu il y aura un retour sur investissement).
Soit !
Mais en ce cas plutôt que sortir 1.1 milliards du capital des épargnants pour financer le RSA, on préfèrerait que nos 1.1 milliards soient investis à la place sur Dexia (avec un bon retour sur investissement quand la crise sera calmée et que la banque fera des bénéfices), à charge pour l’Etat de financer le RSA
Tout le monde sera content
Elle est pas belle la vie ?
Soit !
Mais en ce cas plutôt que sortir 1.1 milliards du capital des épargnants pour financer le RSA, on préfèrerait que nos 1.1 milliards soient investis à la place sur Dexia (avec un bon retour sur investissement quand la crise sera calmée et que la banque fera des bénéfices), à charge pour l’Etat de financer le RSA
Tout le monde sera content
Elle est pas belle la vie ?
Et derrière le sourire de Jacques Marseille, je sens comme du vague à l'âme...
Mais bon, qu'ils se rassurent tous derrières leurs grilles. Sans contre-pouvoir, le capitalisme s'autorégule toujours ...
Même un ivrogne qui rend ses tripes finit pas retrouver un instant de lucidité ... avant de recommencer.
Ce sera encore business as usual.
Mais bon, qu'ils se rassurent tous derrières leurs grilles. Sans contre-pouvoir, le capitalisme s'autorégule toujours ...
Même un ivrogne qui rend ses tripes finit pas retrouver un instant de lucidité ... avant de recommencer.
Ce sera encore business as usual.
Au risque de passer pour la béotienne du secteur, j'essaie désespérément de me raccrocher à des émissions d'analyse de média, ou autre, qui pourraient m'aider à comprendre ce que d'aucun appelle "LA CRISE", mais rien n'y fait : je n'arrive pas à m'angoisser parce que je n'arrive pas à me sentir concernée ???...
Je vois bien que notre multi-président gesticule de plus en plus, convoque, palabre, vitupère, peut-être un peu plus qu'à son habitude ?? quoique !! mais je constate que c'est toujours pour faire du vent........
J'ai bien vu 4 européens (pourquoi 4 et pas 27 mystère, et après ça on vient demander aux peuples d'être solidaire quand, à la moindre crise, IL se permet d'exclure au moins 23 pays de ses conciliabules !!) qui ont passé le WE devant les caméras à nous demander de rester calme, de ne pas nous angoisser, de garder CONFIANCE ??????? "Confiance".....un ange passe
Ce que je comprends de leur problème est qu'ils voient la bourse s'effondrer, et leurs banques manquer de "liquidités" ??????????? Un comble, moi qui reverse à ma banque de 5 à 11.5 % d'intérêts, les pires décennies, pour rembourser mes prêts, j'espère que "LES BANQUES" n'ont pas dilapidé bêtement tout l'argent que je leur ai déjà donné : à ce propos, si quelqu'un pouvait m'expliquer exactement ce que font les banques de notre argent, placé ou remboursé....Je suis très étonnée qu'aujourd'hui elles en manquent ???
Mais ce qui me surprend le plus c'est de voir NOS DIRIGEANTS se précipiter pour les combler ; je ne suis pas loin de trouver cela scandaleux quand on a déjà vu ses situations dramatiques de famille qui se sont retrouvées à la rue parce que LA BANQUE n'a eu aucun état d'âme à récupérer leur maison dont ils ne pouvaient plus payer les traites !!!
Des familles entières à la rue, et l'ETAT n'a pas trouvé le moindre centime pour les aider ???????? !!
Et aujourd'hui, l'ETAT trouve des milliards pour sauver des petits boursicoteurs de m.... et les sortir de leur mouise : scandaleux !!!
A choisir, je préfèrerais que mon argent des impôts aillent dans l'aide de ces familles en difficulté plutôt que dans le renflouement de nos banques qui n'ont perdu leur argent que du seul fait de leur cupidité, et leur placement à la limite de la malhonnêteté....
Je refuse de payer le moindre impôt pour renflouer une banque, même la mienne, !
De voir notre énervé de service gesticuler à ce point là pour les sauver, je me dis qu'IL doit avoir bien peur pour ses actions personnelles et ses propres liquidités ; en tous les cas, je ne sais pas pour vous, mais autour de moi personne n'arrive à s'angoisser car les info viennent de SARKO et que le discours ce gars là n'a, depuis longtemps, plus aucune valeur.....
Et plus il va passer à la télé, et plus ça va provoquer le désintérêt : le mieux, si le moment est vraiment grave, serait de laisser des économistes prendre le dossier en main, des personnes en qui on pourrait avoir confiance dans le discours...
Ce qui serait pas mal serait de laisser parler des journalistes économistes qui ont vraiment compris la situation... désolée, mais je n'ai aucun nom qui me vienne !!!
N.B. : un an après Gandrange, voilà l'énervé qui part pour Sandouville et on voit la différence : aujourd'hui il ne peut plus aller vers les ouvriers car il sait très bien que ses mensonges commencent à gonfler sérieusement le petit peuple, et comme il n'a rien d'autre à apporter aux ouvriers, il préfère les fuir ; il y a 1 an à Gandrange, les ouvriers n'avaient pas encore compris à qui ils avaient à faire : IL se sentait encore suffisamment fort pour raconter n'importe quelle connerie pourvu quon l'applaudisse !!! 1 an plus tard le masque est tombé !
IL ne va plus en banlieue, IL ne peut plus aller dans les usines, et bientôt dans les parades il faudra lui installer des acteurs pour lui éviter des jets de tomate........... mais que ne reste-til aux STATES avec doudoune ???? !!!!!!!!!!!!!!!!!
Je vois bien que notre multi-président gesticule de plus en plus, convoque, palabre, vitupère, peut-être un peu plus qu'à son habitude ?? quoique !! mais je constate que c'est toujours pour faire du vent........
J'ai bien vu 4 européens (pourquoi 4 et pas 27 mystère, et après ça on vient demander aux peuples d'être solidaire quand, à la moindre crise, IL se permet d'exclure au moins 23 pays de ses conciliabules !!) qui ont passé le WE devant les caméras à nous demander de rester calme, de ne pas nous angoisser, de garder CONFIANCE ??????? "Confiance".....un ange passe
Ce que je comprends de leur problème est qu'ils voient la bourse s'effondrer, et leurs banques manquer de "liquidités" ??????????? Un comble, moi qui reverse à ma banque de 5 à 11.5 % d'intérêts, les pires décennies, pour rembourser mes prêts, j'espère que "LES BANQUES" n'ont pas dilapidé bêtement tout l'argent que je leur ai déjà donné : à ce propos, si quelqu'un pouvait m'expliquer exactement ce que font les banques de notre argent, placé ou remboursé....Je suis très étonnée qu'aujourd'hui elles en manquent ???
Mais ce qui me surprend le plus c'est de voir NOS DIRIGEANTS se précipiter pour les combler ; je ne suis pas loin de trouver cela scandaleux quand on a déjà vu ses situations dramatiques de famille qui se sont retrouvées à la rue parce que LA BANQUE n'a eu aucun état d'âme à récupérer leur maison dont ils ne pouvaient plus payer les traites !!!
Des familles entières à la rue, et l'ETAT n'a pas trouvé le moindre centime pour les aider ???????? !!
Et aujourd'hui, l'ETAT trouve des milliards pour sauver des petits boursicoteurs de m.... et les sortir de leur mouise : scandaleux !!!
A choisir, je préfèrerais que mon argent des impôts aillent dans l'aide de ces familles en difficulté plutôt que dans le renflouement de nos banques qui n'ont perdu leur argent que du seul fait de leur cupidité, et leur placement à la limite de la malhonnêteté....
Je refuse de payer le moindre impôt pour renflouer une banque, même la mienne, !
De voir notre énervé de service gesticuler à ce point là pour les sauver, je me dis qu'IL doit avoir bien peur pour ses actions personnelles et ses propres liquidités ; en tous les cas, je ne sais pas pour vous, mais autour de moi personne n'arrive à s'angoisser car les info viennent de SARKO et que le discours ce gars là n'a, depuis longtemps, plus aucune valeur.....
Et plus il va passer à la télé, et plus ça va provoquer le désintérêt : le mieux, si le moment est vraiment grave, serait de laisser des économistes prendre le dossier en main, des personnes en qui on pourrait avoir confiance dans le discours...
Ce qui serait pas mal serait de laisser parler des journalistes économistes qui ont vraiment compris la situation... désolée, mais je n'ai aucun nom qui me vienne !!!
N.B. : un an après Gandrange, voilà l'énervé qui part pour Sandouville et on voit la différence : aujourd'hui il ne peut plus aller vers les ouvriers car il sait très bien que ses mensonges commencent à gonfler sérieusement le petit peuple, et comme il n'a rien d'autre à apporter aux ouvriers, il préfère les fuir ; il y a 1 an à Gandrange, les ouvriers n'avaient pas encore compris à qui ils avaient à faire : IL se sentait encore suffisamment fort pour raconter n'importe quelle connerie pourvu quon l'applaudisse !!! 1 an plus tard le masque est tombé !
IL ne va plus en banlieue, IL ne peut plus aller dans les usines, et bientôt dans les parades il faudra lui installer des acteurs pour lui éviter des jets de tomate........... mais que ne reste-til aux STATES avec doudoune ???? !!!!!!!!!!!!!!!!!
Bonjour,
Cette crise, si elle ne va pas trop loin (genre la baguette à 1 000 000 d'euros, car ça, c'est la voie à n'importe quoi, y compris la guerre), c'est du pain béni ( quelle expression, quand même :-) pour beaucoup de monde:
- sarko et les siens: parce que en 2012 (ou plus tôt si ça se corse avec crise sociale et démocratique: peu vraisemblable), devant l'état au moins aussi lamentable qu'aujourd'hui de la France, il pourra accuser cette crise pour essayer de se faire réélire avec, en plus, du super populisme (sur un "plateau doré", les boucs-émissaires que sont les banquiers marrons: allez, soyons sympas, c'est pas tjs un pléonasme.....hein?..vous dites?....).
- les altermondialistes dont je suis (oui, je sais, ça veut dire trop de choses maintenant, mais tant pis...) car cette crise constitue réellement une démonstration in vivo de ce qu'est le capitalisme financier (au moins celui-là, mais pour dire plus, faut une plus grande démo qui n'a pas sa place ici); il n'y aurait pas de risques sociaux, que l'on pourrait en pleurer de joie. Aux populations du monde d'en tirer enfin les bonnes conclusions. En 29, il n'y avait pas assez de médias: en 2008, si et partout sur la planète.
Ceci dit, attention à ASI de ne pas trop tomber (comme moi, à l'instant..) dans le débat politique; n'empêche, le débat entre peyrelevade (ortho sans doute fausse mais pas le courage d'aller voir) et l'économiste dont j'ai oublié le nom (idem), a bien montré le Spectacle (référence: qui vous savez) de nos politiques (lagarde en l'occurence et entre autres): et çà, c'est 100% dans le rôle de ASI.
Continuez bien à montrer et démonter ce spectacle: vous finirez par les déstabiliser et, d'une manière ou d'une autre, tout le monde en sera gagnant.
Cette crise, si elle ne va pas trop loin (genre la baguette à 1 000 000 d'euros, car ça, c'est la voie à n'importe quoi, y compris la guerre), c'est du pain béni ( quelle expression, quand même :-) pour beaucoup de monde:
- sarko et les siens: parce que en 2012 (ou plus tôt si ça se corse avec crise sociale et démocratique: peu vraisemblable), devant l'état au moins aussi lamentable qu'aujourd'hui de la France, il pourra accuser cette crise pour essayer de se faire réélire avec, en plus, du super populisme (sur un "plateau doré", les boucs-émissaires que sont les banquiers marrons: allez, soyons sympas, c'est pas tjs un pléonasme.....hein?..vous dites?....).
- les altermondialistes dont je suis (oui, je sais, ça veut dire trop de choses maintenant, mais tant pis...) car cette crise constitue réellement une démonstration in vivo de ce qu'est le capitalisme financier (au moins celui-là, mais pour dire plus, faut une plus grande démo qui n'a pas sa place ici); il n'y aurait pas de risques sociaux, que l'on pourrait en pleurer de joie. Aux populations du monde d'en tirer enfin les bonnes conclusions. En 29, il n'y avait pas assez de médias: en 2008, si et partout sur la planète.
Ceci dit, attention à ASI de ne pas trop tomber (comme moi, à l'instant..) dans le débat politique; n'empêche, le débat entre peyrelevade (ortho sans doute fausse mais pas le courage d'aller voir) et l'économiste dont j'ai oublié le nom (idem), a bien montré le Spectacle (référence: qui vous savez) de nos politiques (lagarde en l'occurence et entre autres): et çà, c'est 100% dans le rôle de ASI.
Continuez bien à montrer et démonter ce spectacle: vous finirez par les déstabiliser et, d'une manière ou d'une autre, tout le monde en sera gagnant.
Ah Daniel j'aime ca votre article . Ca fait du bien de lire des
véritées "toujours camouflées" par les mafieux des médias !!!
Et oui tous ces "batards" de la haute finance leur air arrogant ,
leurs suffisances éternelle , leurs tein hallé en permanence ,
la mine reposée du mec qui n'a jamais pesé autre chose qu'un
doigt sur un clavier d'ordi. pour s'en mettre plein les poches
d'un clic de souris !!
Est ce que ce monde est sérieux ?? (Francis Cabrel)
Faudra t-il que tout ca finisse dans la sang car la nature
humaine est ainsi faite , L'un exploite l'autre et encore et
toujours !!!!
Un petit 1789 Revival , ca vous dit ??
véritées "toujours camouflées" par les mafieux des médias !!!
Et oui tous ces "batards" de la haute finance leur air arrogant ,
leurs suffisances éternelle , leurs tein hallé en permanence ,
la mine reposée du mec qui n'a jamais pesé autre chose qu'un
doigt sur un clavier d'ordi. pour s'en mettre plein les poches
d'un clic de souris !!
Est ce que ce monde est sérieux ?? (Francis Cabrel)
Faudra t-il que tout ca finisse dans la sang car la nature
humaine est ainsi faite , L'un exploite l'autre et encore et
toujours !!!!
Un petit 1789 Revival , ca vous dit ??
Vidéo expliquant la création d'argent par la dette, extrêmement intéressante et accessible à tous: http://www.vimeo.com/1711304
Une question rapide et tout'bête ::
Pour que l'Etat sorte autant d'argent (argent forcément du contribuable (de nous, quoi!) puisque l'Etat par définition, c'est nous [théoriquement, évidemment]), pourquoi n'est-il pas ordonné un référendum ?
Parce qu'ils ont bien dû prévoir, nos éminences grisâtres, qu'un type, même élu, ne puisse pas se barrer avec la caisse, ou distribuer à tout va de l'argent à ses petits copains, ou ..etc.., non ?
Pour que l'Etat sorte autant d'argent (argent forcément du contribuable (de nous, quoi!) puisque l'Etat par définition, c'est nous [théoriquement, évidemment]), pourquoi n'est-il pas ordonné un référendum ?
Parce qu'ils ont bien dû prévoir, nos éminences grisâtres, qu'un type, même élu, ne puisse pas se barrer avec la caisse, ou distribuer à tout va de l'argent à ses petits copains, ou ..etc.., non ?
Pour revenir sur la décision de Merkel, quand l'Irlande garantit tous les actifs-passifs de ses 6 banques pour attirer toutes les liquidités européennes, l'Allemagne ne garantit que les dépôts des particuliers pour éviter un bank run.
Ce n'est donc pas tout à fait pareil.
En revanche en France aucune mesure réelle n'a encore été prise
Ce n'est donc pas tout à fait pareil.
En revanche en France aucune mesure réelle n'a encore été prise
Seul un gouvernement formé par une alliance entre Arlette Laguillier et Besancenot pourra nous faire sortir de l'impasse, avec, pour rassurer les modérés, la participation de Marie-George Buffet, et Daniel au ministère de l'information.
[quote=D.S.]La panique ? Elle suinte de partout.
Rouge, le fond de l’air effraie la vieille garde du capitalisme. A vos pavés !
mercredi 1er octobre 2008, par JBB
Le charançon libéré - article11.info
Les voyez-vous, ces drapeaux noirs et rouge agités au vent mauvais de la révolte ?
Les entendez-vous, les clameurs de cette foule déchaînée, décidée à prendre l’Elysée et le pouvoir ?
(...)
Non ?
Vous ne voyez rien ?
(...)
Ce n’est pas grave.
D’autres, moins sourds et aveugles que vous, commencent à sentir souffler le vent de la révolte.
(...)Ainsi de Gerges Pébereau, ancien grand patron d’Alacatel, qui annonçait rien de moins que des lendemains rouges et noirs dans un Point de vue publié dans Le Monde du 16 septembre.
« L’écart ne cesse de se creuser entre les salariés et la petite classe de privilégiés, protégés par le pouvoir, dont le nombre et la fortune croissent rapidement. Nous sommes, à n’en pas douter, dans une période prérévolutionnaire, au sens de 1789. Les cadres et, d’une façon plus générale, les classes moyennes, seront demain, comme les bourgeois naguère, les catalyseurs de la révolution », écrivait ce nouveau Cassandre du Grand Soir.
Poursuivant d’une même plume prophétique : « La France est obligée de faire des réformes et donc de créer des mécontentements dans un contexte économique mondial incertain et avec une situation financière nationale catastrophique. Il y aura de plus en plus de revendications et de moins en moins de moyens capitalistes pour les satisfaire et de moyens policiers pour les endiguer. Une étincelle suffira pour déclencher des mouvements irréparables. »(...)
Et le rameur en chef, l’auguste Sarkozy, y a fait une brève référence dans son effarant discours de Toulon, (...)Je veux le dire aux Français : l’anticapitalisme n’offre aucune solution à la crise actuelle. Renouer avec le collectivisme qui a provoqué dans le passé tant de désastres serait une erreur historique".
Une allusion à « l’anticapitalisme » révélatrice.
Tant Sarkozy avoue en filigrane sa peur de voir fleurir une vraie contestation sur les ruines du système.
Et dit à demi-mot sa conviction que l’écroulement et la crise profiteront à ceux qui les prédisaient depuis si longtemps qu’ils faisaient figure d’ennuyeux radoteurs, jamais fatigués d’agiter les mêmes hochets de la lutte finale.(...)
Et je rajouterai Eric Woerth dimanche chez Moati nous conjurant de "ne pas jeter le capitalisme avec l'eau de la crise" (sic).
Hallucinant de voir avec quelle précipitation ils accourent tous au chevet d'un capitaliste que jusqu'à présent personne ne menace, non?
Rouge, le fond de l’air effraie la vieille garde du capitalisme. A vos pavés !
mercredi 1er octobre 2008, par JBB
Le charançon libéré - article11.info
Les voyez-vous, ces drapeaux noirs et rouge agités au vent mauvais de la révolte ?
Les entendez-vous, les clameurs de cette foule déchaînée, décidée à prendre l’Elysée et le pouvoir ?
(...)
Non ?
Vous ne voyez rien ?
(...)
Ce n’est pas grave.
D’autres, moins sourds et aveugles que vous, commencent à sentir souffler le vent de la révolte.
(...)Ainsi de Gerges Pébereau, ancien grand patron d’Alacatel, qui annonçait rien de moins que des lendemains rouges et noirs dans un Point de vue publié dans Le Monde du 16 septembre.
« L’écart ne cesse de se creuser entre les salariés et la petite classe de privilégiés, protégés par le pouvoir, dont le nombre et la fortune croissent rapidement. Nous sommes, à n’en pas douter, dans une période prérévolutionnaire, au sens de 1789. Les cadres et, d’une façon plus générale, les classes moyennes, seront demain, comme les bourgeois naguère, les catalyseurs de la révolution », écrivait ce nouveau Cassandre du Grand Soir.
Poursuivant d’une même plume prophétique : « La France est obligée de faire des réformes et donc de créer des mécontentements dans un contexte économique mondial incertain et avec une situation financière nationale catastrophique. Il y aura de plus en plus de revendications et de moins en moins de moyens capitalistes pour les satisfaire et de moyens policiers pour les endiguer. Une étincelle suffira pour déclencher des mouvements irréparables. »(...)
Et le rameur en chef, l’auguste Sarkozy, y a fait une brève référence dans son effarant discours de Toulon, (...)Je veux le dire aux Français : l’anticapitalisme n’offre aucune solution à la crise actuelle. Renouer avec le collectivisme qui a provoqué dans le passé tant de désastres serait une erreur historique".
Une allusion à « l’anticapitalisme » révélatrice.
Tant Sarkozy avoue en filigrane sa peur de voir fleurir une vraie contestation sur les ruines du système.
Et dit à demi-mot sa conviction que l’écroulement et la crise profiteront à ceux qui les prédisaient depuis si longtemps qu’ils faisaient figure d’ennuyeux radoteurs, jamais fatigués d’agiter les mêmes hochets de la lutte finale.(...)
Et je rajouterai Eric Woerth dimanche chez Moati nous conjurant de "ne pas jeter le capitalisme avec l'eau de la crise" (sic).
Hallucinant de voir avec quelle précipitation ils accourent tous au chevet d'un capitaliste que jusqu'à présent personne ne menace, non?
"paniquer les fausses grilles carla bruni pète en vendant son tee. "
Sur le sujet "médias, finances, etc", à (ré-)écouter absolument, un échange cocasse entre François Rufin (venu présenter son livre "La Guerre Des Classes") et le journaliste Pierre-Louis Basse samedi dernier (04/10) vers 13h30 sur Europe 1 (émission "Faîtes comme chez vous"). En l'espace de quelques minutes toniques et assez réjouissantes je trouve, François Rufin y évoque son propre éditeur (Fayard, groupe Lagardère), la radio qui l'accueille (Europe 1, groupe Lagardère), les licenciements chez Airbus (Lagardère) et l'évolution de la fortune personnelle de... Arnaud Lagardère ! Pierre-Louis Basse ne se laisse pas pour autant démonter par l'intervention de Rufin, mais tombé par hasard sur cet échange dans ma voiture, j'ai apprécié !
=> Ecouter l'émission de samedi par ici je crois
=> Ecouter l'émission de samedi par ici je crois
Daniel, vous n'avez pas "titririsé" nos abonnements au moins ?
vont devoir se creuser la tête au prochain téléthon pour nous convaincre de donner de l´argent, pendant qu´on fait cadeau de dizaines de milliards à des types qui continueront à pressurer les salaires pour "rééquilibrer le marché", des types qui font fermer les usines, chassent des familles de leurs maisons.
Des types incapables d´annoner d´autres phrases que " c´est le marché qui décide", des traders qui à aucun moments ne se demandent quelles conséquences ont leurs actions sur le reste de la famille humaine dont ils font partie malgré eux, malgré nous.
Des types incapables d´annoner d´autres phrases que " c´est le marché qui décide", des traders qui à aucun moments ne se demandent quelles conséquences ont leurs actions sur le reste de la famille humaine dont ils font partie malgré eux, malgré nous.
So what, Mr Schneidermann ?
Le capitalisme agonise en faisant sous lui (beuârk!), et c'est visiblement un grand bonheur, une extrême jubilation pour vous, comme pour nous tous, @sinautes gauchisants, de pouvoir assister à ses derniers soubresauts.
Un reproche, cependant. Je trouve vos chroniques sur le sujet un peu molles du genou. Quelques piques aux responsables du désastre économique, une ou deux remarques sur l'incohérence et l'inefficacité des politiques, alors qu'on attendait plutôt, nous, abonnés bolcheviques, que vous acheviez la bête puante et gluante à grand coups de tatane.
Mais vous y viendrez. J'ai bon espoir.
Le capitalisme agonise en faisant sous lui (beuârk!), et c'est visiblement un grand bonheur, une extrême jubilation pour vous, comme pour nous tous, @sinautes gauchisants, de pouvoir assister à ses derniers soubresauts.
Un reproche, cependant. Je trouve vos chroniques sur le sujet un peu molles du genou. Quelques piques aux responsables du désastre économique, une ou deux remarques sur l'incohérence et l'inefficacité des politiques, alors qu'on attendait plutôt, nous, abonnés bolcheviques, que vous acheviez la bête puante et gluante à grand coups de tatane.
Mais vous y viendrez. J'ai bon espoir.
oui en effet l'argent ne s'est pas envolé : il faut bien que le "trou" de 700 milliards soit bien réél, c'est à dire que les 700 milliards aient été "retirés" (mis dans des paradis fiscaux) par certaines personnes peu scrupuleuses, pour qu'il y ait des faillites. Sinon ce seraient juste des dettes...
Donc l'argent que l'on aurait "besoin" d'injecter pour éviter les faillites est bien déjà partir dans les poches des quelques milliardaires, et ce serait à nous de les reremplir (une deuxième fois)? De qui se moque-t-on?
Et quand j'aurais le temps, je vous donnerais un point de vue qui me semble interessant : comment la propriété induit forcément un déséquilibre, une pompe à fric depuis le locataire vers le propriétaire, et que ceci est la cause fondamentale de la crise, et du problème capitaliste... Que ce problème est habituellement réduit ou simplement masqué par les impots. Mais quand on réduit trop les impots, ce déséquilibre devient très vite très instable.
C'est, pour moi, la réelle et incontestable cause de toutes les inégalités, la faim, la soif, les faillites... mais c'est un peu long à expliquer....
Donc l'argent que l'on aurait "besoin" d'injecter pour éviter les faillites est bien déjà partir dans les poches des quelques milliardaires, et ce serait à nous de les reremplir (une deuxième fois)? De qui se moque-t-on?
Et quand j'aurais le temps, je vous donnerais un point de vue qui me semble interessant : comment la propriété induit forcément un déséquilibre, une pompe à fric depuis le locataire vers le propriétaire, et que ceci est la cause fondamentale de la crise, et du problème capitaliste... Que ce problème est habituellement réduit ou simplement masqué par les impots. Mais quand on réduit trop les impots, ce déséquilibre devient très vite très instable.
C'est, pour moi, la réelle et incontestable cause de toutes les inégalités, la faim, la soif, les faillites... mais c'est un peu long à expliquer....
Sarkozy est du côté des capitalistes gentils.
Il déclarait récemment qu'il fallait punir les méchants. "Les coupables", disait-il, à la tribune de l'Onu.
Mais... les coupables de quoi ? Il n'y a pas d'infraction puisqu'il n'y a pas de loi.
Il déclarait récemment qu'il fallait punir les méchants. "Les coupables", disait-il, à la tribune de l'Onu.
Mais... les coupables de quoi ? Il n'y a pas d'infraction puisqu'il n'y a pas de loi.
Moi aussi j'adore les histoires de Picsou et des Rapetou : à chaque fois de nouveaux sénarii retords qui tiennent en haleine le jeune lecteur...
En tout cas, je sais pas vous, mais moi j'ai compris que le G4 donnait carte blanche pour se désengager et que les Etats-Nations se substitueraient à tout opérateur financier défaillant sur le territoire. Ce qui impliquera : jeux d'écriture, planches à billets, déficits abyssaux, licenciements et explosion de l'inflation dans plusieurs mois. Et qui mettra à mal les relations au sein des pays de l'UE, de l'ALENA, du SME etc. Retour du protectionnisme ? Les élections européennes risquent d'être assez sportives finalement...
Dans ces conditions, les Etats-Unis n'étant plus crédible, l'Asie ne pouvant sauver toute la planète entière, l'Europe peut allègrement faire une entorse à sa crédibilité aussi en ne respectant plus ses critères de stabilité. C'est les crédits "swap" : j'accepte ton gros découvert, mais tu acceptes le mien aussi.
En tout cas, je sais pas vous, mais moi j'ai compris que le G4 donnait carte blanche pour se désengager et que les Etats-Nations se substitueraient à tout opérateur financier défaillant sur le territoire. Ce qui impliquera : jeux d'écriture, planches à billets, déficits abyssaux, licenciements et explosion de l'inflation dans plusieurs mois. Et qui mettra à mal les relations au sein des pays de l'UE, de l'ALENA, du SME etc. Retour du protectionnisme ? Les élections européennes risquent d'être assez sportives finalement...
Dans ces conditions, les Etats-Unis n'étant plus crédible, l'Asie ne pouvant sauver toute la planète entière, l'Europe peut allègrement faire une entorse à sa crédibilité aussi en ne respectant plus ses critères de stabilité. C'est les crédits "swap" : j'accepte ton gros découvert, mais tu acceptes le mien aussi.
Alors quoi M. Schneidermann ?
Je pensais qu'ASI avait pour but de décrypter les médias. Vous y arrivez en général très bien. Ici votre chronique le fait un peu. Les médias sont coincés entre la nécessité de partager les nouvelles (qui sont fort mauvaises) et la nécessité d'être un peu optimiste. Que doivent-ils faire ? Dire "tout va très mal, c'est horrible. Fuyez autant que possible". La situation empirera, c'est évident.
Mais vos chroniques tendent à être politiques, et là vous sortez un peu, selon moi, des limites d'ASI. Vous êtes de gauche. OK. Pas vraiment libéral. D'accord. Mais vous semblez tirer à boulet rouge (communiste ? :-) sur le capitalisme : méchant capitaliste, méchant capitaliste. Et là j'ai envie de répondre : la crise remet-elle en cause toutes les avancées des dernières années ? Le capitalisme n'a-t-il pas servi à la société pendant de nombreuses années. Et surtout, quelles alternatives viables ?
Ces questions sont bien sûr ouvertes, et je ne pense pas qu'en tappant sur le méchant capitaliste sans apporter la moindre réponse, comme dans vos dernières chroniques, fait avancer le débat. ASI est en revanche fort utile pour s'informer sur la crise, comme vos articles regroupant les meilleurs adresses dans ce but. Et si le capitalisme est si méchant, ASI peut aussi analyser pourquoi l'opposition est absente du débat.
La politique et les médias sont mélangés, mais il semble plus constructif qu'ASI reste près des seconds. C'est dans ce rôle que le site contribue le plus efficacement au débat. Sinon il risque de passer pour un site trop marqué politquement (à gauche), et perdre une certain neutralité pourtant indispensable à sa tâche.
Je pensais qu'ASI avait pour but de décrypter les médias. Vous y arrivez en général très bien. Ici votre chronique le fait un peu. Les médias sont coincés entre la nécessité de partager les nouvelles (qui sont fort mauvaises) et la nécessité d'être un peu optimiste. Que doivent-ils faire ? Dire "tout va très mal, c'est horrible. Fuyez autant que possible". La situation empirera, c'est évident.
Mais vos chroniques tendent à être politiques, et là vous sortez un peu, selon moi, des limites d'ASI. Vous êtes de gauche. OK. Pas vraiment libéral. D'accord. Mais vous semblez tirer à boulet rouge (communiste ? :-) sur le capitalisme : méchant capitaliste, méchant capitaliste. Et là j'ai envie de répondre : la crise remet-elle en cause toutes les avancées des dernières années ? Le capitalisme n'a-t-il pas servi à la société pendant de nombreuses années. Et surtout, quelles alternatives viables ?
Ces questions sont bien sûr ouvertes, et je ne pense pas qu'en tappant sur le méchant capitaliste sans apporter la moindre réponse, comme dans vos dernières chroniques, fait avancer le débat. ASI est en revanche fort utile pour s'informer sur la crise, comme vos articles regroupant les meilleurs adresses dans ce but. Et si le capitalisme est si méchant, ASI peut aussi analyser pourquoi l'opposition est absente du débat.
La politique et les médias sont mélangés, mais il semble plus constructif qu'ASI reste près des seconds. C'est dans ce rôle que le site contribue le plus efficacement au débat. Sinon il risque de passer pour un site trop marqué politquement (à gauche), et perdre une certain neutralité pourtant indispensable à sa tâche.
Je pensais qu'ASI avait pour but de décrypter les médias.
Personnellement je pense qu'ASI a aujourd'hui une vocation plus large que celà. ASI prône une certaine vision de la société, où l'information objective serait accessible à tous. Or la transparence ne fait pas exactement partie des caractéristiques du capitalisme.
Ceci dit, je pense que vous forcez le trait en disant qu'ASI tire "à boulet rouge" sur le capitalisme. Il faut déjà bien comprendre que la chronique de Thomas Legrand n'attaque pas directement le capitalisme, mais deux points bien précis :
- le mythe croissanciste (que n'implique pas obligatoirement le capitalisme "théorique")
- la distinction que veut nous faire avaler Sarko entre "bon" et "mauvais" capitalisme, alors que les deux sont inextricablement liés.
Alors oui, de manière général on sent bien que DS est plutôt d'accord avec ceux qui attaquent le capitalisme. Mais il ne fait pas siens ces propos, il garde un cran de recul. Et pour moi tant que ce recul existera ASI ne sera pas trop politisé.
Personnellement je pense qu'ASI a aujourd'hui une vocation plus large que celà. ASI prône une certaine vision de la société, où l'information objective serait accessible à tous. Or la transparence ne fait pas exactement partie des caractéristiques du capitalisme.
Ceci dit, je pense que vous forcez le trait en disant qu'ASI tire "à boulet rouge" sur le capitalisme. Il faut déjà bien comprendre que la chronique de Thomas Legrand n'attaque pas directement le capitalisme, mais deux points bien précis :
- le mythe croissanciste (que n'implique pas obligatoirement le capitalisme "théorique")
- la distinction que veut nous faire avaler Sarko entre "bon" et "mauvais" capitalisme, alors que les deux sont inextricablement liés.
Alors oui, de manière général on sent bien que DS est plutôt d'accord avec ceux qui attaquent le capitalisme. Mais il ne fait pas siens ces propos, il garde un cran de recul. Et pour moi tant que ce recul existera ASI ne sera pas trop politisé.
@ Gregory B
Vous nous sortez toujours les mêmes arguments. Il n'y a pas d'autres alternatives (TINA).
Pensez-vous que la situation où nous sommes actuellement ne doit pas être prise en compte comme résultat du capitalisme ?
Vous étiez sans doute plus prompt à mettre une croix sur le communisme lors de la chute du mur de Berlin.
Parce que dire que tout a été merveilleux jusqu'ici, c'est oublier bien vite que le système a mis de plus en plus de monde sur le bord du chemin, pas vous peut être et c'est pour ça que vous en êtes satisfait.
Vous faites partie de la même oligarchie qui 5 minutes avant la chute du mur proclamait que le communisme était le meilleur des systèmes.
Ouvrez les yeux, il n'y a pas de système idéal et le mirage comme quoi le capitalisme l'est s'est brisé.
En tout cas je vous souhaite de les laisser ouverts.
Après cette colère, je suis d'accord avec Y. Fontana, il faut prendre du recul avec ce que nous distillent les médias, et @si nous aide en ce sens.
Vous nous sortez toujours les mêmes arguments. Il n'y a pas d'autres alternatives (TINA).
Pensez-vous que la situation où nous sommes actuellement ne doit pas être prise en compte comme résultat du capitalisme ?
Vous étiez sans doute plus prompt à mettre une croix sur le communisme lors de la chute du mur de Berlin.
Parce que dire que tout a été merveilleux jusqu'ici, c'est oublier bien vite que le système a mis de plus en plus de monde sur le bord du chemin, pas vous peut être et c'est pour ça que vous en êtes satisfait.
Vous faites partie de la même oligarchie qui 5 minutes avant la chute du mur proclamait que le communisme était le meilleur des systèmes.
Ouvrez les yeux, il n'y a pas de système idéal et le mirage comme quoi le capitalisme l'est s'est brisé.
En tout cas je vous souhaite de les laisser ouverts.
Après cette colère, je suis d'accord avec Y. Fontana, il faut prendre du recul avec ce que nous distillent les médias, et @si nous aide en ce sens.
Mais ça veut dire quoi pour vous , décrypter les médias ? D'ailleurs il s'agit de "décrypter l'actualité des médias". Ça veut forcément dire que de SON point de vue , il cherche à faire un contre pouvoir , à déceler l'idéologique derrière le montage en apparence banal , l'angle de vue (réel ou moral) avec lequel l'actualité est diffusée.
"La politique et les médias sont mélangés". Bien vu. Alors, pourquoi demander de parler des uns sans évoquer les autres? Exemple : avez-vous remarqué ce week-end comme le "mini-sommet" est devenu "G4" dans toutes les rédactions? On n'ose imaginer que la consigne ait pu venir du politique, n'est-il-pas?
"ASI peut aussi analyser pourquoi l'opposition est absente du débat". Ah, mais vous en voulez du mélange "info/politique" au fond. Et vous avez bien raison. Cela dit, l'opposition (en général) n'est pas absente du débat, mais le PS est effectivement désarmé depuis qu'il a admis que l'économie de marché était la meilleure organisation de production et de distribution desrichesses, dans un monde mondialisé et à la veille d'une catastrophe écologique tout aussi mondialisée.
Damned, de la politique sur un site dédié au décryptage de l'info!
"ASI peut aussi analyser pourquoi l'opposition est absente du débat". Ah, mais vous en voulez du mélange "info/politique" au fond. Et vous avez bien raison. Cela dit, l'opposition (en général) n'est pas absente du débat, mais le PS est effectivement désarmé depuis qu'il a admis que l'économie de marché était la meilleure organisation de production et de distribution desrichesses, dans un monde mondialisé et à la veille d'une catastrophe écologique tout aussi mondialisée.
Damned, de la politique sur un site dédié au décryptage de l'info!
Le capitalisme c'est bien mais il doit être contrôlé, et beaucoup plus.
La privatisation c'est bien, mais ça ne doit pas être un dogme, les entreprises publiques c'est bien aussi. Si j'étais au pouvoir, je nationaliserai d'office les autoroutes. Pas normal que le contribuable ait payé pour leur construction et que c'est le privé qui en profite.
Les possibilités de spéculation devraient être interdites. A quoi ça sert ? Si ce n'est qu'à créer des déséquilibres et des crises tous les 5 ans. Il faudrait taxer lourdement les placements court terme. Au niveau européen, si on veut vraiment que ça change et ne pas se contenter de discours, il faudrait mettre ça en place rapidement.
Il faudrait aussi interdire les paradis fiscaux (Luxembourg, Monaco). Etc, etc.
Tout cela n'est pas du communisme, loin de là.
La privatisation c'est bien, mais ça ne doit pas être un dogme, les entreprises publiques c'est bien aussi. Si j'étais au pouvoir, je nationaliserai d'office les autoroutes. Pas normal que le contribuable ait payé pour leur construction et que c'est le privé qui en profite.
Les possibilités de spéculation devraient être interdites. A quoi ça sert ? Si ce n'est qu'à créer des déséquilibres et des crises tous les 5 ans. Il faudrait taxer lourdement les placements court terme. Au niveau européen, si on veut vraiment que ça change et ne pas se contenter de discours, il faudrait mettre ça en place rapidement.
Il faudrait aussi interdire les paradis fiscaux (Luxembourg, Monaco). Etc, etc.
Tout cela n'est pas du communisme, loin de là.
@ JIEM 92 : "Vous nous sortez toujours les mêmes arguments. Il n'y a pas d'autres alternatives (TINA). "
Je crois que c'est la première fois que je poste à ce sujet
Je précise ma pensée :
- le mélange médias / politque implique pour ASI d'évoquer la politique. Mais (selon moi) pas de faire des chroniques politiques, plutôt de voir comment la politique est traitée par les médias. La différence est énorme et cela implique de ne pas apporter de jugements de fond sur la polique elle-même
- pour tout ceux qui attaquent le capitalisme suite à mon commentaire : vous noterez que j'ai posé des questions et j'ai souligné qu'elles étaient ouvertes ! En soi je suis pour le capitalisme, mais comme ALain Steckerman, je pense qu'il doit être plus régulé etc. Je suis pour un débat, et ne défend pas l'idée à tout prix. Je pense juste qu'ASI n'a pas pour but de décider entre communisme et capitalisme, car ce n'est pas là que se trouve la (grande expertise) de M. Schneiderman et de ses collègues.
Je crois que c'est la première fois que je poste à ce sujet
Je précise ma pensée :
- le mélange médias / politque implique pour ASI d'évoquer la politique. Mais (selon moi) pas de faire des chroniques politiques, plutôt de voir comment la politique est traitée par les médias. La différence est énorme et cela implique de ne pas apporter de jugements de fond sur la polique elle-même
- pour tout ceux qui attaquent le capitalisme suite à mon commentaire : vous noterez que j'ai posé des questions et j'ai souligné qu'elles étaient ouvertes ! En soi je suis pour le capitalisme, mais comme ALain Steckerman, je pense qu'il doit être plus régulé etc. Je suis pour un débat, et ne défend pas l'idée à tout prix. Je pense juste qu'ASI n'a pas pour but de décider entre communisme et capitalisme, car ce n'est pas là que se trouve la (grande expertise) de M. Schneiderman et de ses collègues.
Le vous est un vous général… et dont vous faites il est vrai partie.
Ce que je veux dire c'est que votre argumentation est toujours celle que l'on entend de la part de "sympathisants" de l'économie que nous subissons actuellement.
Quant à ce que l'on doit ou ne doit pas trouver sur ce site, je vous renvoie aux discussions qui ont eu lieu par ailleurs sur la fameuse "information brute".
Rapporter, et commenter ce que l'on rapporte, est tout simplement du journalisme.
Ne pas le faire, c'est de la propagande ou plus politiquement correct, de la communication.
Pas ailleurs, toute information, qu'elle soit divulguée ou non est, à plus ou moins de degrés, politique.
Ce que je veux dire c'est que votre argumentation est toujours celle que l'on entend de la part de "sympathisants" de l'économie que nous subissons actuellement.
Quant à ce que l'on doit ou ne doit pas trouver sur ce site, je vous renvoie aux discussions qui ont eu lieu par ailleurs sur la fameuse "information brute".
Rapporter, et commenter ce que l'on rapporte, est tout simplement du journalisme.
Ne pas le faire, c'est de la propagande ou plus politiquement correct, de la communication.
Pas ailleurs, toute information, qu'elle soit divulguée ou non est, à plus ou moins de degrés, politique.
N'empèche que justement, c'est bien la première fois que j'entends dire qu'un chroniqueur a un tel discours. D'habitude, c'est plutôt : "dormez je le veux, et le capitalisme financier assure le bonheur de tous". Je pense donc qu'il était du rôle d'@si de signaler ceci à ses lecteurs trop paresseux pour aller écouter ce qui se dit à la radio (c'est mon cas).
Maintenant que ce discours en gène certains, je le comprends tout à fait, mais ce n'est pas à D.S. qu'il faut le reprocher, plutôt à ce Thomas Legrand qui fait preuve d'un manque de bonne éducation certain en mordant la main qui le nourrit (car qui paie les journalistes en réalité ? en tout cas pas les lecteurs).
Je ne pense pas qu'il fasse de vieux os dans la radio de service publique avec ce genre de discours. Rassturez-vous donc...
Maintenant que ce discours en gène certains, je le comprends tout à fait, mais ce n'est pas à D.S. qu'il faut le reprocher, plutôt à ce Thomas Legrand qui fait preuve d'un manque de bonne éducation certain en mordant la main qui le nourrit (car qui paie les journalistes en réalité ? en tout cas pas les lecteurs).
Je ne pense pas qu'il fasse de vieux os dans la radio de service publique avec ce genre de discours. Rassturez-vous donc...
Alors quoi M. Schneidermann ?
Mais vos chroniques tendent à être politiques, et là vous sortez un peu, selon moi, des limites d'ASI. Vous êtes de gauche. OK. Pas vraiment libéral. D'accord. Mais vous semblez tirer à boulet rouge (communiste ? :-) sur le capitalisme : méchant capitaliste, méchant capitaliste. Et là j'ai envie de répondre : la crise remet-elle en cause toutes les avancées des dernières années ? Le capitalisme n'a-t-il pas servi à la société pendant de nombreuses années. Et surtout, quelles alternatives viables ?
Ces questions sont bien sûr ouvertes, et je ne pense pas qu'en tappant sur le méchant capitaliste sans apporter la moindre réponse, comme dans vos dernières chroniques, fait avancer le débat. ASI est en revanche fort utile pour s'informer sur la crise, comme vos articles regroupant les meilleurs adresses dans ce but. Et si le capitalisme est si méchant, ASI peut aussi analyser pourquoi l'opposition est absente du débat.
La politique et les médias sont mélangés, mais il semble plus constructif qu'ASI reste près des seconds. C'est dans ce rôle que le site contribue le plus efficacement au débat. Sinon il risque de passer pour un site trop marqué politquement (à gauche), et perdre une certain neutralité pourtant indispensable à sa tâche.
[large]@gregoryB[/large]
Vraiment, j'aimerais savoir de quelle société vous parlez lorsque vous dites que le "capitalisme a servi la société pendant de nombreuses années" ? Quelle société, SVP ? Un cinquième de l'humanité pendant que le reste est sur le pavé ? C'est cela votre bon système ?
Sans compter que ce système se détruit de l'intérieur comme on le constate actuellement... Il n'a même pas besoin d'opposants. Vous ne comprenez donc pas que le principe qui veut que "plus la productivité augmente, plus il faut qu'elle augmente pour éviter que le volume de profit diminue" est un paradoxe qui n'est pas viable ?
Vous ne comprenez pas que les capitaux accumulés restent sous forme de capitaux et donc qu'ils ne servent à rien ? L'argent est la seule marchandise que l'industrie financière produit par des opérations la plupart du temps hasardeuses et malhonnêtes. C'est un système fondé sur l'anticipation et comment peut-on spéculer sur le futur puisqu'il n'existe pas encore ? Bref, c'est de l'air, du vent...
Je ne vois donc pas en quoi Daniel sort de son champ d'action lorsqu'il dénonce la mauvaise foi ou le désarroi de ces politiques en panique. Les médias en ce moment jouent le rôle de girouettes et de perroquets en rapportant des discours incohérents. La vérité est que les politiques n'ont pas de solution pour sauver "leur" système.
Quelle réponse Daniel devrait-il apporter ? Il n'est pas économiste. De nombreux économistes ont proposé des alternatives à cette économie depuis des années et ils n'ont jamais été entendu (mais vous pouvez les lire). Ils ont annoncé cette crise, mais ils n'ont jamais eu la parole. Vous trouvez Daniel trop engagé ? Mais Grégory, la neutralité n'est plus de ce temps.
Quant à l'opposition dont vous parlez, vous savez bien que not'président en a fait des confettis... C'est une technique classique de managment utilisée dans ce système que vous approuvez.
Une note encore : "servir le débat" ne veut plus rien dire ! Vous croyez qu'on vous attend encore pour faire un bon vieux débat, Grégory ? Les temps ont changé ! réveillez-vous!
@ Lou :
Je ne sais pas si je suis naïf, optimiste ou humaniste, je vous laisse décider.
Mais je pense que le capitalisme est le "moins pire des systèmes". Je lui reproche ses excès, pas son fonctionnement. De la même manière que je n'utilise pas l'exemple de l'URSS pour nier tout le communisme, je ne bloque pas sur la crise actuelle (je ne la nie évidemment pas, d'ailleurs, elle est loin de m'épargner).
Mais j'espère que de vrais leçons seront tirées, et que les gens y verront un tournant. J'y crois encore, quand je vois Bill Gates et Warren Buffet, deux symboles du capitalisme donner plus de 95% de leur fortune à des fondations. Pas mal pour des méchants capitalistes non ? Les moeurs changent, et j'espère que cette crise va permettre d'avancer plus vite.
Pour répondre à ceux mettant en cause les bienfaits du capitalisme (il y en a!), je pense déjà qu'il a permis de réduire considérablement des famines, et ce dans le monde entier. Elle demeur dans certains endroits (Corée du nord, Soudan) mais pour des raisons politiques. Ensuite je compare les rythmes de vie entre aujourd'hui et il y a un siècle. Je pense que plus d'un cinquième de la population s'y retrouve. Une fois de plus, dans mes commentaires précédents, je posais des questions. Je n'apportais pas de réponses.
Et supposons que l'on en finisse avec le méchant capitalisme. Que reste-t-il ? Ce qui me gêne dans ces débats, c'est que l'on ne m'a quasi-jamais expliqué d'alternatives. La décroissance ? OK ca semble cohérant, mais elle concerne même les plus démunis alors ?
Un autre point qui me gêne, mais c'est propre à l'esprit très "gauche" de ce forum, c'est que l'on me classe tout de suite à droite. Je suis libéral, c'est très différent, et je ne vote pas à droite. Je suis le premier à crier quand des inconscients font écrouler l'économie mondial en cherchant à améliorer virtuellement la rentabilité.
Je finirai en réagissant à ce passage choquant : "Vous ne comprenez pas que les capitaux accumulés restent sous forme de capitaux et donc qu'ils ne servent à rien ? L'argent est la seule marchandise que l'industrie financière produit par des opérations la plupart du temps hasardeuses et malhonnêtes. C'est un système fondé sur l'anticipation et comment peut-on spéculer sur le futur puisqu'il n'existe pas encore ? Bref, c'est de l'air, du vent... "
Tout d'abord, je condamne évidemment la spéculation hasardeuse. Mais comment pouvez-vous limiter l'industrie financière à cela ? C'est scandaleux ! Vous croyez que les entreprises sortent d'où leurs capitaux ou leurs liquidité ? Ca marche aussi pour le site d'ASI ! Si demain vous inventer un médicament contre le sida, c'est "l'industrie financière" qui vous aidera à le lancer. L'industrie financière apporte les capitaux aux entreprises pour que celles-ci se développent. Ceci entraîne une rémunération, et les capitaux gagnés servent ensuite à investir dans d'autres entreprises. Les capitaux restent donc sous formes de capitaux, et SERVENT à faire vivre les entreprises. C'est donc tout sauf du vent. L'enjeu est ensuite de créer des lois permettant d'éviter tout abus (ex: spéculation hasardeuse ...)
Je ne sais pas si je suis naïf, optimiste ou humaniste, je vous laisse décider.
Mais je pense que le capitalisme est le "moins pire des systèmes". Je lui reproche ses excès, pas son fonctionnement. De la même manière que je n'utilise pas l'exemple de l'URSS pour nier tout le communisme, je ne bloque pas sur la crise actuelle (je ne la nie évidemment pas, d'ailleurs, elle est loin de m'épargner).
Mais j'espère que de vrais leçons seront tirées, et que les gens y verront un tournant. J'y crois encore, quand je vois Bill Gates et Warren Buffet, deux symboles du capitalisme donner plus de 95% de leur fortune à des fondations. Pas mal pour des méchants capitalistes non ? Les moeurs changent, et j'espère que cette crise va permettre d'avancer plus vite.
Pour répondre à ceux mettant en cause les bienfaits du capitalisme (il y en a!), je pense déjà qu'il a permis de réduire considérablement des famines, et ce dans le monde entier. Elle demeur dans certains endroits (Corée du nord, Soudan) mais pour des raisons politiques. Ensuite je compare les rythmes de vie entre aujourd'hui et il y a un siècle. Je pense que plus d'un cinquième de la population s'y retrouve. Une fois de plus, dans mes commentaires précédents, je posais des questions. Je n'apportais pas de réponses.
Et supposons que l'on en finisse avec le méchant capitalisme. Que reste-t-il ? Ce qui me gêne dans ces débats, c'est que l'on ne m'a quasi-jamais expliqué d'alternatives. La décroissance ? OK ca semble cohérant, mais elle concerne même les plus démunis alors ?
Un autre point qui me gêne, mais c'est propre à l'esprit très "gauche" de ce forum, c'est que l'on me classe tout de suite à droite. Je suis libéral, c'est très différent, et je ne vote pas à droite. Je suis le premier à crier quand des inconscients font écrouler l'économie mondial en cherchant à améliorer virtuellement la rentabilité.
Je finirai en réagissant à ce passage choquant : "Vous ne comprenez pas que les capitaux accumulés restent sous forme de capitaux et donc qu'ils ne servent à rien ? L'argent est la seule marchandise que l'industrie financière produit par des opérations la plupart du temps hasardeuses et malhonnêtes. C'est un système fondé sur l'anticipation et comment peut-on spéculer sur le futur puisqu'il n'existe pas encore ? Bref, c'est de l'air, du vent... "
Tout d'abord, je condamne évidemment la spéculation hasardeuse. Mais comment pouvez-vous limiter l'industrie financière à cela ? C'est scandaleux ! Vous croyez que les entreprises sortent d'où leurs capitaux ou leurs liquidité ? Ca marche aussi pour le site d'ASI ! Si demain vous inventer un médicament contre le sida, c'est "l'industrie financière" qui vous aidera à le lancer. L'industrie financière apporte les capitaux aux entreprises pour que celles-ci se développent. Ceci entraîne une rémunération, et les capitaux gagnés servent ensuite à investir dans d'autres entreprises. Les capitaux restent donc sous formes de capitaux, et SERVENT à faire vivre les entreprises. C'est donc tout sauf du vent. L'enjeu est ensuite de créer des lois permettant d'éviter tout abus (ex: spéculation hasardeuse ...)
@Grégory
Comment pouvez-vous soutenir que le capitalisme est le moins pire des systèmes puisque vous méconnaissez les autres systèmes économiques possibles ? Vous ne faites qu'une comparaison avec un système communiste durement éprouvé... Votre schéma est fort manichéen. Vous me citez Bill Gates "comme toujours"... Mais enfin il se compte sur les doigts d'une main ces "généreux donateurs" et comment accepter que la vie de certains soient suspendus aux bienfaits capricieux de seulement quelques-uns ?
Grégory, le capitalisme n'est pas ce que vous décrivez ici. Ce que vous m'écrivez c'est ce que vous souhaitez qu'il soit... C'est tout à votre honneur, mais la réalité est toute autre. Non, le capitalisme n'a pas résolu des problèmes de famine ou autres. Ce n'est pas un système altruiste, moral ou bénéfique. Il accélère au contraire la précarité de beaucoup (la majorité) d'entre nous.
Vous réagissez à un passage choquant, me dites-vous, alors que je ne fais que reprendre ici une théorie politique du feu André Gorz (qui a d'ailleurs proposé d'excellentes alternatives à l'économie en place). Lisez-le (je vous le recommande vivement), prenez le temps de la réflexion et surtout n'ayez pas peur de changer d'avis ; on en sort toujours plus vivant et plus grand. Vous ne deviendrez pas "socialiste" pour autant (ce n'est pas une maladie !), mais vous regarderez peut-être le monde avec d'autres yeux.
PS : Votre "industrie financière" a développé la trithérapie pour les malades du sida, mais jusqu'à ce jour le continent africain est privé de ce traitement. Elle a aussi décidé de freiner les recherches sur un éventuel vaccin, trop peu rentable pour les laboratoires...
Comment pouvez-vous soutenir que le capitalisme est le moins pire des systèmes puisque vous méconnaissez les autres systèmes économiques possibles ? Vous ne faites qu'une comparaison avec un système communiste durement éprouvé... Votre schéma est fort manichéen. Vous me citez Bill Gates "comme toujours"... Mais enfin il se compte sur les doigts d'une main ces "généreux donateurs" et comment accepter que la vie de certains soient suspendus aux bienfaits capricieux de seulement quelques-uns ?
Grégory, le capitalisme n'est pas ce que vous décrivez ici. Ce que vous m'écrivez c'est ce que vous souhaitez qu'il soit... C'est tout à votre honneur, mais la réalité est toute autre. Non, le capitalisme n'a pas résolu des problèmes de famine ou autres. Ce n'est pas un système altruiste, moral ou bénéfique. Il accélère au contraire la précarité de beaucoup (la majorité) d'entre nous.
Vous réagissez à un passage choquant, me dites-vous, alors que je ne fais que reprendre ici une théorie politique du feu André Gorz (qui a d'ailleurs proposé d'excellentes alternatives à l'économie en place). Lisez-le (je vous le recommande vivement), prenez le temps de la réflexion et surtout n'ayez pas peur de changer d'avis ; on en sort toujours plus vivant et plus grand. Vous ne deviendrez pas "socialiste" pour autant (ce n'est pas une maladie !), mais vous regarderez peut-être le monde avec d'autres yeux.
PS : Votre "industrie financière" a développé la trithérapie pour les malades du sida, mais jusqu'à ce jour le continent africain est privé de ce traitement. Elle a aussi décidé de freiner les recherches sur un éventuel vaccin, trop peu rentable pour les laboratoires...
Ce matin, intervenait sur France Inter ( décidément... ) le Président de l'ONG Action Contre la Faim, ONG qui intervient un peu partout dans le monde, surtout dans les pays du Sud, et dont les militants se font flinguer de temps en temps dans d'aimables dictatures, histoire d'apprendre à ne pas se mêler de ce qui les regarde. Ce président, donc ( à moins qu'il ne s'agisse que d'un porte-parole, mais peu importe ) mettait en parallèle les centaines de milliards qui vont se noyer dans les gouffres bancaires pour le plus grand profit des Warren Buffet & c° avec les 50 millions d'€ qui lui seraient nécessaires pour gommer un peu des crises alimentaires qui sévissent dans les pays où ACF intervient. S'il y a un seul mot pour qualifier la situation, c'est OBSCENITE.
Action contre la Faim, c'est 4 rue Niepce, Paris 14° ( je n'ai pas son courriel )
Action contre la Faim, c'est 4 rue Niepce, Paris 14° ( je n'ai pas son courriel )
Tout cet argent sort de la planche à billets, ce qui n'est pas bon signe de toute manière. Plus personne ne méprise rien, l'ont ils méprisé un jour ? L' avion avec plusieurs pilotes à son bord est la plus mauvaise solution.
Cette Europe meurt sous nos yeux, ce n'est pas une bonne nouvelle, dans l'immédiat. Une autre naitra pour les Peuples par les Peuples, ce triste spectacle est le résultat de la marche forcée de l'Europe copiant l'Amérique, de l'autisme des dirigeants à l'avertissement de leurs peuples plus sages qu'eux.
Ne pas écouter les aspirations des Peuples, les forcer à avancer, voila où cela nous amène, que de temps perdu diront les plus lucides. A trop vouloir gagner, l'on y perd son âme et son temps.
Cette Europe meurt sous nos yeux, ce n'est pas une bonne nouvelle, dans l'immédiat. Une autre naitra pour les Peuples par les Peuples, ce triste spectacle est le résultat de la marche forcée de l'Europe copiant l'Amérique, de l'autisme des dirigeants à l'avertissement de leurs peuples plus sages qu'eux.
Ne pas écouter les aspirations des Peuples, les forcer à avancer, voila où cela nous amène, que de temps perdu diront les plus lucides. A trop vouloir gagner, l'on y perd son âme et son temps.