Commentaires
Des animaux sauvages envahissent Paris !
De redoutables animaux sauvages ont été, il y a quelques jours, lâchés dans Paris afin d'annoncer la réouverture du zoo de Vincennes. On a ainsi pu découvrir, sur certaines places de la capitale, des conteneurs en bois ayant abrité des singes, une girafe, un zèbre, un jaguar et un lion :
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Derniers commentaires
Dommage de ne pas avoir évoqué l'éléphant du Royal de Luxe. Parce que le goût pour l'esthétique de l'éléphant ne semble pas disparaître. Et celui-là est très chouette, pour de vrai.
Vous avez tous, dans le bled où vous habitez ou dans celui où vous allez en vacances ou dans celui où vous êtes né, une sculpture de tortue, de lézard, de canari ou de coccinelle dont je n'ai pas parlé dans la chronique.
J'en suis très désolé, mais c'est la vie.
Et la vie est dure.
Pour sûr, ouaipe, la vie est dure.
Merci, comme toujours, pour cette chronique.
Mais Alain, je suis étonné que vous n'évoquiez pas ça...
Hé oui, un éléphant se balade au coeur de Nantes depuis 2007!
Mais Alain, je suis étonné que vous n'évoquiez pas ça...
Hé oui, un éléphant se balade au coeur de Nantes depuis 2007!
Toujours aussi génial ce Korkos !
Merci !
Merci !
Merci pour la promenade
Merci pour cette chronique. Lorsque j'étais adolescent et que je lisais " Les Misérables",je me demandais où pouvait bien se trouver cet éléphant place de la Bastille .
Juste pour allier ce billet à l'actualité, jetez un coup d'oeil par ici, cette maison des chimères est située juste en face des bâtiments de la présidence à Kiev.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_aux_Chim%C3%A8res
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_aux_Chim%C3%A8res
Il y a un parti-pris anti-poisson, ou c'est moi?
http://www.pariscotejardin.fr/wp-content/14012012-P1420536.jpg
À Paris il y un renard et un corbeau sculptés.
Une statue de La Fontaine of course.
D'après les plus grands experts, le fromage pourrait être attribué à Ahae.. Quand on ne sait pas dessiner un mouton, on fait la caisse, quand on ne sait pas sculpter un fromage, pareil, on fait la boite.
( http://paris1900.lartnouveau.com/paris16/jardins/jardin_du_ranelagh/statues/stat_la_font7.htm )
Ça m'intrigue cette histoire d'araignée... C'est quelqu'un qui voulait se moquer du proprio, de son style poussiéreux?
http://www.pariscotejardin.fr/wp-content/14012012-P1420536.jpg
À Paris il y un renard et un corbeau sculptés.
Une statue de La Fontaine of course.
D'après les plus grands experts, le fromage pourrait être attribué à Ahae.. Quand on ne sait pas dessiner un mouton, on fait la caisse, quand on ne sait pas sculpter un fromage, pareil, on fait la boite.
( http://paris1900.lartnouveau.com/paris16/jardins/jardin_du_ranelagh/statues/stat_la_font7.htm )
Ça m'intrigue cette histoire d'araignée... C'est quelqu'un qui voulait se moquer du proprio, de son style poussiéreux?
Ça donne envie d’aller regarder les vrais animaux sauvages de Paris.
Oui, alors, d’accord, ses photos sont moins belles que celles du milliardaire Ahae, mais c’est supportable.
Oui, alors, d’accord, ses photos sont moins belles que celles du milliardaire Ahae, mais c’est supportable.
Je me permets, sgd, il fut un temps ou je le connaissais par coeur.
Les éléphants de Leconte de Lisle
Le sable rouge est comme une mer sans limite,
Et qui flambe, muette, affaissée en son lit.
Une ondulation immobile remplit
L'horizon aux vapeurs de cuivre où l'homme habite.
Nulle vie et nul bruit. Tous les lions repus
Dorment au fond de l'antre éloigné de cent lieues,
Et la girafe boit dans les fontaines bleues,
Là-bas, sous les dattiers des panthères connus.
Pas un oiseau ne passe en fouettant de son aile
L'air épais, où circule un immense soleil.
Parfois quelque boa, chauffé dans son sommeil,
Fait onduler son dos dont l'écaille étincelle.
Tel l'espace enflammé brûle sous les cieux clairs.
Mais, tandis que tout dort aux mornes solitudes,
Lés éléphants rugueux, voyageurs lents et rudes
Vont au pays natal à travers les déserts.
D'un point de l'horizon, comme des masses brunes,
Ils viennent, soulevant la poussière, et l'on voit,
Pour ne point dévier du chemin le plus droit,
Sous leur pied large et sûr crouler au loin les dunes.
Celui qui tient la tête est un vieux chef. Son corps
Est gercé comme un tronc que le temps ronge et mine
Sa tête est comme un roc, et l'arc de son échine
Se voûte puissamment à ses moindres efforts.
Sans ralentir jamais et sans hâter sa marche,
Il guide au but certain ses compagnons poudreux ;
Et, creusant par derrière un sillon sablonneux,
Les pèlerins massifs suivent leur patriarche.
L'oreille en éventail, la trompe entre les dents,
Ils cheminent, l'oeil clos. Leur ventre bat et fume,
Et leur sueur dans l'air embrasé monte en brume ;
Et bourdonnent autour mille insectes ardents.
Mais qu'importent la soif et la mouche vorace,
Et le soleil cuisant leur dos noir et plissé ?
Ils rêvent en marchant du pays délaissé,
Des forêts de figuiers où s'abrita leur race.
Ils reverront le fleuve échappé des grands monts,
Où nage en mugissant l'hippopotame énorme,
Où, blanchis par la Lune et projetant leur forme,
Ils descendaient pour boire en écrasant les joncs.
Aussi, pleins de courage et de lenteur, ils passent
Comme une ligne noire, au sable illimité ;
Et le désert reprend son immobilité
Quand les lourds voyageurs à l'horizon s'effacent.
Les éléphants de Leconte de Lisle
Le sable rouge est comme une mer sans limite,
Et qui flambe, muette, affaissée en son lit.
Une ondulation immobile remplit
L'horizon aux vapeurs de cuivre où l'homme habite.
Nulle vie et nul bruit. Tous les lions repus
Dorment au fond de l'antre éloigné de cent lieues,
Et la girafe boit dans les fontaines bleues,
Là-bas, sous les dattiers des panthères connus.
Pas un oiseau ne passe en fouettant de son aile
L'air épais, où circule un immense soleil.
Parfois quelque boa, chauffé dans son sommeil,
Fait onduler son dos dont l'écaille étincelle.
Tel l'espace enflammé brûle sous les cieux clairs.
Mais, tandis que tout dort aux mornes solitudes,
Lés éléphants rugueux, voyageurs lents et rudes
Vont au pays natal à travers les déserts.
D'un point de l'horizon, comme des masses brunes,
Ils viennent, soulevant la poussière, et l'on voit,
Pour ne point dévier du chemin le plus droit,
Sous leur pied large et sûr crouler au loin les dunes.
Celui qui tient la tête est un vieux chef. Son corps
Est gercé comme un tronc que le temps ronge et mine
Sa tête est comme un roc, et l'arc de son échine
Se voûte puissamment à ses moindres efforts.
Sans ralentir jamais et sans hâter sa marche,
Il guide au but certain ses compagnons poudreux ;
Et, creusant par derrière un sillon sablonneux,
Les pèlerins massifs suivent leur patriarche.
L'oreille en éventail, la trompe entre les dents,
Ils cheminent, l'oeil clos. Leur ventre bat et fume,
Et leur sueur dans l'air embrasé monte en brume ;
Et bourdonnent autour mille insectes ardents.
Mais qu'importent la soif et la mouche vorace,
Et le soleil cuisant leur dos noir et plissé ?
Ils rêvent en marchant du pays délaissé,
Des forêts de figuiers où s'abrita leur race.
Ils reverront le fleuve échappé des grands monts,
Où nage en mugissant l'hippopotame énorme,
Où, blanchis par la Lune et projetant leur forme,
Ils descendaient pour boire en écrasant les joncs.
Aussi, pleins de courage et de lenteur, ils passent
Comme une ligne noire, au sable illimité ;
Et le désert reprend son immobilité
Quand les lourds voyageurs à l'horizon s'effacent.
Un peu de germanophobie en ces temps de pré campagne des européennes
Les loups sont entrés dans Paris
Les loups sont entrés dans Paris
Il m'a encore bluffé !
ainsi qu'un taureau désormais installé à Nîmes
et qui avait au départ été exposé dans les années 30 dans plusieurs endroits de la ville avant d'être érigé sur une colonne dans un square et accueille aujourd'hui à ses pieds les élèves [s]fumeurs de pétards[/s] du lycée Camargue situé juste en face.
Allez, un petit Jaguar.
et qui avait au départ été exposé dans les années 30 dans plusieurs endroits de la ville avant d'être érigé sur une colonne dans un square et accueille aujourd'hui à ses pieds les élèves [s]fumeurs de pétards[/s] du lycée Camargue situé juste en face.
Allez, un petit Jaguar.
Éléphant de Paris
Ah, Curnonsky, non plus que l’aube,
N’était bien rigolo
Il regardait le fil de l’eau.
C’était avant les Taube.
Et moi j’apercevais - pourtant
Qu’on fût loin de Cythère -
Un objet singulier. Mystère :
C’est un éléphant.
Notre maison étant tout proche,
On le prit avec nous.
Il mettait, pour chercher des sous
Sa trompe dans ma poche.
Hélas, rue-de-Villersexel,
La porte était trop basse.
On a beau dire que tout passe
Non - ni le riche au Ciel.
Paul-Jean Toulet, Contrerimes
Ah, Curnonsky, non plus que l’aube,
N’était bien rigolo
Il regardait le fil de l’eau.
C’était avant les Taube.
Et moi j’apercevais - pourtant
Qu’on fût loin de Cythère -
Un objet singulier. Mystère :
C’est un éléphant.
Notre maison étant tout proche,
On le prit avec nous.
Il mettait, pour chercher des sous
Sa trompe dans ma poche.
Hélas, rue-de-Villersexel,
La porte était trop basse.
On a beau dire que tout passe
Non - ni le riche au Ciel.
Paul-Jean Toulet, Contrerimes
Merci.
Cette ménagerie me rappelle...celle dont on parle aux infos tous les soirs.
A propos, j'ai mal regardé ou il n'ya pas "les quatre sans cul" de la fontaine des éléphants à Chambéry ?
Chu pas savoyard, mais je me soigne.
Cette ménagerie me rappelle...celle dont on parle aux infos tous les soirs.
A propos, j'ai mal regardé ou il n'ya pas "les quatre sans cul" de la fontaine des éléphants à Chambéry ?
Chu pas savoyard, mais je me soigne.