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Des étudiants journalistes expérimentent le fact-checking en direct
Le fact checking enseigné à l'école de journalisme.
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Voilà - 2012, et la dernière tendance en vogue chez les journalistes serait,
tenez vous bien, de vérifier les informations.
Qui aurait pu penser qu'un jour le journalisme irait jusque là !
tenez vous bien, de vérifier les informations.
Qui aurait pu penser qu'un jour le journalisme irait jusque là !
+1 On arrête pas le progrès...
Je suis le seul à trouver que ces "étudiants journalistes" semblent sortis d'un formatage collectif qui les rend de parfaits sosies des présentateurs des chaînes d'info continue ? Mêmes intonations, mêmes gestuelles, mêmes éléments de langage.
Avant de vérifier les faits "en direct-live" (probablement uniquement via Google ou un moteur de recherche mainstream), il me semblerait qu'un peu d'autonomie intellectuelle serait une véritable avancée.
Avant de vérifier les faits "en direct-live" (probablement uniquement via Google ou un moteur de recherche mainstream), il me semblerait qu'un peu d'autonomie intellectuelle serait une véritable avancée.
Par ailleurs, dans l'émission de M. Mélenchon, vous ne mentionnez pas un autre passage dont je me souvient où il indique lui même (en bougonnant je crois) qu'il se restreint de dire ce qu'il souhaitais dire car il craint la sanction des vérificateurs. Encore un exemple du caractère mortifère de ce dispositif.
article : sur Mme Le Pen : Mais elle s'était contentée d'ignorer le correctif
Je n'ai pas vu l'émission mais l'extrait sélectionné par @SI ne montre pas qu'elle l'ignore, mais qu'elle leur dit qu'ils n'ont pas bien cherché : elle parle d'une sondage d'il y a quelques jours, alors que l'étudiante journaliste qui énonce le résultat des vérificateurs indique qu'ils ont trouvé un sondage d'il y a quelques mois.
De plus, si on écoute bien, cette étudiante journaliste reformule la citation de Mme Le Pen en disant "70% des Allemands souhaitent revenir à l'Euro", ce qui ne veut strictement rien dire, et explique peut-être aussi le "Non ! Non ! Non !" vif de Mme Le Pen, et qui ne correspond pas à ce qu'elle a dit : "70% des Allemands aujourd'hui sont très très sceptiques à l'égard de l'euro".
A noter aussi que dans le même extrait elle compare elle aussi le dispositif à un examen, puisqu'elle demande "et on est noté après ?". Elle ne s'est nullement contentée d'ignorer le dispositif : elle l'a contesté, dans sa nature et dans sa production.
article : sur M. de Villepin : Corrigé sur le sujet de la dépénalisation du cannabis, il s'en était sorti par une pirouette rhétorique.
Non, ce n'est pas l'impression que j'ai en écoutant la vidéo. M. de Villepin est d'abord manifestement surpris à l'objection des "vérificateurs" (on dirait, vu sa tête, qu'il se dit en lui-même pendant 1 ou deux secondes : "Hein ? Et ? Quid ? Elle est où la correction des vérificateurs ?") et ensuite explique au contraire clairement qu'il n'a pas voulu affirmer que l'usage du cannabis était un crime, mais qu'il fallait que ce ne soit plus "criminalisé", c'est-à-dire traité de manière semblable à certains crimes (notamment par la prison). Il explique clairement qu'il a fait là, par l'usage du mot criminalisation, ce que M. Harmelle indique : "on ne peut pas nier le rôle du verbe, de la représentation dans la politique".
C'est à dire qu'il a usé sciemment du terme plus fort "criminalisé" pour mieux faire passer son message, pour mieux représenter sa pensée. Ce n'est pas une pirouette rhétorique, c'est de la politique, noble et habile.
Ce cas à lui seul montre bien à quel point ce dispositif est nuisible à l'expression et à la transmission des idées.
article : [selon Mélenchon] la méthode s'apparenterait plus "grand oral de l'ENA (...) qui pervertit la démocratie", car le politique se trouve dans l'impossibilité de vérifier en temps réel les sources des vérificateurs.
Non plus (décidément...). La partie que je met en gras est fausse comme explication donnée par M. Mélenchon du caractère pervertissant du dispositif envers la démocratie. Si ce dispositif perverti la démocratie, c'est parce que "un ouvrier, un intellectuel, [...] qui n'aurai(en?)t pas travaillé sur tous les sujets que nous allons abordés ne pourrait pas être à ma place". C'est par le fait qu'il faut être une bête politique pour supporter un tel dispositif qu'il est contre la démocratie, où chacun, y compris l'ouvrier ou l'intellectuel spécialisé devrait pouvoir exprimer normalement ses opinions politiques.
M. Mélenchon indique bien qu'il est dans "l'impossibilité de vérifier en temps réel les sources des vérificateurs", et cela entre la partie de sa phrase (certes très longue, comme souvent) sur la perversion de la démocratie et l'explication que je viens de rapporter, mais ce n'est pas parce que c'est au milieu que cela justifie le "car".
Dans son raisonnement, cette impossibilité de vérifier les vérificateurs est un élément de l'explication de comment est faite "la pression qui va s'exercer sur [lui]", car cette pression vient, selon M. Mélenchon, de cette asymétrie dans la capacité de vérification et d'argumentation alors que "tout est objet de critique".
Je le répète, ce n'est pas l'explication de pourquoi cette pression pervertit la démocratie.
Bref : M. Benhassine, ne le prenez pas mal, je ne sais pas si vous êtes encore étudiant, mais il vous reste encore beaucoup de boulot à fournir pour être un vrai journaliste, c'est-à-dire attaché à l'exactitude des faits et des propos reportés.
Je n'ai pas vu l'émission mais l'extrait sélectionné par @SI ne montre pas qu'elle l'ignore, mais qu'elle leur dit qu'ils n'ont pas bien cherché : elle parle d'une sondage d'il y a quelques jours, alors que l'étudiante journaliste qui énonce le résultat des vérificateurs indique qu'ils ont trouvé un sondage d'il y a quelques mois.
De plus, si on écoute bien, cette étudiante journaliste reformule la citation de Mme Le Pen en disant "70% des Allemands souhaitent revenir à l'Euro", ce qui ne veut strictement rien dire, et explique peut-être aussi le "Non ! Non ! Non !" vif de Mme Le Pen, et qui ne correspond pas à ce qu'elle a dit : "70% des Allemands aujourd'hui sont très très sceptiques à l'égard de l'euro".
A noter aussi que dans le même extrait elle compare elle aussi le dispositif à un examen, puisqu'elle demande "et on est noté après ?". Elle ne s'est nullement contentée d'ignorer le dispositif : elle l'a contesté, dans sa nature et dans sa production.
article : sur M. de Villepin : Corrigé sur le sujet de la dépénalisation du cannabis, il s'en était sorti par une pirouette rhétorique.
Non, ce n'est pas l'impression que j'ai en écoutant la vidéo. M. de Villepin est d'abord manifestement surpris à l'objection des "vérificateurs" (on dirait, vu sa tête, qu'il se dit en lui-même pendant 1 ou deux secondes : "Hein ? Et ? Quid ? Elle est où la correction des vérificateurs ?") et ensuite explique au contraire clairement qu'il n'a pas voulu affirmer que l'usage du cannabis était un crime, mais qu'il fallait que ce ne soit plus "criminalisé", c'est-à-dire traité de manière semblable à certains crimes (notamment par la prison). Il explique clairement qu'il a fait là, par l'usage du mot criminalisation, ce que M. Harmelle indique : "on ne peut pas nier le rôle du verbe, de la représentation dans la politique".
C'est à dire qu'il a usé sciemment du terme plus fort "criminalisé" pour mieux faire passer son message, pour mieux représenter sa pensée. Ce n'est pas une pirouette rhétorique, c'est de la politique, noble et habile.
Ce cas à lui seul montre bien à quel point ce dispositif est nuisible à l'expression et à la transmission des idées.
article : [selon Mélenchon] la méthode s'apparenterait plus "grand oral de l'ENA (...) qui pervertit la démocratie", car le politique se trouve dans l'impossibilité de vérifier en temps réel les sources des vérificateurs.
Non plus (décidément...). La partie que je met en gras est fausse comme explication donnée par M. Mélenchon du caractère pervertissant du dispositif envers la démocratie. Si ce dispositif perverti la démocratie, c'est parce que "un ouvrier, un intellectuel, [...] qui n'aurai(en?)t pas travaillé sur tous les sujets que nous allons abordés ne pourrait pas être à ma place". C'est par le fait qu'il faut être une bête politique pour supporter un tel dispositif qu'il est contre la démocratie, où chacun, y compris l'ouvrier ou l'intellectuel spécialisé devrait pouvoir exprimer normalement ses opinions politiques.
M. Mélenchon indique bien qu'il est dans "l'impossibilité de vérifier en temps réel les sources des vérificateurs", et cela entre la partie de sa phrase (certes très longue, comme souvent) sur la perversion de la démocratie et l'explication que je viens de rapporter, mais ce n'est pas parce que c'est au milieu que cela justifie le "car".
Dans son raisonnement, cette impossibilité de vérifier les vérificateurs est un élément de l'explication de comment est faite "la pression qui va s'exercer sur [lui]", car cette pression vient, selon M. Mélenchon, de cette asymétrie dans la capacité de vérification et d'argumentation alors que "tout est objet de critique".
Je le répète, ce n'est pas l'explication de pourquoi cette pression pervertit la démocratie.
Bref : M. Benhassine, ne le prenez pas mal, je ne sais pas si vous êtes encore étudiant, mais il vous reste encore beaucoup de boulot à fournir pour être un vrai journaliste, c'est-à-dire attaché à l'exactitude des faits et des propos reportés.
C'est vrai que ça peut être plaisant de mettre certains politiques face à des mensonges ou des ignorances.
Et même je rajoute que les tests de "connaissance de base" ne me déplaisent pas tout à fait, parce que je n'ai pas de temps à perdre à écouter le discours d'un ministre qui ne sait pas faire une règle de trois, ni les arguments sur l'énergie et/ou l'écologie de quelqu'un qui ne sait pas dire quelle est grosso modo la part de l'énergie électrique dans l'énergie consommée en France.
Mais il y a un autre problème derrière tout ça.
Des épistémologues (les fact-checkers trouveront des sources) disent que le fait n'existe pas dans la nature. Il n'y a pas de fait "tout faits". Le fait n'existe que parce qu'on y donne un sens. Pour donner un équivalent politique (comparaison que j'avoue approximative), il y a l'affaire Paul Voise en 2002, un fait divers qui serait passé sous la ligne de flotaison de l'info s'il n'avait pas été mis en avant parce qu'il y avait de l'idéologie sous-jacente.
Je repensais aussi aux courbes de Namias, à celle sur la part des salaires dans la valeur ajoutée. Bon, d'accord, il fait une représentation graphique trompeuse (en agrandissant l'échelle, on ne voit pas les différence). Mettons. Mais malgré tout, sa courbe est quasi plate. Alors, ils sont où les 10 points de PIB à récupérer, hein ? En vérité, le point est en débat (voir les articles de Michel Husson, mais la problématique me semble vraiment extrêmement ardue). Qu'en disent les fameux "factcheckers" ? Est-ce qu'un chiffre est forcément une vérité,fut-il donné par l'INSEE, l'OCDE ou un quelconque groupuscule patronal, style REXECODE ?
Autre point, ni la politique ni l'économie ne sont des sciences "dures". Vérifier les faits ne suffit pas, c'est zoomer sur les jalons pour les jauger sans regarder le parcours.
Enfin, cette mode de "factchecking" elle-même procède d'une idéologie politique (celle qui prétend par exemple gouverner par pragmatisme ou par un gouvernement d'experts).
Et même je rajoute que les tests de "connaissance de base" ne me déplaisent pas tout à fait, parce que je n'ai pas de temps à perdre à écouter le discours d'un ministre qui ne sait pas faire une règle de trois, ni les arguments sur l'énergie et/ou l'écologie de quelqu'un qui ne sait pas dire quelle est grosso modo la part de l'énergie électrique dans l'énergie consommée en France.
Mais il y a un autre problème derrière tout ça.
Des épistémologues (les fact-checkers trouveront des sources) disent que le fait n'existe pas dans la nature. Il n'y a pas de fait "tout faits". Le fait n'existe que parce qu'on y donne un sens. Pour donner un équivalent politique (comparaison que j'avoue approximative), il y a l'affaire Paul Voise en 2002, un fait divers qui serait passé sous la ligne de flotaison de l'info s'il n'avait pas été mis en avant parce qu'il y avait de l'idéologie sous-jacente.
Je repensais aussi aux courbes de Namias, à celle sur la part des salaires dans la valeur ajoutée. Bon, d'accord, il fait une représentation graphique trompeuse (en agrandissant l'échelle, on ne voit pas les différence). Mettons. Mais malgré tout, sa courbe est quasi plate. Alors, ils sont où les 10 points de PIB à récupérer, hein ? En vérité, le point est en débat (voir les articles de Michel Husson, mais la problématique me semble vraiment extrêmement ardue). Qu'en disent les fameux "factcheckers" ? Est-ce qu'un chiffre est forcément une vérité,fut-il donné par l'INSEE, l'OCDE ou un quelconque groupuscule patronal, style REXECODE ?
Autre point, ni la politique ni l'économie ne sont des sciences "dures". Vérifier les faits ne suffit pas, c'est zoomer sur les jalons pour les jauger sans regarder le parcours.
Enfin, cette mode de "factchecking" elle-même procède d'une idéologie politique (celle qui prétend par exemple gouverner par pragmatisme ou par un gouvernement d'experts).
Vous avez remarqué?@si fait un montage de 2 minutes pour le Pen et Villepin alors que le montage pour Mélenchon dure plus de 6 minutes. Cette inégalité est insupportable, @si se fait le relais de la propagande mélenchonienne. Non seulement je saisis le CSA mais en plus je rédige une QPC à destination de nos "sages".
Je trouve ce dispositif excellent. Cela fera un peu réfléchir certains qui lancent des affirmations sans être contredits. Plus c'est gros, plus ça passe.
Parfois, on voit un journaliste hocher la tête; le spectateur lambda pense donc que c'est la vérité. Certes, comme le signale Jim Bé, précédemment, les journalistes pourraient étudier les dossiers pour avoir de quoi répliquer au lieu de se contenter de poser une question sans s'occuper de savoir si la réponse est pertinente. Mais je vais me faire l'avocat du diable: quand un politique est invité pour étudier un sujet précis, l'étude du dossier peut être poussée mais en cette période pré-électorale, tous les sujets sont abordés et pour connaître toutes les données, il faut une sacrée mémoire. Alors pourquoi ne pas s'aider d'assistants qui , avec les outils informatiques de maintenant peuvent vérifier immédiatement ce qui est affirmer. Je pense que ceci va relever le niveau des débats; des idées et des chiffrages plus précis plutôt que des approximations volontaires sous peine de se faire remettre en place sur le champ.
Parfois, on voit un journaliste hocher la tête; le spectateur lambda pense donc que c'est la vérité. Certes, comme le signale Jim Bé, précédemment, les journalistes pourraient étudier les dossiers pour avoir de quoi répliquer au lieu de se contenter de poser une question sans s'occuper de savoir si la réponse est pertinente. Mais je vais me faire l'avocat du diable: quand un politique est invité pour étudier un sujet précis, l'étude du dossier peut être poussée mais en cette période pré-électorale, tous les sujets sont abordés et pour connaître toutes les données, il faut une sacrée mémoire. Alors pourquoi ne pas s'aider d'assistants qui , avec les outils informatiques de maintenant peuvent vérifier immédiatement ce qui est affirmer. Je pense que ceci va relever le niveau des débats; des idées et des chiffrages plus précis plutôt que des approximations volontaires sous peine de se faire remettre en place sur le champ.
Très mode, le fact checking! C'est moderne, c'est djeun.
Mais la méthodologie est parfois foireuse...
Exemple : Owni
Le journaliste n'a pas d'infos pour juger de la véracité d'une affirmation - au demeurant loin d'être fondamentale. Donc, il décide que l'affirmation est "imprécise". Et que l'interviewé a à moitié raison et à moitié tort!
Du grand n'importe quoi.
Mais la méthodologie est parfois foireuse...
Exemple : Owni
Le journaliste n'a pas d'infos pour juger de la véracité d'une affirmation - au demeurant loin d'être fondamentale. Donc, il décide que l'affirmation est "imprécise". Et que l'interviewé a à moitié raison et à moitié tort!
Du grand n'importe quoi.
Je suis peut-être un peu anti-journalisme primaire, tout n'est pas à jeter dans ce dispositif...
Mais le fast-checking, je vois un peu ça comme : "on ne fera rien contre la propagande ordinaire, qui sert le plus fort, le plus riche, mais on veut donner l'illusion qu'on fait quelque chose, tout en créant du spectacle".
Un exemple : placez un syndicaliste et un grand patron face à un jury de journalistes fast-checkers. Je suis prêt à parier que le grand patron qui se sera payé un consultant en média ayant intégré ce dispositif dans ses conseils s'en tirera mieux que le syndicaliste, qui sera peut-être approximatif dans ses chiffres, aura sans doute tendance à exagérer quelques faits, etc..
Pour autant, avec des chiffres plus exacts, le grand patron sera t'il davantage dans le vrai, dans le réél, que le syndicaliste ?
Mais le fast-checking, je vois un peu ça comme : "on ne fera rien contre la propagande ordinaire, qui sert le plus fort, le plus riche, mais on veut donner l'illusion qu'on fait quelque chose, tout en créant du spectacle".
Un exemple : placez un syndicaliste et un grand patron face à un jury de journalistes fast-checkers. Je suis prêt à parier que le grand patron qui se sera payé un consultant en média ayant intégré ce dispositif dans ses conseils s'en tirera mieux que le syndicaliste, qui sera peut-être approximatif dans ses chiffres, aura sans doute tendance à exagérer quelques faits, etc..
Pour autant, avec des chiffres plus exacts, le grand patron sera t'il davantage dans le vrai, dans le réél, que le syndicaliste ?
Il doit bien exister quelques ouvrages sur l’art du discours et la maïeutique depuis au moins l’Antiquité, mais ils ont été oubliés.
http://itele.owni.fr/
Juste une idée idiote : Et si les journalistes, au lieu de s'en remettre à l'oreillette, creusaient leurs dossiers avant d'inviter un politique ?
Ce qu'il faudrait, c'est obliger les politiques qui s'expriment à venir avec leurs sources qu'on puisse en établir la traçabilité en direct ou en différé. Cela serait déjà pas mal.
yG
yG
Ce dispositif est absolument totalitaire (le candidat est en position d'infériorité, les journalistes tout-puissants en hauteur). Former les journalistes ainsi est, à mon avis, la pire des choses. Nous préparons des lendemains catastrophiques (je n'ai regardé que Mélenchon et je trouve qu'il s'en est plutôt bien sorti mais c'est extrêmement choquant!)
Et moi j'ai pris plaisir à le regarder une deuxième fois car je l'avais déjà vu en direct !
On ne s'en lasse pas !!!
Les autres attendront Clomani, vous avez bien raison !
On ne s'en lasse pas !!!
Les autres attendront Clomani, vous avez bien raison !
Nananèèèèèère ;o).
Merci pour ce fact checking (regardé que Méluche bien sûr mais je ferai le reste plus tard).
Merci pour ce fact checking (regardé que Méluche bien sûr mais je ferai le reste plus tard).