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Commentaires

Des négociations internationales secrètes sur les services, dévoilées par Wikileaks

Un traité international négocié discrètement entre 50 pays, qui vise à libéraliser le marché des services et empêcher toute régulation du secteur financier ? Après TAFTA, les Etats-Unis et l'Union Européenne vous présentent TiSA.

Derniers commentaires

un article assez clair et documenté pour faire le point sur TISA
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/07/09/tisa-quand-le-liberalisme-revient-par-la-porte-de-derriere_4452691_4355770.html
Bon, voilà. Daniel Mermet est viré. Ça doit être sans rapport.
Que tous les paranos et autres cerveaux malades se ravisent : les complots n'existent pas. Toutes les actions et tractations secrètes menées dans les sphères inaccessibles de la ploutocratie apatride ne visent qu'au Bien humain et à la Liberté. Bon le problème pour faire comprendre ça aux peuples enracinés c'est qu'il n'y a pas de mot existant pour dire "complot pour faire le bien". La faute aux langues finalement. Babel est en train d'être élevée pour ça de toute façon, une langue une humanité.

Sinon il y a un proverbe africain qui me revient et qui dit : [large]"tout ce qu'on fait pour toi sans toi, on le fait contre toi"[/large].
(et dire qu'on se targue de leur emmener notre "[s]démocratie" "représentative[/s]").
Ce genre de négociation n'a rien de nouveau.
La plus importante à ce jour, au niveau européen, est l'AGCS : Accord Général sur la Commercialisation des Services.
Où on retrouve tous les poncifs dogmatiques du libéralisme, qui se résument en une seule expression : "laissez faire le marché, pour le bonheur de tous".
Je pense finalement que Fukuyama a eu raison quand il a annoncé la fin de l'histoire. L'humanité n'a plus qu'un intérêt commun : l'argent. Tout le reste ne vaut rien (alors que paradoxalement, il n'y a que l'argent qui ne vaille rien). Triste. Mais ce système est désormais trop gros pour être changé par une volonté politique de quelque force. Seul un effondrement spontané du système, peut-être très lointain (quand l'argent ne permettra même plus à une micro-caste de dominer par une force toujours croissante), adviendra. Mais comme "un système s'effondre seulement quand il a tout produit", et que ce système détruit l'irremplaçable pour produire le jetable, quand il s'effondrera ce ne sera pas la fête espérée...
Le 4 juillet 2013, le Parlement européen a donné son appui à l’ouverture des négociations.
Sur 765 eurodéputés, seuls 111 parlementaires ont voté contre.

La démocratie européenne a parlé.
Non, je déconne.

Le 18 mars 2013, le Conseil de l’Union européenne, réuni en session « Agriculture et Pêche », a donné mandat à la Commission pour négocier, au nom de l’UE, un accord plurilatéral sur le commerce des services.

Donc François LEnnemiCEstLaFinance-Hollande a donné son accord.
Rien
.








Comme dirait Louis XVI.
Heureusement que Wikileaks est là pour faire le boulot (et les fameux leakers sans qui aucun document ne leur parviendrait).

N'était ce pas le but originel de la presse, d'aller chercher l'information cachée et de la révéler si sa diffusion participait à l'intérêt public, quitte à se prendre des procès au passage ?
Les verrous ont sautés...Les libéraux n'ont plus de limites, tout au moins ils en sont persuadés. Je pense que le temps long de la souffrance va concerné de plus en plus de monde... je ne suis pas sûr d'en voir le bout avant de mourir.
" télécommunications"
sauf qu'aux EU, le secteur des télécoms est classé "défense nationale" et donc hyper contrôlé contre les marchés étrangers

A suivre sur les services financiers : pourquoi que Obama, il se décarcasse à passer de slois si c'est pour les pilonner par un traité international ?
Alors Freudqo, petite, grosse érection, ou priapisme fatal?
Peut-être faut-il rappeler à ceux que le jargon économique rebute à juste titre, que le mot " services" désigne tout simplement l'économie dans son ensemble. Il y a en effet belle lurette qu'industrie et agriculture sont tertiarisées jusqu'à la moelle. Nous sommes donc en présence d'un exemple banal du prosélytisme forcené de la secte libérale, persuadée que l'Etat c'est le mal et le Marché le bien. Il s'agit de tordre le cou d'un des derniers concurrents du pouvoir économique: le pouvoir politique. Une humanité enfin dépolitisée, réduite à l'unidimensionalité de l'homo œconomicus, rationnel-utilitaire. La main invisible, métaphore de la Providence bienveillante et pacifiante, se substituant à l'arbitraire étatique, gaspilleur, injuste, corrompu, partial et contre-productif. C'est vraiment sur le plan des idées que la bataille se jouera, je suis de moins en moins conspirationniste.
Je me pose une question. En quoi les générations suivantes ne pourraient-elles pas dénoncer cet "accord", et renoncer à l'appliquer?
Si ce n'est la même chose qui fait flipper l'argentine aujourd'hui parce que la cour suprême des Etats-Unis la somme de rembourser les fonds vautours?
J'ai peur...
Totalitarisme inversé (Sheldon Wolin)

« Nous ne vivons pas en démocratie, mais dans ce que le philosophe Sheldon Wolin appelle un système de totalitarisme inversé, c'est-à-dire que plutôt que de s’organiser autour d’un chef démagogue ou charismatique, cela s’exprime dans l’anonymat de l’État-entreprises. Nous sommes détruits financièrement, moralement et politiquement par des institutions et la reine de toutes, c’est Goldman Sachs. Ils ne connaissent pas de limites. Ils transforment tout en marchandises qu’ils exploitent jusqu’à son épuisement ou sa faillite. C’est pourquoi la crise de l’environnement est intimement liée à la crise économique. La mort de l’empire américain n’est pas une tragédie, c’est peut-être une bonne chose. C’est juste la manière dont nous mourrons qui fait peur, parce que nous nous débattons comme un animal blessé. Les empires tyranniques finissent par imploser, chez eux. La démocratie athénienne a été abattue par les Athéniens eux-mêmes et nous faisons comme eux. De l’île de Pâques à l’Empire ottoman en passant par l’empire russe, les civilisations ont disparu parce qu’elles avaient épuisé leur potentiel et leurs ressources. Le danger, cette fois, c’est qu’on emporte toute la planète avec nous. Il ne reste plus d’endroits pour émigrer. »

Chris Hedges
Goldman Sachs n'a pas et n'a jamais eu le pouvoir.

Goldman Sachs et toutes les autres banques et tous les capitalistes n'ont qu'un seul pouvoir : l'oreille bienveillante des dirigeants politiques.

Si la politique appliquée dans le Monde est favorable aux banquiers, c'est parce qu'on s'obstine à élire des amis des banquiers. Mais rien dans notre constitution ne dit que les banques doivent décider quoi que ce soit. C'est bien les politiques qui ont le pouvoir. le problème c'est qu'ils renoncent à s'en servir par idéologie. Ils sont libéraux, donc persuadés que le privé sait mieux qu'eux mêmes ce qu'il faut faire. Du coup ils s'entourent de banquiers, ils suivent leurs conseils, et bien évidemment les conseils des banquiers favorisent les banquiers.

Arrêtez d'élire des amis des banques et vous verrez que c'est toujours la politique qui dirige en dernier ressort.
... s'il est bien exact que prise individuellement une banque (même internationale) ou une trés grosse entreprise (même internationale) ne fait pas le poids en face d'un Etat, le rapport de force entre "les banques" ou "les multinationales" et un État isolé ne lui est pas forcément favorable.

Que F H n'ai jamais eu réellement l'intention de déclarer la guerre à son ennemi "la finance" est une chose, qu'il aurait eu les moyens de gagner cette guerre s'il l'avait entreprise une autre chose... En fait, empêtrés dans l'euro et dépendants du commerce international comme nous le sommes, nous n'avons aucune chance de gagner cette guerre seuls contre tous (tous c'est la finance, les multinationales plus les Etats qui nous entourent et les soutiennent.)

TTIP et TISA rappellent par certains côtés les accords que les rois et les empereurs étaient contraints de passer avec la Papauté quand elle avait sous sa coupe des Eglises qui dans chacun de leurs états respectifs détenaient une part non negligeable du pouvoir.
Goldman Sachs et beaucoup d'autres, il ne s'agit pas de se focaliser uniquement sur cette banque, financent les campagnes électorales. Impossible d'être élu sans eux.

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