"Déséquilibrés" : quand la presse malmène la psychiatrie
Que le suspect d'un crime soit taxé de folie, et tout déraille : les titres se mettent à racoler plus que de mesure. L'attention portée aux personnes s'effondre. Comme le montrent ces tristes formules de "monstres" ou "forcenés" dont tout le monde se moque. Les malades psychiatriques sont-ils plus violents que la moyenne ? Non. Ils sont au contraire plus souvent victimes.
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Commentaires préférés des abonnés
La presse ne maltraite pas toujours la psychiatrie .Tout dépend de qui il s’agit.
Le forcené de l’Elysée a toujours suscité la bienveillance des médias que vous citez. Malgré les mains arrachées, les éborgnements, et la maltraitance commise vis-à-vis (...)
Merci. Excellent article comme toujours.
C'est vrai que ce sujet est souvent mal traité (maltraité) pour des raisons de facilité mais aussi souvent pour des raisons idéologiques.
Je pense que les termes liés à des pathologies mentales sont (...)
Il ne viendrait à l'idée de personne d'accuser les gens normaux d'être dangereux pour autrui pourtant
Auschwitz n'a pas été réalisé par des malades mentaux.
Les malades mentaux sont parfois et d'abord dangereux pour eux mêmes et doivent êtr(...)
Derniers commentaires
A propos de votre titre.
Ces journaux dénigrent les patients en psychiatrie : pas la psychiatrie ! Vous confondez les deux.
ASI parle beaucoup des violences policières mais peu des violences psychiatriques.Quand la psychiatrie ne peut pas agir par contrainte ( morale ou physique ), menace , ou surprise sur les patients la voilà bien désarmée.
Ne la plaignons pas !
Quand le personnel se fait peu nombreux , la répression s'y radicalise et les malades deviennent par conséquent " fuyant "
Vous avez un problème avec,la psychiatrie ou bien c'est parce que les médias en parlent bien suffisament pour que vous ne pointiez pas leur indigence en ce domaine ? Consultez vous les rapports de la Controleure Génerale des Lieux de Privations de Libertés (Dominique Simmonot : CGLPL ) sur son site ?
Un excellent article qui devrait être dans toutes les chartes des rédactions
et lu bien entendu
Bel article, merci pour le travail.
Aucun lien direct, mais j'ai apprécié la formulation "produits psychoactifs légaux et illégaux", rarement utilisée et bien plus pertinente que "(sous l'emprise de) drogues et d'alcool"
avec l'affaire Lina, un commentateur ancien flic, haineux sans doute a suggéré que les divorcés toujours célibataires soient internés
Merci. Excellent article comme toujours.
C'est vrai que ce sujet est souvent mal traité (maltraité) pour des raisons de facilité mais aussi souvent pour des raisons idéologiques.
Je pense que les termes liés à des pathologies mentales sont souvent utilisés dans le langage courant pour désigner autre chose de manière imagée (autiste, schizophrène, psychose... ) mais qui n'a que peu à voir avec la signification réelle du terme. Et cela n'aide pas...
Merci
Mais combien de "déséquilibrés" "abattus par la police" . Les déséquilibrés, comme les délinquants et les terroristes ne sont pas toujours abattus, ils sont parfois "neutralisés. Alors, ils n'ont été ni abattus, ni tués, ni exécutés.... Ils ne sont pas morts donc.... la police ne ferait jamais ça.
Il ne viendrait à l'idée de personne d'accuser les gens normaux d'être dangereux pour autrui pourtant
Auschwitz n'a pas été réalisé par des malades mentaux.
Les malades mentaux sont parfois et d'abord dangereux pour eux mêmes et doivent être protégés et aidés autant que de besoin.
De tout temps, il y a eu des sévices contre les malades mentaux, au 20ème siècle, AKtion T4 et en France par la suite, l' affamement. Mais revenons à la période contemporaine : La France du début des années 2000 qui pouvait encore s'honorer d'avoir l'un des meilleurs dispositifs mondial de soin et d'assistance aux malades mentaux a vu fondre, être détruit son excellence, principalement sous Sarkozy. Le Macron présent cache un peu trop les méfaits de Sarkozy.
La presse ne maltraite pas toujours la psychiatrie .Tout dépend de qui il s’agit.
Le forcené de l’Elysée a toujours suscité la bienveillance des médias que vous citez. Malgré les mains arrachées, les éborgnements, et la maltraitance commise vis-à-vis de ses concitoyens.
Finalement avec ce sociopathe, ce pervers narcissique, la presse a su se retenir. Mieux elle a fait preuve de beaucoup de compassion.