Disséquons les films d'horreur !
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
Bonjour,
Très bonne idée que cette émission. Dommage qu'il y manque un genre devenu majeur qu'est le film de zombie et plus généralement d'infectés. Car là, pour le coup, il y a du politique partout, depuis Roméro. La domination des grilles de lecture(...)
Petite précision :
Contondant : se dit d'un objet qui blesse par choc, sans couper ni déchirer les chairs.
Final girl
Les premiers seront les derniers
Pour moi, la final girl, même en tant que garçon, c'est celui ou celle qui est raté, pas bien dans ses pompes, exclu.
Et je croit, surtout à l'adolescence mais même après, on se sens presque TOUS comme ça!
Même(...)
Derniers commentaires
Dommage ce focus sur des thématiques mineures du genre (le slasher et son rapport au féminisme). Par ailleurs les films d'horreur commencent bien avant Psychose ; ça aurait été intéressant de parler des films de monstres des années 1950-1960, qui étaient en leur temps des films d'horreur. Et la résurgence de ce genre dans les années 1990. Il y a aussi le gore, les thrillers, les films de niche (cult), les nanars d'horreur volontaires (Carnosaur !), etc.
Bref, comme d'hab, la lecture militante vient simplifier à outrance un sujet complexe et pourtant intéressant.
Interessant
Vu cette émission à la bourre. Bon l’idée de Post-Pop à la base j’aime bien mais là (comme souvent) ça part un peu dans tous les sens et j’ai l’impression qu’on survole à peine le sujet.
Juste vite fait quand même, Halloween c’est John Carpenter, qui nonobstant d'être l’un des plus grands cinéastes de l'histoire, est quand même la fusion improbable entre un anarchiste et un libertarien. Du coup, accuser son premier film d'être « réac », voilà quoi.
Il est assez évident que derrière la forme de puritanisme latent qui est incontestablement là au premier degré, il y a aussi une critique des codes du genre (read gender) avec des femmes qui ne font que souffrir à cause d’un seul homme, qui s’en sortiront (pour les survivantes) sans l’aide d’aucun homme, et dont les victimes sont quand même au delà de leur frivolité des caricatures de la féminité telle que fantasmée par les milieux masculinistes. La morale de l’histoire c’est donc que la femme objet (qui se complaît dans ce rôle) ne métrite pas de vivre, et que seule la femme indépendante mérite ce droit. Ça peut sembler tiré par les cheveux, mais regardez la filmo de Carpenter et vous verrez qu'il agit rarement à la légère.
Sur ce, amis du soir, bonsoir.
Je poste là, un truc que j'ai remarqué sur Scream et que je n'ai jamais bien su à qui le raconter:
SPOILER: A la fin de la trilogie Scream, on apprend qu'a l'origine de tout, il y a une jeune actrice en quête de gloire (La mère de Neeve Campel) qui s'est fait abusée par un producteur.
Hors, Scream a été produit par une filiale de Miramax et donc par...Weinstein!
Mis en abime ultime d'un film d'horreur sur sur les film d'horreur...
Intéressant, mais fourre tout comme émission. Si la question est la politique, on ne peu pas ne pas parler de Romero ou d'American Nightmare. Si la question est l'image de la femme autant aller au bout. Au final, le but semble plus de démontrer qu'un film d'horreur peu plaire au gens "inteligents", et ça n'a n'a pas grand intérêt... Soyez plus pointus, n'ayez pas peur!
Bon, ce message sera en fait une "prière" !
J'adore cette émission, même si parfois je suis en désaccord avec certaines analyses...
Mais, le dispositif se prête à des discussions intéressantes, voire cultes !
Donc, ce que je vous demande humblement Daniel (Rafel ? hi hi ) : vous est-il possible de faire une émission avec Alejandro Jodorowsky (90 ans) et Claude Zidi (84 ans) pour parler ciné des années 70 et actuel, BD et séries TV, mais sans débats stressants toussa toussa avec vos comparses habituels, Delphine et Rafik ?
Il faut écouter les "anciens", dit le proverbe chinois. Alors, écoutons les nôtres, avant qu'ils ne disparaissent...
Encore une super émission continuez comme ça !
Bonjour
Le sujet est vaste et une heure d'émission ne fait qu'à peine l'effleurer.
parmi les films qui m'ont mis le plus mal à l'aise, il y a "funny game" de Michael Haneke, doit il être considéré comme film d'horreur? (j'ai oublié d'autre films d'horreur bien plus gore mais celui-la est toujours resté dans un coin de ma mémoire)
l’émission fait l'impasse sur l’expressionnisme allemand dont le Frankenstein des années 30 s'inspire (et que vous citez)
une pensée pour "les yeux sans visage" film français ( DS et 2CV) en noir et blanc, pour le look génial de la fiancé de Frankenstein et pour tous les trucages d'avant les image de synthèse.
Une pensée aussi pour "santa sangre" qui n'est pas un film d'horreur au sens strict du terme, magnifique, mais dont les scènes violentes nous arrivent par surprise en pleine face. un peu slasheur sur les bords, des jeunes femmes victimes poignardées par une folie
et on oublie pas " Freaks" la monstrueuse parade
finalement, Scream n'a pas inventé grand chose et est quand même largement autant un produit marketing qu'une oeuvre cinématographique et c'est un peu réducteur de s'attarder sur celui-là alors qu'il y en a bien d'autre, bien plus politique parfois ( de mémoire, "la colline a des yeux" dont le message anti guerre du golf est transparent)
désolé, mon com est un peu décousu
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
je me rappelle que dans le bouquin de sebatien bohler sur les 150 petites expériences de psychologie des médias, il justifiait que dans le moment d'angoisse devant un film d'horreur, le cerveau a des envie de gras sucré salé.... vous lui demandez de nous le rappeler ? :)
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
C'est vrai quoi, le féminisme non militant c'est quand même plus poli. Sachez rester à votre place mesdames, un peu de tenue.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Ma final girl preferee c'est Bruce Campbell dans Evil Dead 2, pas très féminin et pas tres vierge non plus.
je rejoins ce qui est dit plus bas vous avez délibérément choisi d'adresser un sous genre du genre, intéressant mais peut etre pas au point d'y passer une grosse partie de l'émission.
Puisque votre titre s'appelle disséquer on aurait pu parler gore et effet speciaux, car c'est quand meme ca la marque du film d'horreur c'est de montrer au lieu de suggérer. (avec plus ou moins de succès d'ailleurs)
Émission très sympa. Je n'avais pas pensé à envisager Grave sous un angle politique.
Par contre pourquoi avoir laissé le moment où ça spoile Scream ? C'était diffusé en direct ?
Je trouve cette émission malsaine, comment supporter le petit sourire du commentateur qui se délecte d'expliquer les crimes des femmes. Non je n'ai pas envie de regarder cette émission et plus loin, je trouve dégradant toute cette publicité faite aux films d'horreur...
Bonjour,
Très bonne idée que cette émission. Dommage qu'il y manque un genre devenu majeur qu'est le film de zombie et plus généralement d'infectés. Car là, pour le coup, il y a du politique partout, depuis Roméro. La domination des grilles de lecture féministes finit par occulter beaucoup de pans de la réalité : non les films d'horreur ne se limitent pas à la scream queen et au slasher. C'est même une part très limitée du genre, assez datée d'ailleurs 70/80. Bref, c'est le petit bout de la lorgnette... néoféministe.
Petite dissonance cognitive de voir Sarah Michelle Gellar fuir des tueurs en hurlant (et en sachant qu'elle y passe) alors qu'elle incarnait (la même année que ces films) le personnage de Buffy.
Visiblement, ses agents ne devaient pas croire au potentiel de cette série :/
Petite précision :
Contondant : se dit d'un objet qui blesse par choc, sans couper ni déchirer les chairs.
Final girl
Les premiers seront les derniers
Pour moi, la final girl, même en tant que garçon, c'est celui ou celle qui est raté, pas bien dans ses pompes, exclu.
Et je croit, surtout à l'adolescence mais même après, on se sens presque TOUS comme ça!
Même ceux et celles de notre classe que l'on imagine être un exemple de réussite, en vérité se sens comme ça.
Cette final girl est une sorte de vengeance de ceux et celles qui sont un peu paumé(e)s et maladroit(e)s, sur celles et ceux qui sont doué(e)s avec la vie, la sexualité, la réussite sociale, etc ...
On peu tous s'y identifier.