Droit international à Gaza : "Une goutte de justice dans un océan d'impunité"
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Qui peut encore défendre cette boucherie ?
Qui, à part des partisans forcenés, aliénés, de ce gouvernement israëlien ?
Car il faut être fou ou inhumain pour continuer à défendre la construction de cet abattoir à ciel ouvert.
Personne de, simplement, hu(...)
une nouvelle fois une émission passionnante, avec des invités de haute qualité . on en sort un peu plombé mais la conclusion de Johan Soufi nous redonne un peu d'espoir
Merci pour cette émission.
Juste un rappel qui m'a été très salutaire
Différence entre la CIJ et la CPI
La CIJ juge des États, le CPI juge des individus.
Derniers commentaires
Merci pour cette émission très informative avec 2 excellents invités.
Le passage avec les commentaires sur la décision du procureur de la CPI est édifiant.
Les commentateurs n'y comprennent rien (ou font mine de ne pas comprendre). Le procureur fait son boulot. Il fait ce pour quoi il est mandaté.
L'argument de dire qu'on ne peut pas mettre sur le même plan des dirigeants démocratiquement élus et des terroristes est ridicule. Le procureur ne se base pas sur la nature des organisations ou des états mais il se base sur les actions des personnes et sur le droit international.
En plus, cet argument reviendrait à dire que les dirigeants des démocraties auraient le droit d'autoriser les pires atrocités...
doit international=droit du capital. La loi du plus fort enrobée de considérations oiseuses et d'arguties juridiques couvrant les monceaux de cadavres en Afrique, en Asie, en Europe. Pendant ce temps le Cac 40 et s&p500 se portent a merveille
aujourd'hui c'est une école de l'UNRWA: 40 morts.
un article d'Haaretz traduit de l'hébreu (déjà mis sous un autre article) sur les réactions en Israël. Même si on le sait, ça fait frémir. Quant à nos médias, c'est la dégringolade dans le 10 000 ème dessous du professionnalisme, et de l'honneur.
ça s'intitule : "Rafah brûle, les tout-petits sont consumés dans les flammes, et le public israélien fait la fête, raconte des salades, ou bâille".
C'est tellement triste.
Merci pour l'émission, impeccable une fois encore.
Paravent moral, ça veut dire que les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, le Canada, l'Australie et les autres (liste loin d'être exhaustive) sont en plus trop lâches pour dire clairement "on est du côté d'Israël, les Palestiniens n'ont qu'à crever". Ils se donnent toujours des airs de neutralité, font semblant de vouloir aider les Palestiniens, mais ne font jamais rien, en réalité. Ils continuent à faire du business avec Israël, en commençant par les ventes d'armes qui permettent le génocide, refusent de reconnaitre l'état de Palestine (la France a reconnu Israël en 1949), font taire les journalistes et politiques qui protestent contre le génocide, euphémisent le génocide... Les Etats-Unis sont même en train de discuter de sanctions contre l'Afrique du Sud pour avoir porté l'affaire devant la CIJ ! Tout en faisant semblant d'être neutre !!!
Evidemment, on comprend bien que cette hypocrisie est nécessaire pour que ces régimes se maintiennent. Mais il est triste que la légende de la neutralité perdure ainsi. Comment peut-on y croire une seule seconde ???
Merci pour cette émission.
Juste un rappel qui m'a été très salutaire
Différence entre la CIJ et la CPI
La CIJ juge des États, le CPI juge des individus.
"la question du génocide occupera les années à venir" (à 53 mn) .....ça fait une belle jambe à tous les enfants morts et femmes enceintes que "dans quelques années" on réfléchisse à leur cas!
ce "biais" que l'intervenant n'explique pas (à 14 mn) , est ce que ça ne s'appelle pas du racisme ?...........
certaines instances de l'ONU sont complètement décrédibilisées: l'assemblée générale qui n'a qu'un pouvoir limité et sert essentiellement de caution démocratique et surtout le conseil de sécurité dont les résolutions sont quasi systématiquement bloquées par le veto des puissances impérialistes historiques ou restent inappliquées quand celle ci sont votées , souvent dans l'indifférence générale, fatalisme a la clef.
Tout cela n'est pas nouveau et la faillite du système a été largement mise en évidence lors de la guerre en Irak de 2003 - car au dela du petit show de Villepin aucune proposition de sanctions a l'encontre des américains n'a ete envisagée - ou du rwanda en 94. Tellement pas nouveau que la question de la représentation équitable au sein du Conseil de sécurité figure à l'ordre du jour de l'Assemblée depuis 1979 et ......... rien.
On voit donc chaque année poindre les mêmes articles sur la nécessité de réforme et les déclarations pleines de bonnes intentions des membres permanents du conseil de sécurité sans que rien ne change. Cette partie de l'ONU relève plus d'une mascarade et il n'y a aucune amélioration en vue.
Cela vient impacter directement la Cours Internationale de Justice qui s'appuie sur le conseil de sécurité pour faire respecter ses décisions.... on tourne en rond.
Sur la CPI on peut sans doute faire preuve d'optimisme vu qu'elle vit effectivement un moment inédit mais Il serait pour le moins hâtif d'affirmer que la cour a définitivement brisé le plafond de verre qui la cantonnait à n'être qu'un outil au service des puissants. Il est difficile de conclure si son action contre les dirigeants Israélien vient du courage et de la seule diligence d'un procureur légaliste, de la radicalisation exceptionnelle de l'opinion publique mondiale et/ou de la pression politique ambiante....
Si vraiment la CPI veut démontrer son indépendance durablement alors il y a des centaines de mandats a émettre puisque tous les crimes qui tombent sous sa juridiction (crime de guerre, humanite, genocide) sont imprescriptibles. Comme le fait remarquer Netanyahu dans un exercice de whataboutisme laborieux et contre productif durant l'interview de TF1, le commandement militaire français a certainement commis des crimes de guerre sur ses différents terrains d'opérations a commencer par le mali et ceux ci n'ont pas systématiquement donné lieu a une instruction en France ce qui veut dire que la CPI pourrait s'autosaisir.
c'est un exemple parmi d'autres, la CPI a l'embarras du choix si on lui laisse exercer son mandat sans interférence et sans calcul politique.
Espérons donc que cette initiative de la CPI ne soit pas une exception, d'autant que mettre en accusation un dirigeant d'une puissance occidentale democratiquement elu donne immédiatement du crédit a la mise en accusation de dirigeants non occidentaux (poutine pour ne pas le nommer) qui ne manquent pas d'adopter une posture victimaire en pointant le caractère purement politique des accusations et la partialité de la CPI.
Ca n'est effectivement pas la fin de l'impunité mais ca fera peut être réfléchir un peu tous les vatenguerre.
une nouvelle fois une émission passionnante, avec des invités de haute qualité . on en sort un peu plombé mais la conclusion de Johan Soufi nous redonne un peu d'espoir
Dommage que Johan Soufi n'ait pas rappelé les critères caractérisant le génocide ce qui aurait permis de mieux comprendre certaines précautions journalistiques mais aussi de la part de la CIJ..
en voici une version :
"cinq caractères sont requis pour qualifier l’entreprise génocidaire : la désignation d’un groupe humain dont l’élimination est recherchée ; une idéologie, généralement un racisme teinté d’ethno-nationalisme ; la volonté d’éliminer totalement le groupe objet du génocide ; la décision, préméditée, d’engager cette action ; l’exécution de cette entreprise au nom de l’État.
Les liens entre territoire et génocide sont pluriels, tout d’abord en termes de contrôle territorial : « la fermeture des frontières est primordiale, et ce afin de rendre le territoire hermétique pour éviter toute fuite de victimes dans les pays limitrophes ». (Duterme, 2021). Cependant, « les massacres agissent non comme un moyen mais comme une fin en soi. En d’autres termes, il n’est ici [c’est-à-dire : dans le cas d’un génocide] pas question de « seulement » nettoyer un territoire mais d’exterminer purement et simplement un peuple considéré comme « de trop », pas uniquement ici mais partout ailleurs ». Car il s’agit, selon les euphémismes employés par les génocidaires, de « purifier », de « nettoyer » un territoire d’une population jugée indésirable. « Cependant l’extermination dépasse ainsi l’idéal de pureté territoriale et se justifie notamment par la volonté d’empêcher toutes représailles futures de la part des exilés et survivants ».
La notion de génocide est de plus en plus mobilisée dans l’analyse des conflits actuels ou récents, en particulier depuis la création « en 1993 du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie qui a jugé d’actes de génocide (le massacre de Srebrenica en 1995), puis l’année suivante celle du Tribunal pénal international pour le Rwanda », comme le souligne Vincent Duclert (2023). Le terme revêt de plus en plus une portée symbolique, permettant de requalifier une situation locale en événement à portée mondiale. De nombreux événements tragiques, passés ou actuels, font ainsi l’objet de débats souvent violents pour leur caractérisation de génocide. La définition de 1948, moins restrictive que celle de Joël Kotek, n’évoque ni une intentionnalité précédant l’acte, ni la planification du massacre par un État (qui caractérisent par exemple le génocide des Herero et des Nama, celui des Arméniens, de même que la Shoah), et peut ainsi qualifier de génocidaire tout crime de guerre perpétré par un État contre des populations civiles.
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/genocide
Sur le "terrorisme" Amnesty Int'l rappelle "la question de la définition du terrorisme au niveau international fait débat et cristallise des désaccords entre les gouvernements. Au niveau international, il n’existe aucune définition reconnue et communément adoptée."
https://www.amnesty.fr/focus/terrorisme-crime-de-guerre-crime-contre-lhumanite-que-dit-le-droit-international
Qui peut encore défendre cette boucherie ?
Qui, à part des partisans forcenés, aliénés, de ce gouvernement israëlien ?
Car il faut être fou ou inhumain pour continuer à défendre la construction de cet abattoir à ciel ouvert.
Personne de, simplement, humain, sensé, ne le peut sans avouer le vice qui l'accable.
Quant aux plateaux de nos chaines d'info, ils me font honte.
cette émission ( comme beaucoup sur ASi) étant d'utilité publique, j'ai voté pour que chacun puisse la voir.