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Droits de réponse suite à notre enquête sur "Blast"

Suite à notre enquête en deux volets concernant le site "Blast", la direction du média et l'éditeur Florent Massot ont souhaité exercer leurs droits de réponse. Nous maintenons l'ensemble des informations publiées dans ces deux articles, "«Blast», où l'on souffre de l'info" (en accès gratuit suite au vote des abonné·es), et "«Blast», un passif d'affaires étouffées". Articles que nous ne supprimerons pas, exigence formulée par la direction de "Blast" dans son droit de réponse.

Commentaires préférés des abonnés

En tout cas la réponse est digne. Et ça nous place un peu, en tant que lecteurs, comme des enfants devants les parents qui s'engueulent. Le cul entre deux chaises et la peur d'être à moitié orphelins. 

Et la conclusion est assez juste. Ce genre d(...)

Denis Robert, il lui arrive tellement de trucs "que c'est pas de sa faute" :


- des licenciements, 

- des jeunes filles qui pleurent quand il les approche, "que c'est qu'elles sont enceintes"...il a oublié de dire "hystérique" mais il est bien cons(...)

Je vous invite donc à consulter, peut-être, les deux articles en question avant de former un jugement définitif sur la base du seul droit de réponse de la direction de Blast. Nous maintenons effectivement l'ensemble de nos informations.

(...)

Derniers commentaires

Blast parlent de caricatures et d'assertions mensongères mais en réalité j'ai l'impression qu'ils confirment l'essentiel des points soulevés par les deux articles à quelques nuances ou précisions supplémentaires.


Il y a certains points qui semblent jouer en leur défense comme sur l'interview de Florent Massot sur Blast qui est au CA de Blast : "puis tardivement comme l'éditeur de Denis Robert. Or cette précision est arrivée dès la troisième minute de l'interview".

Sauf qu'il n'est écrit "Tardivement" dans l'article original mais : "Il y est d'abord présenté comme l'éditeur de Virginie Despentes et Pablo Servigne, puis comme l'éditeur de Denis Robert, après plusieurs minutes d'interview".

Après on peut débattre sur l'interprétation de "plusieurs minutes d'interview" mais en tout cas c'est pas faux. Sur le fond, il aurait dû le dire tout de suite. Pourquoi attendre ?


Et pouquoi il précise qu'il est au CA de Blast "à titre personnel et cette élection s'inscrit dans le cadre de relations professionnelles de longue date." et "comme représentant des fournisseurs partenaires " ?


Bref s'il y a des points qui vous semblent étranges, allez relire les articles d'ASI.



"Les journalistes sont rémunérés à partir de 2 811 euros sur 13 mois soit 3 045 euros sur 12 mois hors prime d'ancienneté. "
Oui, d'accord, "à partir de ", on t'a compris.
Mais toi perso, tu touches combien ? Et Gassiot il touche combien pour ses marionnettes toutes pourries qui ne font plus rire personne ?

La belle phrase de psychopathe :

"Mais, sous l'émotion d'un moment qu'elle a mal vécu, peut-être consciente de son manque de transparence et de loyauté, la monteuse se met soudainement à pleurer."


Cela accuse la monteuse d'être déloyale, et ce sans le dire, et donc en l'affichant comme vérité universelle et non pas comme quelque chose à démontrer.


Par ailleurs, la loyauté envers sa boîte et sa direction est une valeur on-ne-peut-plus de droite...


Je suis étonné que personne n'ait relevé ça. une pomme de terre en parle plus bas, mais pas en ces termes. Cette phrase me semble pourtant tellement malsaine...

Ce "S" à droit de réponse est un moyen commode de noyer dans le même rubrique deux droits de réponse que votre chronique appelait. Celui de la rédaction de Blast et celui de Florent Massot.


Vous auriez pu, auriez dû, vous fendre de deux publications.


On appelle ça un procédé.


J'apporte mon soutien le plus profond et le plus sensible à l'intégralité d'ASI conformément à mon commentaire dans la première FAQ.


Je vous remercie pour cette transparence.


Les deux articles de Madame Alizée VINCENT ont été élaborés en collectivité. M. Paul AVELINE en avait parlé dans un de ses premiers 7:15. 


A cet effet, je pense que vous avez été plusieurs à vous investir dans ce travail d'enquête et de déconstruction.


Par ailleurs, les communiqués ne contestent pas tous les éléments de votre travail. Ils ne sont sans doute pas au courant que ce qui n'est pas contesté est considéré comme acquis. Il y avait donc encore une fois dans votre travail des vérités vraies pas bonne à entendre.


Cela constitue aussi un complément à vos précédents travaux sur M. Denis ROBERT au sein du Média TV.


Ses investigations sur Clearstream doivent être de qualité. Son travail est reconnu par Siné Mensuel et Thinkerview, notamment cet ouvrage non encore lu. J'avais beaucoup aimé ses analyses sur EP et CAVANNA dans l'émission précitée.


Néanmoins, dans tous les cas, ses analyses sur Madame Aude LANCELIN confirment votre travail.  

J'avais lu les articles initiaux. Je vais les relire. Quoi qu'il en soit, la réponse de Blast me semble extrêmement convaincante. Indéniablement, quand des gens quittent bruyamment une boutique, il faut aussi entendre ceux qui restent.

Alors euh, moi il y a un truc qui me gène beaucoup c'est de dire "Oui chez nous les horaires sont libres, les gens arrivent quand ils veulent (mais pas trop tard non plus) et on éteint la lumière et on met tout le monde dehors à 19h30". Ca c'est juste des horaires d'ouverture de bureaux ça ne dit rien du temps que les gens passent effectivement à faire le boulot, surtout quand on a juste besoin d'un PC pour faire le boulot...

J'écoutais Van Reth , ce matin, sur France-inter, et je me disais qu'elle avait parfaitement assimilé la langue de bois! Difficile de faire mieux que ce soi-disant couple de "philosophes" dans le manque de sagesse de pensée et d'expression. A quand un article sur le management, me semble-t-il toxique, de cette entreprise financée par tous?

Il est vraiment très maladroit Robert , et très parano , et on dirait qu'il aime un peu trop l'argent  aussi , meme si ça ressemble a une volonté de ne pas se faire avoir   .C'est pas un coktail terrible pour la sérénité , pourtant blast c'est pas mal .Regarde ce qu'a fait Schneidermann avec ASI , mets toi en retrait mec , fais pas couler la boite avec toi . Ca t'empechera pas de continuer a contribuer , ton bébé est vivant laisse le grandir sans toi ,ne l’étouffe pas , tu restera dans son coeur , on mettra ton portrait a l'entrée !

Aucune mention ou contestation des faits sur les comportement de Mathias Enthoven dans le droit de réponse. On peut donc considérer que l'article avait vu juste la dessus. Pas vraiment convaincu par ce droit de réponse dans tous les cas.

Dans les  statuts de Blast dès la 1ere page on assume pas un de ses fondateurs :


https://zupimages.net/up/23/26/l369.jpg


Sur le point précis de la tribune "sauver les éditions Massot", l'argumentation de Florent Massot me semble bancale.


« [...] la tribune intitulée "sauver les éditions Massot" – renommée par votre rédaction "tribune entre amis "– que j'ai rédigée l'été dernier et qui appelait à sauver ma maison d'éditions alors en grande difficulté. Cette tribune  a été écrite et publiée par Mediapart puis reprise par un certain nombre de médias dont Blast. Elle n'a pas été écrite directement pour Blast, d'où l'absence de mention. »


D'abord, je ne trouve aucune publication sous ce titre. Par contre, je trouve un billet de blog publié dans le "Club" de Médiapart, intitulé Sauvons l'édition indépendante et engagée ! , donc je suppose que c'est de ce texte qu'il s'agit.


Il me semble trompeur de qualifier ce texte de « tribune [...] publiée par Mediapart »C'est un billet de blog publié sur l'espace participatif de Mediapart, qui n'a été ni lu ni validé par la rédaction de Mediapart.


Par ailleurs, la version publiée sur Blast ne fait aucune référence à Mediapart, et est présentée comme une « tribune » originale de Blast, signée Florent Massot. Le lecteur de Blast n'a aucun moyen de savoir que c'est une « reprise » d'une « tribune [...] publiée par Mediapart » (ou en l'occurrence d'un billet de blog). 


Ça ressemble effectivement bien à une « tribune entre amis », ce qui ne me semble pas forcément choquant, du moment que c'est clairement dit, mais ici ça ne semble pas être le cas.

> "C'est un billet de blog publié sur l'espace participatif de Mediapart"


En quoi cela remettrait en cause l'argumentation de Florent Massot selon laquelle la tribune est d'abord écrite pour Mediapart : "elle n'a pas été écrite directement pour Blast, d'où l'absence de mention."




> "la version publiée sur Blast ne fait aucune référence à Mediapart"


Étant donné, précisément, que "c'est un billet de blog publié sur l'espace participatif de Mediapart", dont la charte de participation stipule : 


"La publication de tout contenu par un·e contributeur·trice vaut garantie donnée par ce dernier ou cette dernière à Mediapart soit qu’il ou elle est titulaire de tous les droits afférents, soit qu’il ou elle y a été autorisé·e par le ou la titulaire des droits, soit que le contenu est libre de droits. [...]

Par la publication d’un contenu, le contributeur autorise Mediapart à le reproduire sur tout support, comme précisé dans les Conditions générales de vente." ;


Et dont les  conditions générales de vente précisent à leur tour :


 "Mediapart, en aucune circonstance, ne saurait être tenu pour responsable des publications au sein de la rubrique « Le Club » et/ou des commentaires. Ces dernières sont le fait de la responsabilité respective de chacun des auteurs des contributions, sans que Mediapart n'opère un quelconque contrôle ou modération a priori sur lesdites contributions des abonnés et/ou utilisateurs.".


Il apparaît dès lors, et effectivement chichillus, que le seul lésé par l'absence d'une telle "référence" ne pourrait être que l'auteur lui-même, qui aurait violé ses propres droits d'auteur, en ne se citant pas lui-même à chaque nouvelle republication de son appel à générosité dans un nouveau média.




Y'a pas que les journalistes d'ASI qui travaillent du chapeau : manifestement, les asinautes s'y mettent aussi.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Florent Massot ne connait visiblement pas le nom d'un mec qu'il édite. c'est Pablo Servigne, pas Pablo Sévigne.

pour le reste, pas facile à arbitrer. la réponse de la rédaction de Blast aurait gagné à être plus synthétique et moins en mode "sabre au clair face à l'injustice", car on s'y perd.

ok. Bon ça me fera pas me désabonner de  l'un ou l'autre média.
Bon courage !

Denis Robert, il lui arrive tellement de trucs "que c'est pas de sa faute" :


- des licenciements, 

- des jeunes filles qui pleurent quand il les approche, "que c'est qu'elles sont enceintes"...il a oublié de dire "hystérique" mais il est bien conseillé ?,  

- des démissions, 

- des pétitions, mais pas le droit de faire une pétition pour soutenir un collègue (cela est perçu comme un "manque de loyauté"...lire "tu dois soumission au patron jeune fille ! La démocratie et la coopération, ce sera pour une autre vie", 

- des "copaings" (maintenant appelés des "amis", ça fait moins "copinage") que c'est normal de méler affaire et amis, journalisme et pub pour un "copaing"


... que c'en est magnifique.


Ce droit de réponse est tout ce qui transpire de lui : Ma vie, mon oeuvre, mon histoire dont je suis le héro ("avec mes copains") assailli par tellement de méchants, des taupes internes pas "loyales" (elles lui doivent tout ces petites taupes, comment osent-elles avoir un ressenti et un avis différent du sien !!)

Pas d'opinion sur qui a raison ou tort mais une réponse d'ASI à ce droit de réponse s'impose. 

Par ailleurs, le droit de réponse n'exige pas la depublication de l'enquête d'ASI : il la demande. 

Cette formulation : "exige" est au mieux maladroite.

Bon courage dans la tourmente.


En tant que lecteur c'est tellement difficile de savoir par quel bout prendre un truc pareil vue la taille des textes concernés. Il y a une vraie contradiction dans le droit de réponse qui commence en mode «circulez, rien à voir» et puis évolue vers «on prend les problèmes sérieusement, faite pareil». Bref, les chefs disent que tout va bien, je prend note.

Mon petit doigt me dit que Blast à l'air d'un sacré panier de crabe. Bon courage à l'équipe d'ASI.

Peut-être que M. Pacalet, qui considérait que Serge Faubert ne s'était appuyé que sur des avis de membres de LFI pour pondre une vidéo à charge contre Taha Bouhaf (digne de Cnews d'après la direction de Blast) va reconsidérer sa position ? Je n'ose l'espérer.

En tout cas la réponse est digne. Et ça nous place un peu, en tant que lecteurs, comme des enfants devants les parents qui s'engueulent. Le cul entre deux chaises et la peur d'être à moitié orphelins. 

Et la conclusion est assez juste. Ce genre d'enquête à charge, contre le Monde Diplo puis Blast, entre médias Indépendants de gauche, c'est un peu du sabordage pour des gens qui sont dans le même bateau. La peur d'un procès en idéologie ?


Peut être le besoin d'être indépendant et de le prouver mène-t-il à attaquer ses confrères alors qu'ils sont des alliés politiques. Un peu comme Mediapart qui attaque Mélenchon à l'approche des élections, comme pour marquer la distance alors que tout les rapproche. Le besoin de montrer sa pureté est plus grand que celui de se rassembler ?


Blast et ASI ne sont pas près d'être amis. Dommage.

Avoir mis l'article en gratuit est un bon point, en tout cas.

Des réponses qui semblent effectivement démonter la plupart (je n'ai pas encore lu les articles originels en regard des droits de réponse) des éléments des deux articles d'ASI.  On y apprend le fin mot de quelques histoires qui me faisaient me poser des questions depuis longtemps, ce qui ne gâte rien.


Il me semble que c'est maintenant à ASI de s'expliquer. "Nous maintenons l'ensemble des informations publiées dans ces deux articles", ça risque de faire un peu court. La réponse de Blast a l'air de relever un certain nombre de mauvaises pratiques journalistiques, de mensonges par omission et même d'interprétations de mauvaise foi qu'il faudrait démentir avec des arguments, si vous voulez rester crédible.

je demande l'intervention du médiateur d'ASI !!!!!!


( certains vont regretter l'époque de Daniel Schneiderman, LOL)


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