Commentaires
Du bon usage du démenti et de la difficulté à le rédiger
Avoir raison trop tôt est une maladie journalistique qui accompagne souvent la fringale de scoops. Problème : lorsque l'on a raison trop tôt, on s'expose au démenti. Et pour un journaliste, le démenti est un coup de massue. Pourquoi ce démenti arrive-t-il alors que l'on est sûr de nos sources au moment de la publication d'un papier ? De l'affaire Péchiney à celle de Koh-Lanta, la mécanique du démenti est toujours la même. Récit.
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Derniers commentaires
Tout le monde m'accuse d'être un glandeur de première, et ceci depuis toujours !
c'est faux, je n'aime pas le travail. Nuance.
Il est pas vicieux ce démenti...
salutations
gamma
c'est faux, je n'aime pas le travail. Nuance.
Il est pas vicieux ce démenti...
salutations
gamma
Toujours un plaisir de vous lire. Merci, monsieur.
Un petit satisfecit a posteriori : le mercredi 17 juillet à 9h, France Inter annonçait l'ouverture de l'information judiciaire et citait @si comme référence. :-)
Le scoop est un art difficile !
En vertu de l'adage attribué à Voltaire : mentez mentez, il en restera toujours quelque chose, on essaie d'arrêter le feu qui menace de prendre à un endroit. Puis comme c'est déjà brûlé, et que le public en a déjà entendu parler quand la vérité éclate, le retentissement est le plus limité possible.
Oui ! On était au courant sans l'être vraiment, mais que s'est-il passé ? Pourquoi s'inquiéter de cette vieille histoire ?
Et ça peut également servir de test ! Y aura t il une réaction si on le révèle ? Oui ? Non ?
SI les concernés ne réagissent pas comme on le voudrait et que ça commence à prendre dans la presse, vite démentir pour, de nouveau, éviter que le feu prenne.
Les journalistes, les passeurs d'information à la recherche de scoops sont par définition aisément manipulables, d'autant plus qu'ils ignorent souvent les tenants et les aboutissants des luttes et concurrences diverses d'où sortent les informations. Souvent, ils l'apprennent, et donc nous l'apprenons, nous autres récepteurs finaux, bien longtemps après.
En vertu de l'adage attribué à Voltaire : mentez mentez, il en restera toujours quelque chose, on essaie d'arrêter le feu qui menace de prendre à un endroit. Puis comme c'est déjà brûlé, et que le public en a déjà entendu parler quand la vérité éclate, le retentissement est le plus limité possible.
Oui ! On était au courant sans l'être vraiment, mais que s'est-il passé ? Pourquoi s'inquiéter de cette vieille histoire ?
Et ça peut également servir de test ! Y aura t il une réaction si on le révèle ? Oui ? Non ?
SI les concernés ne réagissent pas comme on le voudrait et que ça commence à prendre dans la presse, vite démentir pour, de nouveau, éviter que le feu prenne.
Les journalistes, les passeurs d'information à la recherche de scoops sont par définition aisément manipulables, d'autant plus qu'ils ignorent souvent les tenants et les aboutissants des luttes et concurrences diverses d'où sortent les informations. Souvent, ils l'apprennent, et donc nous l'apprenons, nous autres récepteurs finaux, bien longtemps après.
l'AFP quelle belle maison au service des pouvoirs divers et variés mais rarement celui du peuple
Merci pour ce billet, monsieur Marion. On devine, avec sa conclusion, l'esprit Canard de l'ironie et de la satire qui n'est jamais très loin.
Et aussi pour ces retours en arrière toujours nécessaires, qui permettent d'expliquer certaines mécaniques actuelles, et de s'apercevoir que ce sont toujours les mêmes motifs qui conduisent les hommes à mentir et à troquer leur honneur contre de l'argent.
Et aussi pour ces retours en arrière toujours nécessaires, qui permettent d'expliquer certaines mécaniques actuelles, et de s'apercevoir que ce sont toujours les mêmes motifs qui conduisent les hommes à mentir et à troquer leur honneur contre de l'argent.