37
Commentaires

Du destin différencié des scoops du New York Times

C'est la nouvelle de la nuit. Une nouvelle qui était attendue dans la fièvre

Derniers commentaires

Daniel,

Désolé de polluer, mais de façon très exceptionnelle votre chronique d’hier matin a disparu très vite de la Home d'@Si en ne devenant accessible que pour les initiés.

N'assumez-vous plus cette chronique de la haine ordinaire contre M Izraelewicz ?

Ou prenez-vous conscience que certaines des réactions les plus définitives des forums ne sont que la formulation de ce que vos propose suggèrent ?

Mr le déontologue, avez-vous également oublié de signaler ce matin à l'asinaute moyen que vous régliez là des comptes personnels avec votre ex ami du « Monde » qui n'avaient pas grand chose à voir avec un différent sur de grandes orientations politiques et économiques ?
Il me semble qu'il y a une grande confusion sur cette question de l'exploitation de l'huile et du gaz de schiste. A titre personnel je suis contre pour des raisons qu'on pourrait qualifier d'écologistes et de contextuels (il n'y a pas en France une aussi faible densité que dans certains territoires étatsuniens).
En revanche, la non viabilité économique que vous invoquez concerne uniquement les rendements financiers des compagnies pétrolières qui se lanceraient dans la course et encore certaines d'entre elles seulement. La raison invoquée de la non rentabilité est la baisse de cours qui est elle même directement induite par la baisse de coûts de production. Comme pour toutes les commodités, certaines mines/certains gisements ne sont plus exploités quand leur coût d'exploitation devient trop important par rapport au prix de vente de la matière première (qui correspond en théorie mais aussi souvent dans les faits au coût de production du gisement ayant le coût de production le plus élevé nécessaire).
Tout ça pour dire que cette fameuse non rentabilité est synonyme de très grande baisse du coût de l'énergie (gaz et éventuellement pétrole). C'est cette baisse des coûts qui implique une forte hausse de la croissance (sûrement moins importante en France qu'aux USA). Il n'y a donc pas du tout de corrélation entre le fait que le gaz de schiste ne soit pas obligatoirement l'eldorado des compagnies pétrolières (ce qui se discute car cela leur permettrait de continuer à imposer des énergies carbonées malgré les critiques) et le fait qu'il s'agirait sans doute d'un extraordinaire moteur de la fameuse compétitivité prix des entreprises françaises.
Bonjour
N'y a-t-il pas aussi une non rentabilité intrinsèque lorsqu'on observe que la durée de vie des puits est plus faible que prévue (en tout cas ce que les plans d'affaire avaient intégré dans leurs calculs).
Tout dépend du prix d'achat du gaz. Si vous avez une durée de vie plus faible du puit (par exemple de moitié), vous générez en effet deux fois moins de CA avec les mêmes coûts. Ce raisonnement tient à prix constant. Aux USA le prix du gaz a été divisé par 3 à 4 ce qui explique les difficultés économiques du secteur.
Si les prix d'achat du gaz s'étaient maintenus (ou s'ils étaient au niveau qu'on trouve en Europe) le CA généré par les puits seraient 3 à 4 fois plus importants qu'actuellement ce qui changerait sans doute considérablement la donne. Les clichés de la théorie économique se vérifie assez bien pour des matières premières de ce type. Quand les puits ne sont plus rentables du fait de la baisse des prix on coupe le puit. Du coup la quantité mise sur le marché baisse et les prix remontent et on trouve un équilibre qui fonctionne pour certains des forages.
Il n'y a donc pas de rentabilité intrinsèque mais bien une rentabilité en fonction de l'état du marché, bouleversé par une augmentation considérable de la production.
N'empêche qu'au printemps 2011, l'affaire du Sofitel de Nouillorque avait su nous tenir en haleine.
Le rimèque de "Sexe, mensonges et vidéo" avec le directeur du FMI dans le rôle principal, c'était du lourd.
Aujourd'hui, rien d'équivalent. Juste une banale querelle de pouvoir et d'égos entre deux politiciens repoussant au delà du réel les limites du ridicule. On se lasse vite.
Il faudrait au minimum une histoire de fesses pour relancer l'intérêt du feuilleton. Une idylle de Copé avec la boulangère meldoise qui le ravitaille en petits pains au chocolat. Fillon lutinant une hôtesse dans les stands des 24 heures du Mans.
Mai bah. Aucun de ces deux-là ne fera oublier DSK.
Une enquête du New York Times, par exemple, est passée sacrément inaperçue l'an dernier

pas si inaperçue que ça puisqu'elle avait été reprise sur ovni.fr http://owni.fr/2011/07/04/gaz-de-schiste-les-nouveaux-subprimes/ sur le blog du Monde Oil Man http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/06/30/bulle-de-gaz-de-schiste-aux-etats-unis/ et bien sûr par les collectifs non au gds, tant en France qu'au Québec.

Cet article avait d'ailleurs provoqué une réaction de la compagnie la plus impliquée, Chesapeake, avait dû envoyer un e-mail à tous ses employés pour démonter l'enquête et les rassurer https://www.facebook.com/notes/chesapeake-energy-corporation/read-aubrey-mcclendons-response-to-misleading-new-york-times-article/10150305143547565
"Mais alors, insisterez-vous, qu'attend la grande presse, celle qui dispose de bataillons de journalistes économiques rompus au maniement des chiffres, qu'attend-elle pour se pencher sur le sujet ?"
Je ne me rappelle pas avoir vu ladite presse "se pencher" sur la bulle Internet avant qu'elle explose. Ni sur aucune bulle, d'ailleurs.
Peut-être que la fonction de cette presse n'est pas d'informer. N'a jamais été d'informer.
Cette volonté forcenée (allez, folle, suicidaire) de continuer à exploiter des énergies fossiles polluantes dans leur extraction et leur utilisation, et par nature non renouvelables (ou alors, et seulement peut-être, dans quelques millions d ‘années, avec la décomposition de l’espèce humaine et de ses produits) est placée sous deux signes :

- Le profit immédiat, au détriment des terroirs exploités et de ceux qui y vivent.

- Après-nous, le déluge.

(Si on veut vraiment une source d’énergie inépuisable, il faut mettre les journalistes peopleophiles dans des sortes de cages de hamster).
Le problème n'est pas de trouver des journalistes économiques pour traiter le sujet, mais des journalistes spécialisés d'abord capable de comprendre la science et la technique derrière cette exploration. Et là c'est le grand marasme, les journaux français sont incapables de parler de sciencede techniques et @si ne fait pas mieux (voir l'émission sur seralini ou sur le réchauffement climatique).

Alors on préfère parler de braguette, tous les journalistes ont une braguette, moi même sans aucune formation je sais parfaitement comment ça marche...

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.