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Egypte antique : Historia offre une pub gratuite à Ubisoft
Ils ont remis le couvert. Après les numéros spéciaux sur Assassin's Creed Black Flag, Assassin's Creed Unity et Assassin's Creed Syndicate, le magazine Historiapublie un numéro spécial sur l’Égypte antique, en partenariat avec Ubisoft. Le tout pour fêter la sortie du dernier jeu de la série, Assassin's Creed Origins. Une belle opération de com' pour le géant du jeu vidéo... mais pas financée par Ubisoft, assurent les deux parties.
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J'attends la version préhistoire:
"Groumph, moi assassin, moi tuer toi avec gros gourdin. Puis moi déchiffrer dessins dans grotte sacrée. Humph, dessins dire que grand chaman avoir sodomisé mammouth pour devenir fort. Moi aller m'occuper mammouth."
"Groumph, moi assassin, moi tuer toi avec gros gourdin. Puis moi déchiffrer dessins dans grotte sacrée. Humph, dessins dire que grand chaman avoir sodomisé mammouth pour devenir fort. Moi aller m'occuper mammouth."
Au passage, en ces temps de concurrence fiscale et concernant le fait que Ubisoft (boite française) développe au Canada, extrait de cet article de 2013 :
"Parti de rien, le Canada s'est imposé en une décennie comme le 3e pôle mondial de développement de jeux vidéo grâce à des politiques publiques volontaristes. De quoi faire grincer des dents en France, où le secteur assiste impuissant à une «fuite des cerveaux». Le gouvernement a décidé de se saisir du problème
(...)
À la fin des années 1990, le lobbyiste québécois Sylvain Vaugeois, qui souhaitait faire de l'industrieuse Montréal un pôle high-tech, découvre, sur TV5, la société française de jeux vidéo Ubisoft. Sans avertir les autorités québécoises, il affirme avec bagout à Yves Guillemot, PDG du groupe, que le gouvernement du Québec lui versera une subvention annuelle de 25.000 dollars par employé s'il ouvre un studio à Montréal. Parallèlement, il fait croire au pouvoir local qu'Ubisoft souhaite s'installer dans la province voisine du Nouveau-Brunswick. Pris de court, le gouvernement québécois déroule le tapis rouge à l'entreprise bretonne, et lui offre 50% de crédit d'impôts sur les salaires, en échange de la création de centaines d'emplois.
Quinze ans plus tard, Ubisoft emploie près de 2500 personnes à Montréal, et y a lancé des succès mondiaux comme Assassin's Creed ou Splinter Cell. L'arrivée du français a impulsé l'implantation au Québec de 86 studios de jeux vidéo, dont des poids lourds comme Eidos ou Electronic Arts, grâce à la généralisation du crédit d'impôts - abaissé depuis à 30%, ou 37,5% si le jeu est produit en langue française.
(...)
Pendant que l'industrie canadienne du jeu vidéo connaissait une croissance insolente, la France a pris le chemin inverse. Fleuron du secteur dans les années 1990, elle n'emploie plus que 5000 personnes réparties dans 240 sociétés; la moitié des emplois du secteur ont été perdus en quelques années, et nombre de salariés remerciés sont partis rejoindre les rangs des studios canadiens. Le mouvement ne semble pas vouloir s'arrêter: une quinzaine de studios ont mis la clé sous la porte depuis janvier.
(...)"
"Parti de rien, le Canada s'est imposé en une décennie comme le 3e pôle mondial de développement de jeux vidéo grâce à des politiques publiques volontaristes. De quoi faire grincer des dents en France, où le secteur assiste impuissant à une «fuite des cerveaux». Le gouvernement a décidé de se saisir du problème
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À la fin des années 1990, le lobbyiste québécois Sylvain Vaugeois, qui souhaitait faire de l'industrieuse Montréal un pôle high-tech, découvre, sur TV5, la société française de jeux vidéo Ubisoft. Sans avertir les autorités québécoises, il affirme avec bagout à Yves Guillemot, PDG du groupe, que le gouvernement du Québec lui versera une subvention annuelle de 25.000 dollars par employé s'il ouvre un studio à Montréal. Parallèlement, il fait croire au pouvoir local qu'Ubisoft souhaite s'installer dans la province voisine du Nouveau-Brunswick. Pris de court, le gouvernement québécois déroule le tapis rouge à l'entreprise bretonne, et lui offre 50% de crédit d'impôts sur les salaires, en échange de la création de centaines d'emplois.
Quinze ans plus tard, Ubisoft emploie près de 2500 personnes à Montréal, et y a lancé des succès mondiaux comme Assassin's Creed ou Splinter Cell. L'arrivée du français a impulsé l'implantation au Québec de 86 studios de jeux vidéo, dont des poids lourds comme Eidos ou Electronic Arts, grâce à la généralisation du crédit d'impôts - abaissé depuis à 30%, ou 37,5% si le jeu est produit en langue française.
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Pendant que l'industrie canadienne du jeu vidéo connaissait une croissance insolente, la France a pris le chemin inverse. Fleuron du secteur dans les années 1990, elle n'emploie plus que 5000 personnes réparties dans 240 sociétés; la moitié des emplois du secteur ont été perdus en quelques années, et nombre de salariés remerciés sont partis rejoindre les rangs des studios canadiens. Le mouvement ne semble pas vouloir s'arrêter: une quinzaine de studios ont mis la clé sous la porte depuis janvier.
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Désolé mais avez loupé votre cible. Que vous reprochiez à Historia de faire la pub à Ubisoft : Ok. Mais que vous reprochiez au magazine d’utiliser une carte dont, je cite : «nous apprenons que "pour les besoins du jeu, [elle] ne respecte pas les distances ni la géographie". Pour la précision géographique, on repassera, donc. », c’est vraiment prendre les passionnés d’histoire et de jeux-vidéo (si, si cela existe) pour des imbéciles idiots incultes.
Alors je vous retourne le compliment car comme disait Malraux à propos du cinéma : « c’est aussi une industrie », ceci s’appliquant aussi aux jeux-vidéo. En effet, les contraintes économiques imposées lors de la conception de jeux à monde ouverts est de réduire artificiellement les distances. Imaginez que vous deviez voyager dans le jeux, du sud au nord de l’Égypte. Dans la vie de tout les jours, à dos de chameaux cela risque de prendre un peu de temps. Dans un jeux vidéo, comme au cinéma d’ailleurs, on utilise ce que l’on appelle des ellipses temporelles et géographiques. Par conséquent, les distances ne sont pas respectées. Je suis par ailleurs étonnée de cette méconnaissance sachant que vous collaborez(-iez ??) avec des gens qui s’y connaissent en jeux vidéo : les journalistes de Canard Pc.
De là, j’en viens à la critique du début. Vous pouvez continuer à reprocher à un magazine comme Histoire de faire de la pub à un jeu mais ceci relève à mes yeux plus d’un truisme qu’autre chose. Il suffit de regarder la couverture du magazine pour comprendre. Par contre ce que je reproche à la rédaction de @si est d’avoir écarté la véritable problématique qui secoue l’industrie du jeux vidéo actuelle et son évolution. Je vous avez écrit pour vous proposer un sujet sur les « loot box » où caisse à récompenses sans réponse de votre part. Et ce sujet me semble bien plus pertinent. Je vous renvoie pour plus d’explications vers cet excellent article du monde : http://mobile.lemonde.fr/pixels/article/2017/10/10/jeu-video-les-coffres-payants-au-contenu-aleatoire-une-tendance-qui-agace_5198882_4408996.html?xtref=https://t.co/aEL8mojbSl&utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter
A la suite de quoi, nous avions sur un autre forum élaboré une lettre type afin de saisir le législateur, sans résultat. Sachant que la Belgique s’apprête peut-être à légiférer sur le sujet : je vous conseille de voir cet article sur le site Gamekult (réservé au abonné premium) : https://www.gamekult.com/actualite/les-lootboxes-du-jeu-bling-bling-au-jeu-gambling-3050800291.html .
Alors je vous retourne le compliment car comme disait Malraux à propos du cinéma : « c’est aussi une industrie », ceci s’appliquant aussi aux jeux-vidéo. En effet, les contraintes économiques imposées lors de la conception de jeux à monde ouverts est de réduire artificiellement les distances. Imaginez que vous deviez voyager dans le jeux, du sud au nord de l’Égypte. Dans la vie de tout les jours, à dos de chameaux cela risque de prendre un peu de temps. Dans un jeux vidéo, comme au cinéma d’ailleurs, on utilise ce que l’on appelle des ellipses temporelles et géographiques. Par conséquent, les distances ne sont pas respectées. Je suis par ailleurs étonnée de cette méconnaissance sachant que vous collaborez(-iez ??) avec des gens qui s’y connaissent en jeux vidéo : les journalistes de Canard Pc.
De là, j’en viens à la critique du début. Vous pouvez continuer à reprocher à un magazine comme Histoire de faire de la pub à un jeu mais ceci relève à mes yeux plus d’un truisme qu’autre chose. Il suffit de regarder la couverture du magazine pour comprendre. Par contre ce que je reproche à la rédaction de @si est d’avoir écarté la véritable problématique qui secoue l’industrie du jeux vidéo actuelle et son évolution. Je vous avez écrit pour vous proposer un sujet sur les « loot box » où caisse à récompenses sans réponse de votre part. Et ce sujet me semble bien plus pertinent. Je vous renvoie pour plus d’explications vers cet excellent article du monde : http://mobile.lemonde.fr/pixels/article/2017/10/10/jeu-video-les-coffres-payants-au-contenu-aleatoire-une-tendance-qui-agace_5198882_4408996.html?xtref=https://t.co/aEL8mojbSl&utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter
A la suite de quoi, nous avions sur un autre forum élaboré une lettre type afin de saisir le législateur, sans résultat. Sachant que la Belgique s’apprête peut-être à légiférer sur le sujet : je vous conseille de voir cet article sur le site Gamekult (réservé au abonné premium) : https://www.gamekult.com/actualite/les-lootboxes-du-jeu-bling-bling-au-jeu-gambling-3050800291.html .
Pas vraiment de raison que Ubisoft paie, c'est du gagnant-gagnant. C'est presque sûr que Historia vendra plus du fait de la part des joueurs qui est aussi intéressée par l'histoire. Cf par exemple, ce site, HistoriaGames avec dans l'actualité Assassin's Creed, Tannenberg suite de Verdun, Call of duty WW2, Total War : Rome II etc.
Tout ça remonte d'ailleurs à avant le jeu vidéo, de la reconstitution historique avec soldats de plomb aux jeux de plateaux et jeux de rôles, avec des univers inspirés par la fiction mais aussi l'histoire.
Tout ça remonte d'ailleurs à avant le jeu vidéo, de la reconstitution historique avec soldats de plomb aux jeux de plateaux et jeux de rôles, avec des univers inspirés par la fiction mais aussi l'histoire.
Rien que de lire des conneries comme "reconstitution en 4K HDR" dans l'édito devrait alerter les lecteurs sur le discours merketing qu'ils vont manger en lisant l'article.
Mais les lecteurs d'Historia sont-ils des joueurs potentiels de ce jeu vidéo ?
Effectivement, tout cela ressemble (au minimum) à du contenu "sponsorisé" et de la publicité déguisée. Est-ce vraiment légal ?
Faire des analyses historiques des oeuvres de la culture populaire est très intéressant en soit. Ca peut être très intéressant de replacer l'oeuvre dans le contexte, de lister les différences avec la réalité historique, d'autant que la série Assassin's Creed est toujours riches en textes informatifs, qui n'ont pas toujours rapport direct avec l'histoire racontée.
Après, est-ce possible de le faire sans faire de la pub à l'oeuvre, je ne sais pas.
Après, est-ce possible de le faire sans faire de la pub à l'oeuvre, je ne sais pas.