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Electricité 100% renouvelable, un sujet 100% électrique
Une électricité 100% renouvelable en France ? C’est possible et pas cher a-t-on lu à la sortie du
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Ca me fait penser : il y aurait 100 000 km de lignes aériennes à haute et très haute tension, et quelqu'un a envisagé une éolienne par pylône, redessiner les pylônes pour qu'ils portent l'éolienne en plus du transport ?
Merci pour ce bon et long article !
Sur le sujet on peut aussi rajouter les récents travaux très prometteurs sur les batteries qui remplace le lithium par le sodium, ce qui permettrait de réduire leurs prix et surtout permettrait leurs généralisation car il n'y aurait plus de problème de ressource !
Dommage que les lobby nucléaire et fossiles bloquent la recherche dans les énergies renouvelables depuis plus de 40 ans...
Sur le sujet on peut aussi rajouter les récents travaux très prometteurs sur les batteries qui remplace le lithium par le sodium, ce qui permettrait de réduire leurs prix et surtout permettrait leurs généralisation car il n'y aurait plus de problème de ressource !
Dommage que les lobby nucléaire et fossiles bloquent la recherche dans les énergies renouvelables depuis plus de 40 ans...
Une prochaine émission entre contradicteurs en perspective ?
Etant professionnel du secteur et occasionnelemnt lecteur d'ASI, Anne-Sophie je te félicite pour cet excellent article !
J'ai trouvé cette étude - plus exactement la synthèse qui nous en est proposée sur internet - très intéressante.
A condition de la prendre pour ce qu'elle est - et déclare être - un exercice théorique.
Qu'elle ne parle pas du nucléaire me paraît tout à fait normal puisqu'elle ne concerne que les énergies renouvelables. Elle a le mérite de poser des jalons pour une réflexion ultérieure ce qui est d'ailleurs son objectif déclaré. Il y est aussi fait état qu'elle ne concerne que la production d'électricité.
Aussi me paraît-il abusif de lui reprocher de ne pas discuter d'une option comprenant l'énergie nucléaire ou des autres catégories d'emploi de l'énergie. Ceci n'entre tout simplement pas dans son cadre.
Elle énonce les conditions pour lesquelles de tels scénarios (il y en a plusieurs d'étudiés) soient réalisables : maîtrise de la consommation d'électricité, baisse des coûts du voltaïque comme de l'éolien, progrès et percées technologiques.
Il est précisé en dernière page que l'étude ne prend pas en compte les phénomènes transitoires, la trajectoire des investissements, les surcoûts dans les réseaux de distribution, elle ne s'applique pas non plus au "bilan carbone" ou aux pollutions éventuelles engendrées, etc ...
Dans ce cadre là, l'étude fournit bien, comme elle se définit elle-même, un point de départ pour une discussion.
Quant aux possiblités de réalisation des hypothèses - surtout à l'échéance prévue - elles me paraîssent (c'est mon opinion), au mieux, infinitésimales : Il suffit de consulter le tableau page 16 de l'annexe sur la consommation pour se faire une idée des terribles difficultés et du coût astronomique des réalisations à faire. Quant aux évolutions et progrès futurs ... seul l'avenir nous le dira (mais je suis sceptique).
Par contre je trouve que sa présentation très orientée dans l'article ne peut qu'engendrer des polémiques stériles. Quel sens cela peut-il avoir d'être "pour" ou "contre" ?
Les affirmations du "spécialiste" cité sans le nommer par DS du genre "4 éoliennes par commune" n'ont aucun sens (4 éoliennes pour Paris ?) et on peut se demander si cette personne a réellement lu l'étude qui précise que les différentes sources sont optimisées et concentrées (voir l'annexe "réserves") aux lieux les plus favorables.
A condition de la prendre pour ce qu'elle est - et déclare être - un exercice théorique.
Qu'elle ne parle pas du nucléaire me paraît tout à fait normal puisqu'elle ne concerne que les énergies renouvelables. Elle a le mérite de poser des jalons pour une réflexion ultérieure ce qui est d'ailleurs son objectif déclaré. Il y est aussi fait état qu'elle ne concerne que la production d'électricité.
Aussi me paraît-il abusif de lui reprocher de ne pas discuter d'une option comprenant l'énergie nucléaire ou des autres catégories d'emploi de l'énergie. Ceci n'entre tout simplement pas dans son cadre.
Elle énonce les conditions pour lesquelles de tels scénarios (il y en a plusieurs d'étudiés) soient réalisables : maîtrise de la consommation d'électricité, baisse des coûts du voltaïque comme de l'éolien, progrès et percées technologiques.
Il est précisé en dernière page que l'étude ne prend pas en compte les phénomènes transitoires, la trajectoire des investissements, les surcoûts dans les réseaux de distribution, elle ne s'applique pas non plus au "bilan carbone" ou aux pollutions éventuelles engendrées, etc ...
Dans ce cadre là, l'étude fournit bien, comme elle se définit elle-même, un point de départ pour une discussion.
Quant aux possiblités de réalisation des hypothèses - surtout à l'échéance prévue - elles me paraîssent (c'est mon opinion), au mieux, infinitésimales : Il suffit de consulter le tableau page 16 de l'annexe sur la consommation pour se faire une idée des terribles difficultés et du coût astronomique des réalisations à faire. Quant aux évolutions et progrès futurs ... seul l'avenir nous le dira (mais je suis sceptique).
Par contre je trouve que sa présentation très orientée dans l'article ne peut qu'engendrer des polémiques stériles. Quel sens cela peut-il avoir d'être "pour" ou "contre" ?
Les affirmations du "spécialiste" cité sans le nommer par DS du genre "4 éoliennes par commune" n'ont aucun sens (4 éoliennes pour Paris ?) et on peut se demander si cette personne a réellement lu l'étude qui précise que les différentes sources sont optimisées et concentrées (voir l'annexe "réserves") aux lieux les plus favorables.
Merci pour cet article parfait pour les 1er ES avec ses fautes dans les unités : MWh et MW/h... Voilà un exercice tout trouvé.
Je demande de suite l'autorisation de l'utiliser.
Mais il aussi intéressant par ailleurs.
Je demande de suite l'autorisation de l'utiliser.
Mais il aussi intéressant par ailleurs.
Si si, on peut soupçonner huet d'être pro nucléaire: c'est en fait pas vraiment nouveau...
Merci à Anne Sophie de continuer sur ce dossier.
Intéressé depuis longtemps par les enjeux énergétiques liés au climat, je me suis au fil des années forgé une petite capacité de compréhension. J'avais donc plongé dans le rapport de l'ADEME quand @SI en avait parlé.
De mon point de vue, c'est un travail sérieux et crédible, assez typique de ce qu'on sait faire dans le monde des technocrates, mais si on veut faire bouger les lignes, il faut bien. J'avais fait un billet à l'époque sur mon site think-thimble, pour ceux que ça intéresse.
Les réactions sont typiques de l'esprit qu'ont produit en France les grands corps de l'Etat. Argumentées mais avec pas mal de préjugés pro-grandes réalisations et donc anti écologie.
Autre exemple de cet esprit, l'association Sauvons le Climat qui correspond bien à ce que dit Eva Joly. Ses membres sont:
la SFEN: société française d'énergie nucléaire
l' ARCEA (association des retraités du Commissariat à l'Energie Atomique) qui est en lien étroit avec le CEA
l' AEPN Association des écologistes pour le nucléaire
Confrontations Europe, un lobby pro industrie
et le MNLE, un mouvement écologiste pronucléaire.
C'est la grande difficulté de la France avec les énergies renouvelables, elles sont par nature plutôt diffuses sur le territoire, pas toujours liées à la grande industrie (sauf éolien et photovoltaïque) ou à la science de pointe, et nous sommes encore marqués par notre tradition jacobine et un poil scientiste.
P.S. le joli graphique en couleur compare sur une journée les productions cumulées des différentes filières et la consommation (ligne noire). On peut voir que l ligne noir ne dépasse pas la production (donc pas de pénurie). Ce qui dépasse est reporté en gris foncé comme excédent stockable.
Intéressé depuis longtemps par les enjeux énergétiques liés au climat, je me suis au fil des années forgé une petite capacité de compréhension. J'avais donc plongé dans le rapport de l'ADEME quand @SI en avait parlé.
De mon point de vue, c'est un travail sérieux et crédible, assez typique de ce qu'on sait faire dans le monde des technocrates, mais si on veut faire bouger les lignes, il faut bien. J'avais fait un billet à l'époque sur mon site think-thimble, pour ceux que ça intéresse.
Les réactions sont typiques de l'esprit qu'ont produit en France les grands corps de l'Etat. Argumentées mais avec pas mal de préjugés pro-grandes réalisations et donc anti écologie.
Autre exemple de cet esprit, l'association Sauvons le Climat qui correspond bien à ce que dit Eva Joly. Ses membres sont:
la SFEN: société française d'énergie nucléaire
l' ARCEA (association des retraités du Commissariat à l'Energie Atomique) qui est en lien étroit avec le CEA
l' AEPN Association des écologistes pour le nucléaire
Confrontations Europe, un lobby pro industrie
et le MNLE, un mouvement écologiste pronucléaire.
C'est la grande difficulté de la France avec les énergies renouvelables, elles sont par nature plutôt diffuses sur le territoire, pas toujours liées à la grande industrie (sauf éolien et photovoltaïque) ou à la science de pointe, et nous sommes encore marqués par notre tradition jacobine et un poil scientiste.
P.S. le joli graphique en couleur compare sur une journée les productions cumulées des différentes filières et la consommation (ligne noire). On peut voir que l ligne noir ne dépasse pas la production (donc pas de pénurie). Ce qui dépasse est reporté en gris foncé comme excédent stockable.
S'il faut éliminer l'éolien et le photovoltaïque (et l'hydraulique, vous avez oublié l'hydraulique) comme liés à la grande industrie, que reste-t-il ?
Pendant ce temps-là, Continuons à perdre notre temps sur l'électricité. Pour rappel, en 1950 la production mondiale d'électricité équivalait à celle de la France actuellement et que je sache les gens étaient pas si malheureux.
PS : [quote=Une ampoule LED 5 fois moins.] Nous parler de l'éclairage comme une voie d'économie d'énergie est idiot puisque cela représente environ 1 % de la consommation d'électricité. Même divisé par 5 cela change pas grand chose. De plus il faut surveiller le cout du cycle complet de l'éclairage LED (puisque la lampe ne contient pas qu'un filament).
PS : [quote=Une ampoule LED 5 fois moins.] Nous parler de l'éclairage comme une voie d'économie d'énergie est idiot puisque cela représente environ 1 % de la consommation d'électricité. Même divisé par 5 cela change pas grand chose. De plus il faut surveiller le cout du cycle complet de l'éclairage LED (puisque la lampe ne contient pas qu'un filament).
accessoirement, mais je vais etre vulgaire, une ampoule LED coute plusieurs fois leprix d une lampe ordinaire....
Pareil, j'ai lu le rapport en entier, et ça me semble scientifiquement correct, avec des hypothèses étayées et argumentées.
Le rapport étudie s'il est possible d'avoir un mix 100% renouvelable en 2050, et à quel coût. À _aucun_ moment il ne dit que c'est pas cher, au contraire, il dit que ça sera plus cher que maintenant… mais que ça ne sera pas beaucoup plus cher d'avoir 100% renouvelable plutôt que 20% renouvellable + 80% nucléaire.
Perso je trouve que les critiques que vous relayez sont en partie du troll (le rapport aborde par ex. la question des froids extrêmes, contrairement à ce qui est indiqué à la fin de l'article), ou sont à côté de la plaque vis à vis du but du rapport.
C'est sûr c'est un peu technique,mais à mon avis c'est accessible à n'importe quel ingénieur ayant un minimum de bagage intellectuel et technique.
Le rapport étudie s'il est possible d'avoir un mix 100% renouvelable en 2050, et à quel coût. À _aucun_ moment il ne dit que c'est pas cher, au contraire, il dit que ça sera plus cher que maintenant… mais que ça ne sera pas beaucoup plus cher d'avoir 100% renouvelable plutôt que 20% renouvellable + 80% nucléaire.
Perso je trouve que les critiques que vous relayez sont en partie du troll (le rapport aborde par ex. la question des froids extrêmes, contrairement à ce qui est indiqué à la fin de l'article), ou sont à côté de la plaque vis à vis du but du rapport.
C'est sûr c'est un peu technique,mais à mon avis c'est accessible à n'importe quel ingénieur ayant un minimum de bagage intellectuel et technique.
Ce rapport est juste une escroquerie qui se focalise sur un non-problème la production d'électricité alors qu'il faut s'occuper en priorité de la consommation de gaz et de pétrole en France. Comme les français adorent perdre leur temps et ne pas s'occuper des vrais problèmes : les énergies fossiles dans la mobilité, l'industrie, et le logement. On va plutôt perdre son temps et se prendre la tête sur le nucléaire qui doit faire moins de mort dans le monde que la pollution atmosphérique ou l'extraction du charbon mais le nucléaire c'est un peu le "Poutine" de l'énergie.